Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 19-06-06

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 229 reviews

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GeneralFantasy

 

Riassunto: Une chance va être offerte à Ryô, saura t-il la saisir ? Emotions, découvertes et esprits seront de la partie.

 

Disclaimer: Les personnages de "A Christmas Carol" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A Christmas Carol

 

Capitolo 16 :: L'enfer sur terre.

Pubblicato: 21-09-06 - Ultimo aggiornamento: 25-09-06

Commenti: Avant tout, je vous préviens que j'ai pas put avoir les corrections, donc, je m'excuse pour les fautes. Ensuite, ce chapitre peut choquer pas tant par les descriptions que j'ai minimisé que par les faits. Mais bien entendu, je le metterais en NC 17 si je me fais taper sur les doigts. Sinon, je remercie tous le monde pour les précédentes reviews qui ont fait que j'avais plus envie de partir en vacances, et qui m'ont motiver pour revenir plus tôt (Heu le fait qu'on est voulu me marier m'a aussi motivée à revenir faut dire XD) Pour finir bonne lecture et n'oubliez pas quelques reviews pour me motiver. Merci d'avance !

 


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GUATEMALA 16 ans plus tôt - Veille de noël.  

 

 

 

Ryô était sidéré, abasourdi par la vision devant lui.  

 

L’esprit en regardant son visage y lut une telle rancœur et une telle colère qu’il fut submergé par la peur.  

 

Oui cet homme, cet obsédé et pervers qui ne prenait les femmes que pour des objets avait instauré en un regard une peur béante dans le cœur de l’esprit, à un point tel qu’il en tremblait.  

 

L’esprit retrouva malgré tout son calme et demanda à Ryô « Vous savez ou nous sommes n’est ce pas ?! »  

 

-« Les escouades de la mort ! » Soupira Ryô.  

 

-« En effet mais reconnaissez vous les personnes et le lieu ? »  

 

Il ne comprenait absolument pas de quelles personnes parlait l’esprit, le lieu il le reconnaissait, il était dans la jungle sauvage et primale du GUATEMALA, mais pour reconnaître des personnes, il aurait encore fallu qu’il en voit.  

Plus rapidement qu’il ne le pensait, il eut une réponse à sa question, il venait d’entendre à sa droite des bruits de pas, puis une arme apparut suivi par un 1er bras, des jambes, un autre bras et un visage, le visage d’un homme jeune.  

Le visage d’un homme que Ryô connaissait celui du « Matador », bientôt d’autres personnes apparurent toutes armées jusqu’aux dents et malgré la pénombre il les reconnues toutes.  

Il devait y avoir une vingtaine d’hommes armés qui surveillait de près une cinquantaine de prisonniers.  

 

Il se souvenait à présent de ce jour précis, de ce jour maudit entre tous. Un regard noir s’afficha sur le visage de Ryô. Voyant qu’il allait détourner la tête des images qui allaient suivre l’esprit lui indiqua et lui rappela qu’il ne pouvait y échapper, d’une manière ou d’une autre, il devrait y faire face.  

 

A peine ces quelques mots furent ils prononcés, qu’il vit le bataillon devant lui assailli par une des escouades de la mort.  

 

 

-« A cette période les guerres civiles étaient courantes la plus importante avait éclatée il y a peu et au GUATEMALA est-ce exact Monsieur SAEBA ? »  

 

Pour toute réponse l’esprit entendit un petit ‘humpf’ qui semblait vouloir confirmer sa version, tandis que devant eux se jouait une scène bestiale ou le sang coulait à flot et ou les armes jonchés sur le sol avait fait place à un corps à corps entre le bataillon et l’escouade ou plutôt les escouades.  

 

Ryô les bras pantelants attendait que la tragédie en cours se termine, mais c’était sans compter sur l’esprit qui ne le laisserait pas lui filer entre les doigts.  

 

L’esprit qui en avait déjà assez de l’attitude fermé de Ryô décida d’un coup de le faire réagir d’une manière assez particulière.  

 

-« Monsieur SAEBA ! Vous n’êtes pas ici pour regarder, mais pour apprendre. Si vous n’y mettez pas du votre, jamais nous aurons fini cette visite dans cette partie de votre passée ! »  

 

Au moment même où il prononça ces paroles, le temps se figea, ou plutôt la scène qui se déroulait devant eux, venait d’être figée par l’esprit.  

