Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 19-06-06

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 229 reviews

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GeneralFantasy

 

Riassunto: Une chance va être offerte à Ryô, saura t-il la saisir ? Emotions, découvertes et esprits seront de la partie.

 

Disclaimer: Les personnages de "A Christmas Carol" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A Christmas Carol

 

Capitolo 22 :: Extraits du futur (Partie n°2)

Pubblicato: 30-10-06 - Ultimo aggiornamento: 30-10-06

Commenti: Bon, que dire sur ce chapitre a part me taper pas ! Je remercie tous mes lecteurs et aussi tous ceux qui me laissent des reviews. C'est bien pour vous que j'ai été à la chasse à la muse. Sinon, j'envoie 2 énormes smack à ma Zazounette (je penserais à toi toute le journée, et on verra si j'avais tord ou raison ;-)) et à Ouititi comme ça ce sera le début de mon maxima méa culpa. Et un gros merci à Koregane d'avoir put corriger.

 


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« Mick ! Mick ! Tu m’as entendue, je suis enceinte ! John ne le sait pas encore, je dois le voir ce soir je lui annoncerai à ce moment-là ! Mick s’il est d’accord, je veux que tu sois le parrain de cet enfant ! »  

 

« … »  

 

« Mick tu m’as entendu ?! »  

 

« Oui, Kaori, je t’ai entendu, je suis ravi pour toi… heu pour vous je veux dire. »  

 

Ryô sentit un frisson lui parcourir le dos. Ce n’était pas l’annonce d’un danger quelconque, non c’était autre chose. Ici il était dans le futur, il ne risquait rien. L’annonce peut-être. Entendre son ange dire qu’elle attendait l’enfant d’un autre avait peut-être été la cause de ce frisson, en tout cas c’était le signe annonciateur d’un changement environnant.  

Puis il sentit un souffle sur la nuque, il comprit de suite d’où venait ce souffle « le mioche ! »  

 

« Que me veux-tu ?! Tu vois pas que j’écoute ! C’est bien pour ça qu’on est là non !!!!! » Demanda Ryô sur le ton de l’agacement.  

 

« Bah, c’est fini pour votre visite à Mick. Maintenant, je vous propose dans l’ordre d’aller voir Kazue, Kasumi, Saeko, Miki et Falcon. » Dit d’un air enjoué Jim.  

 

« Mais avant… » Répondit Ryô.  

 

« Mais avant quoi ? »S’exclama Jim.  

 

« Suis sûr que tu vas me demander quelque chose avant qu’on aille voir le reste alors vas-y ! »  

 

« Mais comment vous savez ? Vous lisez dans les pensées Ryô ? »  

 

Ce fut la première fois depuis leur rencontre que Ryô voyait une autre sentiment à part de la jovialité sur l’andouille qui lui servait de guide.  

 

« Triple idiot ! Gabriel et Judith m’ont fait le même coup dès qu’on allait voir une autre scène… »  

 

« Oh… »  

 

« Eh ouais ! Mais laisse-moi deviner ta question, qui j’en suis sûr est pas des plus fines. Pourquoi je n’ai pas réagis plus quand j’ai entendu Kaori parler de l’enfant qu’elle attend ? »  

 

« Heu j’avoue que j’aimerais savoir, mais c’était pas la question qu’j’avais dans la tête. »  

 

Ryô chuta pour le coup. Mais se remit debout et en un éclair il était redevenu sérieux.  

Son regard se fit lointain et vide comme s’il était parti à la recherche de son âme.  

 

« …C’est toujours ce qu’elle a toujours voulu. Un enfant. J’enrage de pas en être le père, c’est vrai. J’enrage aussi de ne pas être avec elle. Mais je sais qu’elle sera heureuse. Elle sera une bonne mère. » Répondit-il.  

 

Mais Jim n’était pas dupe. Bien que Ryô ait répondu sérieusement, il savait qu’une colère sourde et intense se propageait en lui.  

 

Il savait aussi, que si son cousin était intervenu tout à l’heure, ce n’était pas tant pour le protéger lui, mais pour que Ryô comprenne la douleur que Kaori avait ressenti dans ce futur ! Toute la peine qu’elle avait endurée au travers d’épreuves que Ryô ne pouvait absolument pas soupçonner !  

