Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Shan In XYZ

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 37 capitoli

Pubblicato: 03-07-05

Ultimo aggiornamento: 29-10-12

 

Commenti: 166 reviews

» Scrivere una review

 

ActionRomance

 

Riassunto: Ryô se retrouve mêlé à une affaire qui implique sa famille biologique ! (suite de La vérité

 

Disclaimer: Les personnages de "On ne choisit pas sa famille" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Le personnage de Hiro qui fait une petite apparation au chapitre 27 appartient aux scénaristes et aux producteurs de la série "Heroes". La famille Harrington est à moi lol

 

Tricks & Tips

How to make an interactive story?

 

Here's a helpful link. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: On ne choisit pas sa famille !

 

Capitolo 33 :: Chapitre 33

Pubblicato: 15-10-11 - Ultimo aggiornamento: 15-10-11

Commenti: Coucou ! devinez qui c'est, non, ce n'est pas une hallucination, je poste un nouveau chapitre, je sais j'ai mis le temps mais comme dis ma Super Beta, que je remercie pour sa correction, tout vient à point à qui sait attendre. Bon d'accord, je vous ai fait attendre un petit peu longtemps mais voilà, j'espère que cela vous plaira, à très bientôt et merci à celles et ceux qui me suivent d'être aussi patient ;)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36


 

Pendant ce temps au domaine, c’était l’état de siège. Izumi savait que la pomme était pourrie de l’intérieur mais elle avait d’autres priorités. Mick et le Duc la secondaient dans cette situation difficile, pourtant, elle devait reconnaître qu’ils étaient aussi insupportables l’un que l’autre mais en cas de danger, elle pouvait compter sur eux. Leur mission était la protection de Kaori et de coincer la taupe parmi eux. Elle se chargea de ses hommes tandis que les deux autres mettaient en place un plan de défense. Kaori n’était pas en reste et après avoir appris l’art du sabre à sa cousine, elle lui apprenait l’art de poser des pièges. Kazue s’occupait de prévoir de quoi soigner les blessés ; ce qui ne manquerait pas d’arriver malheureusement.  

 

Izumi se fraya un chemin jusqu’aux restes de son bureau, elle ne pouvait certes pas téléphoner mais cela ne l’inquiétait pas puisque Mick lui avait certifié que la cavalerie débarquerait sous peu quand il ne donnerait pas de nouvelles. Puisqu’elle faisait confiance à son neveu pour arriver le plus vite possible, elle lui restait une chose importante à faire : découvrir qui avait trahi la famille. Elle parvint jusqu’à un pan de mur où était habilement dissimulé un coffre-fort. Ce dernier contenait une sorte de système de vidéo surveillance indépendant qui enregistrait tout ce qui se passait sur la propriété ; de cette manière, elle ne pourrait que découvrir qui avait tenté de tuer Kaori. Le traître avait pensé à faire brûler son bureau mais comme personne n’était au courant de cette surveillance vidéo, cette erreur allait lui coûter cher. (NDB : bien équipé la tante Izumi !)  

 

Elle récupéra le disque dur et le dissimula dans ses vêtements. Quand elle rejoignit les autres, le Duc et Mick avaient presque transformé la maison en camp retranché. Si la menace venait de l’extérieur, ils pourraient les attendre de pied ferme. Par contre, s’il y avait une menace à l’intérieur, cela ne servirait à rien. Elle attira le Duc, Mick, Kaori, Kazue et Yoriko à l’écart.  

 

- On va maintenant savoir qui nous a planté un couteau dans le dos et s’en débarrasser.  

- Qu’est-ce que tu racontes Izumi ?  

- J’ai le moyen d’identifier notre traître, il me suffit d’un ordinateur pour pouvoir visionner le système de surveillance.  

- Un système de surveillance ? demanda Yoriko, étonnée.  

- Eh oui, ma fille, ils pensaient que faire sauter mon bureau suffirait à nous mettre dans l’embarras mais ils ne savent pas à qui ils ont affaire ! Et celui qui nous a trahis va le regretter amèrement !  

- Je suis d’accord avec toi Izumi, approuva le Duc. Qui a un ordinateur de libre ?  

- Il y a celui de Yoriko, je pense que l’on pourra s’en servir, répondit Izumi. Donc pendant que je mène mon enquête vous gérez les hommes comme si de rien n’était, il ne faut pas que le traitre se doute qu’on a un moyen de l’identifier.  

