Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 19-06-06

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 229 reviews

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GeneralFantasy

 

Riassunto: Une chance va être offerte à Ryô, saura t-il la saisir ? Emotions, découvertes et esprits seront de la partie.

 

Disclaimer: Les personnages de "A Christmas Carol" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A Christmas Carol

 

Capitolo 18 :: Un second esprit.

Pubblicato: 02-10-06 - Ultimo aggiornamento: 09-10-06

Commenti: Hello ! Voilà mon 18ème chapitre déjà ! Merci à tous pour vos précédentes review alors dans l'ordre Grifter, Zaza, Saintoise, Mess, Sand, Nakite, Amelds, KitHAWKE et Nanou. Aujourd'hui, rencontre avec le second esprit, elle est très caractèrielle (j'ai pas cherché loin comme model ç_è). Quand j'ai écris ce chapitre il y a quelques mois, une amie de ma mère venait de décédée. Comme mon histoire se déroule à Noël et que cette personne me faisait penser à Mère Noël, j'ai choisi de donner son prénom à mon esprit, mais uniquement son prénom. De plus, Nakite m'a fait 1 remarque la dernière fois, j'y réponds ici pour chacun. Vous n'aurez la traduction de l'extrait de poème du précédent chapitre que vers la fin de cette fic. Ensuite, sachez que si le décor de la scène est vert et rouge, ce n'est pas par hasard (mais ca ne concerne pas la fic) ! Vous saurez pourquoi au chapitre suivant ! Et enfin merci à toutes les personnes qui m'ont envoyées un petit message pour mon anniversaire ! Allez cette fois je vous laisse ! Bonne lecture !!!! PS : Pensez à me mettre des petites review. Merchi !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26


 

 

Ryô hurlait encore et encore le prénom de Kaori. Il crut entendre un bruit et sursauta, il ouvrit les yeux et il se rendit compte qu’il était chez lui dans sa chambre.  

 

Son corps luisait de sueur, et son esprit encore embrumé se demandait si c’était un rêve, un souvenir ou un cauchemar qu’il avait vécu.  

 

Il se posait pas mal de questions, mais la première fut « pourquoi fait il encore nuit ? ».  

 

Il se leva, et oh surprise il était nu, pourtant il était convaincu qu’il portait un caleçon il n’avait pas comprit pourquoi et comment cette lubie lui était venue, lui porter un caleçon pour dormir ? Jamais de la vie.  

 

Il alla donc toujours nu comme un ver (NDA : miams !!!) à la fenêtre de sa chambre et malgré la neige qui tombait aussi intensément il put entrevoir la pleine lune.  

 

Il se mit à la regarder pendant 5 bonnes minutes cette habitude prise pendant sa jeunesse en Amérique Centrale le rassurait, voir ce satellite présent dans le ciel le rassurait.  

 

Pourquoi me direz vous, et bien peut être car elle représente en un sens ce monde notre monde, on se tourne autour, comme la lune tourne autour de la terre, on se mire tout comme la lune qui tourne autour d’elle-même, elle représente aussi et surtout la lumière dans le noir.  

 

Pourquoi toujours faire référence au soleil comme à la vie, la lune est la seule à contrôler en un sens les mers et les océans de la terre, sans elle nous ne serions même pas en train de la dénigrer, nous ne serions rien.  

 

Cette idée d’une lumière présente malgré le noir absolu le réconfortait depuis bien longtemps déjà.  

Finalement après avoir en quelque sorte réconforté son âme il se rappela sa question « Pourquoi fait il toujours nuit ? »  

 

Il obtint la réponse à cette question en allumant sa lampe de chevet et en regardant son radio réveil, la date indiquait  

 

22 Décembre XX – 2h33 heures  

 

 

Il avait dormi une partie de la nuit et toute la journée, il n’avait pas entendu la maudite radio de la mini Kaori à 11 h ce matin et surtout il n’avait rien mangé, il comprit qu’il n’avait pas rêvé, et toute la peinequ’il avait ressenti en découvrant la vérité sur Kaori et son amant lui revint en plein visage.  

 

Comment avait il put être aussi débile, pourquoi n’avait il pas voulu voir la vérité et surtout, pourquoi s’était il menti à lui-même ?  

 

Il se rappela des paroles de Gabriel et se dit que s’était la vérité tout simplement.  

