Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 19-06-06

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 229 reviews

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GeneralFantasy

 

Riassunto: Une chance va être offerte à Ryô, saura t-il la saisir ? Emotions, découvertes et esprits seront de la partie.

 

Disclaimer: Les personnages de "A Christmas Carol" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A Christmas Carol

 

Capitolo 17 :: Une autre version

Pubblicato: 25-09-06 - Ultimo aggiornamento: 25-09-06

Commenti: Salut à tous et à toutes ! Bah ouais 25 ans ! Snif j'ai pris un coup de vieux sur ce coup là ! Allez parlons peu mais bien. Je tiens à préciser que ma bêta à ptit problème d'ordi, donc je vous prie encore une fois d'excuser les fautes et si y a des volontaires pour reprendre temporairement le relais, n'hésitez pas ! Ensuite, je dédie ce chapitre à tout d'abord à ma ZAZA intergalactique et à son ptit ange, ensuite toutes les filles que j'ai vu vendredi soir à aussi Nakite que je remercie pour son mail. Dans ce chapitre nous retrouvons Kaori et vous allez avoir une autre version de quoi me direz vous ! Haha ! De ce que vous voulez tous savoir comment, comment ... Finalement vous n'avez qu'a lire ! Dernière petite chose, je crois que quelques uns de mes neurones ont grillés quand j'ai écris certains passage de ce chapitre ! Bonne journée et bonne lecture !!!

 


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Chez Kaori et Hideyuki MAKIMURA – 9 ans plus tôt à Noël.  

 

 

Ryô éberlué, ne croyait pas ce qui se trouvait devant ses yeux, il commença à s’approcher lentement et à tendre le bras afin de vérifier ce que ses yeux lui montraient, mais l’esprit lui rappela alors qu’il n’était pas visible et qu’il ne pouvait rien toucher.  

 

-« Qu'en pensez vous ? Vous ne l’aviez que rarement vu comme ça ? »  

 

-« C’est vraiment elle ? Ça lui ressemble pas, surtout vu ce que je sais de son passé ! » Répondit Ryô toujours interloqué.  

 

-« Ce n’est pas tout à fait exact Ryô, vous n’avez jamais trop voulu en savoir de peur de vous attachez encore plus, chose qui me semble impossible mais bon. »  

 

Ryô lui jeta aussitôt un regard noir.  

 

-« Heu oui enfin, il me semble que vous l’avez déjà vu en Cendrillon, ça n’en est pas très éloigné. A part qu’ici elle a 17 ans et qu’elle est dans sa chambre d’adolescente. »  

 

En effet devant Ryô, se trouvait Kaori, elle portait visiblement une petite robe bleue simple et sans prétention et des chaussures à talon, le tout agrémenté par un pendentif en argent en forme d'étoile et un bracelet identique.  

Comme toujours sa beauté naturelle était rehaussée par la gêne qu’elle avait de porter une telle tenue.  

 

-« Elle m’avait fait cette surprise, certainement pour atténuer ce qu’elle voulait m’annoncer. »  

 

Ryô tourna la tête et fut étonné de revoir encore une fois son vieil ami Hideyuki devant lui.  

Celui-ci se rapprocha de Ryô et s’écroula de rire.  

 

-« Toi alors, tu ferais vraiment n’importe quoi pour te faire remarquer !!!! »  

 

-« De quoi tu parles Hide ? »  

 

-« Je t’avais prévenu, et malgré tout tu n’as pas fait mieux que d’enfiler un caleçon. Pour le second visiteur qui va venir te voir, tu feras quoi, tu enfileras des chaussettes en plus ?! »  

 

Ryô rappela alors à son ami qui riait toujours, qu’une telle annonce n’était dès plus facile à croire.  

 

Puis il se calma lorsqu’il vit Eriko entrer dans la pièce.  