- Ils vont se demander pourquoi tu ne prends pas les commandes, remarqua le Duc, c’est ton clan.  

- J’y ai pensé donc notre chère Kaori va nous simuler un malaise par rapport au bébé, ce qui nous permettra de l’accompagner dans la chambre de Yoriko.  

- Simuler un malaise ? Franchement je suis en pleine forme, ils viennent tous de me voir poser des pièges, objecta Kaori.  

- Justement, tu as présumé de tes forces et tu tombes dans les pommes, ajouta Kazue, pas le choix.  

- Très bien, mais je vous préviens je suis une piètre comédienne, rétorqua Kaori.  

- T’inquiète, tu hurles, ça tu sais le faire, tu te tiens le ventre et tu te mets à genoux, je m’occupe du reste, ils vont tout gober ! fit Kazue avec un sourire malicieux. (NDB : c’est qu’elle la connait bien ! lol)  

- Elle a de l’idée notre infirmière ! acquiesça Izumi en souriant.  

 

Un hurlement retentissant perça soudain le calme du domaine ; le Duc raconta après, qu’il avait même cru qu’un des hommes d’Izumi faisait une crise cardiaque (NDB : mdr !). Tous découvrirent que l’invitée de la patronne se trouvait mal et elle fut amenée dans une chambre afin de se reposer.  

 

Une fois dans la chambre, Kaori s’installa dans un coin et se mit à affuter son sabre, prête à fendre en deux le premier qui essaierait de venir voir ce qui se passait dans cette pièce. Yoriko récupéra son ordinateur portable et Izumi y brancha le disque dur qu’elle avait récupéré. Elle visionna toutes les vidéos qui concernaient l’aile du bâtiment qui avait explosé ; elle vit Kaori sortir en douce avec Yoriko, elle vit l’explosion mais personne qui s’approchait du bâtiment.  

 

- Vous êtes sûre que l’explosion venait de l’intérieur ? demanda soudain Kaori.  

- C’est ce qu’on a supposé mais je me pose des questions maintenant. C’est bizarre, on dirait qu’il y a eu un impact comme s’ils avaient balancé un missile ou un truc du genre mais comment auraient-ils pu savoir où vous étiez dans le bâtiment ?  

- Le téléphone ! fit Kaori.  

- Comment ça ?  

- Le téléphone satellite que vous m’avez prêté, vous vous souvenez, il nous rappelait quelque chose. A mon avis votre fournisseur a un moyen de décoder les communications et il les a vendues.  

- Comment aurait-il su que vous étiez là ?  

- Ce petit malin doit-être un fichu curieux, il doit enregistrer toutes les conversations de ses clients et quand il a compris que ce que cherchait l’un de ses clients était sur une des lignes qu’il écoutait, il a donc vu un moyen de se faire un paquet d’argent.  

- Tu crois vraiment que c’est ça ? la questionna Kazue.  

- Je ne mettrais pas ma main au feu, mais demande son avis à Mick et on verra ; il est mieux placé que moi côté technologie, mais mon instinct me dit que j’ai raison.  

- Et ton instinct ne t’a jamais trompé ma belle, fit Mick qui venait de pénétrer dans la pièce. Je venais voir où vous en étiez de vos investigations et j’ai eu le plaisir de voir que notre chère Kaori fait attention à ce que je raconte quand je parle technique, ça fait plaisir, y en a au moins une qui suit et qui réfléchit !  

- Mon bureau est donc parti en fumée pour la même raison, parce qu’il y avait l’autre téléphone dedans.  

- Fort heureusement il n’était pas dans votre poche sinon vous ne seriez plus là ! Ensuite ils ont dû s’en prendre aux relais téléphoniques les plus proches et nous voilà coupé du monde.  

- Il n’y a donc pas de traître ? demanda Izumi.  

- Si, dans le réseau téléphonique mais on l’attrapera plus tard ; pour l’instant je pense qu’on est tranquille, enfin du point de vue interne de notre situation. Je ne peux pas deviner ce que prépare nos nouveaux amis à l’extérieur ; espérons que la cavalerie ne tardera pas trop, mais on est quand même bien prêt à faire face, on a de quoi tenir en attendant.  

