Capitolo 8 :: La fin d’une amitié (partie 1)

Pubblicato: 27-07-06 - Ultimo aggiornamento: 27-07-06

Commenti: Mon ordinateur est enfin revenu et il est en pleine forme ! Merci à tous pour les reviews et pour votre patience. Je commence mon nouveau boulot lundi, donc les majes seront peut être moins fréquente, mais beaucoup de chapitres sont pret et attendent les corrections de ma bêta, à qui d'ailleurs je dédie ce chapitre vu que son matou lui manque (gros bisous ma belle et sèche tes larmes, il va revenir !)

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

Alors que Miki s’était enfuie dans la cuisine, un tout autre acte de cette comédie pitoyable ce jouait.  

Mick en avait profité pour régler ses comptes avec Ryô.  

-« Ça ne les regardent peut-être pas, mais moi oui !!!!! ».  

Au moment même ou il s’était tourné pour lui envoyer ses mots et son poing en pleine poire, Ryô avait pu noté que le visage angélique du blondinet américain n°2 au top des pervers en avait pris un sacré coup.  

-« Je vois pas du tout en quoi ça te concerne !!! » Répondit Ryô hors de lui.  

Il regrettait finalement d’être venu ici, tous le monde voulait savoir se qui s’était passé, et tous le monde voulait surtout lui faire la peau.  

Son cerveau se mit alors à chauffer et en un quart de seconde il trouva ce qu’il pensait être la solution.  

Faire comprendre à Mick que ça ne le regardait pas, et tenter une diversion. Du coup il lui lança une toute petite phrase qu’il allait très vite ravaler.  

-« Gueule d’amour. »  

D’un coup l’atmosphère devint lourde, tellement pesante que plus rien n’avait d’importance.  

Comme si l’avenir de la planète se jouait maintenant, dans ce café avec toutes les personnes présentes, et non pas seulement avec les deux hommes qui se lançaient des éclairs.  

Une aura si noire se dégageait de Mick que tous les regards convergèrent vers lui.  

Un bruit vint interrompre l’échange meurtrier, celui d’une chaise qui tombe, plus précisément la chaise ou Kazue était assise il y a encore quelques instants.  

Elle posa sa main droite sur l’épaule de son homme et de l’autre tenta de nettoyer la mare de café qui se répandait sur le comptoir.  

En effet, de rage il avait brisé la tasse qu’il tenait entre ses mains, sa colère l’avait totalement envahi ; une seule chose lui importait : faire ravaler ses paroles à Ryô.  

Toutefois, il sentit une autre colère prendre le pas sur la sienne, celle de Kazue. Il en fut sous le choc, jamais auparavant il ne l’avait vue dans cet état.  

Elle regarda son amant et lui fit comprendre, qu’elle voulait régler le problème elle-même.  

Il choisit de la laisser faire, tout du moins pour le moment. Il était las, il en avait assez fait et rien n’avait changé, la voix d’une femme saurait peut être le ramener à la raison.  

Il s’assit et chercha du regard un torchon afin de nettoyer et de panser sa main. Ce fut finalement Falcon qui lui tendit puis lui murmura un petit « chacun son tour ».  

Ryô comprenait de moins en moins les choses, pourquoi Kazue s’estimait-elle mêlée à cette histoire ? Mick, encore, c’était plus ou moins compréhensible, après tout il la lui avait confiée, et maintenant le nettoyeur avait fait son office.  

La réponse à ses interrogations fut brutale et débuta avec une paire de gifles.  

-« Tu n’en mérites pas moins Ryô SAEBA !!! »  

On entendit alors autres voix de femmes celles de Saeko, Reïka, et Kasumi qui vinrent ajouter dans un murmure « Je confirme ».  

L’ambiance était à nouveau électrique, à tel point, que corbeaux et libellules n’osèrent franchir le seuil du café.  

Il n’eut même pas le temps de répondre que Kazue lui coupa ses effets.  

-« Ne tente même pas de te justifier ou d’ouvrir ton clapet !!! Tu en as assez fait !!! Comment peux-tu croire un seul instant que Kaori avait un amant ! »  

Le trouble se lisait sur son visage. « J’aurais dû m’en douter, plus bavard qu’une pie, ce Mick ».  

-« Et bien oui ! Il m’a tout dit, tu pensais sérieusement que je n’allais pas essayer de comprendre d’où lui venaient ses hématomes et ses entailles ! Imbécile ! »  

La colère de notre belle infirmière augmenta lorsqu’elle entendit un petit « Humpf… » émaner de Ryô.  

Elle fit alors demi-tour et attrapa le sucrier sur le comptoir et lui lança en pleine figure. Bien évidemment elle savait qu’il l’éviterait, mais ça la soulageait, étant donné que Kaori n’avait pas laissé de massue de secours à qui que ce soit.  

-« Tu n’es qu’un déchet de l’humanité, un rebut, tu ne la méritais pas ! Elle a sacrifié sa vie pour toi, elle a même sacrifié sa féminité pour toi ! Et toi tu as préféré la rabaisser, te vautrer dans la fange avec tous les jupons qui te passaient sous le nez, lui mentir chaque jour, nier tes sentiments envers elle ! Et pire que tout, te mentir à toi-même ! Le bonheur était sous tes yeux ! Un geste de toi et votre bonheur aurait été total, mais non ! Toi et ta soi-disant morale envers elle ! Tu te refusais à l’intégrer un peu plus dans ce monde, mais lui as-tu une seule fois demandé ce qu’elle voulait ! Son bonheur ne dépendait que de toi, il n’a toujours dépendu que de toi, et ça partir de votre toute première rencontre… »  

Les mots semblaient faire mouche, mais avec Ryô il était difficile de savoir, le masque constant qu’il portait ne laissait que rarement entrevoir ses sentiments.  

-« Tu es véritablement un parfait nettoyeur ! Froid et implacable, mais apparemment Kaori avait plus d’importance pour toi que tu ne voulais l’admettre ! Je crois que Mick pourra confirmer. »  

Cette fois ce fut Falcon, qui, les bras croisés et raide comme un piquet, avait décidé d’être lui aussi de la partie et d’aborder une autre direction.  

Ces mots qui lui firent l’effet d’une lame de rasoir que l’on passe lentement sur ses veines, avec peur et délectation, car l’on sait que la délivrance est proche.  

-« Effectivement Umibozu, merci de me le rappeler ! » répondit Kazue.  

Ce surnom le rendit rouge pivoine et quelques filets de vapeurs sortirent de son crâne.  

-« Tu es le meilleur des nettoyeurs, seulement sur ce coup-là tu n’as pas touché qu’une seule cible, ta balle a eu quelques ricochets, ricochets qui font de toi la dernière proie ! Et les effets se sont déjà fait sentir ! »  

Elle s’approcha de Mick qui se leva et laissa son infirmière de charme lui déboutonner sa chemise, qu’elle ouvrit en grand.  

-« Regarde par toi-même ! »  

Le spectacle était loin d’être du Renoir ou du Manet, mais il y avait en effet pas mal de couleurs qui paraissaient correspondre au style impressionniste.  

Ryô était de plus en plus perdu et ne voyait pas de quoi elle parlait, ce qu’elle comprit bien vite vu le regard qu’il avait.  

Il avait beau chercher, mais ne se souvenait que d’avoir cogné le visage de Mick et absolument pas l’abdomen.  

-« Je vois, tu étais tellement bourré que tu ne te souviens plus de ce qui s’est passé ! Bravo ça c’est le professionnel toujours aux aguets ! Je laisse tomber pour le moment, à toi de prendre le relais Mick ! »  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26