Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 19-06-06

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 229 reviews

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GeneralFantasy

 

Riassunto: Une chance va être offerte à Ryô, saura t-il la saisir ? Emotions, découvertes et esprits seront de la partie.

 

Disclaimer: Les personnages de "A Christmas Carol" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A Christmas Carol

 

Capitolo 6 :: Une vaine tentative.

Pubblicato: 10-07-06 - Ultimo aggiornamento: 26-07-06

Commenti: Bonjour a tous et à toutes. Alors avant tout, sachez que c'est ma dernière maj avant au moins 2 semaines. Mon nouvel ordi est dans le coma et impossible de l'en sortir. Ce rat part en réparation après 2 semaines de boulot !!!!! Heureusement que je sauvegarde tous sur clé USB. C'est bête j'en étais au chapitre 17. Alors dans ce chapiter vous ne saurez pas grand chose, en effet on est encore très loin d'entrer dans "l'action" Au fait avis à ceux qui ont pitié de moi, si vous avez une idée pour occuper mes nuits d'insomnies vous genez pas contactez Grifter ou Koregane !

 


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Ça y est, tout était dis. Ils s’étaient dits adieu dos à dos, sans oser se regarder, dans la colère et dans la souffrance.  

 

Chacun se tenait d’un côté de la pièce et déjà tous deux savaient qu’un immense sentiment de vide allait les ensevelir pour le restant de leurs jours.  

 

Il ne l’entendit même pas fermer la porte ni descendre les escaliers. Néanmoins, il la vit dans sa voiture. Il ignorait où elle se rendait, très certainement chez l’autre.  

Il était las, il ne voulait pas en voir plus. Cette vision d’elle partant chez son amant lui crevait le cœur. Il fit demi-tour, écrasa sa cigarette dans un cendrier puis monta dans sa chambre en ayant pris le soin de ne pas oublier d’emporter une bouteille de Whisky afin de noyer les souvenirs qu’il avait d’elle.  

 

Il ne voulait plus jamais se souvenir des moments passés avec elle, et de tout ce qu’il avait ressenti. Elle l’avait trahi, il en était convaincu. Il préférait se mentir à lui-même plutôt que d’affronter ses propres actes. Pour la première fois de sa vie il n’était plus égoïste, mais lâche.  

 

Il étancha sa soif d’oubli avec tout l’alcool qu’il put trouver, il aurait même bu du liquide vaisselle si dedans il y avait eu une dose massive d’alcool.  

 

Dans son état normal il n’aurait pas bu autant afin de rester un tant soit peu lucide au cas où un ennemi aurait fait irruption chez eux, mais aujourd’hui il voulait se laisser aller totalement. Il voulait ne plus rien ressentir pendant quelques heures, quitte à en mourir. Après tout, elle était partie, il n’avait plus de compte à lui rendre, il n’avait plus à la protéger.  

 

Néanmoins et en dépit de sa folie, il était conscient d’une chose : elle lui avait demandé de vivre, de continuer le travail de City Hunter, il savait donc que cet indéfinissable délire éthylique n’aurait lieu qu’une seule et unique fois par la faute de cette femme. Mais aussi, afin de vivre ou tout simplement de survivre sans elle, et en même temps pour elle.  

Après toutes les injures et les risques quotidiens qu’elle avait vécus auprès de lui, il le lui devait bien.  

 

 

Finalement il se réveilla deux jours plus tard sur le sol de la cuisine. Réveillé était un grand mot, il émergeait à peine de son délire.  

 

Il se leva tant bien que mal et outre les habituelles « douleurs » dont il souffrait, il constata que ses vêtements étaient déchirés et qu’il y avait un désordre sans pareil.  

 

Tous les placards et tiroirs étaient ouverts et tout ce qui se trouvait normalement à l’intérieur était à présent en grande partie éparpillé sur le sol.  

 

Son intérêt sur le pourquoi de ce chantier s’arrêta là, ce qui l’intéressait pour le moment : réussir à trouver un verre parmi tout ce fatras pour faire une de ses petites décoctions qui le remettrait d’aplomb.  

 

Une fois son œuvre achevée, il s’assit en face de la table de la cuisine sur laquelle se trouvait sa décoction miraculeuse. Enfin miraculeuse n’était peut être pas le bon mot, diabolique plutôt. Une épaisse vapeur nauséabonde s’en dégageait, mais le plus repoussant était sans doute l’aspect ; on aurait dit du ciment à prise rapide de couleur pourpre.  

 

D’un coup, Ryô attrapa la potion et l’avala. Le cri qu’il poussa par la suite aurait été surprenant dans n’importe quel autre lieu ou continent, mais ici à Shinjuku, c’était monnaie courante ; spécialement dans cet immeuble.  

 

Il se dit alors que si Kaori arrivait elle n’aimerait pas voir un tel désordre, et tel un boomerang, ce qui s’était passé lui revint en mémoire.  

 

Il regarda sa montre et pour avoir confirmation de ce qu’il pensait, il se dirigea tant bien que mal vers le salon qui avait, lui aussi apparemment, dû en voir des vertes et des pas mûres.  

 

Il alluma la télé, le journal de midi débutait, il eut très vite la confirmation de ce qu’il pensait : Kaori avait quitté le Japon depuis quelques heures.  

