Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 18-06-20

Ultimo aggiornamento: 26-07-20

 

Commenti: 47 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Que se passe-t-il lorsque Ryo croise à nouveau des femmes qui ont jalonné son parcours?

 

Disclaimer: Les personnages de "Toutes les femmes de ta vie " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Toutes les femmes de ta vie

 

Capitolo 21 :: Chapitre 21

Pubblicato: 22-07-20 - Ultimo aggiornamento: 22-07-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25


 

Chapitre 21  

 

- Si tu ne viens pas au port à vingt-deux heures ce soir, on tue la fille., entendit Ryo au téléphone.  

- Quelle fille ?, demanda-t-il d’un ton neutre.  

 

Ryo resta calme autant que possible. Il savait que ce n’était pas Kaori qui était toujours bien planquée avec Sayuri. Les clans continuaient à la chercher partout ailleurs que Tokyo. Donc il ne s’inquiétait pas pour elle. Qui était donc leur otage ?  

 

- Ryo, je t’en prie…, le supplia une voix féminine qu’il connaissait bien.  

- Kazue, reste calme. Tout ira bien., la rassura-t-il.  

- T’as compris ? Vingt-deux heures au port., lui rappela-t-on.  

- Attendez !, l’interpela Ryo.  

- Quoi ? T’as pas compris ?, s’énerva le ravisseur.  

- Ben, si tu ne me dis pas sur quel port et à quel endroit, comment je te retrouve, banane ?, fit le nettoyeur.  

- Tu me causes autrement !, se fâcha l’autre.  

- D’accord, le génie., répondit-il ironique.  

 

Il entendit l’autre se vanter de faire plier le grand City Hunter. Idiot, pensa Ryo.  

 

- Bon alors, le génie, c’est où ?, le rappela-t-il.  

- Port de Tokyo, Batiment 1169, quai D., lui apprit l’autre.  

- Ok, on se voit ce soir alors. Et si tu touches à la demoiselle, t’es doublement mort., le prévint le nettoyeur.  

- Et si j’y touche pas ?, plaisanta l’autre.  

- Réfléchis. Un génie comme toi devrait deviner., ironisa-t-il.  

 

Ryo raccrocha et, sans attendre une minute, se rendit chez Mick. Il frappa à plusieurs reprises mais l’américain n’était pas chez lui. Il devait encore une fois être entrain de courser les demoiselles… Malgré les consignes données, le nettoyeur n’attendit pas l’heure indiquée et se rendit illico au port. Il n’avait pas vraiment envie de laisser la jeune doctoresse entre les mains de ces truands. S’il leur prenait l’envie de s’amuser avec elle, elle ne saurait pas aussi bien se défendre que Kaori. Il devait profiter de l’effet de surprise pour la libérer sans trop de dégâts.  

 

Approchant du bâtiment, il entendit deux hommes blaguer haut et fort, expliquant comment ils allaient dégommer City Hunter puis éliminer le témoin gênant. Ils seraient surpris. Silencieusement, il fit le tour et vit à travers une fenêtre Kazue agenouillée dans un coin. Elle avait visiblement pleuré et ne cherchait pas comment s’en sortir. Il ne la blâmerait cependant pas car elle n’avait aucunement été préparée à cela. Elle soignait leurs blessures, connaissait leur monde mais elle en était toujours restée en retrait et le fait que Mick était retiré aurait dû la protéger. C’était cependant sans compter sur ces deux imbéciles qui avaient décidé de l’enlever pour faire pression sur lui, certainement en l’absence de sa partenaire habituelle. Ryo sourit en voyant les lieux. Kaori aurait déjà explosé les parois et ratatiné les deux à coups de massue. Le reste aurait été géré à coups de grenades et autres petites choses subtiles. A la sauce Kaori, en résumé… Elle ferait peut-être même les courses à cette heure-ci et il aurait appris ses péripéties par ses indics…  

 

Se secouant, il toqua à la fenêtre et croisa le regard surpris de Kazue qui se leva et approcha. Il lui fit signe de se taire quand il la vit ouvrir la bouche et, sans un bruit, il articula une phrase inaudible lui demandant de rester où elle était et de se tenir prête. L’espoir revint dans ses prunelles et elle acquiesça, retournant à sa position initiale. Il lui fit un petit signe et disparut de son champ de vision. Il avança encore de quelques mètres et trouva une porte de service qu’il ouvrit avec un léger grincement. Il pénétra dans le couloir sombre et le remonta jusqu’à la pièce où était détenue Kazue, crochetant rapidement la serrure.  

