Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 19-06-06

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 229 reviews

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GeneralFantasy

 

Riassunto: Une chance va être offerte à Ryô, saura t-il la saisir ? Emotions, découvertes et esprits seront de la partie.

 

Disclaimer: Les personnages de "A Christmas Carol" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A Christmas Carol

 

Capitolo 23 :: Extraits du futur (Partie n°3)

Pubblicato: 06-11-06 - Ultimo aggiornamento: 06-11-06

Commenti: Bonzour bonzour les impatients ! Vla comme d'hab mon chapitre ! Alors merci merci merci et merci (Bon ca se voit pas mais j'embrasse mon PC là !) pour vos reviews ! Alors les amis on arrive doucement vers la fin plus que 2 ou 3 chapitres. Et c'est très bientôt que vous allez voir mon coté diabolique ! Ha vous pensiez l'avoir vu et bah non ! Alors j'embrasse et je dédicace ce chapitre à Zaza et à sa petiote Miss L (merci pour les norrections ^^), à Grifter (retrouve le sourire ok ?), et à Mimi (pour lui remonter le moral et aussi lui dire tu feras une autre apparition très très très importante celle là) sans oublier mes victimes qui se reconnaitront et à Monsieur C sans oublier Willy. Ps : Répondez au sondage en me laissant une review si le coeur vous en dit. Bonne lecture à tous !

 


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Le silence régnait entre eux. Ryô tout comme Jim étaient dans leurs pensées, et dans le froid de la nuit tombante.  

 

Ils quittaient peu à peu le cimetière et étrangement ils ne croisaient personne. Ryô était quelque peu déboussolé, il ne voyait personne dans la rue il se rappela alors qu’il ignorait exactement quel était la date.  

 

« On est quel jour ? » Murmura-t-il.  

 

« Ah je croyais vous l’avoir dit… Nous sommes la veille de Noël. C’est exactement le 24 que… que votre amie Reïka est morte… et maintenant sa sœur aînée est avec elle… »  

 

« Et ce que j’ai vu, tout avant aussi ce passait le 24 ? »  

 

« Non, en fait, votre voyage dans le futur à débuté le 23 au soir au moment où vous vous êtes vu, et où vous avez pu entrevoir la vie de vos 2 autres connaissances… Mais bientôt nous serons le 25, et là les choses seront très différentes. »  

 

Le nettoyeur le plus craint du Japon ne fit pas vraiment attention à la fin de la phrase de Jim. Il venait de réaliser que celui-ci allait lui expliquer ce qui c’était passé avec Kaori. Et pourquoi à son retour au Japon, elle l’avait définitivement quitté, et pourquoi il n’avait pas réagi avec ses amis.  

 

A cette idée il sorti définitivement de son mutisme.  

 

« Explique moi tout ! »  

 

Ce n’était pas une demande ou un ordre, non, c’était une absolue exigence.  

 

Il en avait assez de tourner autour du pot. Que c’était il passé ce Noël là, à son retour. Pourquoi et comment avait il échoué à la ramener auprès de lui. Pourquoi leurs vies à tous en avaient subit les conséquences.  

Tel un château de carte, c’est-ce qu’il pensait. Leur vies avaient toujours été tel un château de carte, et maintenant que le Roi avait fait s’enfuir la Dame de Cœur, tout s’effondrait… Pourtant les bases semblaient si solides…  

 

L’esprit par intérim des Noëls à venir obtempéra. Quelque chose lui disait qu’il n’avait plus le choix, il avait retardé au maximum ce moment comme le lui avait demandé son cousin.  

 

« Très bien alors regardez devant vous ! »S’exclama-t-il avec son fichu ton guilleret qu’il venait de retrouver.  

 

C’est-ce qu’il fit, lorsqu’il entendit un tintement, puis d’un coup une sorte de téléviseur apparut devant lui.  

Enfin l’écran était plus que devant le nez du nettoyeur, il était collé au visage de Ryô. L’apparition de cet engin avait été si brusque, que Ryô s’était cogné dedans et retrouvé étalé sur le sol. Jim lui ne comprit guère ce qui c’était passé, mais il affichait un sourire bien large sur son visage.  

 

Ryô releva assez rapidement son fessier du sol glacé et alors qu’il s’apprêtait à se défouler sur l’esprit, le téléviseur se mit en marche, mais il affichait seulement un décompte .  

