Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 19-06-06

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 229 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralFantasy

 

Riassunto: Une chance va être offerte à Ryô, saura t-il la saisir ? Emotions, découvertes et esprits seront de la partie.

 

Disclaimer: Les personnages de "A Christmas Carol" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Can I have my fanfiction proof-read?

 

Yes. You just have to choose one of the beta readers of HFC and contact that person by email. Don't forget to indicate the name of your beta reader when posting your story on HFC. Thanks.

 

 

   Fanfiction :: A Christmas Carol

 

Capitolo 19 :: Une demande à Paris.

Pubblicato: 09-10-06 - Ultimo aggiornamento: 09-10-06

Commenti: Alors je préviens tout de suite, j'ai pas dormi depuis près de 4 jours (la "coupable" se reconnaîtra !). Donc comme je me doute que la fin du chapitre ne va forcément pas plaire, pas de coups de massues! Merci ! Ensuite comme promis, voilà un peu de culture via Judith, et un tout nouveau personnage va faire une brêve apparition je lui avais promis (dommage qu'elle puisse pas lire ce chapitre). Sinon merci enfiniment pour les reviews, je pensais pas que je dépasserais les 100.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26


 

22 Décembre XXXX – Paris Avenue Montaigne – 16 heures.  

 

Notre couple de voyageur du temps arriva en 1 seconde à leur prochaine étape.  

Devant Ryô il y avait Kaori.  

Elle était divine, malgré son éternel air androgyne, mais le manteau de fourrure qu’elle portait la mettait en valeur, tout comme les escarpins noir. (NDA : Stop à la fourrure ! Luttons pour que chien, chat, lapin … ne soit pas transformés en manteau !)  

 

Elle sortait d’un Hôtel, le Plaza, un homme et une autre femme l’accompagnaient il s’agissait de Eriko et de John ORSON.  

 

Ryô comprit qu’il était en France et plus précisément à Paris.  

 

Le froid était sidéral et Paris était d’une banalité affligeante malgré les décorations de fin d’année qui tentaient de lui rendre sa beauté.  

 

Mais pour les grands couturiers et stylistes, c’était la période idéale, les défilés de haute couture venait de finir et la clientèle affluait pour obtenir des créations des plus hauts noms de la mode.  

 

Nos cinq protagonistes entrèrent dans une limousine qui emmena tous ce petit monde Place Vendôme.  

 

-« Pourquoi est-on ici ? » déclara Ryô  

 

-« Ne commencez pas à poser des questions stupides Monsieur SAEBA ! »  

 

-« Je ne comprends pas pourquoi êtes vous aussi désagréable en tant qu’esprit des Noel présent, vous devriez pas faire la fête, être contente et je sais pas moi rependre la joie ?! »  

 

-« Pour qui me prenez-vous Santa Claus alias le Père Noël où encore Saint Nicolas peut être ? Sachez ceci, je suis très rigoureuse sur le règlement, et c’est bien pour faire une faveur à certains que vous êtes ici, car en temps normal nous n’aurions pas quitté le Japon ! Qui plus est mon humeur dépend de celle de l’humanité, je perçois la douleur des gens vivant sur cette planète, et croyez moi, ça ne donne pas envie de faire la tête ou de sourire ! Et puis ne parlez pas n’importe comment je vous prie ! Espèce de pervers inculte ! Sachez que le Père Noël à la base était vêtu de vert comme moi et non pas de rouge. Nous sommes de la même famille, et cela l'a profondément touché ! Cette idée farfelue de lui mettre un costume rouge vient de l’imagination peu scrupuleuse d’une très grande société de soda qui s’est octroyé pour elle seule l’image du Père Noël et lui a donné ses couleurs, et le phénomène n’a fait que s’accentuer !!!!!!!!! »  

 

Ryô se faisait tout petit, il n’y comprenait plus rien, ce n’était même pas lui qui avait abordé le sujet du Père Noël, il commençait à se demander si cette esprit n’avait pas ses ragnagnas !  