 

- Allez, ma belle, on sort d’ici., lui annonça-t-il.  

- Ryo !, souffla-t-elle soulagée, se jetant dans ses bras.  

 

Elle resta ainsi quelques secondes avant de réaliser dans quelle position elle était et de reculer prudemment.  

 

- Euh… hmmm… pardon., s’excusa-t-elle, s’attendant à le voir partir en mode pervers.  

- On ferait peut-être mieux d’y aller, non ?, suggéra-t-elle avec un sourire crispé.  

- Je t’attendais. Ce n’est pas moi qui me suis jeté dans tes bras., la taquina-t-il, l’entraînant par le coude.  

 

Ils avançaient dans le couloir vers la porte par laquelle Ryo était entré quand ils entendirent des pas venir vers eux. Seul ou avec sa partenaire habituelle, il aurait tenté sa chance mais, avec Kazue, il opta pour la carte de la prudence et rebroussa chemin, cherchant une autre sortie.  

 

- Dis, tu ne vas pas nous faire passer par les égouts encore une fois ?, l’interrogea-t-elle, inquiète.  

 

Elle se souvenait très bien que c’était la voie qu’il avait empruntée pour les mener à la maison des Kitagawa où ils devaient éliminer les abeilles tueuses que son fiancé avait créées.  

 

- Si tu y tiens, on peut mais ce n’était pas vraiment prévu., répondit-il, un sourire amusé aux lèvres, se retournant pour tirer une balle sur une canalisation qui céda et libéra un jet de vapeur d’eau.  

- T’es dingue ! Comment tu pouvais savoir si c’était une canalisation d’eau ou de gaz ?, s’écria-t-elle.  

- J’en savais rien., mentit-il, alors qu’il avait bien noté au passage ce que véhiculait le tuyau.  

- Quoi ?! T’es carrément inconscient ! Si ça avait été des produits chimiques, on aurait été dans de beaux draps !, lui reprocha-t-elle.  

- Tu crois ?, fit-il naïvement.  

 

Il se fichait bien de se faire tancer par son amie. Pendant qu’elle lui criait dessus, elle ne pensait pas au danger derrière et ne paniquait pas. C’était le principal. Ils débouchèrent bientôt sur le hangar principal et Ryo tira Kazue vers la porte d’entrée, les cachant derrière des caisses.  

 

- Par où comptes-tu sortir ?, lui demanda-t-elle à voix basse.  

- Par là., dit-il désignant la grande porte.  

- Quoi ?! Mais tu as vu le nombre d’hommes ?, s’exclama-t-elle.  

- Une quinzaine tout au plus., compta Ryo, blasé.  

- Tu sais te servir de cela ?, lui demanda-t-il, lui tendant une grenade.  

 

Il la retint quand elle voulut faire un bond en arrière : elle aurait renversé une dizaine de caisses et aurait signalé leurs présences.  

 

- Bon, j’en juge que la réponse est non. Tiens-moi ça deux secondes, s’il te plaît., lui dit-il, lui tendant son magnum.  

 

Il vit Kazue déglutir tout en prenant l’arme et, se relevant prestement, il dégoupilla la grenade et l’envoya valser de l’autre côté de l’entrepôt avant de se rebaisser et de reprendre son bien au plus grand soulagement de la jeune femme.  

 

- Je hais les armes même si je sais que vous les utilisez à bon escient., lâcha-t-elle d’une voix blanche.  

- Je te comprends et c’est bien qu’il y ait des personnes comme toi. Ca nous donne moins de raisons de les dégainer., admit-il.  

- Bon, je vais les désarmer. Tiens-toi prête à courir pour sortir d’ici., lui dit-il.  

 

Il n’était pas sûr qu’elle y arriverait mais ils devaient tenter leur chance. Ryo se leva et désarma plusieurs hommes avant d’ordonner à Kazue de courir. Elle hésita une seconde puis se leva et courut. Ryo la suivit sans attendre et ils arrivèrent à l’extérieur.  