 

-« Monsieur SAEBA, faisons comme si j’ignorais tout de votre passé, et expliquez moi se qui se passe, ou du moins le pourquoi de cette bataille ! »  

 

N’ayant aucune réponse de Ryô, celui-ci choisi une autre méthode le pseudo-chantage.  

 

-« Monsieur SAEBA, je ne suis ni vivant, ni mort, je peux rester indéfiniment ici, pour moi cela ne changera rien, je ne vieillirais pas et je ne mourrais pas, mais pour vous il en est différemment. Vous êtes mortel avec les besoins que cela incombe ! »  

 

Ryô pris son temps pour réfléchir à ce qu’il serait le mieux pour lui, mais il prit sa décision assez rapidement en fin de compte étant donné qu’il ne souhaitait pas passer un temps infini dans cette jungle et puis il repensa à un diction ‘le roseau pli mais ne rompt pas et je ferais de même’.  

 

-« Je suis là bas » dit il à l’esprit.  

 

En même temps, il se dirigea avec l'esprit vers la direction qu’il venait d’indiquer.  

 

-« J’avais environ 20 ans. KAÏBARA avait été payé par les escouades de la mort pour capturer les quelques villageois leur résistant afin d’obtenir d’eux les noms de quelques personnes pouvant fournir des informations sur de hauts dignitaires de la région.  

Seulement voilà, j’ignorais tout ça, il nous avait fait croire qu’il s’agissait de traitre ou gouvernement rien d’autre.  

J’ignorai ces projets, et qu’il avait gardé le plus gros de l’argent pour lui et n’en avait reversé qu’une partie au bataillon. En plus, il avait choisi volontairement de ne pas livrer les prisonniers qui étaient en majorité des femmes et des enfants, mais de les vendre.  

…  

KAÏBARA avait à ce moment là déjà perdu la tête depuis plus de 2 ans. Et un an auparavant il me faisait gouter à la Poussière d’Ange. J’avais bien tenté de fuir, mais il me retrouvait toujours, et du rôle de fils, je passais au rôle de cobaye !  

Devant vous se trouve en quelque sorte le résultat final.  

………………  

L’homme là bas celui que l’on surnommait tous le MATADOR à cause du fait que parfois il emportait l’oreille d’un ennemi avait découvert la vérité et avait choisi de trahir le bataillon à cause d’une jolie somme offerte par les escouades de la mort. »  

 

Tandis que Ryô poursuivait son récit, l’esprit le regardait d’un regard rempli de compassion, car devant lui se trouvait un homme dont les yeux étaient voilés de haine pour n’avoir rien put empêcher.  

L’esprit ne se concentrait plus du tout sur les paroles de Ryô, mais sur ces déplacements, son regard en approchant des civiles qu’il était soit disant sensé protéger.  

On pouvait lire en lui une rage primaire, une rage du au fait qu’il n’ait rien put faire pour stopper ce qui allait se passer.  

L’esprit savait, il connaissait la vérité, il savait comment presque tous les mercenaires du bataillons avait été tués, et parfois mutilés vu la présence de mines et de pièges aux alentours.  

Les quelques survivants bataillon aux nombres de trois avaient été capturés par les escouades.  

Bien vite, tout trois avaient été chacun séparés dans un camp différend enfermé dans une cage ou il était impossible de tenir debout et impossible de s’asseoir.  

Les tortures étaient journalières pour chacun d’eux, spécialement pour Ryô, il était une cible de choix étant le fils de KAÏBARA et puis lors de l’attaque il avait été plus coriace que les autres. Les escouades se vengeaient sur lui, vu que son père n’était pas parmi eux pour cette mission, c’était lui leur bouc émissaire.  

 

En même temps qu’il pensait à tout ceci, la scène avait repris vit et Ryô continuait de commenter et d’expliquer ce qui se passait devant eux.  

 

Les évènements se déroulaient à une vitesse hallucinante pour toute personne extérieur, mais pas pour Ryô ni pour l’esprit. Pour eux les lieux, les journées et les personnes se succédaient normalement ou presque.  