 

Rouge de colère l’esprit fit apparaître une couronne de houx frais qui vint fouetter allègrement le dos du nettoyeur.  

 

-« Aie ! Arrêtez ça, mais ça va pas non ! Je vous ai rien fait moi ! »  

 

-« C’est pour rafraîchir votre mémoire qui semble défaillante car je vous rappelle une fois de plus que je peux lire dans vos pensées ! »  

 

La couronne disparue aussitôt et nos deux êtres invisibles se concentrèrent sur la conversation très animée des 3 autres protagonistes.  

 

-« Kaori, je vous le répète encore une fois, votre beauté et votre talent sont tels que je pense que vous devriez définitivement travailler dans la mode ! » S’écria John.  

 

-« Ecoutez… John, je vous l’ai déjà dit, les feux des projecteurs ce n’est pas fait pour moi, j’aime mon anonymat, et ma petite vie tranquille vous savez. » Répondit elle confuse.  

 

-« Je sais vous ne cessez de le répéter, mais quand je vous vois défiler, j’ai une toute autre impression. Je pourrais vous aidez à devenir l’un des mannequins les plus en vue vous savez, et puis… Eriko m’a dit que vous aviez cessé votre partenariat avec cet homme Monsieur SAEBA je crois ?! Et détective privé ce n’est pas une vie pour vous ! »  

 

Eriko devint blanche comme un linge, il n’était pas censé dire à Kaori qu’elle lui avait ‘révélé’ en quoi consistait ce partenariat.  

Kaori fulmina, quand à John ORSON, il ne comprit pas ce qu’il avait bien pu dire pour que le regard de Kaori devienne aussi noir.  

Décidément cette journée n’allait pas dans le sens qu’il voulait.  

 

La voiture s’arrêta ce qui permi à Eriko de sauver sa peau en un sens.  

Tous le petit monde sorti et se dirigea vers les boutiques de Joailler.  

Ils en visitèrent plusieurs, tout en se gardant bien d’ouvrir la bouche, du moins les 2 jeunes femmes ne parlaient pas.  

 

A chaque fois qu’ils entraient dans une nouvelle boutique Judith et Ryô étaient là assis sur leurs sempiternels fauteuils.  

 

Finalement au bout de la 3ème boutique, Kaori s’approcha de John qui regardait des bagues et lui demanda :  

 

-« Monsieur ORSON, heu John pardon, vous nous avez presque amené de force afin que nous vous aidions, mais vous ne nous avez pas dit en quoi ? »  

 

-« En fait je compte faire ma demande en mariage à une jeune femme très bientôt, et je souhaiterais vos avis afin de choisir la bague de fiançailles. Vous comprenez c’est délicat, et je veux lui faire la surprise. »  

 

-« Soit, mais je ne pense pas la connaître, vous ne nous avez présenté personne alors comment pourrions nous vous aider ? A moins qu’Eriko la connaisse ? »  

 

-« Je ne penses pas non. » Dit de prime abord Eriko, puis en regardant John ORSON dans les yeux, elle comprit où il voulait en venir. « Mais j’ai compris, comme nous travaillons quotidiennement dans la mode, il pense que nous pourrons certainement lui dire ce qui se fait de mieux actuellement, et ce qui plairait à la jeune femme »  

 

-« Oui, voilà, vous avez tout compris Eriko » Répondit il gêné et nerveux.  

 

-« D’accord, mais il faut aussi connaître ses goûts, et la dessus on ne peut pas vraiment vous aidez. Parlez nous d’elle.»  

 

-« Et bien elle est très belle, d’un naturel et d’une force de caractère sans borne, elle est généreuse et fait tout pour aider les autres. »  

 

-« Je vois. » Dit Kaori.  

 

Aussitôt elle regarda les vitrines et tomba sur la perle rare, un diamant blanc très pur de forme ronde de 5 carats monté sur une bague en or blanc de 18 carats.  