 

- Ne t’arrête pas, cours., lui ordonna-t-il, la prenant par la main.  

 

Il l’emmena vers la mini, la fit grimper rapidement et démarra en trombe.  

 

- Tu… tu es sûr qu’ils sont neutralisés ?, lui demanda-t-elle, la voix tremblante.  

- Non, ils ne le sont pas mais je m’occuperai d’eux plus tard. Pour le moment, je te mets à l’abri… en espérant que ton cher et tendre soit rentré., pipa-t-il.  

- Mick est sorti ?, s’étonna-t-elle.  

- Peut-être parti faire des courses…, suggéra-t-il, ne voulant pas mettre son ami dans l’embarras.  

- Peut-être…., murmura-t-elle, doutant de cela.  

 

Ils arrivèrent rapidement à l’immeuble et Ryo raccompagna la jeune femme jusqu’à chez elle. Mick n’étant pas là, le nettoyeur préféra rester avec elle pour s’assurer qu’elle était en sécurité.  

 

- Tu veux un café ?, lui proposa Kazue.  

- Tant que ce n’est pas la piquette de Kaori., plaisanta-t-il, se sachant de mauvaise foi.  

- On utilise le même café., répondit-elle.  

- Je n’en mourrai pas., répliqua-t-il, fataliste.  

 

Kazue revint quelques minutes après avec deux tasses et en tendit une à son ami.  

 

- Merci de m’avoir sauvée, Ryo, et de l’avoir fait sans attendre. J’étais terrorisée., avoua-t-elle, serrant la tasse entre ses mains.  

- Je ne sais pas comment Kaori fait pour supporter tout cela. Je ne pourrais pas.  

- Elle a cessé de se voir comme une victime. Elle a appris de chaque enlèvement qu’elle a subi et, depuis, elle essaye de se libérer elle-même., répondit-il.  

- Je n’aurais pas son courage., soupira-t-elle.  

- Pourtant, tu as eu le courage de te battre contre les Kitagawa, de pénétrer dans leur demeure deux fois pour essayer de détruire ces abeilles., objecta-t-il.  

- Tu as même été jusqu’à prétendre vouloir te marier avec le fils Kitagawa malgré le danger.  

- J’étais sur le coup de la colère. J’avais besoin de vengeance mais tu le sais, non ?, répliqua-t-elle, un regard perçant posé sur lui.  

 

Il soutint son regard et acquiesça.  

 

- Je ne peux plus me cacher., fit-il en souriant et levant les mains.  

- Tu as toujours été trop intelligente, ma petite mariée. Quand je pense que je n’ai même pas eu ma nuit de noces…, pipa-t-il, amusé.  

- Tu n’aurais rien pu faire à l’époque…, se moqua-t-elle.  

- La faute à qui ?, répliqua-t-il.  

 

Ils se regardèrent et se mirent à rire, se rappelant de cette maudite abeille qui l’avait piqué et du remède qui l’avait privé de coucou contrôlé pendant quelques jours et soumis à des effets secondaires particulièrement désagréables.  

 

- Depuis le temps, tu aurais pu faire un effort et rectifier le tir., plaisanta-t-il.  

- J’ai essayé., avoua-t-elle, rougissante.  

 

Ryo la dévisagea, surpris.  

 

- Lorsque Kaori est venue se réfugier chez le Professeur lors de l’affaire du Renard d’Argent, je lui ai proposé qu’on échange nos places. Je voulais devenir ton assistante, me rapprocher de toi., admit-elle.  

- C’est vraiment ce que tu aurais voulu ?, s’étonna-t-il.  

 

Il n’imaginait pas du tout Kazue dans le rôle de Kaori. C’était si loin de sa personnalité… comme Kaori au début après tout. Ryo se prit à sourire : non, pas comme Kaori. Elle avait toujours eu ce côté fonceur et frondeur, chose que n’avait pas Kazue.  

 

- C’était avant ou après que je te propose sa place ?, lui demanda-t-il, curieux.  

- Avant. Tu aurais voulu de moi ?, l’interrogea-t-elle, légèrement rougissante.  

 

Elle n’oubliait pas que, pendant quelques temps, jusqu’à ce qu’elle rencontre Mick en fait, elle avait été amoureuse de Ryo.  