Il l’avait depuis bien longtemps placé sur un piédestal malgré ses massues et son caractère de cochon.  

 

Il réalisa qu’il était comme Icare qui avait été trop loin, il s’était brulé les ailes, jamais elle ne voudrait revenir, la manière brutale dont il l’avait traité, les mots qu’il avait prononcés.  

 

Jamais elle ne lui pardonnerait se disait-il.  

 

Pourtant Gabriel lui avait aussi dit qu’il était le seul homme qu’elle n’ai jamais aimé, cette idée le rassura jusqu'à ce qu’il se souvienne des mots de Hideyuki :  

 

‘Trois soirs d’affilés, tu vas recevoir la visite d’esprits, ils auront très probablement la forme de quelqu’un que tu connais. Tu ne pourras pas échapper à leurs venues. Ils viendront tous à 3 heures du matin.’  

 

 

« Pourquoi 2 autres esprits doivent venir me voir si j’ai appris tout ce que je devais apprendre et vu tout ce que je devais voir ? »  

 

Ryô était perdu et faisait les 100 pas dans sa chambre, il tentait de trouver les réponses à toutes les questions qu’il se posait et ne se rendait donc pas compte qu’une heure s’était écoulée et qu’un changement s’était opéré.  

 

Finalement il regarda ne sachant trop pour qu’elle raison son radio réveil et voyant l’heure il se senti rassuré, il est 3 h 40 du matin, et toujours pas de trace de la présence du second esprit. Il se sentait rassuré et comptait bien retourner dormir quand il remarqua enfin qu’une chose n’allait pas, l’éclairage de la chambre était beaucoup plus intense et il pouvait voir un rayon de lumière filtrer sous la porte.  

 

Il comprit alors que le second esprit était là depuis un certain temps et l’attendait.  

Mais il hésitait, il avait déjà eut son compte avec Gabriel cet esprit a l’apparence d’un gosse qui l’avait selon lui bien torturé.  

 

Finalement se fut l’esprit qui l’appela.  

 

-« Monsieur SAEBA, je vous attends n’ayez pas peur ! »  

 

Cette voix féminine douce et suave le réconforta suffisamment pour qu’il entre en mode mokkori en deux temps trois mouvements.  

 

Alors qu’il s’apprêtait à jouer les oiseaux, il reçut comme une gifle en plein visage et entendit alors l’esprit lui dire : « Hors de question ! Monsieur SAEBA, je vous prierais de mettre au moins un caleçon, ou je vais devoir bloquer votre libido ! »  

 

Il ne souhaitait pas risquer sa peau, après tout il avait déjà eut un aperçu des pouvoirs de Gabriel ; c’est pourquoi il enfila un caleçon et descendit dans le salon.  

 

 

A peine était il sorti de sa chambre qu’il fut comme estomaqué par ce qui l’entourait, tout son appartement était différent, totalement transformé, on se serrait crut dans un Palace.  

 

 

Dans le couloir trônait des chandeliers, le sol s’était transformé en marbre, des tentures rouge et verte découvraient les stores, mais le plus surprenant était le salon.  

 

Son salon n’était plus le même, il en était tellement perturbé qu’il en oublia qu’une « femme » était proche.  

 

En descendant les escaliers, il put voir qu’une cheminée dans lequel brulait un feu infernal s’était installé dans un mur, juste en face un magistral fauteuil rouge dans lequel, on pouvait distinguer une forme était entouré de tapis et de coussins, mais le plus étonnant était la table basse entre le fauteuil et la cheminée.  

 

Elle semblait ne pas avoir de fin, dessus trônait un véritable festin traditionnel accompagné de divers nectars et fruits.  

 

Il était tout proche du fauteuil quand il remarqua qu’un lustre de grande envergure illuminait en plus du feu tout l’appartement.  

 

Alors qu’il tentait de reprendre pied, son regard fut attiré par un immense sapin de Noël qui se trouvait près de l’escalier, il était richement décoré et un ange de toute simplicité mais aussi de toute beauté se trouvait à son sommet.  

 

-« N’ayez crainte Monsieur SAEBA et installez vous dans le fauteuil que voilà. »  

 

Aussitôt un fauteuil identique bien que plus petit se matérialisa à la gauche de celui dans lequel l’esprit était assis.  