 

-« Tiens je ne me rappelais pas l’avoir vu ce jour là. Qu’est ce qu’elle faisait ici ? »  

 

-« Crétin ! Tu crois sérieusement que ta sœur se serait habillée toute seule comme ça. Tu me déçois Hide ! »  

 

-« Oh c’est bon hein ! Et au lieu de te foutre de moi, regarde donc la suite ! »  

 

*******************************  

 

-« C’est bon Kaori, j’ai surveillé tout va bien, rien n’a brûlé »  

 

-« Merci Eriko, tu comprends, j’aurais trop eut peur de me tacher, et puis j’ai du mal à m’habituer à cette perruque. »  

 

-« T’es marrante toi ! Tu me demandes de t’aider à te pomponner pour faire la surprise à ton frère, et maintenant tu ronchonnes ! »  

 

-« Oui c’est vrai excuse moi. » Dit elle dans un murmure.  

 

-« Mais non c’est rien, fais pas attention, c’est que j’aurais bien aimé rester pour voir la tête de ton frère mais bon. Apparemment je serais de trop, et puis c’est ce que nous avions convenu. J'te pomponne et tu m’aides pour les cours de maths !  

Bon allez maintenant je file, ou je vais tout faire rater. Et non, c’est pas la peine de me raccompagner, je connais la sortie ! Allez passez un bon Noël tous les deux ! »  

 

Kaori eut tout juste le temps de lui crier « merci et à toi aussi », qu’elle entendit la porte claquer.  

 

*******************************  

 

-« Je suis arrivé en retard ce soir là, elle était furieuse ! Un boulot de dernière minute à la préfecture. »  

 

-« T’as eut droit à la massue ?! »  

 

-« Andouille !!!! La massue, c’est pour les obsédés comme toi ! »  

 

Ryô qui tentait de se relever après cette réponse, vit alors Kaori se diriger vers sa table de chevet prendre quelque chose et s’asseoir sur son lit.  

 

Nos deux Messieurs, un mort, et un obsédé s’approchèrent d’elle. Et ils virent qu’elle tenait entre ses mains une photo, plus précisément la photo !  

 

-« Ryô… qu’est ce que ça veut dire, j’ignorais qu’elle avait une photo de vous deux, je ne savais même pas que vous vous étiez déjà croiser avant l’affaire de … »  

 

-« Oublie, MAKIMURA ! C’est rien du tout cette photo, je savais même pas qu’elle en avait une ! »  

 

-« Tu peux rêver ! Je ne te crois pas et je veux une explication ! »  

 

Alors que Hideyuki hurlait après Ryô, celui-ci vint se placer face à elle. Il n’entendait plus son ami, il réalisait encore une fois à quel point elle était belle, innocente et naïve ; un ange, une pierre précieuse dans un monde de cailloux du moins à cette époque. Bien vite son regard se durci et il se rappela se qui s’était passé comment elle lui avait menti, comment elle avait refusé de lui avouer qu’elle avait un amant !  

 

Voyant que son ancien acolyte ne l’écoutait plus et que son visage changeait d’expression il choisi d’aller de l’avant.  

 

-« Très bien tu refuses de me dire quoique ce soit alors tourne toi et regarde ! »  

 

Il n’avait pas entendu les paroles de son ami, par contre, il avait entendu le bruit d’une porte qui s’ouvre et se ferme.  

 

Lorsqu’il se tourna, il vit aussitôt que l’esprit avait refait une apparition et que la personne qui venait de pénétrer dans la chambre de Kaori était son ami Hideyuki.  

 

Il était trempé, mais était venu directement voir sa sœur pour se faire pardonner son retard.  

A peine l’avait t elle vu qu’elle rangea la photo sous un oreiller et alors qu’elle allait lui sauter au cou il l’arrêta.  

 

-« Kaori ! C’est bien toi ?! J’ai du mal à te reconnaître ! Non bouge pas sinon tu vas être trempé toi aussi ! Je vais prendre une douche et me changer vite fait ! »  

 

Il fila aussi sec et laissa Kaori debout en plan dans sa chambre.  