- J’espère qu’ils ne vont pas trop tarder quand même, ça fait presqu’une journée qu’on a perdu un morceau de ma maison sans compter mon bureau !  

- T’inquiète pas Izumi, mon fils est une tête de mule mais on peut compter sur lui et j’ai dans l’idée que son petit frère sera de la partie.  

- Ah, tu es là aussi vieille carne, qu’est-ce que tu racontes encore comme âneries ? (NDB : c’est toujours le grand amour entre eux, mdr !)  

- Arrête Izumi, tu ne crois pas qu’on pourrait faire une trêve juste pour l’instant ?  

- Si tu le dis, continue tes blablas !  

- Je pense qu’il y ait des chances pour que John soit allé prévenir son frère bien avant que nous soyons attaqués…  

- Et pourquoi il aurait fait ça ?  

- Parce qu’il savait que je venais là et qu’il l’a sûrement prévenu !  

- T’avais qu’à passer le tambour tant que tu y étais !  

- Mais non, je l’ai appelé car j’étais perdu et...  

- C’est vrai Mère, intervint Yoriko, quand je l’ai trouvé, il était entrain de se faire envoyer sur les roses au téléphone. Et il a dit à son interlocuteur, un truc du genre que son frère déteignait sur lui.  

- Vous savez vous faire des amis, vous ! fit Mick en éclatant de rire. Et encore, là, il s’agit de votre famille, je n’ose même pas imaginer avec de parfaits étrangers !  

- Si cela vous permet de vous détendre un peu, allez-y, mais je vous rappelle qu’on est en plein siège.  

- Vous rigolez, c’est rien, j’ai vu pire et les autres dehors je n’aimerais pas être à leur place quand vont débarquer Ryô, Falcon et toute la clique, j’aime autant vous dire qu’on va le savoir de suite et ça va pas faire un pli !  

- Si vous le dites, répondit Izumi. Bon maintenant on fait quoi, on attend en se tournant les pouces ?  

- C’est vrai que ce n’est pas très intéressant, rajouta Kaori.  

- Toi, tu ne bouges pas, c’est après toi qu’ils en ont, fit Izumi.  

- Eh, vous n’allez pas me laisser enfermer sous prétexte qu’il y a trois crétins dehors qui veulent me tuer, je sais me défendre !  

- Malheureuse, la grossesse vous a rendu folle ou quoi ?! s’exclama le Duc.  

- Retenez-moi ou je le coupe en rondelles ! grogna l’intéressée en se levant, l’épée prête à découper le duc façon émincé.  

- Kaori, calme-toi fit Kazue, pense au bébé.  

- Il va très bien le bébé, mais je te jure que ce zigoto va regretter de m’avoir traité de folle !  

- Je m’excuse, mais vous êtes enceinte et vous entendre parler de vous battre m’a paru un peu déconsidéré. J’avoue que visiblement vous êtes en état de me pourfendre d’un coup de sabre sans problèmes, donc vos ennemis potentiels n’ont plus qu’à faire leur prière, je les plaindrais presque !  

- Excuses acceptées, fit Kaori en rengainant son arme, mais méfiez-vous avec les hormones je suis encore plus de mauvaise humeur !  

- Je m’en rends compte, je m’en rends compte dit-il tout en quittant la pièce sous le prétexte d’aller encore vérifier quelque chose que personne ne comprit, vu la vitesse avec laquelle il quitta le bâtiment.  

- J’adore ça, fit Izumi avec un grand sourire, tu es la seule à lui ficher une trouille pareille !  

- Il a déjà testé ma patience, mal lui en a pris, donc il se méfie.  

- Il s’inquiète, ajouta Yoriko, il semble sincère, enfin je crois.  

- Oh, il l’est ma chérie, mais il n’a pas l’art et la manière de l’exprimer correctement.  

- Si tu le dis Mère, fit Yoriko qui était tout de même embêtée car on lui avait dit que Kaori était en danger et même si elle voyait bien qu’elle était capable de se défendre, on lui avait confié une mission, la sauver et le grand père devait être son allié. Elle se trouvait bien embêtée par la situation car réunir les deux au même endroit semblait impossible car ils s’entendaient comme chien et chat.  

- Va le surveiller si cela t’inquiète, qui sait ce qu’il pourrait inventer, conseilla Izumi à sa fille. Après tout, tu t’étais allié avec lui pour protéger Kaori, peut-être vaut-il mieux que tu le garde à l’œil.  