En effet l’esprit avait choisit de ne passer que sur quelques unes des fois ou Ryô avait été enfermé dans cette minuscule cage.  

Il est vrai que tout revivre aurait été trop long. Il était resté enfermé près de 6 mois et il savait par ses bourreaux qu’il était le seul survivant sur les trois guérilleros capturés. Mais c’était prévisible, il était le plus jeune, et après avoir résisté à la Poussière d’Ange, ses capacités physique s’étaient décuplés. En fait seul son mental avait été affecté, les douleurs de son corps n’étaient rien.  

 

L’esprit choisi justement de bouger un peu plus les choses il fallait avancer bien plus vite.  

Alors en toute conscience repassa une scène que Ryô n’avait jamais oublié. D’un claquement de doigts, l’esprit fit en quelque sorte apparaître devant eux une tout autre scène, une de celle que jamais l’on ne voudrait revoir.  

 

-« A présent ou sommes nous ? Et expliquez moi ce que je vois devant moi » dit l’esprit.  

 

-« Expliquez quoi, comme je vous l’ai déjà dit, ils avaient l’habitude de déplacer ma cage au beau milieu de leur campement. C’était le lieu idéal pour me torturer avec l’une des plus anciennes techniques, la résistance. Ils m’abandonnaient ici à la vue de tous et pendant 3 ou 4 jours parfois je restais sans boire et sans manger en plein soleil. D'autres fois, j'étais leurs cobaye, ils me tailladaient le dos et les jambes et attendait que les insectes viennent me dévorer. Ou alors j'avais droit aux éléctrocutions... » Répondit Ryô.  

 

-« Soit. Et maintenant que ce passe t-il ? »  

 

-« Les quelques hommes que vous voyez viennent me chercher, pour me torturer, ou pour que je sois interrogé par leur chef. Allez savoir, c'était toujours la même chose... »  

 

-« Allons voir de plus près. »  

 

-« Pourquoi faire ?! Ce n’ai rien de plus que ce que je vous ai dit ! »  

 

-« Mentir ne vous mènera à rien SAEBA, pour la dernière fois cessé de lutter contre moi et suivez moi ! »  

 

Bon gré mal gré, Ryô obtempéra en trainant les pieds tel un enfant capricieux, mais en fait c’est plutôt du à l’esprit qui contrôlait pour l’occasion ces mouvements.  

 

A peine étaient ils arrivés devant l’entrer de la tente dans laquelle le jeune Ryô avait été amené, qu’ils entendirent des cris.  

Les cris d’une femme.  

 

Aussitôt les craintes de Ryô refirent surface et alors qui traversa à son grand étonnement la tente devant lui, l’esprit l’entendit prononcer ces quelques mots « Non pas encore !!!! »  

 

L’esprit qui connaissait le pourquoi de l’affolement de Ryô traversa lui aussi comme par magie la tente devant lui et ça en dépit de la mine affligée et dégoutée qu’il affichait.  

 

Aussitôt traversé, il vit Ryô senior tenter de frapper un homme et il vit Ryô junior dans une cage identique à l’autre resté sur la place. Ce dernier hurlait et tentait de forcer les barreaux de sa prison, mais rien n’y fit. Il avait beau hurler et cogner les barreaux de sa cage jusqu’au sang il était impuissant, dans son immense colère il s’était très certainement fracturé les mains, mais cela ne l’arrêta pas.  

Il voulait à tout prix arrêter ce qui se passait tout comme Ryô senior.  

 

L’esprit qui sentait la haine qui émanait des deux Ryô doutait de pouvoir arrêter le senior mais il tenta tout de même.  

Il se dirigea vers lui qui tentait toujours et tant bien que mal de fracasser le crâne de l’homme coucher sur sa victime féminine qui n’essayait plus de se débattre  

 

En effet au cours des mois ou Ryô avait été prisonnier des escouades de la mort, plusieurs tortures physiques lui avaient été infligées, mais ne voyant aucun résultat, ce fut au tour des tortures mentales.  

Devant lui le chef et ses hommes violaient les femmes et les jeunes filles pour ne pas dire les enfants qui avaient été fait prisonniers lors de cette veille de Noël.  

