Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 18-06-20

Ultimo aggiornamento: 26-07-20

 

Commenti: 47 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Que se passe-t-il lorsque Ryo croise à nouveau des femmes qui ont jalonné son parcours?

 

Disclaimer: Les personnages de "Toutes les femmes de ta vie " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Toutes les femmes de ta vie

 

Capitolo 19 :: Chapitre 19

Pubblicato: 20-07-20 - Ultimo aggiornamento: 20-07-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Nous rentrons dans le cercle plus restreint des femmes qui ont entouré Ryo et continuent à voguer autour de lui. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 19  

 

Tranquillement assis au comptoir du Cat’s attendant le retour de Falcon qui lui avait dit avoir des informations pour lui, Ryo sirotait son café tout en sentant le regard de Kasumi se poser sur lui régulièrement.  

 

- Si tu veux me sauter dessus, ne te gêne pas., plaisanta-t-il.  

 

La jeune femme, prise en faute, se concentra sur le verre qu’elle essuyait et qui était plus que brillant depuis le temps qu’elle l’astiquait.  

 

- Tu vas passer au travers si tu continues., la taquina-t-il de plus belle.  

- Que veux-tu me demander ?, l’interrogea-t-il, un sourire amusé aux lèvres.  

- Je… euh…, commença-t-elle à bafouiller.  

 

Elle s’arrêta d’essuyer et posa verre et torchon sur le comptoir avant d’en faire le tour et de venir s’asseoir à ses côtés.  

 

- Tu te souviens pourquoi je suis arrivée ici, n’est-ce pas, Ryo ?, lui demanda-t-elle, croisant ses fines jambes.  

 

Il avala de travers son café et se mit à hoqueter sous le rire amusé de la jeune femme. S’il se souvenait de la raison pour laquelle Kasumi avait commencé à travailler ici ? Bien évidemment. Elle avait été écartée de sa famille et ne pourrait rentrer que lorsqu’elle aurait ravi son cœur. Le problème, c’était qu’il n’était pas du tout intéressé et qu’il était pris même s’il ne voulait pas en parler, pas encore tout du moins. Après tout, Kaori et lui avaient décidé de se dévoiler quand elle pourrait refaire surface, à leur manière.  

 

- Oui, je me souviens… mais la situation n’a pas changé, Kasumi…, avança-t-il prudemment.  

- Je m’en doutais. J’avoue que ma fierté en prend un coup mais je ne suis pas surprise. Si Kaori n’était pas là…, lâcha-t-elle.  

- Quoi Kaori ?, la coupa-t-il.  

- C’est évident que tu l’aimes et qu’elle t’aime. Je ne sais pas ce qui vous retient de tenter votre chance mais on se rend compte que rien ne pourra se passer pour l’un tant que l’autre sera là…, résuma-t-elle.  

- Venant d’une autre, je prendrais cela pour une déclaration de guerre…, pipa Ryo, amusé.  

 

Kasumi le dévisagea, surprise. Ce n’était pas la réponse qu’elle attendait de sa part. Elle s’était préparée à le voir nier haut et fort, le voir devenir vert de dégoût à la simple idée qu’il pouvait aimer ce garçon manqué, cette planche à pain, cette furie de Kaori. Ryo lui retourna un regard interrogateur.  

 

- Quoi ?, l’interrogea-t-il.  

- Tu n’as pas nié que tu l’aimais., lui fit-elle remarquer.  

- Quel manque de tact de ma part !, s’exclama-t-il théâtralement.  

- Bon, je suppose qu’on n’est pas là pour discuter de moi mais de toi., reprit-il, redirigeant la conversation.  

- Non, c’est vrai., admit-elle.  

- J’ai… J’ai rencontré quelqu’un, un homme qui est amoureux de moi et que j’aime également. J’ai besoin que tu m’aides parce que…  

 

Elle s’arrêta embarrassée et baissa les yeux. Ryo regarda la jeune femme avec un léger sourire et posa une main sur la sienne.  