 

-« Hey l’esprit on pourrait pas accélérer la cadence y en a marre de rester planté la ! En plus j'le connais Hide, une vrai midinette dans une heure on y sera encore ! »  

 

L’esprit qui commençait à nouveau à ressentir la colère et l’agacement de Ryô avait du mal à se contrôler. D’un claquement de doigts la scène s’accéléra.  

 

-« Monsieur SAEBA, je ne suis pas une chose, cessez de m’appelez l’esprit, j’ai un nom ! »  

 

-« Bah ouais, mais encore faudrait il que je le connaisse ! Tu me l’as pas dit Chérubin ! »  

 

-« C’est Gabriel ! Et non je ne suis pas l’archange ! Et n’oubliez pas que j’ai le pouvoir de vous punir, alors un peu de respect ! Et apparemment votre ami souhaite à nouveau vous dire quelque chose ! »  

 

Ryô qui voulait remettre Gabriel à sa place n’en eut pas le temps Hideyuki se matérialisa de nouveau devant lui.  

Celui-ci semblait en colère et lorsqu’il vit un poing lui arriver en pleine face il sut qu’il n’avait pas tord.  

 

-« Hey c’est pas du jeu ! Je croyais que tu pouvais pas me toucher !  

 

-« Exact vu que je suis mort, mais ce n’est pas le cas de Gabriel, et n’oublie pas que j’interviens en quelque sorte à travers lui, et puis tu l’as pas volé, me traiter de midinette et traiter Gabriel de Chérubin ! C’est pas parce qu’il a l’apparence d’un enfant qu’il en est un, il est très respecté et aimé de tous ! Et si tu veux pas avoir affaire à Zaza boucle la !  

 

-« Zaza ? Une femme ? Elle est belle ? Célibataire ? Jeune ? »  

 

-« J’ai tendance à oublier a quel point t’es lourd par moment ! Zaza c’est en quelque sorte sa mère, c’est elle qui l’a créée, et jeune disons qu’elle en a l’apparence, vu qu’elle existe depuis la nuit des temps et éternellement, enfin revenons en à Kaori. »  

 

Ryô se releva et le visage d’obsédé qu’il affichait depuis quelques minutes disparu.  

 

-« Espèce de crétin ! Si tu crois que je connais pas ton manège et tes tentatives de diversions pitoyables ! Regarde c’est important ! »  

 

‘Et encore une fois tel est pris qui croyait prendre se dit Ryô.’  

 

Le film qui continuait d’avancer devant eux s’arrêta soudain.  

 

Kaori était assise à table, son frère était face à elle.  

Une certaine crispation se lisait sur leurs visages et le silence était plus que pesant.  

 

-« Qu’est ce qui se passe exactement ou que va-t-il se passer ? » Demanda Ryô.  

 

-« Tais toi et écoute ! Tu dois l’entendre de tes propres oreilles alors ferme la ! »  

 

-« C’est bon ! C’est pas par ce que tu es mort et que tu as tout ton temps que c’est mon cas ! »  

 

Hideyuki qui se tenait juste à coté de son ancien partenaire, émit un profond soupir de lassitude et 5 secondes plus tard il mit une taloche à Ryô et lui répéta pour la énième fois de se taire et d’écouter.  

Alors que le nettoyeur commençait à pleurer comme une gamine (NDA : Oui une gamine !), la scène devant eux commença réellement si l’on peut dire.  

 

Kaori se leva brusquement et la chaise sur laquelle elle était assise tomba rudement par terre.  

 

-« J’ai choisi Hide ! Je veux apporter mon aide à ceux qui en ont besoin, je veux travailler dans les forces de l’ordre comme toi ! »  

 

L’Hideyuki assis face à elle en laissa tomber ses couverts et failli s’étouffer.  