 

Le plus difficile n’était pas tant de ne rien pour voir faire, mais s’était plutôt le regard de ses femmes le suppliant de faire quelque chose du moins au début, bien vite elle ne tentait plus par désespoir d’arrêter leurs assaillants, elles suppliaient Ryô d’un simple regard de mettre fin à leurs souffrances, de les voir malgré tout comme des femmes.  

 

-« Ce regard mêlé de souffrance, de haine et de désespoir, j’aurais put jurer qu’elle me le destinait toutes pour me dire que ce n’était pas ma faute ?, mais pourtant c’était moi le responsable. » Murmura Ryô senior.  

 

Une voix féminine résonna tout d’un coup dans la pièce.  

 

-« En quoi est ce de ta faute ? »  

 

Lorsqu’il se retourna pour voir qui lui parlait en Japonais qui plus est. Il eut la désagréable surprise de trouver devant lui la femme qui subissait devant Ryô junior toutes les violences sexuelles imaginables.  

Cette femme dont il se rappelait le nom Isabel était une jeune colombienne d’à peine 16 ans. Il ne la connaissait pas vraiment c’était une prisonnière, une de celle que son bataillon était chargé de était la première à laquelle il songeait en repensant à cette période de sa vie. Elle avait apparemment quelque chose à lui dire pour apparaître par l’intermédiaire de l’esprit.  

 

Il savait, il se doutait de ce qu’elle voulait lui dire et en avait le souffle coupé. Il serra les poings et baissa la tête par honte.  

 

 

-« En quoi est ce de ta faute ? » Répétât-elle.  

 

N’obtenant toujours pas de réponse elle se répéta à nouveau mais en hurlant.  

 

-« EN QUOI EST CE DE TA FAUTE ? »  

 

-« Je n’ai rien put faire, c’est de la faute de mon père, donc la mienne. Et ça c’est passé devant moi quotidiennement. Me pardonneras-tu ? Me pardonnerez-vous toutes ?».  

 

 

Bien que dans les yeux de cette femme on lisait de l’exaspération, son regard se fit plus doux, elle s’approcha de lui et bien elle lui déposa sur ses lèvres un baiser, presque un effleurement et elle le prit dans ses bras.  

 

Il était comme frigorifié, prendre un fantôme, une morte dans ses bras, c’est pas courant.  

Mais bien vite une chaleur vint réchauffer ses plaies, les plaies de son passé et de son cœur.  

 

 

Puis elle murmura à son oreille « Oublie les pêchers de ton père. Quoi qu’on te dise, se ne sont pas les tiens. Et nous n’avons rien à te pardonner. … Les fautes de ce passé tu les as toutes rachetés ». En disant cela elle lui remontra ce qui continuait de se dérouler derrière eux.  

Et la il détourna le regard.  

 

-« Nous ? » répondit il incrédule.  

 

-« Regarde nous sommes toutes ici et ici. » lui dit elle en pointant un doigt sur sa tête et un autre sur son cœur.  

 

-« Nous sommes constamment avec toi Ryô. Et si tu ne me crois pas en voici la preuve. »  

Aussitôt elle s’éloigna de lui de quelques mètres et plusieurs fantômes vinrent se joindre à elle.  

Il les reconnut toutes, il s’agit des femmes morte cette satanée veille de Noël ainsi que de celles torturés, violés puis tués lors de leurs captivités.  

Elles étaient toutes la devant lui et souriaient.  

 

-« A présent écoute Ryô, écoute bien ce que pendant des années nous avons tenté de te dire.  

Nous sommes les victimes, nous avons subit chacune de qu’il y a de pire, ce qui fait de l’homme un prédateur. Toi tu n’as pas été violé, tu n’es pas responsable. Cesse de t’apitoyer sur ton sort et sur notre sort. Nous sommes mortes depuis longtemps, vit et fais ce que tu sais faire de mieux. LA JUSTICE ! »  

 

-« … ».  

 

Il ne souhait pas répondre, ou n’avait peut être rien à répondre.  

 

-« N’oublie pas ceci cependant, nous serons toujours en toi et avec toi. »  

 

Les fantômes des défuntes disparurent aussitôt seul Isabel était toujours là face à lui.  