Mais l’esprit fut tiré de sa ''réflexion'' par un Ryô qui comprit alors, que Jim taisait encore beaucoup de chose !  

 

« Attends un peu toi ! Que sais-tu que j’ignore pour le moment ! Tu ne parles plus ! Je te trouve trop silencieux ! Allez dépêche de parler ! Ça a un rapport avec l’autre abruti d’ORSON que j’ai vu giflé Kaori !!!! Dis-moi tout et tout de suite ! Ne crois pas que j'ai oublié ce que j'ai vu tout à l'heure ! »  

 

Jim était tout flageolant devant la colère que dégageait Ryô, il venait de ravaler son sourire, et on aurait pu jurer (NDA : surtout moi !) qu’il tentait de trouver un trou de souris pour si cacher !  

 

« Heu… Ryô, peux pas faire grand-chose, sauf accélérer, peux pas faire d’entorse à tableau de bord… » Répondit ou plutôt marmonna-t-il ces quelques mots.  

 

« Alors bouge !!! » Hurla Ryô «  C’est quoi la prochaine destination ?! » Interrogea Ryô.  

 

« Mais et … » Se risqua Jim  

 

« Ta question ! Si j’avais mon magnum, tu verrais ou tu pourrais te la caser ta question ! Allez on bouge et plus vite que ça ! » Décréta Ryô.  

 

« Sur le toit… » Soupira Jim.  

 

« Quoi ?! »  

 

« Faut qu’on aille sur le toit. »  

 

Ni une ni deux, à peine eut-il finit sa phrase que Ryô l’attrapa par la peau du cou, traversa la porte de l’armurerie/chambre d’hôtel et se mit à courir dans les escaliers avec son sac à patates sur l’épaule.  

 

La nuit était très claire, sans étoile sauf celle des néons des magasins et des décors de Noël, mais Ryô s’en fichait. Une chose le tracassait, pourquoi était-il présent sur le toit, rien n’indiquait qu’il allait se passer quoique ce soit. Il déposa son poids mort sur le sol, et celui-ci émit une sorte de petit grognement de mécontentement, mais on aurait plutôt dit le ronronnement d’un matou à la panse bien remplie !  

 

« Alors qu’est-ce qu’on est venu faire ici ! »  

 

Jim qui avait retrouvé son sourire Ultra white répondit « Deux secondes Ryô, ça ne devrait plus tarder. »  

 

En effet, une sorte de brouillard venait d’envahir un bâtiment voir même un étage très précis de l’autre côté de la rue, celui ou vivait il y a encore 5 ans Mick et Kazue.  

 

Tout d’un coup ce brouillard se dissipa, et Ryô et Jim virent alors que tout l’étage en question était devenu visible. C’était comme si il n’y avait plus aucun mur, plus aucune porte, ni de toit et encore moins de voisins.  

 

Ryô ne s’attendait pas a ce que Kazue habite encore ici. Ça ne pouvait être qu’elle, ils venait de voir Mick à Los Angeles.  

 

Et en effet c’était Kazue, mais il fut surpris de voir qui était avec elle, de voir qui l’aidait à marcher.  

Il s’agissait de Kasumi. Kazue semblait complètement ivre, et Kasumi peinait à la soutenir, mais pour une tout autre raison.  

 

Il avait du mal à comprendre ce qu’il voyait devant lui. Depuis quand ces deux-là s’entendaient-elles ? A quelle période Kazue avait-elle commencé à boire, et d’où venaient les bleus sur le visage d’une Kasumi plus qu’enceinte ?  

 

Jim sortit de la poche de son jean un petit carnet et commença à le relire.  

 

« Mais ou est-ce que c’est, je l’avais pourtant noté. Je vais me faire dégommer moi. »  

 

Le ciel fut tout d’un coup zébré par un éclair rouge. Jim prit réellement peur et se mit à supplier par terre un être invisible. Enfin ses jambes toutes maigrelettes se dérobèrent sous lui et il hurla comme une femmelette, tenant toujours son carnet dans sa main droite.  