L’Hideyuki mort regardait Ryô qui ne se doutait absolument pas de ce que Kaori avait planifié pour son avenir et avec un sourire en coin il dit à celui-ci :  

 

-« Je ne t’ai jamais dit ce qu’elle voulait, car je pensais que c’était aussi visible que le nez au milieu de la figure, et puis je tentais par-dessus tout de lui enlever cette idée de la tête lorsque je suis mort. A l’époque elle était à la fac j’avais réussi à la convaincre de faire des études, mais peu avant que je ne meure elle m’avait appris qu’elle allait abandonner, elle voulait travailler avec nous ! »  

 

Ryô était bouche bée alors, il n’était pas responsable du choix qu’elle avait fait.  

Elle avait toujours eu en tête d’aider les autres.  

 

-« Mais et si … »  

 

-« Si elle avait pris cette décision pour toi et à cause de toi ?! Tu n’es pas le nombril du monde ! Elle a toujours sut ce qu’elle voulait, on ne l’a pas écouté c’est tout ! »  

 

Devant eux Kaori était pétrifiée par la réaction de rage de son frère.  

 

-« Jamais ! Tu m’entends, jamais ! Je ne vais pas te laisser gâcher ton avenir ! Chacun son rôle, et ce n’est pas le tient tu m’entends ! J’ai compris tu pensais m’amadouer en te présentant dans cette tenue mais c’est raté ! »  

 

Finalement Kaori réagit et sortie ses griffes.  

 

-« Pour le moment je ne peux pas m’opposer à toi. Mais d’une manière ou d’une autre j’apporterais mon aide aux gens ! Je ne serais pas éternellement dépendante de toi ! Un jour tu n’auras plus ton mot à dire ! Crois moi, même si ce n’est pas en tant qu’agent de police, diverses options sont possibles et tu ne m’empêcheras pas de faire ce que je veux ! »  

 

 

 

-« Regarde ses yeux Ryô. Regarde les biens. C’est la première fois que j’y ai lut une telle détermination. J’ai compris que malgré tout elle trouverait un moyen pour faire se qu’elle voulait. Mais je me raccrochais à l’idée que peut être par amour elle renoncerai. »  

 

-« Et puis quoi encore ! T’attendais qu’un Prince Charmant sur son blanc destrier vienne l’emmener avec lui ! C’est mal connaître ta sœur et son caractère de cochon. Et puis de toute manière maintenant c’est fait elle est avec son amant ! »  

 

-« Tu crois sincèrement qu’elle a un amant !? Tu es plus aveugle que je ne le pensais !  

 

-« Je les ai vus ensemble je le sais ! »  

 

Hideyuki avait de nouveau cédé sa place à Gabriel. Ryô n’en fut pas surpris, il commençait à s’habituer à cette transformation.  

 

-« Encore une fois vous avez tord, et je vais vous le prouver ! ».  

 

D’un claquement de doigts Ryô et Gabriel se retrouvèrent en plein cœur de Shinjuku.  

 

-« Quand sommes-nous ? » Ryô avait compris que demander où ils étaient ne servait à rien, il reconnaissait les lieux facilement. Par contre l’époque ça c’était autre chose.  

 

-« Nous sommes en Août, quelques mois avant votre séparation avec Kaori. »  

 

Ryô blêmi.  

 

-« Je refuse de revoir cette scène ! »  

 

-« Croyez moi vous allez la revoir ! Et en entier cette fois ! »  

 

-« J’ai déjà tout vu ! Une première fois m’a suffit ! »  

 

-« Vous n’avez rien vu ! Votre esprit tordu à tout simplement crée quelque chose qui n’existe pas ! Regardez par vous-même !»  

 

Devant lui se trouvait Kaori assise à la table d’un café elle était divine de par sa grâce et sa simplicité.  

Elle semblait attendre quelqu’un. En effet il vit un homme se rapprocher d’elle, il semblait se connaître.  

 

Gabriel et Ryô s’était rapprochés de la scène et ils voyaient John faisant un baise main à une Kaori rouge pivoine.  

 

-« Monsieur ORSON, enfin je vous ai déjà dit que vous n’aviez pas à me faire de baise main. »  

 

-« C’est exact, et j’étais d’accord à la condition que vous m’appeliez par mon prénom ! » Répondit-il malicieusement  

 

-« Très bien… John. »  

 

Alors qu’ils continuaient de discuter. Gabriel fit signe à Ryô de regarder derrière eux.  