 

En fait celui ci était presque transparent, plat et entouré d’un halo de lumière (NDA : imaginé un écran 16/9).  

Mais bien que n’ayant jamais vu ce genre de chose, ce qui étonna le plus Ryô n’était pas cet espèce de téléviseur ne comprenant qu’un écran, mais le fait que celui-ci était dans les airs à environ 2 mètres devant le nez du nettoyeur.  

 

Jim se remit à marcher et fit signe à Ryô d’en faire de même. Il ne comprenait pas comment allait t-il regarder l’écran s' ils n’étaient pas immobiles. La réponse se fit d’elle-même, l’écran toujours dans les airs évoluait devant Ryô, et dès que celui-ci avançait, l’engin lui reculait.  

 

C’était assez surprenant, Jim avait retrouvé totalement son sourire Extra White, et ne disait rien, il avait laissé un peu Ryô en retrait qui regardait le téléviseur tout en marchant.  

 

Le décompte était en effet fini. Et la première image qui vit était celle de son ange.  

Elle était divine, elle semblait défilé pour Eriko. Il reconnaissait le lieu, enfin a peu près, il s’agissait de la boutique de la styliste. Elle défilait divinement bien et arborait une robe de soirée en soie rouge fait d’un corsage qui rehaussait sa taille fine.  

 

Jim se retourna un instant et il pu voir au travers de l’écran une petite lumière apparaître dans les yeux du nettoyeur.  

 

 

Malgré sa beauté indéniable et sa tenue, elle était triste, ses yeux affichaient une morne solitude. Elle semblait presque ne plus avoir de vie, tel un pantin articulé, elle faisait ce qu’on lui disait sans plus.  

 

Tout d’un coup, elle s’écroula a terre. Tout les gens présent avaient paniqués et même Ryô qui ne voyait les images qu’a travers ce téléviseur était mort d’inquiétude. Il en avait attrapé les rebords de l’engin, et tentait de le secouer dans tout les sens.  

 

« Hey Jimbo ! Qu’est-ce qu’elle a ? » Hurla-t-il.  

 

Celui-ci fit demi tour, sorti son petit carnet de sa poche, et il trouva presque de suite l’information.  

 

« Elle a fait une fausse couche… » Répondit t-il tout simplement.  

 

Les images qui suivirent confirmait ce fait.  

 

« Quoi, mais elle vient d’annoncer à Mick sa grossesse ! »  

 

« Elle a fait cette fausse couche il y a 6 mois. Elle n’en a jamais parlé à personne. Elle a demandé au médecin de ne rien dire à son époux. Tout le monde pense donc qu’elle a souffert d’une légère anémie. »  

 

Il fut assez secoué par cette révélation. Elle avait gardé pour elle seule ce secret. Cette douleur d’avoir perdu son enfant. Sans avoir pu y faire quoi que ce soit.  

 

Il souffrait pour elle, pour cette blessure qu’elle a du cacher. Mais en même temps, il éprouvait une certaine gratitude et il s’en voulait, car malgré tout il voulait qu’elle soit heureuse et qu'elle ai la vie qu'elle mérite.  

 

Une vie remplie de joie et d’enfant et non pas de cadavres et d'ennemis.  

C’était tout ce qu’elle voulait des enfants et être avec l’homme qu’elle aime.  

 

« Mais pourquoi je dois voir ça ?! »  

 

« Pour tout simplement comprendre la suite, pour quoi d'autre sinon ?! »  

 

« Répondre à une question par une autre question ! J’ai horreur de ça ! »  

 

« Bah oui mais moi j’en sais pas des masses donc… »  

 

Ryô était exaspéré. Ce môme ne savait rien en fin de compte.  

 

Mais son attention fut distraite par autre chose. Un bus, un bus arrivait droit devant eux.  

Étrange vu que jusqu’à présent il n’avait croisé ni homme, ni véhicule.  

 

Lorsque le bus passât devant eux, Jim tout sourire fit un signe au conducteur.  

 

« Mais c’est quoi encore ce cirque » S’exclama Ryô.  

 

Le bus qui s’éloignait à présent était tout un phénomène.  

 

Le conducteur portait un bleu de travail et une casquette ressemblant à ceux des contrôleurs de train.  