- Oui mère, je crois que c’est préférable, acquiesça Yoriko en filant aussitôt à la recherche du Duc.  

 

Elle ne se le fit pas dire deux fois et partit à la poursuite du Duc. Le problème fut de le trouver. Elle venait de faire le tour de la maison et des jardins au moins cinq ou six fois quand elle le repéra ; il était juché sur un arbre et gesticulait dans tous les sens. Quand elle l’interpella pour lui demander ce qu’il faisait, il fut tellement surpris qu’il tomba en arrière. Elle ferma les yeux craignant d’avoir provoqué un terrible accident pour celui qui était censé l’aider ; elle se voyait déjà en train d’expliquer à sa mère qu’il était mort parce qu’elle lui avait fait peur alors qu’il était sur un arbre. Elle en était là de ses réflexions quand elle entendit un « plouf » ; elle ouvrit les yeux et découvrit qu’il était heureusement tombé dans la petite mare qui se trouvait près de l’arbre. Il sortit de là avec un nénuphar pour couvre-chef, en pestant contre un canard qui le prenait pour un perchoir et qui refusait de quitter son épaule !  

 

Devant l’allure du Duc, Yoriko ne put s’empêcher d’éclater de rire, ce qui attira vite l’attention des autres membres du clan qui se mirent à rire également en voyant cet individu bizarre en train d’insulter un canard. Izumi jeta un œil par la fenêtre se demandant ce qui pouvait se passer pour que tout le monde se mette à rire en plein situation de crise et quand elle en comprit la cause, elle ferma la fenêtre en souriant ; elle aurait dû se douter qu’il n’y avait que ce fichu Anglais pour se mettre dans une situation pareille et elle ne voulait même pas chercher à savoir le pourquoi du comment de la situation.  

 

- Au lieu de rire, vous feriez mieux de m’aider ! fit le Duc, à l’attention de Yoriko.  

- Excusez-moi, mais quelle idée de grimper dans un arbre au risque de tomber, ce qui vous est d’ailleurs arrivé.  

- Ce n’était pas pour m’amuser figurez-vous et encore moins pour amuser la galerie !  

- Que faisiez-vous donc dans ce cas ?  

- J’ai l’ouïe fine, mademoiselle la moqueuse !  

- Et alors ? fit Yoriko qui ne comprenait rien.  

- Je voulais vérifier si je pouvais voir ce qu’il me semblait avoir entendu.  

- Du haut de cet arbre et sans jumelles ?  

- J’ai un œil de lynx, dit-il en bombant le torse.  

- Et alors quel est votre verdict, Monsieur Œil de lynx à l’ouïe fine ?  

- Je pense que nos attaquants ne vont pas tarder à se réveiller car j’ai pu entendre plusieurs bruits d’armes qu’on préparait ; ils sont assez éloignés donc nous avons du temps et heureusement en observant tout cela j’ai remarqué un avion au loin, il virait comme s’il voulait éviter de se faire remarquer, ce qui me fait espérer que c’est la cavalerie tant attendu.  

- Et vous avez vu tout ça depuis le haut d’un arbre ? Vous vous fichez de moi ?  

- Absolument pas, j’ai de l’entraînement, j’ai appris à percevoir des choses qu’un humain normal ne pourrait pas détecter, c’est une technique d’anciens Indiens d’Amérique, j’y ai été initié lors d’une mission par un vieux chamane qui possédait ce don particulier. (NDB : on en apprend tous les jours sur le Duc, lol)  

- Si vous le dites, alors on fait quoi, on annonce la bonne nouvelle et on vous laisse vous ridiculiser ou on attend de voir ?  

- Jeune ignorante, moquez-vous, mais on verra bien qui avait raison ! dit-il d’un ton théâtrale avant de s’éloigner tout en essayant de se débarrasser ce canard qui ne voulait pas le lâcher.  

 

Mick rigolait dans un coin en observant la scène. Il avait des doutes quant aux racontars un peu farfelus du vieil espion, il se demandait d’où il tirait une imagination pareille pour débiter autant d’âneries. Mais lui aussi avait perçu quelque chose et il croisait les doigts pour que ce vieux fou dise un peu vrai car effectivement des auras menaçantes étaient en approche du domaine donc si la cavalerie était en approche ça le rassurerait aussi.  

 

 

 

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de