 

Il ne fut pas étonné de se voir lui-même. Il était sombre, son visage cachectique et ses traits tirés, il fumait une cigarette caché derrière un pilier et observait la scène.  

 

-« A cette période, je m’étais encore éloigné et avait passé 10 jours loin d’elle. » Dit-il comme réponse à la question que comptait poser Gabriel.  

 

-« Vous étiez réellement loin d’elle ? J’en doute puisque vous étiez caché chez Kasumi ! »  

 

-« Comment vous savez ça vous ? Ha oui j’oubliais vous lisez dans mon esprit ! C’est vrai au tout début j’avais espéré me réfugier chez Reïka, mais la tentation aurait été trop grande… Pour elle ! »  

 

Un corbeau fit son apparition derrière Gabriel.  

 

-« Finalement ne sachant pas quoi faire, j’étais allé au Cat’s. Il n’y avait que Kasumi. Voyant que j’allais pas fort, elle me proposa de me réfugier dans son antre. Bien que vivant chez sa grand-mère, elle a parfois besoin de se retrouver seule. Elle possède un petit studio... Elle m’a donné les clés et m’a fait promettre de m’y rendre quand j’en aurai besoin. Quand à moi je lui ai fait promettre de ne jamais rien dire aux autres. »  

 

-« C’est la ou vous passiez vos journées n’est ce pas ! Dites moi ce que vous y faisiez. » Ordonna Gabriel.  

 

-« Pourquoi faire, vous savez ce que j’y faisais » Grogna Ryô.  

 

-« Vous savez Monsieur SAEBA que ça ne marche pas comme ça. Alors répondez ! »  

 

-« Je la surveillais du moins une partie du temps et au début. Étrangement le studio de Kasumi avait une vue sur mon appart ! »  

 

Alors qu’une volée de libellule avait fait une brève apparition, Gabriel se triturait les méninges ‘C’est lui qui a les attitudes de gamin, mais c’est moi qui en ai l’apparence !’  

 

-« Ce jour là, j’avais décidé de la suivre à cause de l’organisation « Le Dragon Noir » j’avais un peu peur de possibles représailles envers elle à cause de ce que j’avais fait à son dirigeant. Je savais par Kasumi qu’elle allait voir Kaori ce jour là, il m’arrivai de la croiser dans son studio et elle m’avait averti. Pourquoi je ne sais pas ! En tout cas j’ai été sur le lieu du rendez vous et j’ai vu ça ! »  

 

Il fit un signe de la tête pour montrer Kaori riant aux éclats avec cet homme. Puis il vit Kasumi arriver à leur table et Kaori la présenta à ce John.  

 

La scène s’accéléra et Gabriel la figea de nouveau sur un moment précis, un moment douloureux et cruel pour le nettoyeur froid que Ryô était.  

 

Devant lui il voyait Kasumi qui s’était levée elle se déplaçait pour aller apparemment à l’intérieur du café tandis qu’il voyait cet homme rapprocher son visage de celui de Kaori.  

 

Il le voyait se pencher de plus en plus, puis rapprocher sa main droite du visage de son ange et remettre une mèche de ses cheveux en place pour finalement ramener sa main sur la joue de la belle qui ne dit rien et mit elle-même sa main sur celle de John.  

 

Le cœur du nettoyeur se serrait tel un étau. Il l’avait perdu, à cet instant précis il l’avait perdu il en était convaincu. Il se regarda de l’autre coté de la rue et compris qu’il ressentait la même chose que la première fois ou il avait assisté à cette scène.  

 

Et ce qui suivi finit de briser ses espoirs. La scène reprenait vie, mais au ralentie.  

 

Il put alors revoir le baiser échangé.  

John enleva sa main et celle de Kaori il lui murmura quelque chose à l’oreille et déposa sur ces lèvres un baiser.  