 

- Tu voudrais réintégrer ta famille mais que, tant que tu n’auras pas respecté la condition, tu ne le pourras pas, n’est-ce pas ?, compléta-t-il.  

- Oui.  

- As-tu une idée ?, l’interrogea-t-il.  

- En fait, il se trouve que Akihiro est un cambrioleur., lui avoua la jeune femme, rougissante.  

- Oh non…, murmura Ryo, sentant le coup fourré arriver.  

- Alors je me disais que vous pourriez me demander en mariage. Akihiro s’interposerait. On ferait le test et voilà…, lui proposa-t-elle d’un ton enjoué.  

- Tu te souviens de ce que ça m’a coûté la dernière fois ?, se fâcha le nettoyeur.  

 

Kasumi se pencha en arrière face à la colère masculine, un petite sourire penaud aux lèvres.  

 

- J’ai mis des mois à reconstruire ma réputation. Ca m’a demandé un investissement personnel colossal. J’ai dû coucher avec d’innombrables…  

 

Il ne put finir sa tirade, enseveli sous une massue cent tonnes « aveu à ne pas avouer » abattue par une Kasumi furieuse. Sortant de là, Ryo commença à chercher dans tous les sens.  

 

- Kaori n’est pas là alors qui ?, fit-il sans comprendre.  

- C’est moi, idiot ! Figure-toi que j’étais amoureuse de toi pendant longtemps alors t’entendre dire que tu as… enfin bref, ça me rend furax ! Si ça ne te suffit pas, tu mettras cela sur le compte de la solidarité féminine., maugréa-t-elle.  

- Solidaire avec Kaori ?, s’étonna-t-il.  

- Ce n’est pas la première fois, pauvre poire ! On t’avait déjà suivi jusque chez la petite infirme. C’est comme cela que Kaori a découvert ce que tu faisais !, lui apprit-elle.  

- C’est à cause de toi que je n’ai pas pu avoir gain de cause avec la sœur de Kozue !, s’écria-t-il.  

- Comme si un pervers comme toi aurait pu avoir gain de cause avec elle ! Kaori m’a tout raconté, figure-toi !, lui lança-t-elle.  

 

Tous deux se tournèrent le dos, vexés. Au bout de quelques minutes passées ainsi à bouder, Ryo finit par sourire, gagné par le comique de la situation.  

 

- Bon, ton Akihiro, ce n’est pas un hypnotiseur comme l’autre ?, lui demanda-t-il.  

- Non, c’est un simple cambrioleur., répondit-elle, revenant à des sentiments meilleurs.  

- Tu me le jures ? Parce que je refuse d’être privé de coucou pendant des jours et des jours., la prévint-il.  

- Je te le jure… de toute façon, pour ce que tu en ferais…, murmura-t-elle.  

- Pardon ?, lui demanda-t-il d’une voix menaçante, sa tête prenant une ampleur phénoménale.  

- Figure-toi que j’ai des projets pour ce soir alors dépêche-toi de me donner le lieu et l’heure.  

 

Il était hors de question qu’il rate son rendez-vous avec sa compagne alors que ça faisait près d’un mois qu’ils ne s’étaient pas vus…  

 

- Pourquoi pas maintenant ? Je préviens Aki et il nous rejoindra au manoir. Ca vous laisse le temps de demander ma main à ma grand-mère., lui proposa-t-elle.  

- Pas d’entourloupe, Kasumi. Je ne marierai pas avec toi., lui rappela-t-il.  

- Promis.  

- Bon, ben, appelle-le et allons prévenir grand-maman de la merveilleuse nouvelle., fit-il cynique.  

 

Kasumi appela donc son ami et ils quittèrent le café dès le retour de Miki. Pour les informations, il repasserait avant d’aller voir Kaori. Arrivés au manoir de la famille Aso, ils furent dirigés vers le salon où la grand-mère les rejoignit.  

 

- Cela faisait longtemps, Kasumi., l’accueillit Yayoi.  

- Bonjour Grand-mère. Ryo voulait te parler., lui apprit la jeune femme.  