 

Il s’approcha de plus près et une délectable odeur de chocolat chaud vint titiller ses narines.  

Bien que l’esprit lui ait proposé de s’asseoir, il voulait tout d’abord allez la saluer, après tout il s’agissait d’une femme et connaître le visage de son possible ennemi est toujours bon.  

 

Bien que sa tenue laissait à désirer, il n’hésita pas, s’approcha de l’esprit et il reçu un choc en voyant l’apparence de la femme devant elle.  

 

Elle était sylphide, une peau laiteuse, des cheveux brun long et légèrement bouclé décoré de paillettes, une aura apaisante et chaleureuse se dégageait d’elle.  

Mi assise mi allongée dans le fauteuil elle buvait une grande tasse fumante de ce qui semblait être un chocolat chaud. Une ceinture fait d’un simple tissu de soie blanc donnait sa forme à sa robe verte ouverte jusqu'à la cuisse et dont de très fine bretelles tombaient sur ses épaules. Malgré le froid mordant de l’hiver, elle était pied nu, mais ce n’était pas ce qui le surprenait le plus.  

 

Ce qui avait troublé Ryô c'était son visage, il l’avait déjà vu mais ne connaissait pas son nom et savait fort bien qu’elle était morte depuis 6 ans. Il le savait car elle lui avait sauvé la vie, le soir même ou Hideyuki était mort.  

 

Cette vestale était la danseuse du SILKY CLUB qui lui avait été offerte par le patron de ce même club et dont il avait eut le plaisir de déposer un baiser sur ses lèvres avant qu’elle ne meurt entre ses bras.  

 

-« Comment est-ce possible ? » Bredouilla Ryô.  

 

Elle ne répondit rien, mais voyant le trouble de Ryô elle choisit de remettre un peu les pendules à l’heure.  

 

-« Monsieur SAEBA, je ne pensais pas que vous auriez la stupidité de poser cette question ! »  

 

Une libellule lui tomba sur la tête, et tendit qu’il se relevait, l’esprit continuait nonchalamment de boire son chocolat et de manger quelques un des cookies sur la table basse.  

 

-« A quelle question vous attendiez vous alors ? » Dit Ryô alors qu’il arborait une tête de débile.  

 

-« Et bien ce que je viens faire ici, quel est mon rôle et mon nom ? »  

 

Il alla s’asseoir sur le fauteuil qui lui était destiné et attrapa la tasse de chocolat chaud qui venait de se matérialiser devant lui.  

 

-« Alors dans ce cas répondez donc à toutes ses questions. »  

 

-« Ce que je fais ici, et bien je viens pour vous montrer votre Noël présent, enfin dans votre cas, j’ai un peu d’avance je sais, mais avec vous les choses sont particulières.  

Je suis l’esprit des Noël présent, et mon nom … et bien cela dépend, je n’en ai pas vraiment je n’ai qu’un titre, toutefois, la personne dont j’ai pris l’apparence avait un prénom que je peux vous communiquer si vous le souhaitez. »  

 

-« Allez-y ».  

 

-« Elle se nommait Judith son père était Japonais et sa mère Française d’où ce nom. » En voyant la tête de Ryô lorsqu’elle lui avait communiqué le nom de la jeune femme dont elle avait empruntée l’apparence, elle comprit qu’une petite explication était nécessaire.  

 

Tout deux avait cessé de parler et buvaient les chocolats et mangeaient un bout.  

 

Cependant, une angoisse étreignait le cœur de Ryô, et l’esprit le sentait.  

 

L’ambiance chaleureuse de la pièce était devenu électrique elle choisit donc de mettre fin au tourment du nettoyeur.  

 

-« Il est temps Monsieur SAEBA ! Donnez moi votre main nous allons voir ce que vous réserve cette « journée » ! »  

 

Il réfléchit quelques instants puis il retrouva sa sérénité habituelle et se laissa porter par son instinct qui lui disait que cette visite était nécessaire.  

 

-« Très bien je vous suis, je suis confiant vu ce que Gabriel m’a montré, plus rien ne peux m’atteindre.»  

 

-« Ce que vous a montré Gabriel était le passé, le présent est différent, vous avez altéré bien des évènements et chamboulé les esprits de vos proches depuis quelques temps. »  

 

Il hésita puis confiant et sur de lui, il prit la main que lui tendait Judith, et alors qu’il allait se lever, elle lui fit signe que ce n’était pas la peine.  

