Capitolo 13 :: KAORI ou KAORI Pubblicato: 18-08-06 - Ultimo aggiornamento: 25-09-06 Commenti: Bon, comme je suis de bonne humeur malgré le remake de la seconde guerre mondiale qui se joue dans ma tête, vous avez droit à 2 chapitres qu'il vaut mieux ne pas louper !
Car vous allez découvrir certaines choses tel que que devient Kaori, et qu'elle direction prend cette fic.
Sinon mille merci pour les ptites reviews et bonne lecture
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19 décembre XX - 11 h du matin à Shinjuku - il neige depuis deux jours.
Un homme brun et bien battit et à la barbe naissante et au regard d’ange était endormi dans son lit. Un mince rayon de soleil qui s’échappait des stores réchauffait son cœur glacé par la solitude qu’il s’était imposé.
Tout d’un coup il entendit un bruit, une chanson raisonner à ses oreilles. Il ne la distinguait pas très bien étant donné qu’il s’éveillait à peine, mais il la reconnut tout de même.
You see I've always been a fighter
Tu vois j'ai toujours été un fonceur
But without you I give up
Mais sans toi, je laisse tomber
Now I can't sing a love song
Maintenant je ne peux plus chanter de chanson d'amour
Like the way it's meant to be
Comme elles sont supposées être chantées
Well, I guess I'm not that good anymore
Bien, je suppose que je ne suis plus assez bon
But baby, that's just me
Mais de toute façon, ce n'est que moi
And I will love you, baby - Always
Et je t'aimerais, bébé - toujours
And I'll be there forever and a day - Always
Et je serai là pour l'éternité - toujours
Now your pictures that you left behind
Maintenant les photos que tu as laissé derrière nous
Are just memories of a different life
Ne sont que les souvenirs d'une vie différente
…
What I'd give to run my fingers through your hair
Qu'est-ce que je donnerais pour passer mes doigts dans tes cheveux
To touch your lips, to hold you near
Pour toucher tes lèvres, Et te serrer près de moi
When you say your prayers try to understand
Quand tu dis tes prières, Essaie de comprendre
I've made mistakes, I'm just a man
J'ai fait des erreurs, Je ne suis qu'un homme
When he holds you close, when he pulls you near
Quand il te tient proche, quand il te serre fort
When he says the words you've been needing to hear
Quand il dit les mots que tu as besoin d'entendre
I'll wish I was him 'cause those words are mine
Je désire être lui, parce que ces mots sont miens
To say to you till the end of time
Pour te les dire jusqu'à la fin des temps
And I, I will love you baby - Always
Mais je t'aimerais, bébé - toujours
And I'll be there forever and a day - Always
Et je serai là pour l'éternité - toujours
If you told me to cry for you I could
Si tu me disais de pleurer pour toi - je le ferais
If you told me to die for you I would
Si tu me demandais de mourir pour toi - je le ferais
Take a look at my face
Regarde mon visage
There's no price I won't pay
Il n'y a aucun prix que je refuserais de payer
To say these words to you
Pour te dire ces mots
Well, there ain't no luck
Bien, il n'y a pas de chance
In these loaded dice
Dans ces mauvais dés
But baby if you give me just one more try
Mais bébé si tu me donnes une seule chance
We can pack up our old dreams
On pourrait réaliser nos vieux rêves
And our old lives
Et notre ancienne vie
We'll find a place where the sun still shines
Et trouver un endroit où le soleil brillerait toujours
And I will love you, baby - Always
Et je t'aimerais, bébé - toujours
And I'll be there forever and a day - Always
Et je serai là pour l’éternité - toujours
I'll be there till the stars don't shine
Je serai là jusqu'à ce que les étoiles cessent de briller
Till the heavens burst and the words don't rhyme
Jusqu'à ce que les paradis éclatent, et que les mots cessent de rimer
And I know when I die, you'll be on my mind
Et je sais que quand je mourrai, tu seras dans ma mémoire
And I'll love you - Always
Et je t'aimerai toujours
Always...
Toujours...
ALWAYS – Bon Jovi
-« C’est vrai… c’est malheureusement vrai Kaori, tu seras toujours dans mon cœur et quand je mourrai, tu seras en moi. Jamais tu ne me quitteras vraiment, pour mon malheur. »
Il s’en voulait, il s’en voulait de ne pas avoir la force de la chasser de son esprit et de son cœur.
Il se leva, enfila un caleçon attrapa son paquet de cigarette et décida de mettre un terme à cette plaisanterie que lui avait faite la petite Kaori.
Avant de partir et par rancune, elle avait laissé son radio réveil dans l’appartement, mais Ryô n’arrivait pas à mettre la main dessus, et chaque matin depuis deux jours il était réveillé à 11 heures.
Heureusement pour lui, la radio s’arrêtait automatiquement au bout de deux heures, mais pendant tout ce temps, il avait le droit à toutes les chansons d’amour et de « fraternité » à la mode.
Lui qui ne voulait plus entendre parler d’amour, subissait donc un vrai martyr.
Il alluma une cigarette et jeta le paquet vide, se gratta la tête et alors qu’il tentait de réfléchir à l’endroit ou cette petite peste pouvait avoir caché ce maudit appareil, il entendit quelqu’un ouvrir la porte d’entrée.
Il attrapa son magnum et descendit prudemment l’escalier pour finalement se trouver nez à nez avec la dernière personne qu’il s’attendait à voir : Saeko.
Il déposa son arme sur la table et vit qu’elle ne bougeait pas, son regard était encore plus dur que la dernière fois qu’il l’avait vu.
-« Saeko que se passe-t-il ? Pour que tu viennes me voir ça doit être sérieux ? »
Elle ne disait rien, mais son regard était parlant.