 

Toutes deux se tournèrent vers le nettoyeur qui resta impassible, contemplant la pièce.  

 

- Ryo…, l’interpela Kasumi.  

- Hein ? Ah oui, c’est là où j’interviens, c’est vrai., fit-il, se mettant à rire bêtement.  

- Euh, Grand-Mère, cela fait maintenant plusieurs mois, que dis-je, années que Kasumi me court après… euh non, je veux dire que Kasumi et moi partageons de tendres sentiments et des nuits mokkori de folie., commença-t-il.  

- Ryo !, s’exclama la jeune femme outrée.  

- Ben quoi ? Donc je disais… Je disais quoi d’ailleurs. Ah oui ! J’y suis. Je suis donc venu très solennellement demander…, commença-t-il, prenant un air sérieux.  

 

Soudain, il sentit son sourire s’élargir et ne put se retenir.  

 

- Je suis venu vous demander l’autorisation de concrétiser cette frénésie sexuelle avec votre petite-fille !, s’écria-t-il, prenant un air pervers, s’élançant vers Kasumi.  

 

Celle-ci ne perdit pas une seconde et l’arrêta d’une nouvelle massue sous l’oeil effaré de la grand-mère.  

 

- Eh bien… Je dois dire que vous me décevez, mon garçon. J’avais une image bien différente de vous., pipa la vieille dame, dépitée.  

- C’est que ça faisait trois minutes…, se défendit Ryo, sortant de sa prison.  

- Alors, j’ai le droit d’épouser votre petite-fille ?, lui redemanda-t-il.  

- Kasumi ! Kasumi ! Où es-tu ?, entendirent-ils hurler.  

 

Le visage de la jeune femme s’éclaira d’un grand sourire un bref instant avant qu’elle ne reprit la maîtrise de ses traits. Elle se dirigea vers la porte et l’ouvrit.  

 

- Aki ? Mais que fais-tu ici ?, lui demanda-t-elle, faisant semblant d’être surprise.  

 

Un grand jeune homme du même âge que Kasumi, très élégant et tout sourire, s’approcha d’elle et lui prit les mains, les portant à ses lèvres. Ne lâchant qu’une de ses mains, il se tourna vers la grand-mère de Kasumi.  

 

- Bonjour Madame. Je vous prie d’excuser l’inconvenance de mon arrivée mais je ne pouvais laisser ce mariage arriver., lui dit-il d’un air très sérieux.  

- Bonjour, jeune homme. Pourquoi devrais-je refuser ces noces ? Ma petite-fille est amoureuse depuis longtemps de Monsieur Saeba et ce dernier a déjà prouvé sa valeur auprès de notre famille., interjeta-t-elle.  

- J’aime Kasumi et je suis prêt à passer ce test et à vous prouver que je suis un bien meilleur mari pour votre petite-fille., objecta-t-il.  

- Quelle fougue… J’apprécie. Cependant, jeune homme, notre famille a certaines traditions que j’entends bien voir respecter., lui opposa-t-elle.  

- Kasumi me l’a expliqué. Ma… vocation entre dans vos traditions., lui apprit-il.  

- On me connaît sous le nom de la Tulipe Noire., l’informa-t-il.  

 

Ryo et la grand-mère se regardèrent surpris. La Tulipe Noire oeuvrait depuis deux ans maintenant dans tout le Japon et, franchement, aucun des deux n’auraient imaginé que cet homme put être ce cambrioleur hors pair.  

 

- La Tulipe Noire… votre réputation vous a précédé, jeune homme, mais qu’est-ce qui me prouve que vous êtes plus apte à rentrer dans cette famille que Monsieur Saeba ici présent ?, fit la vieille dame.  

- J’aime Kasumi. Je n’ajouterai rien de plus à l’expression ni « du fond du coeur » ni « passionnément ». Je l’aime. Je pense que nous pourrons être heureux ensemble, former un couple serein et harmonieux puis fonder notre famille et l’élever dans un cadre adéquat et dans le respect de vos traditions., lui dit-il, tenant toujours la main de sa bien-aimée.  

