Capitolo 2 :: Plus jamais

Pubblicato: 22-06-06 - Ultimo aggiornamento: 26-07-06

Commenti: A la demande de Grifter et de Koregane ma beta, voici le second chapitre. Encore merci à ceux qui m'ont laissé une review c'est à dire Tine, Zaza, Milkalyctv, Oceane28, Saintoise, Messlat et Jimbo. Promis vous aurez la suite avant le fin de la semaine si j'ai au moins 15 reviews, sinon la semaine prochaine.

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Flash Back  

Ryô avait disparu depuis une semaine à présent, et pendant ce temps Kaori n’avait pas eu d’autre choix que d’accepter une affaire concernant la protection d’une jeune femme qui avait assisté à un trafic de drogue.  

Elle s'était trouvée au mauvais moment au mauvais endroit et était du coup recherchée par une nouvelle organisation appelée « Le Dragon Noir ».  

Elle avait réussi seule à la protéger le temps de programmer sa fausse mort.  

Il s’agissait du désir même de cette jeune femme d’à peine dix-huit ans qui n’avait plus de véritable famille si ce n’est un frère devenu Yakuza.  

Pour mener une vie tranquille sans avoir peur d’un éventuel chantage, ou de possible menace de la part des Yakuzas, elle avait fait ce choix et tout était planifié.  

Kaori était absolument toute seule à cette époque, Mick était parti en voyage avec Kazue qui devait assister à un séminaire avec Doc. Quant à Umibozu il était parti avec Miki en voyage de noces un peu tardif, mais tous deux voulaient attendre un peu et ne pas prendre le risque que leur projet soit retardé.  

Et quant à demander de l’aide à Saeko ou à Reika, jamais elle n’aurait pu, elle ne les supportaient pas. La façon dont elles jouaient avec Ryô la rendait folle de rage et en même temps très envieuse, même si elle n’osait pas se l’avouer.  

Qui plus est, leur demander de l’aide n’aurait fait qu’apporter de l’eau à leur moulin envers Ryô, et ça elle se le refusait.  

Ainsi donc Kaori fit face et en dépit de quelques menaces et quelques tentatives d’intimidations, elle trouva la parade en faisant circuler dans le milieu le bruit que City Hunter avait confié la protection de cette cliente à son assistante tant il avait confiance en elle, mais aussi parce qu'il savait cette organisation parfaitement insignifiante. Idée qui a son grand étonnement fonctionna.  

En fait ce qu’elle ne savait pas c'est que Ryô avait chargé un de ses indics de la surveiller et de lui faire passer le message si quelque chose se produisait. Et c'était lui qui avait fait en quelque sorte pression sur le dirigeant de cette organisation en lui montrant ce qu’il pouvait en coûter de s’en prendre à sa partenaire.  

Une fois l’affaire terminée, Ryô refit son apparition de beau matin comme si de rien n’était.  

Toute à sa joie et à son exaspération, Kaori sortit l’une de ses plus grosse massue et l’envoya sur la tête de Ryô qui comble de tout, l’évita sciemment.  

C'est alors que quelque chose se brisa en eux et la violence physique de Ryô fit sa première apparition.  

-« Depuis le temps que tu es ma partenaire tu devrais savoir atteindre ta cible ou au moins prévoir ses réactions. Tu ne me sers vraiment à rien si ce n’est à m’attirer des ennuis. Et comble de tout tu n’es qu’une piètre cuisinière !  

Et ne reste pas au beau milieu du chemin comme une plante, bouge-toi un peu. Faire de l’exercice ne serait pas une mauvaise idée vu les kilos que tu as à perdre ! »  

Kaori fut comme anéantie d’un seul coup, elle tenta de se relever, en effet les mots de l’homme qu’elle aimait lui avaient fait tant de mal qu’elle s’était laissée choir sur le sol.  

Elle se secoua mentalement lorsqu’elle vit Ryô lui tendre une main. Elle se dit alors qu’elle avait dû rêver cette violence, et au moment ou elle s’apprêtait à la prendre elle sentit comme un poignard s’enfoncer dans son cœur.  

-« Et voilà comme d’habitude je dois te venir en aide, si tu n’arrives même plus à tenir sur tes jambes, à quoi bon te garder comme assistante ! » lui fit remarquer Ryô avec un regard noir.  

Elle se leva et le gifla de toutes ses forces puis prit la parole à son tour pour mettre les points sur les i.  

-« Comme tu as pu le sentir, il m’arrive d’atteindre ma cible. De plus si tu n’es pas content de mes services, et bien sache que tu n’auras plus à t’en plaindre je fais mes valises et te laisse à ta déchéance.  

Par ailleurs tu sauras que ton incapable de partenaire, et non d’assistante, a effectué seule une mission qui a abouti à un succès !  

Et au lieu de t’en prendre à moi, je te signale que tu dis toujours que tu ne pourrais pas vivre ailleurs qu’a Shinjuku, mais depuis quelque temps déjà on ne t’y vois pas beaucoup !  

Cette situation ne peut plus durer, j’en ai assez de tes revirements soudains et de tes caprices d’enfant !  

Je ne t’ai jamais rien demandé si ce n’est de travailler afin de protéger ce quartier que tu aimes tant. Et au moment où une affaire des plus sérieuses se présente, Monsieur déserte son poste pendant une semaine !  

Ne me prends pas pour une idiote Ryô, s’il y a une femme là-dessous, dis-le moi, je ne suis plus une enfant, j’ai le droit de savoir car tu sais que je t’… »  

Il savait et craignait plus que tout se qu’elle allait dire, et la coupa volontairement car si elle continuait il devrait faire face et malheureusement il ne le pouvait pas, il n’en avait pas la force.  

-« Ça suffit, cesse de dire des idioties et bouge de mon chemin, je voudrais aller dormir » lui répondit-il.  

Mais c'était sans compter sur la ténacité de Kaori qui lui barra le passage et le gifla de nouveau.  

-« Ah non alors la fuite c'est trop facile Ryô ! Je ne mérite pas ça, il est grand temps, tu ne dois plus jamais … » elle ne put finir sa phrase car elle sentit alors deux bras l’empoigner de force et avec une certaine brutalité.  

Elle leva un peu la tête et elle vit Ryô, ou plutôt le regard de Ryô si froid, si noir, si en colère qu’elle ne sut que dire.  

Il la déposa avec vigueur contre le mur. Et lui dit des mots dont il ne se serait pas cru capable.  

-« Tu n’es plus une enfant et moi non plus. Cependant tu n’es pas encore une femme, plutôt une hystérique qui ne cesse de brandir sa massue à tout va.  

Pour la dernière fois je n’ai pas de compte à te rendre sur ce que je fais dans ma vie privée ! De plus en tant que ma partenaire il était grand temps que tu mènes à bien ta première affaire de protection. Et pour finir fiche-moi la paix !!! À l’heure actuelle ce dont j’ai besoin c'est dormir et pas qu’on me fasse la morale ou que l’on m’envoie des massues sur le crâne.  

…  

Je n’aurais jamais dû te garder près de moi, je me maudis d’avoir fait cette promesse à ton frère, cette promesse qui nous enchaîne l’un à l’autre mais il était en train de mourir dans mes bras qu’est ce que j’aurais pu faire d’autre ! ».  

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