Du moins c’est ce que pensais Ryô. Il ne pouvait voir précisément ce qui se passait tout comme la première fois.  

 

-« Ça suffit cria Ryô, je veux partir maintenant ! »  

 

-« C’est exact, ça suffit, vous commencez sérieusement a m’énerver, vous n’avez pas à discuter ou à ouvrir la bouche à moins que je ne vous le permette !!!!!! » Comme pour appuyer ses dires, le ciel se mit à gronder.  

 

Et Ryô fut aussitôt paralysé il ne pouvait plus bouger ni parler, mais il comprit ce qui allait se passer lorsque Gabriel avait planté son regard dans le sien. Il avait eut tout juste le temps de dire « Oh non ! »  

 

-« Très bien maintenant nous allons revoir cette scène en temps normal, sans ralentie et sans contestation de votre part !  

 

Et d’un claquement de doigts, le ‘film’ se rembobina et revint au tout début.  

 

Regardez et écoutez de plus près.  

Les ‘acteurs’ se remirent aussitôt à vaguer de-ci de-là comme la première et la seconde fois.  

Et on pouvait voir une rage sans borne et une flamme brûler dans les yeux de Ryô.  

 

Il écoutait contraint et forcé cet homme séduire sa Kaori.  

Il comprenait mieux comment elle l’avait rencontré. C’était une sorte de mécène des arts et de la mode. Il était en quelque sorte tombé amoureux des créations d’Eriko au cours d’un gala de bienfaisance où d'un défilé comprenant des créations de la styliste avaient attiré son regard, ou plutôt l’un des mannequins avait attiré son regard.  

 

Ils étaient aujourd’hui réunis pour parler de la prochaine collection d’Eriko qui serai présenté dans toute l’Europe en décembre. Le nombre de mannequin ne convenait pas à ce type, c’était également le pourquoi de cette entrevue.  

Kaori souhaitait lui présenter Kasumi qui n’avait pas hésitée à se porter volontaire.  

Elle tentait une nouvelle fois de se libérer du joug de sa famille et avoir une certaine notoriété l’aurait aidé.  

 

 

-« Veuillez m’excusez tout les deux mais je dois aller passez un coup de file, je reviens ». Dit Kasumi.  

 

-« Alors Monsieur ORSON, pensez vous que Kasumi pourrait faire l’affaire. Eriko est d’ors et déjà d’accord mais elle souhaite votre avis après tout vous financez tout ou presque. »  

 

Et c’est à se moment là que Ryô vit cet homme remettre une mèche de cheveux de Kaori en place puis poser sa main sur sa joue.  

 

-« C’est exact. Sauf les bijoux que vous portez à présent et qui feront parti de la prochaine collection. Mais je ne finance pas votre beauté ou votre grâce. »  

 

Pour une fois elle n’avait pas rougi, elle commençait à être habituée aux compliments de cet homme à force d’évoluer dans ce monde de clinquants dans lequel elle avait mit un pied.  

 

-«Je voulais que vous voyez si vous estimiez que je suis toujours digne de porter les boucles d’oreilles de votre grand-mère pour les défilés » Murmura t-elle tout en mettant sa main sur celle de John et en baissant les yeux.  

 

-« Chère Kaori pour répondre à votre première question, je ne souhaite pas finalement de Kasumi, elle est très belle, mais n’a en aucun cas votre naturel. Et je veux que chaque mannequin soit unique de par sa personnalité afin qu’elle transparaisse pendant le défilé. »  

 

Il marque une pause et ramena son visage devant celui de Kaori et murmura à son oreille :  

 

-« Vous êtes plus que digne de les porter, c’est à croire qu’elles ont été faites pour vous. Comme toujours ce n’est pas les vêtements ou les bijoux qui vous embellissent mais le contraire. »  

 

Il se rapprochait du visage de Kaori et celle-ci commençait à paniquer. Alors qu’il effleurait ses lèvres, elle lâcha dans un soupir un « Non. »  

 

Mais Ryô n’était pas le seul à avoir assisté a cette scène Kasumi avait elle aussi mal interprétée les faits.  