Contrairement à ses habitudes et vu la température au dehors, elle avait un tailleur pantalon et des bottes. Avec la démarche d’un félin prêt à dévorer sa proie elle s’approcha de lui et le gifla de toutes se forces.
-« Qu’as tu fais à Kaori ? » hurla t-elle.
-« Pour la dernière fois Saeko ça ne te regarde pas ! » Répondit il la voix pleine d’exaspération.
-« Kaori GRIER pauvre crétin et pas Kaori MAKIMURA !!! Dégénéré !!! »
-« Comment connais-tu les GRIER ? Et puis qu’est ce que ça peut te faire ? Cette enfant est entière et je ne lui ai pas fais de mal ! »
-« Peut-être ne lui as-tu pas fait de mal physiquement mais psychologiquement c’est autre chose !!! »
Ryô restait perplexe.
-« J’ai accompli ma mission c’est tout ce qui compte ! Et puis tu n’as pas répondu. Comment les as-tu connus ? »
-« Je ne les connais pas mais Hideyuki oui ! »
En entendant se nom il se figea raide comme un piquet.
-« Hideyuki ! Mais comment ?! »
-« Alors qu’il était un jeune officier de police il a trouvé Kaori près du cadavre de sa mère. Il semblerait que son époux avait des dettes. Il est mort bêtement écrasé par une voiture. Sa femme Aïko était enceinte, elle ne pouvait pas rembourser les dettes laissées par son lâche de mari, alors peu après la naissance de sa fille Kaori, elle a tenté de fuir, mais ils l’ont retrouvée et ont voulu lui donner une leçon. Malheureusement encore affaibli par l’accouchement, elle n’a pas survécu au traitement qu’elle a subi, et elle est morte dans une ruelle sordide sa fille près d’elle. C’est Monsieur GRIER lui-même qui me la raconté lorsqu’il est venu demander à parlé à Hideyuki. Il semble que le directeur l’ai informé à la demande d’Hideyuki lorsque la petite a été adoptée. »
Ryô écoutait attentivement et regrettait amèrement son comportement envers cette enfant, mais ce qui est fait est fait, se disait t-il.
Saeko pendant ce court instant n’avait pas arrêté ses explications.
-« Hideyuki les a trouvés lors d’une ronde de nuit. Il a immédiatement placé la petite Kaori dans un orphelinat qu’il connaissait et ou elle serait bien traitée. Il allait la voir régulièrement jusqu'à ce qu’elle ait un an et qu’il soit promu. Il commençait son travail avec toi, il avait peur de la mettre en danger. Déjà qu’il était pas rassuré pour sa sœur… De plus il avait accompli la tâche qu’il s’était fixé. »
-« Arrêter les meurtriers de Miyako GRIER »
-« Exact, je vois que t’as encore un cerveau malgré se qu’on pourrait croire ! »
-« Très drôle si t’es venu m’insulter tu peux repartir maintenant que c’est chose faite ! »
-« J’ai toujours pas fini, et je ne m’en irais pas d’ici avant ! »
-« Très bien alors finissons-en ! »
-« Si tu y tiens ! Ça sera plus très long ! C’est grâce à cette enfant, c’est par cette enfant que le changement d’Hideyuki est arrivé. Sans elle, jamais il ne serait devenu ton partenaire. Tout le monde excepté Monsieur GRIER et moi-même ignore cette histoire, même la petite Kaori.
Qu’as-tu fait, qu’as-tu dit à cette enfant ? Elle refuse qu’on l’approche ou qu’on l’appelle par son prénom ! Elle dort peu et ne mange plus grand-chose. Elle est devenue comme toi, un fantôme ! En seulement deux semaines tu as détruit la pureté de cette petite ! Pourquoi t’acharnes-tu systématiquement à détruire les personnes dont l’âme est encore pure ! Explique-toi ! »
-« … »
Rien pas un mot ne sortait de sa bouche, il se savait responsable mais préférait encore et toujours nier ses fautes et ses erreurs.
-« Tu es devenu un lâche Ryô, pitoyable, vraiment tu es pitoyable ! Je t’avais envoyé Monsieur GRIER en espérant que cela te ferait du bien qu’enfin tu réagirais, que tu te battrais ! Et même maintenant en sachant que c’est Hide lui-même qui… »
Saeko en regardant remarqua que la flamme qui habituellement l’habitait avait disparue. Elle pensa alors ‘Sans elle il mourra ! ’ »
-« … »
-« Adieu Ryô ! Et la petite Kaori a expliqué à son père le coup du radio réveil. Ce qui explique la musique que j’entends ! Elle lui a également expliqué que tu le méritais amplement et que l’appareil s’arrêterait lui-même dans quelques jours vu qu’il n’est pas branché sur le secteur et que les piles sont usagées.»
Il resta là sans broncher quelques minutes alors qu’elle sortait en claquant la porte puis il décida de faire comme les autres jours.
Se doucher, se raser, s’habiller, déjeuner, ranger un tant soit peu, aller à la gare, revenir lire ses magazines puis finalement aller manger au Cat’s Eye.
Finalement et malgré la neige drue qui tombait sans relâche, il décida de prendre sa mini pour aller déposer sur la tombe de son vieil ami un bouquet, après tout ça aussi il l’avait promis à son ex partenaire.
Lorsqu’il arriva, il s’accroupit et toucha les lettres gravées sur la pierre tombale de son « frère ». Dans un doux chuchotis comme si l’espace d’un instant la terre s’était figée on entendit la voix d’un homme prononcer ces mots avec difficultés.
-« Toi seul pourrait m’aider, si seulement… »
A cet instant la nature reprit ses droits et une violente bourrasque « réveilla » Ryô.
Il choisit alors de partir, son repas devait comme d’habitude l’attendre au Cat’s Eye.
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