 

- Je ne sais pas si tu aurais été heureuse dans ce genre de poste., dit-il, ne souhaitant pas la vexer.  

 

Elle le regarda et s’esclaffa.  

 

- Tu es trop gentil. Je n’aurais pas du tout eu ma place, tu veux dire. Tu as bien vu ma réaction face à ton arme ou à la grenade. Je ne sais pas comment Kaori fait ou ce qu’elle a fait pour endosser ce rôle mais, moi, je ne pourrais pas. Je n’ai pas son caractère., admit-elle.  

- Son foutu caractère, tu veux dire., la corrigea-t-il gentiment, ayant une pensée attendrie pour sa compagne.  

- Il en faut bien pour te supporter, non ? Elle tient les cordons de la bourse, la maison, toi. Si elle n’avait pas ce caractère bien trempé, si elle n’avait pas cette capacité à encaisser, si elle ne faisait pas preuve d’une telle abnégation, elle n’aurait jamais pu tenir aussi longtemps dans ce milieu ni auprès de toi., affirma-t-elle.  

- Je ne sais pas qui supporte l’autre… mais tu n’as pas tort. Et pour être tout à fait franc, à part pour tirer un coup, je n’aurais pas voulu de toi à mes côtés. Tu n’aurais pas vécu plus de quelques mois et il était hors de question que je mette à mal mes statistiques de succès., plaisanta-t-il.  

- Tu as des fois peur pour elle ?, lui demanda Kazue, s’asseyant à ses côtés.  

- Tout le temps… comme elle pour moi, je suppose., répondit-il honnêtement.  

- Oui, c’est vrai., répondit-elle, se souvenant de confidences de Kaori.  

 

Elle leur avait bien expliqué à Miki et elle qu’elle avait toute confiance en Ryo mais, malgré tout, la peur était là. Ils restèrent un moment silencieux, tout en buvant leur café et fixant un point dans le vide.  

 

- Tu ne t’es jamais demandé ce qu’il se serait passé si Mick avait réussi à la convaincre ?, l’interrogea la doctoresse.  

- Je ferais mieux de m’en aller., répondit Ryo, posant sa tasse et se levant.  

- Moi, je me demande encore par moments si elle ne va pas changer d’avis et se tourner vers lui parce qu’elle en aura marre de t’attendre. Je ne sais pas ce qu’il déciderait de faire s’il devait choisir entre nous deux., avoua-t-elle.  

- Tu le sais très bien, Kazue. C’est toi qu’il choisirait. Mick t’aime sincèrement même s’il fait l’idiot auprès des autres. Il a aimé Kaori et l’aime probablement encore mais pas comme toi. Tu es la femme qu’il lui faut, n’en doute pas et ne doute pas qu’il le sache. Aujourd’hui, il est plus un frère pour elle qu’un amant potentiel., tenta-t-il de la rassurer.  

- Je ne sais pas ce que je deviendrais sans lui., murmura-t-elle, la gorge serrée.  

 

Ryo lâcha la poignée de la porte qu’il avait attrapée et se tourna vers elle, touché par sa détresse.  

 

- Cesse de penser à de telles idioties. Mick ne va pas te quitter. Kaori ne brisera pas votre couple. Tu es fatiguée. Tu ferais mieux d’aller te reposer. Je vais essayer de mettre la main sur ton homme et te le ramener., lâcha le nettoyeur.  

- Ryo… si Kaori ne revient pas, c’est à cause de Sayuri ou c’est à cause de votre relation ?, lui demanda-t-elle.  

- En partie à cause de Sayuri qui n’a pas encore totalement recouvré la mémoire. Elle en approche mais il lui manque toute la partie sur leur séparation et Kaori ne veut pas qu’elle s’en souvienne en étant seule., répondit-il.  

- Tu dis en partie. Ca veut dire qu’il y a autre chose, non ?, insista-t-elle, soucieuse.  

 

Ryo baissa les yeux, pensif, avant de relever la tête.  

 

- Oui, c’est vrai. Depuis qu’elle est partie, des clans se sont mis à sa recherche pour la tuer. Là où elle est, elle est à l’abri., lui expliqua-t-il.  

- Attends, tu veux dire qu’elle n’est pas à New York ?, l’interrogea-t-elle, surprise.  