Le Bus qui était rempli de passagers, que dis je de fantômes, semblait ailé, les roues ne touchaient pas le sol, et il n’y avait ni fenêtres ni portes.  

 

« Ça… répondit Jim, c’est un des bus de la seconde chance. Il passe toujours au moment des fêtes de fin d’année. »  

 

« Heu… Bus de la seconde chance… Ça veut dire quoi exactement ? Mais fait cour ou alors faut mettre le ‘film’ sur pause. »  

 

« Mettre sur pause, ça c’est facile. Je vais tout vous expliquer comme ça Ryô vous en saurez plus sur moi ! »Répondit il tout fièrement.  

 

‘Je parle toujours trop moi…’ Pensa Ryô.  

 

« Écoute morveux, moi je ne m’intéresse qu’à Kaori… »  

 

« Oui ! Vous inquiétez pas ça va prendre 2 mns »  

 

Au même moment Jim montra un pendentif qu’il avait autour de son cou, avec dessus une clochette.  

 

Lorsqu’il la fit tinter très légèrement le film se mit sur pause.  

 

Ryô ne chercha plus à comprendre le pourquoi du comment, à chaque fois ça tournait en explication à rallonge. Il préféra donc se taire et écouter pour en finir au plus vite.  

 

« Alors Ryô, voilà… Certaines personnes ici bas, ne font pas ce qu’ils pourraient ou devraient. Ils se limitent, alors qu’ils pourraient faire de grandes choses. Et il arrive qu’une chance leurs soient accordées comme à vous si on peut dire. Sauf que eux, en fait ils ont cette chance, quand ils sont en général dans ce que vous appelez le coma. C’est une sorte de lutte contre le bien et contre le mal. Ils ont l’opportunité de réaliser et de changer leurs erreurs ou de rester tels quels.  

 

Cette chance ils l’ont grâce à ce bus si on peut dire. Une fois dans le coma, leurs âmes se dirigent dans le plan astral, et les jours précédents Noëls, ils peuvent prendre ce bus, leurs âmes arrivent directement à l'intérieur par le toit. Une fois installés, un écran apparaît devant chacun d’entre eux, et leurs montrent leurs vies, ça prend un certain temps. Ils réfléchissent, et le soir de Noël, ils ont le choix, de repartir s’ils acceptent de faire des efforts, ou de rester bloqués dans un autre bus jusqu’à l’année prochaine. Où ils auront de nouveau cette chance. »  

 

Le beau brun (NDA : toujours en caleçon de luxe Grifter !!!) avait eut une sacrée dose avec le monologue de Jim, et semblait fatigué de l’entendre toujours aussi guilleret.  

 

« Et moi, et bien je suis celui qui gère tout ça de la haut. Voilà maintenant vous savez tout ! »  

 

Après tout son blabla, il refit tinter sa clochette, le film redémarra, et tous deux continuèrent leurs chemins vers le Cat’s Eye.  

 

La scène que Ryô observait maintenant était particulière. Il ne connaissait pas l’environnement, mais pourtant, il l’avait déjà vu quand Kaori avait été giflée par John ORSON.  

 

 

« Je dois aller le voir John. J’en ai besoin, et il le faut, Shinjuku est au plus mal ! Il ne m’aurait pas fait cette demande, si ce n’avait pas été nécessaire. Tu sais qu’on ne s’est pas quittés en bon terme… »  

 

« Kaori, tu ne l’a pas quitté ! Vous avez rompu votre association et c’est tout ! Ne parles pas de lui de cette manière s’il te plait ! »  

 

« Désolée John, je me suis peu être mal exprimée en effet, mais ça ne changera rien, je dois aller le voir ! »  

 

« Non c’est hors de question, tu serais en danger là bas. Ce n’est pas parce que tu as une certaine notoriété que malgré tout tu ne resteras pas pour le gens de Shinjuku la partenaire de City Hunter ! C’est hors de question ! C’est trop dangereux ! »  

 

« Tu ne comprends pas, c’est important pour moi, et il me protégera je ne risquerais rien, et puis la rencontre ne se fera pas à Shinjuku… »  

 

Kaori n’avait pas fini d’argumenter, que John la gifla. Elle ne comprenait pas quels étaient les risques pour elle.  

 

Le film devint noir tout d’un coup.  