 

-« Il me semble que je vous dérange, je vais vous laisser. »  

 

Au moment même où elle allait partir, elle vit Ryô de l’autre coté de la rue, et compris pourquoi il lui jetait un regard noir. Elle l’avait manipulé.  

 

Elle sorti de sa torpeur lorsqu’elle entendit John dire à Kaori quelques mots qu’elle n’était pas sensé entendre.  

 

-« Ne vous inquiétez pas Kaori, je vais rectifier la situation, après tout il ne s’est rien passé, vous avez clairement dit non. »  

 

Lorsqu’elle senti la main vigoureuse de John se poser sur son épaule elle réalisa avant même City Hunter se qui venait de se jouer là, c'est à dire leur avenirs communs à tous les deux.  

 

La scène commença à ralentir malgré tout l’on pouvait voir John parler à Kasumi et lui dire de rester, car il souhaitait lui faire part de sa décision quand à son avenir de mannequin.  

Puis tel un écran de cinéma tout s’éteignit, Ryô sentait qu’il pouvait bouger de nouveau mais il n’en avait pas la force ou l’envie.  

 

Gabriel tourna la tête vers le nettoyeur le plus craint du Japon qui soit dit en passant était toujours en caleçon, et il vit se qu’il espérait enfin, ce qui clôturait son travail une larme.  

 

Oui, Baby face laissa échapper une larme puis une seconde pour finalement crier de rage.  

Il comprenait enfin ce qu’il avait fait, qu’elle monstrueuse et irréparable erreur il avait commis.  

 

-« Elle n’a jamais eut d’amant Monsieur SAEBA ! Vous êtes encore à l’heure d’aujourd’hui le seul homme qu’elle n’ai jamais aimé ! Mais vous avez fait ce que vous avez fait... Je ne suis pas ici pour vous faire la morale, mais pour vous montrer ce qui était réellement et pas ce que vous pensiez être la vérité.  

…….  

Pour finir je vous rappel que vous saviez parfaitement que Kasumi vous avait vu. Elle a tenté de vous expliquer de venir vous voir, mais vous n’avez rien voulu savoir ! Vous étiez furieux qu’elle vous ai manipulé c’est cela, mais en fin de compte seul votre peur et votre frustration vous ont manipulé. »  

 

Il ne disait rien, il était toujours paralysé mais sur le sol, il était tombé à genoux et semblait voir son avenir comme il se présentait réellement à présent qu’il mesurait l’ampleur de sa connerie (NDA : Y a pas d'autre mot !)  

 

-« C’est à partir de ce moment là que vous vous êtes mis dans la tête qu’elle avait un amant.  

…  

Le fait qu’elle s’absentait souvent vous a conforté dans votre idée. Pourtant elle vous avait expliqué qu’elle travaillait avec Mademoiselle KITHARA.  

…  

Pour vous c’était plus facile de la haïr que de lui avouez vos vrais sentiments.  

…  

Il vous était également plus facile de la faire chuter du piédestal sur lequel vous l’aviez placé que de la considérer comme ce qu’elle est une femme et une femme qui vous a toujours aimé.  

…  

Tout comme la vie monsieur SAEBA, l’amour n’est pas des plus simples. »  

 

-« Pourquoi me faire ça ! Pourquoi me faire endurer ça ! Je veux que ça s’arrête maintenant ! Maintenant ! MAINTENANT !  

 

-« Mon travail comme je vous l'ai déjà dit consistait à vous montrer les faits tels qu’il était et rien d’autre.  

C’est fini Monsieur SAEBA, fini ! »  

 

Mais Ryô ne semblait pas entendre les paroles de l’esprit. Et tandis que la lumière émanant de Gabriel disparaissait tout comme Gabriel, Ryô ferma les yeux et se mit à hurler le prénom d’une femme !  

 

Et il se retrouva seul dans le noir absolu à continuer de crier.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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