 

« Non pitié, ne fais pas ça pas, je veux pas ! Je fais ce que je peux ! Je vais me rattraper, je ferais plus de boulettes ! Mais par pitié pas ça ! » Supplia le petit Jim.  

 

Ryô tenait sa tête d’une main, il en avait marre. Il se fichait bien de Jim, et de la personne à qui il parlait comme une fillette, le principal se passait devant lui, il en était sûr et certain. La clé de tout était en face de lui, les réponses à ses questions se feraient par ces deux femmes.  

 

Ryô qui tentait de comprendre ce qui se passait devant lui en avant assez d’entendre Jim couiner.  

 

« Arrête ça ! Et explique-moi ce qui se passe là-devant ! »  

 

« Peux pas… J’attends un signe de mon cousin… »  

 

« Heu… Tu m’expliques là… J’y comprend plus rien, tout à l’heure c’est à moi qu’il en voulait ton cousin et maintenant c’est à toi ?! »  

 

Jim leva sa tête et essuya du revers de sa main son nez dégoulinant ainsi que les larmes qu’il avait versées.  

 

Ses yeux rougis et gonflés n’arrangeait pas son visage jouflu !  

 

« Il est fâché… Me souviens pas de ce qu’il m’a dit sur cette partie du voyage… Et je retrouve rien dans les notes que j’ai prises…La dernière fois qu’il s’est mis en colère, il m’a envoyé sur Terre avec toutes les faiblesses des mortels… L’enfer sur terre… Je veux plus revivre ça… »  

 

« Les faiblesses des mortels ? »  

 

« Maladie, douleur, fatigue… » Chouina Jim.  

 

« C’est tout !!!!! Tu te fiches de moi ! On vit avec ça tous les jours et toi tu te plains ! »  

 

Il était en colère, il perdait un temps précieux avec ce mouflet. Il s’approcha du p'tit Jim et lui arracha son carnet des mains avec une telle violence que l’esprit agenouillé sur le sol en perdit l’équilibre.  

 

Le nettoyeur regarda Kazue et Kasumi de l’autre côté de la rue. La scène n’avait pas beaucoup évolué. Kasumi peinait à traîner Kazue jusqu’à sa chambre et a l’allonger. Les deux femmes ne se disaient rien. Mais leurs corps parlaient pour elles.  

 

C’est la constatation que Ryô se fit avant d’examiner le carnet de Jim pour avoir l’explication de ce qu’il voyait.  

 

Et tout en cherchant, il gardait en mémoire leurs visages.  

 

Kazue était devenu très maigre elle avait a peine 32 ans, et déjà bon nombre de cheveux blancs étaient apparus sur sa jolie tête.  

Kasumi, âgée de 31 ans si il ne se trompait pas, était donc enceinte de huit mois au moins vu le ventre bien rond qu’elle montrait. Mais tout comme Kazue, elle ne semblait pas heureuse, et peut être même encore plus fragile les bleus, sur son visage en était en un sens la preuve.  

 

C’était d’un tel contraste ; en cinq ans, elles étaient devenues si différentes. L’amour et la générosité que l’on voyait auparavant dans les yeux de Kazue avaient fait place au néant. Et l’insouciance et la fougue de Kasumi avait fait place à un feu de rage et de colère.  

 

Finalement, Ryô trouva les informations qu’il cherchait mais pas grâce à Jim qui continuait de réclamer le pardon de son cousin par terre sur le sol, il ne cessait de hurler ‘PITIE !’  

 

Grâce au carnet de Jim, ou devrais-je dire malgré son écriture en forme de pâte de mouche et de la couleur d’encre des plus bizarre, Ryô avait compris ce qui avait causé me malheur de ses amies.  

 

Il se mit alors à maudire le destin.  

 

Une voix grave presque rauque, mais toutefois transcendante et indifférente lui murmura à l’oreille ‘Tu as choisis ton destin et le leur !’  

 

Le carnet indiquait à la seconde près à quel moment les choses avaient dégénérées.  

 

Apparemment, il avait il y a cinq ans « coupé » uniquement l’une des tentacules de l’organisation ’Le Dragon Noir’ et non la tête comme il l’avait pensé.  