- Et que savez-vous de nos traditions ?, l’interrogea-t-elle.  

- Tout. Kasumi ne m’a rien caché et elles me plaisent car je m’y retrouve., lui affirma-t-il.  

- Monsieur Saeba, que pensez-vous de cet ennemi qui apparaît soudainement ?, fit Yayoi, se tournant vers le nettoyeur.  

 

Ryo se laissa tomber par terre et se mit à bouder, croisant les bras.  

 

- Je crois que je ne suis pas de taille côté cambriole. En revanche, je suis persuadé qu’elle prendrait bien plus son pied avec moi., se vanta-t-il.  

- Vous auriez des arrières-petits-enfants bien plus vigoureux avec moi., ajouta-t-il, se relevant d’un seul bond et bombant le torse, le mokkori bien dressé.  

- Il y a des choses qui ne changent pas, on dirait., pipa la vieille dame avec un léger sourire amusé.  

- Vous seriez donc prêt à vous battre pour vous marier avec Kasumi et en faire votre seule et unique partenaire sexuelle,, ajouta-t-elle, un sourcil légèrement relevé.  

- Ma seule et unique… eh ? Ma petite chérie comprendra bien qu’un homme aussi généreux que moi ne puisse le faire qu’avec une seule femme. Je ne peux laisser autant de femmes déprimées sur Terre., objecta-t-il.  

- Kasumi vous a expliqué les règles en matière de tromperie ?, expliqua la grand-mère.  

- Ah ? Parce que vous avez des règles pour ça aussi ?, demanda-t-il, deux doigts se touchant en signe d’inquiétude.  

 

Kasumi lâcha Akihiro et s’approcha de Ryo, posant une main sur son épaule.  

 

- Oui, mon chéri. Celui qui est pris à tromper sa femme se fait pssit., fit-elle, claquant deux doigts comme un coup de ciseaux.  

- Le…, murmura Ryo, désignant son membre central.  

 

Kasumi acquiesça et le nettoyeur vira au bleu, serrant les cuisses. Soudain, il se redressa et prit un air très sérieux.  

 

- Kasumi ma chérie, tu vas devoir être forte. Je pense en effet qu’Akihiro est un candidat bien plus apte au mariage que moi. Je dois m’incliner et te laisser partir malgré l’amour que je te porte. Sois forte., lui dit-il, la tenant par les épaules.  

 

Ayant fini, il la tira violemment dans ses bras et la serra contre lui, prenant un air dramatiquement affligé. Ils restèrent ainsi quelques secondes avant qu’il ne la lâcha et se tourna vers la grand-mère.  

 

- Grand-maman, ce fut un honneur de vous connaître et d’avoir effleuré la possibilité de faire partie de cette belle et grande famille. Je m’en vais maintenant et vous laisse, le cœur lourd et désolé., lui dit-il, versant une petite larme.  

 

La grand-mère le regarda puis posa une main devant sa bouche avant de se mettre à rire franchement. Les trois jeunes gens la dévisagèrent intrigués et attendirent patiemment qu’elle se calme pour comprendre ce qu’il se passait.  

 

- Vous aurez au moins doublement éclairé ma journée., commença-t-elle, reprenant son souffle.  

- Ne pouvais-tu faire simple, Kasumi ? Cela fait un petit moment que je suis au courant de vos rencontres., lui apprit-elle, désignant de sa canne sa petite-fille et son amoureux qui eurent l’obligeance de paraître gênés.  

- Quant à vous, Monsieur Saeba, je sais que vous avez de l’affection pour ma petite-fille au point de l’aider mais pas de l’amour., rétorqua-t-elle au nettoyeur.  