 

Aussitôt la terre se mit à trembler, mais il ne senti rien en fait, c’est en voyant les murs et les objets autours de lui bouger qu'il comprit ce qui se passait. Toutefois il ne paniqua pas, car lorsqu’il regarda l’esprit, elle lui répondit par un sourire chaleureux et bienveillant.  

 

Les murs tremblait de plus en plus et commencèrent à craquer pour finalement s’effondrer, les meubles qui l’entourait il y avait encore quelques minutes avaient tous disparus sauf la table basse qui avait rétréci et sur laquelle reposait 2 tasses de chocolat qui aussitôt vidées se remplissaient de nouveau.  

 

Au bout de quelques minutes, il s’extasia quant il réalisa ou il se trouvait, chez Mick et Kazue où plutôt dans leur salon.  

 

En regardant de plus près il vit une forme se mouvoir sur le canapé.  

 

Judith répondit immédiatement à la question qu’il se posait, qui était cette forme et que se passait il ici. En effet la pièce était froide sans vie et sombre.  

 

-« Il s’agit de Mick Monsieur SAEBA, son couple est en péril depuis 2 semaines déjà. »  

 

-« C’est une blague ils s’adorent, j’avoue que Kazue n’a pas choisi le n°1 des étalons du Japon, mais c’est pas le pire ! »  

 

Elle rit sur le champ, l’esprit des Noël présent riait aux éclats, mais pourtant quelque chose sonnait faux.  

 

-« Ouvrez les yeux et les oreilles SAEBA ! »  

 

Etrangement Ryô et Judith restèrent assis dans les fauteuils et n’en sortirait que rarement, en dépit des évènements qui allèrent défilés devant eux.  

 

 

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22 décembre XX – 7 heures du matin - Appartement de Mick et de Kazue.  

 

 

Le soleil commençait à poindre au loin et quelques rayons finirent de réveiller Mick. Il affichait une mine exécrable, et en se relevant 3 bouteilles de Whisky pur malt tombèrent sur le sol.  

Une migraine carabinée commença sur le coup à torturer Mick qui se maudit et maudit Ryô.  

 

Ryô allait demander pourquoi il le maudissait puis finalement il s’abstint, il ne connaissait que trop bien la réponse.  

 

Kazue sorti de sa chambre vêtue d’une simple robe de chambre, l’air furibonde et anxieuse, sur son visage se lisait également une angoisse extrème.  

 

-« Mick j’en ai marre ! C’est pas en passant tes nuits à boire que les choses vont s’arranger ! »  

 

Il ne répondait pas, il n’était pas suffisamment conscient de ce qui se passait pour lui répondre, et il se dirigea vers la cuisine pour préparer un remède miracle.  

Elle le suivit tout comme Ryô et Judith qui en un claquement de doigt se retrouvèrent dans la même pièce qu’eux.  

 

-« Ce n’est pas parce que Kaori te manque que tu dois impérativement te détruire, et me faire du mal ! J’en ai assez, si tu l’aimes toujours va donc la rejoindre en Europe ! Ce n’ai pas parce que City Hunter n’est plus un duo qu’elle ne reviendra pas, elle a laissé ses affaires, elle va revenir ! Et puis pourquoi toujours parler d’elle ! Parlons de nous ! »  

 

Allez savoir si s’est cette phrase qui avait fait réagir Mick ou si s’est la potion qu’il venait de boire, mais il faillit s’étrangler, et ses yeux manquèrent de sortir de leurs orbites.  

 

-« Enfin tu réagis depuis le temps que je te vois te détruire, dis moi ce qui se passe ! »  

 

-« … Je suis comme lui Kazue… »  

 

-« Comme qui ? »  

 

-« … Comme Ryô, un jour je vais forcément te faire du mal, bien sur je ne te frapperais jamais comme il l’a fait avec Kaori, mais un jour ou l’autre on va se déchirer. »  

 

-« Alors c'était ça, tu as tout simplement peur de l’avenir. Mais te poser des questions ne servira à rien. Et nous ne sommes pas comme eux, ils n’ont jamais réussi à se dévoiler leur sentiments respectifs … »  

 