 

« Alors c’est a cause de moi qu’il l’a giflée… Il le paiera, il n’aurait jamais du. Et pourquoi est-ce que je voulais la voir ? »  

 

« C’est pas aussi simple Ryô. » Dit il tout en sortant son maudit carnet de sa poche.  

 

« Alors selon mes notes, cette scène s’est déroulée 3 mois après la fausse couche de Kaori. A cette époque Ryô, Shinjuku ne vous obéissait plus vraiment.  

 

Des rumeurs vous étaient arrivées aux oreilles comme quoi son mari la mettait en danger, et que certains ennemis voulaient se venger de vous à travers elle. Finalement vous ne l’avez jamais revue, et vous avez appris qu’effectivement son mari avait des problèmes avec le Dragon Noir, mais qu’il faisait tout pour la protéger.  

 

Apparemment, vous aviez la trouille que ça empire en vous en mêlant.  

C’était la première et dernière fois que aviez plus ou moins repris contact depuis votre séparation, enfin je veux dire depuis la fin de votre association. »  

 

Ryô ne répondit rien. Il réfléchissait, mais fut tiré de sa réflexion car une autre partie du film s’enclenchait.  

 

 

« C’est maintenant Ryô que vous allez savoir comment… »  

 

« Tais toi le mioche !!!! »  

 

Jim s’exécuta nullement offusqué, et toujours aussi enjoué (NDA : Ptit sondage, tapez la touche 1 si vous voulez que je frappe l'esprit, la touche 2 si vous voulez que je le tue !).  

 

Ryô voyait enfin ce qu’il voulait voir depuis le début.  

 

Il s’agissait de la scène finale qui avait apparemment baisser le rideau sur 6 années d’une association et d’un amour inavoué voir d’un rêve inaccessible (NDA : Rêve ou pas vous ne le saurez qu’a la fin !!!! Oui je sais moi sadique, mais le pire reste à venir, et pas dans ce chapitre !)  

 

Elle était rentrée le jour prévu à Shinjuku, lorsqu’elle était rentrée dans l’appartement qu’elle partageait avec l’homme le plus froid de la terre, elle ne l’avait pas trouvé. Elle avait rapidement fait le restant de ses valises enfin de sa valise, puis elle quitta cet appartement définitivement.  

 

Mais avant, elle descendit à l’armurerie avec toujours dans sa main sa valise. Elle ouvrit la porte, et au moment ou elle entendit des coups de feu, elle su où était Ryô. Elle prit une profonde respiration, et déposa dans le coffret qui lui appartenait et qu’un certain nettoyeur lui avait offert son arme. Elle lui laissait, elle n’en aurait plus besoin dans l’avenir qu’elle prévoyait avec John.  

 

Mais elle ne voulait pas agir en lâche, alors elle déposa sa valise, et se dirigea vers la salle de tir. A peine était elle entrée dans l’immeuble qu’il l’avait senti.  

 

« Ça y est ! Tu viens chercher tes dernières affaires, et tu pars rejoindre ton amant ! » Dit il tout en continuant de tirer.  

 

Elle s’approcha de lui et très lentement, lorsqu’elle comprit qu’il n’avait plus de munitions, elle posa sa main sur son bras toujours tendu, et l’obligea sans grande difficultés à le baisser. Tout en faisant cela, elle ramena sa main, vers celle du tueur qu’il semblait être redevenu, et lui prit son magnum pour le déposer devant lui.  

 

« Ryô, tu sais bien que je n’ai pas d’amant… Pourquoi tiens tu tant à vivre dans le mensonge et l’aveuglement. »  

 

Il la regarda droit dans les yeux, et il sembla y trouver une vérité qu'il n’avait pas voulu accepter il y a quelques semaines de ça.  

 

Il reprit espoir et se laissa submerger par ses émotions pour la première fois depuis longtemps.  

 

Elle lui sourit, et il se jeta tel un affamé sur ses lèvres. Il était si brutal, elle en fut surprise, il l’a plaqua littéralement contre le mur, et mit sa main derrière sa nuque et força le barrage de ses dents, pour approfondir un baiser qui était rempli de désespoir.  

 

Il se rendait compte qu’il allait la perdre, qu’il avait été ignoble avec elle. Il libera la nuque de Kaori quand celle-ci commença à se laisser faire. Elle en avait tellement rêvé de ce baiser... Mais elle ne pensait pas que ce serait comme ça dans ces conditions.  