- Je suis un peu déçue de ne pas vous voir entrer dans notre famille car vous êtes quelqu’un de droit avec des principes forts et justes mais je suis honorée de savoir que vous avez veillé sur Kasumi, que vous avez été là pour l’aider quand elle a eu besoin de vous avec ce Takeshi. Je vous souhaite de trouver votre bonheur, Monsieur Saeba. Celle que vous aimerez aura beaucoup de chance., lui souhaita-t-elle, un sourire bienveillant illuminant ses traits.  

- C’est moi qui en ai, Madame., avoua-t-il sans crainte.  

 

Elle ne dit pas un mot mais acquiesça. Se tournant vers le couple, elle approcha d’eux.  

 

- Pourquoi n’es-tu pas juste venue me voir pour me dire que ton coeur avait été volé par un autre homme, Kasumi ?, lui demanda-t-elle sans aucun reproche dans la voix.  

- Je… Je ne voulais pas avouer mon échec., admit la jeune femme.  

- Quel échec ? Tu as trouvé l’amour, ma petite-fille. Ce n’est pas un échec mais une très belle victoire, non ?, la reprit-elle avec bienveillance.  

- C’est vrai, grand-mère ? Tu… Tu ne m’en veux pas ?, s’exclama Kasumi, surprise.  

- Comment pourrais-je t’en vouloir, ma chérie ? Je suis tellement heureuse de te revoir. Si nous libérions Monsieur Saeba et parlions un peu de ce mariage., leur proposa-t-elle.  

 

Ryo prit obligeamment congé de la vieille dame et d’Akihiro et se laissa raccompagné par Kasumi. Arrivés sur le perron, elle le retint un instant.  

 

- Grand-mère a raison. Merci pour tout, Ryo. Merci de m’avoir aidée aujourd’hui aussi., lui dit-elle.  

- Tu sais, ce n’était pas grand-chose. On tirera un coup ensemble si tu veux., lui fit-il avec un clin d’oeil.  

- Menteur… Dis, si elle t’avait obligé à m’épouser…, lui demanda-t-elle, baissant les yeux.  

 

Il la dévisagea tout sourire puis regarda au loin.  

 

- Aucune chance. Je ne peux pas me marier, Kasumi., lui apprit-il.  

- Quoi ?, s’étonna-t-elle, relevant le visage.  

- Oui, je suis officiellement mort. Je n’ai pas d’état civil., expliqua-t-il.  

- Mais alors…, commença-t-elle, songeant à Kaori.  

- Bonne soirée, Kasumi. On se reverra peut-être au Cat’s., la salua-t-il, ne souhaitant pas approfondir le sujet.  

 

Il lui fit un signe de la main puis regagna sa mini avant de foncer vers les abords extérieurs de la ville. Après avoir tourné un moment aux alentours pour voir s’il était suivi, il se gara derrière le bâtiment, planquant la voiture, et gagna la bâtisse. Dès qu’il entra, Kaori sortit de la chambre.  

 

- Sans arme ? Tu es imprudente., lui dit-il, l’enlaçant.  

- Je reconnaîtrais ton aura dans une foule immense., lui répondit-elle, penchant la tête en arrière pour lui montrer son plus beau sourire.  

- C’est pour mieux me pister ?, la taquina-t-il.  

- C’est parce que je t’aime., rétorqua-t-elle, le regard pétillant.  

- Oh… C’est pour cela que je te reconnais aussi alors., murmura-t-il, posant une main sur sa joue.  

- Parce que je t’aime…, compléta-t-il, un regard chaud posé sur elle.  

 

Il vit ses yeux s’illuminer et se pencha pour l’embrasser. Il fut accueilli avec bonheur et chaleur et sentit les bras de la jeune femme se glisser autour de son cou. Sans tarder, il la serra un peu plus contre lui si c’était possible. Se séparant, ils entrèrent dans la chambre et Ryo vit Sayuri se tourner vers lui.  

 

- Sayuri, c’est Ryo. Tu te souviens. Je t’ai parlé de lui., lui présenta-t-elle.  

 

Sayuri approcha du nettoyeur et le dévisagea intensément. Ryo ne cilla pas et la laissa faire.  

 

- Nous nous sommes déjà vus ?, l’interrogea-t-elle.  