 

En déchiffrant la chronologie des événements comme indiqué par les notes de Jim l’esprit qui ne touche pas une bille :  

 

Kazue n’avait pas sombré dans l’alcool comme il l’avait pensé enfin pas vraiment, mais dans les médicaments, elle enchaînait stimulant et calmants depuis que Mick l’avait quittée. Mais il y avait plus et l’explication venait en grande partie de Kasumi.  

 

Notre belle voleuse s’était finalement mariée trois ans et demi plus tôt suite aux pressions de sa grand-mère ainsi que du restant de sa famille.  

 

L’homme en question se prénommait Chomei, il était riche et faisait partie d’un clan très ancien de voleurs. Du moins, c’est de cette manière qu’il s’était présenté. Il avait tout pour convaincre, son charisme sa dextérité en tant que voleur, et l’argent qu’il avait amassé avait déjà convaincu toute la famille et même Kasumi était tombée sous son charme, enfin elle s’en était convaincue.  

 

 

Tout s’était bien passé jusqu’au mariage, ou devrais-je dire jusqu’à la nuit de noces.  

L’homme charismatique cachait en fait un rapace de grande importance envoyé par Le Dragon Noir.  

 

Cette fichue organisation avait juré de détruire toutes les personnes que côtoyait City Hunter.  

 

Et ce fut le cas, Kasumi l’épousa moins de quatre mois après leur rencontre sur l’insistance de sa grand-mère qui estimait qu’il était grand temps. Elle céda, elle s’était convaincue que ce serait le meilleur pour elle et puis déjà à ce moment-là, la flamme qui l’habitait commençait à s’essouffler.  

 

Chomei habitait un grand manoir tout près de la ville depuis peu. Une véritable forteresse remplie de garde. C’est dans ce lieu qu’il avait choisi de laisser libre cours à ses instincts avec sa futur épouse.  

 

 

Elle comprit que quelque chose clochait lors de sa nuit de noces ou il l’avait prise avec beaucoup de brutalité, mais elle s’était dit que c’était sûrement dans sa nature et n’avait pas voulu voir tout comme bien des personnes que la seule personne qu’elle blessait à se taire, s’était elle-même.  

 

Les jours suivants, l’appétit sexuel et les jeux plus que bizarres de son époux commencèrent à l’affoler et lorsqu’elle tenta de lui en parler, les coups se mirent à pleuvoir.  

 

A l’instant même ou il la giffla pour la première fois, elle comprit que s’était fini, et que tout n’avait été qu’une pantomime. Son regard était tellement rempli de haine qu’elle prit peur et dès qu’elle put partir elle retourna chez sa grand-mère.  

 

Malheureusement sa grand-mère ne pouvait rien pour elle, elle était gravement malade depuis plusieurs mois, s’est pourquoi elle avait tenue à marier Kasumi rapidement. Peu après le mariage de sa petite fille adorée, ses dernières forces l’avaient abandonnées et Kasumi la trouva mourante.  

 

Elle ne put que lui faire ses adieux et tut la raison qui la ramenait auprès d’elle. Elle fut ramenée de force après l’enterrement de sa grand-mère dans le lit conjugal.  

 

Depuis lors, elle était fréquemment battue.  

Vers la moitié de leur seconde année de mariage, il décida qu’il était temps qu’elle lui donne une descendance ; les coups se firent donc plus rares et elle fut surveillée régulièrement par l’un des médecins à la solde de l’organisation.  

 

En parlant de médecin, le lien avec Kazue se trouvait là.  

Depuis que City Hunter n’était plus une équipe, Le Dragon Noir avait envahi les rues, mais très différemment.  

Tous ceux qui auparavant s’en était pris à Ryô et à Kaori, était en majorité dans le trafic de drogue, pas eux.  

Ils avaient bien compris que s’était toujours les trafiquants de stupéfiants qui était en priorité la cible de Ryô c’est pourquoi eux donnaient dans le trafic d’armes et le blanchiement d’argent, entre autres, mais pas dans la drogue.  

Mais le trafic d’armes posait aussi des problèmes les blessés était de plus en plus fréquent même parmi eux.  

 

Un jour, Doc lui aussi fut contraint par la force de soigner les blessés.  

 

Le lien était la. Kasumi connaissant elle aussi le Doc fut contrainte par son mari qui était au courant d’aller les aider.  