-« Arrêtes Kazue, tu te refuses à voir la vérité, tu sais très bien que je suis comme lui, je n’ai jamais put te dire quels étaient mes sentiments profonds, je ne suis pas un grand parleur, et je ne suis plus un tueur, mais c’est en moi malgré tout et un jour moi aussi je ressentirais les mêmes  

choses que Ryô à l’heure actuelle »  

 

-« C’est faux Mick, tu n’est pas comme ça, et tu ne seras jamais comme ça ! »  

 

-« C’est trop tard, c’est déjà trop tard Kazue ! Ouvre les yeux, leurs séparations nous a tous atteints, le groupe s’est morcelé, arrête de nier enfin ! Regarde moi, je tiens à peine debout et l’alcool est devenue ma meilleure amie ! »  

 

Kazue dont les nerfs étaient à vif s’écroula par terre tandis que Mick qui ne pouvait supporter cette scène pris la porte et la laissa dans le désarroi le plus total.  

 

 

La scène se figea sur le champ et Judith tourna son visage vers Ryô.  

 

-« Alors ? »  

 

-« Alors quoi ? » Répondit Ryô.  

 

-« Cette scène de pleurs et habituelle depuis près de 2 semaines. Ils vont se séparer Ryô par votre faute, vous êtes aveugle ma parole ! SCENE SUIVANTE ! » Hurla Judith de désespoir.  

 

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22 Décembre XX- Cat’s Eye Café – 10 h 30 du matin.  

 

 

En ce jour proche de Noël, toute personne passant devant la porte de ce café s’enfuyait en courant. Outre la vue d’un géant derrière le comptoir, les cris provenant de l’intérieure et les bruit de vaisselle que l’ont casse tout était normale à une autre exception près le panneau indiquait fermé.  

 

Ryô et Judith apparurent dans le restaurant comme toujours invisibles aux yeux des autres, mais ils n’étaient plus dans les moelleux fauteuils que l’esprit avait fait apparaître, mais sur les banquettes du Cat’s.  

 

Umibozu tentait tant bien que mal de contenir sa femme qui semble t il était ivre. Elle désirait plus que tout écrabouiller la face de Kasumi qui venait de lui revéler pourquoi elle était dans un état pitoyable depuis le départ de Kaori.  

 

-« Tu savais ! Tu savais depuis des mois… hips… pourquoi et comment il se faisait que Ryô ait une attitude aussi… hips… ignoble avec Kaori, et tu n’as rien fait !!!! Prends ça ! Hips ! »  

 

Elle lui envoyait toute la vaisselle à porter de main en plein visage, elle délirait, depuis 1 semaine, elle avait tendance à boire plus que de raison et à abuser des somnifères, seul son mari tenait le café qui était déserté par les clients.  

 

On aurait pû jurer voir Ryô devant soit, elle avait pris les mêmes habitudes, elle sortait même la nuit pour tenter de se défouler sur les criminels.  

 

-« Que voulais tu que je fasse, j’ai tenté de parler à Ryô, il n’a rien voulu entendre, il était convaincu que je couvrais Kaori pour qu’elle puisse aller voir son amant. Je ne fais pas parti de votre milieu, moi les armes j’y connais rien, et j’avoue sans problème qu’il me faisait de plus en plus  

peur ces derniers mois. Aie ! Arrêtes Miki, je t’en pris arrêtes ! » Hurlait Kasumi.  

 

Mais elle avait beau se cacher et se protéger derrière une banquette, du verre et de la porcelaine brisés lui tombaient dessus.  

 

-« Pourquoi… hips ….tu n’en as pas parlé avec Kaori ! Hips …. Hein vas y expliques toi ! Qu’as tu à dire… Hips … pour ta défense ! Espèce de … »  

 

-« Miki calme toi je t’en pris, tu es en train de détruire le café, et elle n’y est pour rien ! » Hurla Umibozu.  

 

-« J’ai tenté, mais elle n’a rien voulu savoir, elle était bien trop inquiète de savoir où il était pour entendre ce que j’essayais de lui dire ! Arrêtes Miki ! »  

 

Mais rien n’y faisait, elle était déchainée, son mari décida de la ceinturer une bonne fois pour toute, mais lorsqu’il tenta sa manœuvre, Miki n’hésita pas et le gifla au point que ses lunettes de soleil tombèrent brisées sur le sol.  