- Oui. Une fois pendant une semaine., lui répondit-il.  

- Nous sommes proches ?  

- Autant que deux personnes qui tiennent à la même personne., dit-il, enlaçant Kaori et l’attirant contre lui.  

- Vous aimez donc ma sœur ?, s’enquit-elle.  

- Oui.  

- Et vous comptez l’épouser ? Il vous faudra bien régulariser la situation. Ca fait plus de sept ans que vous vivez ensemble…, commença Sayuri, se fâchant.  

 

Kaori s’écarta de Ryo et prit sa sœur par les épaules, la faisant taire.  

 

- Calme-toi, Sayuri. Je n’ai pas besoin que Ryo m’épouse pour m’assurer de ses sentiments. Je suis heureuse ainsi., la rassura-t-elle.  

- Comment peux-tu être heureuse en le voyant qu’une fois de temps à autre ? Il est déjà marié ? C’est pour cela qu’il n’a pas régularisé ?, s’emporta-t-elle de nouveau.  

- Sayuri… non, Ryo n’est pas marié. Laisse-nous vivre notre vie comme on le sent. Tu comprendras quand tu auras totalement recouvré la mémoire. Fais-moi confiance., lui demanda Kaori.  

- Les hommes qui profitent de jeunes femmes innocentes, moi, ça m’énerve. Mais fais comme tu veux. De toute façon, tu n’en fais qu’à ta tête !, vitupéra la journaliste, se dégageant de son emprise et partant se réfugier dans sa propre chambre.  

 

Kaori la regarda faire en soupirant et sentit rapidement les mains de Ryo sur ses épaules.  

 

- Ca a l’air tendu…, fit-il remarquer.  

- Elle a recouvré une bonne partie de sa mémoire mais plus les mauvais que les bons côtés… même nous concernant., lui expliqua-t-elle.  

- Ca viendra., la rassura-t-il, glissant ses mains sur son ventre, un sourire aux lèvres.  

 

Se laissant porter par le moment, elle se cala un peu plus contre lui et posa ses mains sur les siennes, fermant les yeux avec plaisir. Ils restèrent un moment ainsi avant que Ryo ne posa les lèvres sur sa tempe avant de descendre le long de sa mâchoire et d’aller chercher sa bouche pulpeuse. Ils échangèrent un nouveau long baiser et elle l’entraîna vers sa chambre.  

 

- J’ai très envie de m’unir à mon homme., lui apprit-elle avec un sourire mutin.  

- Oh… Ca peut s’arranger., fit-il accommodant.  

 

Il la souleva et la posa délicatement sur le lit, l’admirant un moment, encore et toujours surpris qu’elle soit à lui… et apparemment le sentiment était partagé.  

 

- Kaori…, murmura-t-il avant de se taire.  

- Oui ?  

- Non, rien., lui dit-il, se penchant sur elle avant de l’embrasser.  

 

Ils s’aimèrent passionnément et restèrent lovés l’un contre l’autre après, se caressant oisivement, parcourant chaque ligne et courbe, comme pour se remémorer le corps de l’autre.  

 

- Je ne peux pas me marier, Kaori., murmura-t-il, la voix légèrement tendue.  

- Je sais, Ryo, et ce n’est pas un problème pour moi., le rassura-t-elle, entrelaçant leurs doigts et les embrassant avant le laisser l’attirer un peu plus contre son torse, une main en travers de son ventre.  

- Tant que tu m’aimes, je suis la plus heureuse des femmes., ajouta-t-elle, un sourire dans la voix.  

- Dans mon cœur, tu… tu es ma femme., souffla-t-il à son oreille.  

 

Il sentit son cœur se mettre à battre à tout rompre et n’eut pas le temps d’essayer de l’apaiser qu’elle se retourna dans ses bras et prit ses lèvres avec tout l’amour qu’elle ressentait pour lui. Posant une main sur sa joue, il sentit l’humidité sur ses joues et le sourire qui rehaussait ses pommettes.  

 

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