 

Son visage changea aussitôt, il avait malgré tout gardé l’espoir qu’elle viendrait le voir, pour quoi au juste, il ne le savait pas, et de toute manière ça n’avait plus d’importance.  

 

Tout d’un coup il eut un déclic.  

 

-« Mais comment je sais qu’elle est déjà dans l’avion pour l’Europe ? Elle ne m’a pas dit à qu’elle heure elle partait, je ne connaissais que le jour. »  

 

Il ne chercha pas plus loin, se disant que sa mémoire devait lui jouer un tour, vu tout l’alcool ingurgité depuis deux jours.  

 

Néanmoins, une chose dont il était sûr, c’était de lui avoir fait une promesse, promesse qu’il voulait s’efforcer de tenir.  

 

Il choisit donc d’aller prendre une douche et de changer de vêtements puis de ranger le chantier qu’était devenu son appartement pour commencer une vie sans elle.  

 

Il était dans la salle de bain qui avait été semble-t-il épargnée, tout comme la chambre de Kaori, lorsqu’il se rendit compte qu’en plus d’être déchirés, ses vêtements comportait également des traces de sang.  

 

Son altercation avec Mick lui revint en mémoire et il ne chercha pas plus loin jusqu'à ce qu’il se mette à ranger le désordre qu’il avait créé. Outre une douzaine de bouteilles de divers alcools vides, il remarqua d’autres traces de sang récentes et minimes.  

 

Il pensa alors qu’il avait dû se blesser et reprit son rangement, qui lui prit bien tout l’après-midi.  

 

Une fois fini, il voulut manger quelque chose, après tout il n’avait fait que boire pendant deux jours. Malheureusement pour lui, le frigo était vide. Deux options lui apparurent : aller faire des courses ou bien aller au Cat’s Eye.  

 

Il choisit la deuxième option qu’il savait risquée, Kaori avait déjà dû dire à cette pie bavarde de Miki se qui s’était passé et il risquait gros, mais l’envie d’avoir malgré tout des nouvelles d’elle fut la plus forte.  

 

Il vérifia son arme, qui, bizarrement, n’était pas chargée, prit quelques munitions qui se trouvaient dans sa chambre, son cœur loupa un battement lorsqu’il passa devant « sa chambre », puis partit au Cat’s Eye.  

Malgré toute la colère et la rage qui subsistaient dans son cœur et dans son esprit, il voulait s’assurer qu’elle était partie sans encombres, seule ou non.  

 

Il ne se sentait plus le courage de prononcer son nom. Non c’était plus fort que ça, son cœur était pris dans un étau lorsqu’il tentait de prononcer son nom.  

 

Sur le chemin il alla voir le tableau à messages, toujours aussi vide que d’habitude. Il en profita également pour aller voir quelques indics afin de s’assurer que d’autres rumeurs sur City Hunter n’avaient pas fait leurs apparitions, après tout il n’avait pas bougé de chez lui depuis plus de deux jours et le monde ne s’était pas pour autant arrêté de tourner.  

 

Finalement il arriva plus vite que prévu au Cat’s Eye, il est vrai que d’habitude il sautait sur toutes les belles paires de jambes qu’il voyait, mais là il n’en avait pas le cœur ; et puis en plein hiver il y a peu de femmes qui se promènent en mini-jupe.  

 

Il s’arrêta à l’angle du café, respira un bon coup puis décida de faire comme tous les autres jours, c'est-à-dire sauter sur Miki dès qu’il entrerait.  

 

À l’intérieur toute la petite bande était réunie. À l’opposé de ce qui s’y passait habituellement, on n’entendait ni rire, ni menace concernant l’utilisation d’un bazooka ou encore d’une massue. Non, cet endroit qui en général était vivant, était a présent comme figé dans le temps, à une exception près, un homme de très grande taille nettoyait inlassablement une assiette.  

 

Ce vide intersidéral, ce calme si pesant fut soudain interrompu par le son d’une clochette et le bruit d’une mouche de très grande taille volant en direction de la propriétaire des lieux.  

 

Cette scène était jusqu'à présent assez normale, mais à la différence de ce qui se passait normalement par la suite, c'est-à-dire l’apparition d’une mitraillette ou d’un bazooka, Ryô fut stoppé net dans son élan par un coup de poing, celui de Miki suivi de près par celui de Mick.  

 

La mouche se transforma subitement en chenille et s’écrasa de tout son long et vu la force qu’avait mis ses « assaillants » dans les coups, elle n’était pas prête de se transformer en papillon.  

Miki retourna derrière le comptoir près de son époux qui commençait sans le vouloir à casser l’assiette qu’il essuyait depuis maintenant une bonne demi-heure.  

 

Mick s’assit près de Kazue au comptoir tandis que Saeko et Reïka n’avaient pas bougé et étaient toujours assises au fond de la salle de façon à ne pas croiser le regard de Ryô, mais de pouvoir toutefois voir se qui allait se passer.  

 

Miki fut la première à briser ce lourd silence par un profond soupir d’exaspération suivi d’une phrase.  

 

- « Que veux-tu manger Ryô ? ». Ces quelques mots furent lancés plus comme une obligation que comme une invitation.  

 

 

 


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