 

-« Avant de partir, je veux que tu n’oublies jamais ceci :  

 

 

 

Sou talvez a visão que Alguém sonhou,
 

Alguém que veio ao mundo pra me ver
 

E que nunca na vida me encontrou !
 

 

 

(Florbela Espanca, Livro de Mágoas)  

 

 

 

 

Il écoutait et restait perplexe pourquoi ces paroles, pourquoi en Portugais en plus.  

 

Voyant qu’il se creusait la tête, Isabel se mit à rire, et avant même qu’il ne lui demande pourquoi ce poème et ses rires elle lui dit -« Un jour, tu comprendras le sens de ces mots, un jour Ryô… ».  

 

Isabel disparu laissant derrière elle et à sa place l’esprit qui par dégoût avait arrêté la scène qui repassait.  

 

Tous deux était à présent dans le noir, plus rien, plus de jungle, plus de sang, de cris, de viols ou de tortures à répétition.  

 

-« A présent Monsieur SAEBA, racontez moi comment vous avez réussi à fuir mais faites cour. »  

 

-« C’est grâce à la grande finesse d’Umibozu, le bataillon de mercenaire pour lequel il travaillait avait été embauché pour lutter contre les escouades de la mort. Un jour il, enfin lui et ses équipiers ont attaqué ce camp et j’ai put fuir grâce à Kenny également. Il n’était pas avec nous lorsqu’on avait été fait prisonniers, et quand il avait compris la folie de mon père, il avait été rejoindre Umibozu »  

 

-« Par la suite les combats se sont raréfiés une paix commençait à s’instaurer, et vous êtes parti aux USA avec Kenny FIELD pour devenir un professionnel, puis quant votre partenariat s’est disons arrêté, vous avez travaillez avec Mick ANGEL »  

 

La mort de Kenny, était pour Ryô une erreur, un regret immense et cette blessure venait de se réouvrir. Sur son visage l’on pouvait lire une certaine rancœur, et de la culpabilité, mais pas celle de l’avoir tué, celle d’être toujours vivant, celle de ne pas avoir put sauver son ami de lui-même.  

 

-« Monsieur SAEBA, une question avant de continuer notre visite. Pourquoi avoir choisi de devenir un nettoyeur ? »  

 

-« Pour sauver des gens tous simplement »  

 

-« Humpf … Pourquoi ne voulez vous toujours pas voir la vérité ? Ce n’est pas la véritable raison et vous le savez. Si votre désir était et est de sauver des gens, vous auriez put devenir garde du corps ou autre chose. Monsieur SAEBA, répondez à une dernière question je vous prie, puis nous partirons voir autre chose. Un nettoyeur, ne travaille pour son client que si celui-ci a sut toucher son cœur, il s’agit alors d’amour ou du moins de sentiment !? Mais pourtant lorsque vous entrez en action, vous êtes froid distant toujours prêt a parer la moindre initiative de votre ennemi. Il me semble que tout ceci est très contradictoire, et que votre cœur recherche une chose qu’il n’a jamais connue, même pas dans son enfance. Alors dites moi, pourquoi être devenu un nettoyeur, si ce n’est pour ressentir de l’amour ? »  

 

Ryô se mit à rire d’un rire qui semblait dire bah voyons et puis quoi encore !  

 

-« Désolé pour vous, mais toute votre belle théorie c’est du flan, je suis devenu nettoyeur pour protéger les femmes, et ne plus jamais voir ce que j’ai vu dans cette enfer, ça j’avoue, mais c’était aussi dans l’espoir qu’elles me paye en nature ; et tout simplement pour prendre du bon temps ! »  

 

-« Hum… si vous le dites, mais l’avenir vous donnera peut être la véritable réponse à cette question. »  

 

L’esprit tendit alors ça main a Ryô qui avant de la prendre lui demanda « et maintenant ou est ce qu’on va ? »  

 

-« Voir une autre tranche de passé, ou plutôt plusieurs autres tranches »  

 

Devant l’air dubitatif de Ryô l’esprit s’empressa de lui dire « ne vous inquiétez pas, vous comprendrez »  

 

Ryô prit la main de l’esprit et alors que la terre tremblait Ryô lui commençait à sentir se faufiler en lui une totale plénitude, comme lorsqu’il était en présence de sa Kaori.  

 

 


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