- Non.  

- Mais pourquoi elle n’est pas revenue ici ?, s’inquiéta Kazue.  

- Parce que je n’aurais pas pu les protéger toutes les deux dans les conditions actuelles., lui révéla-t-il.  

- Il y a des moments où il faut savoir quitter pour protéger. Avec Kaori, ce moment était venu et, si ça peut te rassurer, elle reviendra bientôt., lui apprit-il.  

- Vraiment ?  

- Oui. Je suis entrain de mettre de l’ordre pour qu’elle puisse rentrer en toute sécurité… enfin autant que possible dans notre monde., répliqua-t-il.  

 

Kazue l’observa quelques instants puis lui sourit, rassurée.  

 

- Je suis heureuse de l’entendre. Elle me manque… et si vous avez besoin d’aide, n’hésite pas., lui proposa-t-elle.  

- J’y songerai certains soirs…, lui fit-il avec un clin d’oeil.  

- Ryo !, s’offusqua-t-elle.  

- Je ne sais pas à quoi tu penses mais je suis sûr qu’on ne pense pas à la même chose et, pour une fois, ce n’est pas moi qui ai l’esprit mal tourné…, plaisanta-t-il.  

- Tiens, ton homme arrive. Je vais pouvoir aller botter les fesses des petits malins qui t’ont enlevée., déclara-t-il.  

 

La doctoresse prit un air sérieux et s’approcha de lui avant de l’enlacer.  

 

- Merci Ryo. Merci de m’avoir sauvée. Fais attention à toi., lui murmura-t-elle.  

 

La porte s’ouvrit et Mick apparut, découvrant sa femme dans les bras de son meilleur ami. Un froncement de sourcils assombrit son visage et il se racla la gorge.  

 

- Je dérange peut-être ?, demanda-t-il.  

- J’essayais de convaincre Kazue de changer de bras., se moqua Ryo.  

- Et moi, je lui assurais que ce n’était pas ma place., compléta Kazue.  

- Ou peut-être le contraire… en fait, on sait chacun où est notre place…, lâcha-t-elle.  

- Et je sais que je n’aimerais pas être à celle de Kaori., conclut-elle.  

- Tu ne connaîtrais pas la chaleur de mes bras, darling., fit Mick, entourant sa taille et l’approchant de lui.  

 

Elle lui sourit et posa une main sur son torse et la tête sur son épaule. Ryo les observa et se demanda si parfois Kaori et lui ressemblaient à cela. Il l’espérait, il espérait qu’ils aient cette complicité et sérénité quand ils étaient à deux. C’était son impression en tous cas.  

 

- Elle aura bien besoin de tes bras, Mick. Réconforte-la de l’épreuve par laquelle elle vient de passer. Moi, je vais corriger quelques mauvais garnements., leur apprit-il, les quittant.  

- Que s’est-il passé ?, entendit-il, s’éloignant dans le couloir.  

 

Sans vraiment trop y croire, il retourna dans le port au bâtiment où Kazue avait été retenue prisonnière et fut surpris, et quelque part navré, de retrouver les ravisseurs encore présents. Après les avoir neutralisés sans trop de mal, il ligota tous les lascars ensemble et prévint Saeko. Juste avant de partir, il s’accroupit devant le chef apparent de la bande.  

 

- Pourquoi elle ?, lui demanda-t-il.  

- On trouvait pas ta partenaire alors on a chopé la copine de ton pote., répondit-il piteusement.  

- Vous êtes vraiment lâches… Remarque, il valait peut-être mieux pour vous de ne pas avoir attrapé la bonne personne…, lâcha Ryo, amusé.  

- Ah ouais vraiment ?, fit l’autre, dubitatif.  

- Ce sera certainement moins vexant de t’être fait botter les fesses par un mec plutôt que par une furie avec une massue, non ?, pipa le nettoyeur.  

- Remercie-moi, tu ne seras pas la risée de la prison., lui dit-il, lui tapotant l’épaule.  

 

Sur ces derniers mots, il s’en alla, entendant les sirènes des voitures de police qui approchaient. Il regagna la mini et prit la route pour sa visite programmée. La mission sécurisation continuait. Il était temps d’en finir.  

 

Une place, ta place…  

 


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