 

Kasumi profita de cet état de crise entre les époux pour prendre la clé des champs sans demander son reste, mais précisa toutefois en larmes : « Je ne reviendrais plus jamais, je n’ai plus ma place ici, de toute manière il est également trop tard pour moi. »  

 

Miki réalisant la portée de son geste tomba en larmes sur le sol, tandis que son mari essayait de comprendre comment les choses avaient dérapées.  

 

 

De nouveau la scène se figea.  

 

-« Réalisez vous enfin ce que vous avez fait Monsieur SAEBA. C’est comme un puzzle, toutes les pièces se sont désassemblés, ou si vous préférez, c’est une descente aux enfers, vous avez poussé la mauvaise pièce, et tous cela se répercute sur vos amis, ou plutôt vos anciens amis ! »  

 

Ryô ne voulait pas croire à ce qu’il avait vu, ce n’était pas possible, et surtout ce n’était aucunement sa faute !  

 

-« Encore une fois vous avez tord ! » Dit-elle comme pour répondre à sa question.  

 

D’un claquement de doigt, une nouvelle scène se mit à défiler devant eux.  

 

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22 Décembre XX – Agence Reïka NOGAMI – 15 heures de l’après midi.  

 

Les 2 sœurs NOGAMI avaient une mine patibulaire mais surtout des cernes se dessinaient sous leurs yeux.  

 

Le manque de sex-appeal des 2 sœurs étonna Ryô qui venait tout comme Judith de retrouver place dans les fauteuils de maître tout près d’un bureau ou l’on pouvait voir Reïka et Saeko entamer une discussion houleuse.  

 

-« Ecoutes Reïka, tu m’avais promis ces informations, fait ton travail, j’en ai besoin pour avancer et protéger Kaori GRIER. »  

 

-« Comment ça ! hurla Ryô. Elle ne court plus aucun danger, j’y ai veillé personnellement ! »  

 

-« En faisant quoi. BOO ! » Répondit Judith  

 

Et alors que Ryô allait tenter de parler, Judith lui jeta un regard noir lui signifiant que s’il tentait de l’ouvrir pour mentir il le payerait cher ! Et que comme depuis le début il mentait, il valait mieux qu’il se taise.  

 

-« Désolée Saeko, mais depuis que Kaori est partie, et que Ryô à prit le rôle de la mort, mes indics refusent de parler. Apparemment c’était grâce à City Hunter que j’obtenais des informations. »  

 

Cet aveu lui faisait mal, elle souffrait de prononcer le nom de Ryô et de Kaori dans la même phrase.  

Elle était furieuse après Kaori, qu’elle estimait responsable de l’éclatement du groupe.  

 

-« Si Kaori, n’avait jamais existée, je n’aurais pas tout ces problèmes, et Ryô serait à moi.»  

 

Elle ne vit pas la main de sa sœur ainée partir, mais elle l’a senti s’écraser sur sa joue.  

 

-« Tu es décidément trop narcissique et trop idiote pour voir plus loin que le bout de ton nez. Tu es censée aider les gens, et non jouer les critiques. Et je t’interdis d’insulter encore une fois Kaori… »  

 

-« Quoi tout ca parce que c’est la sœur de ton amour défunt, mais que veux tu que ça me fasse, et si tu me parles à nouveau du fait que Ryô a frappé Kaori, je suis sure qu’il y a une bonne raison. »  

 

-« Parce que pour toi, il y a parfois de bonnes raisons pour frapper une femme ! J’abandonne, je vais me débrouiller toute seule, tout comme toi à l’avenir ! »  

 

-« Que veux-tu dire ? »  

 

-« Je dis que j’en ai assez de couvrir tes arrières, et que si tu as besoin d’une information, et bien tu n’as qu’a te débrouiller toute seule. Je me demande vraiment comment on peux avoir le même sang dans les veines ! Et sache que si tes indics refusent de te répondre, c'est parce que Kaori avait réussi à forcer la main à Ryô afin que tu ais tes entrées dans ce milieu, mais depuis qu'il est... ce qu'il est, tout le monde préfère garder le silence. Ils ont trop peur de l'ange de la mort.»  

 

Et Saeko parti en claquant la porte.  

 

Et Judith et Ryô en firent de même.  

 

Toutefois, Ryô commençait à perdre sa confiance en lui quant à sa capacité de réparer ses énormes fautes.  

 

 

 

 


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