Bien qu’étant enceinte, elle travaillait comme un forcené en tant qu’infirmière. Elle espérait par la même que la fatigue et les coups bien que moins réguliers lui feraient perdre le bébé.  

Elle ne voulait absolument pas que son enfant subisse les mêmes choses qu’elle.  

Malheureusement ou heureusement allez savoir, l’enfant s’accrochait.  

 

Voila donc le lien voila comment le mal s’était propagé.  

 

Ryô venait tout juste de terminer de lire ce passage quand un éclair blanc fit son apparition dans le ciel.  

Aussitôt Jim se releva et cria de toutes ses petites forces « Merci cousin !!! J’le ferais plus ! »  

 

On aurait dit un gosse qui venait de se faire prendre la main dans le sac mais que voulez-vous !  

 

Pendant tout ce temps, la scène avait continué plus bas, et il avait vu Kasumi partir en abandonnant Kazue sur son lit.  

Au bas de l’immeuble une limousine l’attendait. Un homme se tenait contre la portière arrière et semblait dans une colère noire.  

 

Ryô n’entendit pas ce que l’homme hurla a Kasumi, mais quand il le vit la secouer comme un prunier et la gifler à plusieurs reprises, il comprit que c’était son époux Chomei qu’il pouvait observer.  

 

Cette acte le révulsait, au plus profond de lui-même, il aurait aimé agir, mais il ne pouvait qu’observer et laisser la colère et la rage monter en lui.  

Il sortit de sa pensée au moment ou l’immeuble de l’infirmière reprenait une allure normale.  

 

La scène à laquelle notre brun ténébreux venait d’assister commença à s’estomper. Il était dans ses pensées lorsqu’il sentit la main de Jim se poser sur son épaule.  

 

Il tourna la tête et Jim bredouilla qu’il était temps de partir vers la prochaine destination.  

 

A peine avait-il prononcé ces mots qu’ils se retrouvèrent devant la résidence de la famille NOGAMI.  

 

« Génial !!! » Hurla Ryô. « Je vais enfin pouvoir l’inspecteur de mon cœur, dis elle est toujours aussi belle et sexy ? »  

 

Un filet de bave dégoulinait de la bouche de Ryô qui était totalement entravé d’un rictus pervers.  

 

Ils marchèrent jusqu’à l’entrée de la résidence qu’ils traversèrent sans aucune difficulté, puis à peine était-il à l’intérieur qu’ils la virent.  

 

La belle et divine Saeko NOGAMI n’était plus.  

Elle était dans assise sur un canapé et versait toutes les larmes de son corps devant une cheminée où brûlait un feu de l’enfer.  

Ryô en fut sous le choc, les rares fois ou il avait pensé au futur et à ce que deviendrait ses compagnons, il ne pouvait pas imaginer Saeko autrement que sensuelle, tentante et aguicheuse.  

 

Et là, à cet instant, elle était au summum de la fragilité, presque même de l’agonie.  

En s'approchant, Ryô put entrevoir sur ses genoux une photo de sa sœur Reïka.  

Elle l’attrapa et la posa sur sa poitrine ; à ce moment-la les larmes avaient totalement inondé son visage.  

 

Tout d’un coup, elle entendit des bruits de pas se rapprocher d’elle. Elle essuya ses yeux plus qu’humide et tenta de cacher la photo de sa sœur sous un coussin.  

 

La scène se mit en quelques sorte sur pause et avant que Ryô n’ouvre la bouche pour poser sa question, Jim avait pris les devants.  

 

« Ha cette fois je sais !!!! » S’exclama-t-il tout enjoué.  

 

(NDA : Je peux le frapper !)  

 

Incrédule devant la réaction de Jim, Ryô resta sans voix.  

 

« Alors… Voyons voir… Oui c’est ça… Apparemment Reïka est morte il y a 1 an. »  

 

« Quoi ! Comment est-ce arrivé ?! »  

 

« Alors… Elle était également sur la liste noire du Dragon Noir, et il se sont décidés à la faire disparaître alors définitivement l’année dernière.  

Depuis quelques temps déjà elle enquêtait sur le ou les dirigeants du Dragon Noir, ce jour-là un informateur anonyme l’avait appelée.  