Saeba tout à sa folie, attrapa chacune des mains de sa belle et les ramena au dessus de sa tête.  

 

Elle arrêta tout, quand elle senti ses mains s’engouffrer sous son pull.  

Mais que faisait elle, il l’avait traité si mal ces derniers mois. Il avait été si violent.  

Non, elle ne voulait plus de cette relation. C’était à son tour à elle de poser des questions, et de craindre qu’il ne fasse ça que par peur de perdre une femme de ménage, par peur de cette maudite promesse qu’il avait fait à son frère.  

 

Elle l’avait repoussé avec toutes ses forces et un voile de rage entravait son regard si doux.  

 

« Non Ryô !… C’est injuste ! Tu n’as pas le droit de faire ça après ce que j’ai enduré pendant ces derniers mois ! J’ai changé, Ryô, et je mérite mieux que toi et moi passant à l’acte dans une salle de tir. Je mérite du respect, je mérite d’être reconnue pour mes maigres qualitées. Je ne suis pas un bout de viande que tu jeteras quand tu aura fini. Je te connais trop bien Ryô, tes demi-promesses, j’en ai marre, et je n’y crois plus. »  

 

Il n’eut pas le temps de répliquer, qu’elle lui apprit, qu’elle allait se marier avec John ORSON. Comme d’habitude, il ne se rappelait pas de ce John. Il était furieux, pour lui, elle l’avait bel et bien trompé. De rage, il avait totalement nettoyé les rues de Shinjuku pendant 3 nuits d’affilées.  

Il était enragé, car a force de vivre dans la peur de la perdre, il l’avait en effet perdu !  

Et il ne pouvait pas le supporter, il avait tenter de reprendre contact, mais elle s’y était refuser.  

 

 

Le film s’arrêta net, et lorsque Jim s’en rendit compte il fit tinter sa clochette assez fortement, et l’écran disparut aussitôt alors qu’il arrivait devant le Cat’s Eye.  

 

 

« Alors si je me trompe pas, depuis SAEBA est devenu un zombi qui perd en fin de compte son contrôle plus fréquemment, sauf lors de duels. Voilà, ça répond à vos questions ?! »  

 

Ryô envoya un regard mauvais envers ce foutu esprit, il chercha son arme tellement il était en colère même s’il était quasiment nu et qu’il savait qu’il ne l’avait pas avec lui, il avait une telle envie de lui trouer la peau.  

 

Pour quelle raison le punissait t-on en lui refourguant un esprit qui avait toujours des questions et des remarques stupides.  

 

Ils allaient traverser pour aller au Cat’s, lorsqu’il vit un bus fantomatique venir au loin.  

 

C’est là qu’une idée lui vint.  

 

Il interpella Jim, mais celui-ci voulait impérativement traverser. Alors Ryô mit sa main sur son épaule et tenta de lui faire croire qu’il voulait lui parler.  

 

« … Écoute Jimbo, je suis désolé, tu sais c’est pas facile tout ça pour moi alors faut pas m’en vouloir d’être sur les nerfs. »  

 

« Ryô, je vous pardonne, je sais bien que vous faites des efforts et puis… MAIS QU’EST-CE QUE VOUS FAITES !!!!! HHHHHHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »  

 

Ryô venait d’attraper Jimbo par la peau des fesses, et de le balancer sous un bus de la seconde chance portant le numéro 42 ! Le bus ne fit que le traverser, mais celui-ci était blanc comme un linge.  

 

Et alors que son supplice semblait prendre fin, de l’autre coté, un autre bus arriva, le 72, et bizarrement le conducteur accéléra pour se déployer sur sa proie.  

 

Il était livide mais debout ! Ryô s’approcha de lui, puis suivi une tape dans le dos suivi du rire du nettoyeur, mais en écoutant bien, une autre personne rigolait, on aurait dit une femme (NDA : Ze sais pas du tout qui rigole, mais alors absolument pas ^^)  

 

« J’en avais envie depuis le début, et pour que ton cousin n’ai pas réagit, c’est qu’a mon avis il estimait que tu le méritais. Hey oh ! Respire ! T’es pas mort alors… Mais au fait c’était qui la personne qui t’a foncé dessus ? »  

 

Jim articula non sans peine « Mimi »  

 

« Oh une femme et en plus très jolie selon ce que j’ai pu voir ! Une blonde c’est ça ?! »  

 

Jim acquiesça et s’écroula presque sur le dos du nettoyeur.  