Sans même réfléchir, elle avait accouru à sa voiture pour vérifier l’info, à peine était-elle installée au volant, qu’une terrible explosion retentit et la tua sur le coup.  

Saeko avait été mise au courant de ce piège, mais elle était arrivé une seconde trop tard ou trop tôt selon les avis. L’explosion l’avait projetée à terre et un morceau de tôle avait pensé nécessaire de sectionner la mœlle épinière de la belle la rendant paraplégique. (NDA :je rappelle que ce genre de paralysie était presque irréparable il y a vingt ans) »  

 

Ryô ferma les yeux et semblait en son for intérieur revivre cet évènement que pourtant, il n’avait pas encore connu.  

 

Lorsqu’il ouvrit les yeux, le premier visage qu’il vit était celui d’un imbécile d’esprit apparemment on ne peux plus fière de connaître enfin son sujet.  

 

« Vous voyez, cette fois, je sais tout ! La preuve nous sommes ici au cimetière, Saeko vient déposer une gerbe de fleur pour l’anniversaire de sa sœur.  

 

Ryô reconnut son père qui l’accompagnait, ou plutôt poussait dans les allées étroites le fauteuil roulant de sa fille.  

Son père la laissa seule un instant, et à sa demande il retourna vers la voiture, elle avait insisté pour être seule.  

 

Elle se mit alors à hurler, elle ne dit rien, elle venait de voir quelqu’un qu'elle connaissait bien, l’ancien compagnon de Reïka. Ils s’étaient séparés moins de six mois avant qu’elle ne soit tuée, enfin, elle avait demandé à Kyoichi de partir pour sa propre sécurité. Elle avait fait ce que Ryô n’avait jamais réussi à faire avec Kaori, mais le prix qu’elle avait payé était lourd. Elle allait d’ailleurs encore le payer aujourd’hui.  

 

Saeko ne paniqua pas et sortit de sous la couverture qui recouvrait ses jambes amoindries son ancienne arme de service et là devant les yeux de l’unique amour de sa sœur, elle posa sur sa tempe son arme et se suicida.  

 

Kyoichi avait compris tout de suite ce qu’elle voulait faire, il lui avait hurlé de ne pas le faire, mais rien et il n’était pas arrivé à temps auprès d’elle.  

 

Ryô avait lui aussi compris, et lorsqu’il avait vu ce qu’elle s’apprêtait à faire, il avait hurlé à son tour pour tenter de l’en empêcher, il avait même essayé de lui enlever l’arme des mains, mais évidemment, il n’était qu’un simple visiteur du temps, d’un possible futur s’il ne réagissait pas.  

 

Jim n’avait pas été insensible à cette scène, son sourire avait disparu et il semblait catatonique.  

 

C’est Ryô qui dut le tirer de ses songes.  

 

« Hey le nabot ! Réveille-toi tu veux ! On a encore à faire je crois ? »  

 

« … Heu… Oui, désolé… Alors… Maintenant… On va voir Miki et Falcon enfin Umibozu comme vous l’appelez. »  

 

« C’est la première fois que tu vois quelqu’un se tuer n’est-ce pas Jim ? »  

 

« …Oui, c’est vrai. Mais vous comment… ? »  

 

« Pendant la guerre, j’ai vu bon nombre d’homme opter pour cette solution, et en un sens je les comprends. En ce qui concerne Saeko, je ne m’y attendais pas c’est vrai, mais beaucoup de policier s’ils ne finissent pas alcooliques ou dépendant de drogues, se tuent. Je la comprends, elle n’aurait plus jamais marcher n’est-ce pas ? »  

 

Jim ne nia pas.  

 

« Ce n’est pas le genre de femme a accepter de devenir invalide sans rien pouvoir y faire, et je sais quelle a sûrement dû ressentir beaucoup de culpabilité concernant Reïka, alors qu'elle n'aurait rien pu y faire. Mais moi pourquoi n’ai-je rien fait ?» Demanda un Ryô au regard assombri  

 

« Suivez-moi Ryô nous allons marcher jusqu’au Cat’s Eye, et là je vous expliquerai beaucoup de chose. » Répliqua Jim.  

 

 

 


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