 

Il attrapa la bête, et entra au Cat’s en traversant la porte d’entrée comme depuis le début de son voyage.  

 

Il l’asseya sur un des sièges, et lui mit une baffe, puis 2, puis avant que celui-ci ne reprenne totalement conscience.  

 

« C’est pas marrant Ryô ! Vous ne m’avez pas tué, mais j’ai senti les souffrances de toutes les personnes des bus; c’est atroce.  

 

« Bon alors et ici, que vient-on voir? »  

 

« Miki et Umibozu, en bas,... salle de tir » Répliqua non sans mal Jim.  

 

Ryô commença a marcher lorsqu’il vit que Jim toujours transparent, ne le suivait pas.  

 

« Tu viens pas… »  

 

« Non pas la force ! Vous verrez tout sera clair en ce qui les concernent »  

 

Il descendit et trouva Umibozu et sa femme en pleine dispute.  

 

« Miki. Je ne veux pas que tu y ailles. Je ne veux pas, c’est pas ton rôle. Ils auront ta peau un jour. »  

 

« Que veux tu, Ryô ne s’occupe plus de nettoyer les rues. Faut bien qu’une personne s’en charge. Et moi ça me défoule. »  

 

« C’est surtout pour ne plus succomber à l’alcool, et pour te déchaîner avoue le, et ne cherche pas à nier. »  

 

« Et alors… Je fais ce que je veux nounours ! »  

 

« Ne tente pas de me distraire ! Ça ne marchera pas ! » Répondit t-il le crâne rouge et fumant.  

 

« Mais je ne tente rien, sauf de partir avec mes armes et de nettoyer les rues ! »  

 

« Miki, c’est ridicule, c’est la veille de Noël, les rues seront désertes ! Il n’y aura sûrement pas des masses de criminels, même eux font la fête !!! Je ne te comprends plus. Tu parlais de fonder une famille, mais si tu n’es jamais là… »  

 

« Arrêtes de dire des bêtises, je veux sortir, il le faut… »  

 

Umibozu attrapa le poignet de sa femme qui lui tournait déjà le dos prête à partir chasser, et l’obligea a lui faire face.  

 

« Arrêtes… Je sais bien que c’est plus que ça… C’est à cause de Saeko n’est-ce pas… »  

 

« Non ! C’est à cause de Ryô qui a tout détruit, de Kaori, de Kasumi, de Reïka et…de Saeko… » Finit elle par avouer non sans difficultées, puis elle partie en courant et traversa Ryô, qui ressenti toute la peine qu’elle éprouvait, mais il y avait quelque chose d’autre. Il remonta, et demanda de plus amples explications à Jim.  

 

« Elle… Heu… Elle à découvert qu’elle ne pourrait peut être pas avoir d’enfant, a cause d’une blessure faite l’année précédente au cours d’une lutte avec certains des membres du Dragon Noir. C’est votre pote le Doc qui l’a soignée mais en cachette. »  

 

« Je vois… »  

 

Que pouvait -il dire d’autre. C’était juste un homme, il ne pourrait jamais comprendre ce que ce genre d’évènement provoque.  

 

« Bah maintenant… dans 5 secondes on décolle pour un autre endroit. »  

 

Et effectivement 5 secondes plus tard, ils avaient disparu.  

 

Ryô et son guide (NDA : Tu parles d’un guide !) étaient revenus à leurs points de départ chez lui.  

 

L’appartement n’avait pas beaucoup changé.  

 

« Ryô, il est bientôt minuit. Faut qu’j’vous dise encore ceci. Nous sommes le 24 décembre, mais 5 ans après ce que vous venez de voir. C’est-à-dire 10 ans après avoir rompu votre partenariat avec Kaori ORSON. »  

 

Il écouta, mais était encore ailleur, ce qu’il avait vu et ressenti le travaillait, Hide avait raison, c'était une chance qui lui était offerte.  

 

Il s’approcha des fenêtres du salon et vit qu’il y avait beaucoup plus de lumières, de néons, d’immeubles et de technologies.  

 

Il regardait les gens passer avec des appareils électronique de toutes sortes qu’il ne connaissait pas vraiment. Et là malgré tout, il se demanda comment Shinjuku avait évolué en 10 ans, après tout cette ville était la sienne du moins à une époque.  

 

« Alors Jim…Dis moi donc ce qui a encore changé depuis la dernière fois. »  

 

La voix du nettoyeur semblait presque éraillé.  

 

Ce tranchant mêlé à cette chaleur qu’il émettait auparavant quand il parlait n’était plus présente et son regard était occulté par un voile de nostalgie.  

 

Quel drôle de scène n’est-ce pas ? Cet homme, ce tueur, était perdu dans sa ville, dans son logement, dans son salon… Il ne savait plus pourquoi et comment tout avait réellement commencé.  

 

Était-ce il y a quelques mois lorsqu’il n’arrivait plus vraiment à se maîtriser, était-ce à la mort d’Hideyuki ou bien encore dès sa première rencontre avec elle ; impossible de trouver la vraie réponse.  

 

Tout d’un coup, Ryô sorti de sa contemplation, il entendit un bruit. C’était lui-même, enfin c’était lui dans le futur, il sortait de l’appartement tel un félin au point que seul son ombre avait été visible.  

 

« Où est-ce que je vais ? » Demanda-t-il.  

 

« Voir une femme Ryô... »  

 

« Oh et quelle femme ? »  

 

« Et bien celle qui va vous tuer. »  

 

« Une femme hein… Oui tant qu’a faire.... Et puis j’ai toujours dis que c’était ce que je voulais… J’espère qu’elle est belle au moins… Bon, et si tu me disais le reste, car il y a un reste non ? »  

 

« Allons dans la cuisine, quelque chose nous attend. C'est là que vous en saurez plus. »  

 

Dans un silence quasi religieux, ils entrèrent dans ce qui était sensé être la cuisine, mais qui ressemblait plutôt à une salle de cinéma à présent, toutefois, la table et le frigo, étaient les seules choses qui n’avaient pas changés. Sauf peut être que la table était pleine de victuailles, un véritable repas de fête.  

 

« C’est le repas du condamné c’est ça ? »  

 

« Non Ryô, c’est une tradition, cherchez pas, j’ai pas le temps de vous expliquez. Asseyez vous ou bon vous semble, le film ne va pas tarder à s’enclencher, il s’arrêtera automatiquement quand vous aurez besoin d’explication. »  

 

Ryô choisi de s’asseoir près de la nourriture et commença à se servir (NDA : Pour ne pas dire dévorer comme un chacal !), Jim en fit de même (NDA : no comment ^^).  

 

La première image qu’il vit était celle de Kasumi, ou plutôt de son accouchement. celui-ci c’était avéré difficile à première vue. Son mari était près d’elle et la traitait de tout les noms. A peine l’enfant, un garçon était- il sorti du ventre de sa mère, que celle-ci fut tué par son mari . Il n’avait décidément vu qu’en elle une poule pondeuse. Qu’était devenu le petit, personne ne le savait.  

 

Miki apparut ensuite ainsi que Falcon, mais les images défilaient de plus en plus rapidement, il comprit juste que Umibozu était mort lui aussi il y avait 2 ans. Le Dragon Noir l’avait empoisonné lentement mais sûrement d’une manière bien simple, le café qu’il servait à ses clients et qu’il buvait lui-même tout comme Miki avait été empoisonnés. Depuis près de 6 ans leur café était régulièrement empoisonné avec d’infime dose de plomb indétectable au goût. (NDA : Ca c'est du vécu !)  

 

Après toutes ces années, leurs organes vitaux en avait pâti, et ce fut Umibozu qui mourut le premier. Miki elle, avait survécu, mais pour combien de temps, ses reins commençaient à lâcher, et elle n’avait plus la force de terminer sa vengeance contre cette maudite organisation.  

 

Puis se fut au tour de Kaori.  

 

L’image que vit Ryô lui souleva le cœur définitivement, déjà que le reste avait été dur.  

 

Kaori enceinte de 6 mois au moins, elle était dans une voiture de grand standing conduite très certainement par son chauffeur, par leur chauffeur.  

 

Et subitement un accident pas si accidentel.  

 

 

 


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