 

-« Celle-ci devrait lui plaire. Elle est d’un aspect simple éthérée comme les sentiments que vous avez pour elle j’en suis sure. »  

 

John ORSON se demandait s’il s’agissait d’une pique ou d’un compliment. Mais il ne souhaitait pas y réfléchir plus, son choix était fait, tout allait bien s’enclencher en fin de compte.  

 

Il raccompagna les deux jeunes femmes à l’Hôtel, mais avant de les quitter, il leurs proposa de diner ensemble avant qu’elles ne retournent au Japon.  

Bien que peu motivée Kaori accepta contrainte par Eriko, elles allèrent donc finir leurs bagages, et se préparer pour le diner dans un luxueux restaurant avec un charmant millionnaire.  

 

Pendant ce temps, John ORSON avait planifié autre chose pour la soirée, sachant cela, Judith proposa à Ryô de le suivre.  

 

-« Mais en quoi la vie de ce type peut m’intéresser, je préférerais de loin aller au Crazy Horse qui si je ne fais pas erreur est tout près d’ici ! » Un filet de bave commença à tomber sur le sol, mais lorsqu’il vit une nouvelle couronne de houx apparaître devant lui, il reprit ses esprits et bougonna quelques mots incompréhensibles suivis d’une phrase dangereuse.  

 

-« C’est injuste. Jamais moyen de prendre du bon temps avec ses femelles castratrices ! » Pleura t-il.  

 

-« Ne tenter pas de jouer les enfants avec moi ou encore de détourner mon attention, ça ne marchera pas. Nous devons et allons suivre Monsieur ORSON ! »  

 

Aussitôt dit, aussitôt fait.  

 

Il était retourné dans l’une des luxueuses boutiques de l’Avenue Montaigne.  

En effet le matin même en venant ici avec Eriko et Kaori, il avait bien vu, que toute deux avaient flashé sur des robes bien précises, c’est pourquoi il prit sur lui de leurs faire essayer.  

Effectivement les tenues étaient faites pour elles, mais aucune des deux n’avait les moyens, et puis à quel moment aurait elle put les porter, elles partirent donc le cœur un peu plus lourd.  

 

Mais pour ce soir les choses serait différentes, il fit préparer les robes dans 2 emballages séparés, ajouta une note pour chacune des demoiselles et parti faire le tour des boutiques pour hommes du quartier afin de trouver la tenue idéale pour sa soirée. Mais avant tout, il prit son téléphone et réserva une table chez ‘Maxim’s’ en demandant à ce qu’elle soit à l’écart des autres et prit le soin de demander un menu bien précis.  

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~  

 

Hôtel Plaza Suite 313 - 18 heures 30  

 

-« Quelqu’un frappe à la porte Eriko, tu peux y aller je ne suis pas descente. » Hurla Kaori.  

 

Tout en trépignant, elle ouvrit la porte et se retrouva face à un coursier, qui à la demande de Monsieur ORSON s’était immédiatement rendu dans leur suite afin de déposer les cadeaux.  

 

-« Bonjour Mademoiselle. Monsieur John ORSON vous fais livrer. »  

 

Ne comprenant pas trop de quoi il s’agissait, elle fit entrer le coursier qui déposa les paquets sur la table basse, et lorsqu’elle vit le nom inscrit sur les boîtes, un sourire vint se plaquer sur son visage et sans mots dire ni pourboire, elle mit le coursier à la porte.  

 

Trop curieuse, pour attendre que Kaori sorte de sa douche, elle regarda de plus près les boîtes, et ouvrit celle sur laquelle figurait son nom.  

 

 

Elle reconnu de suite la magnifique robe qu’elle avait essayé plus tôt dans la journée, puis lu le mot qui avait été joint en Japonais (NDA : Ici se sera en Français)  

 

« Très Chère Eriko,
 

 

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir trouver un subterfuge afin que Kaori vienne seul ce soir diner avec moi chez Maxim’s.
 

 

Je pense que vous avez compris que mes sentiments envers Kaori sont très sincère, et que je vais ce soir même lui faire ma demande.
 

 

J’espère également que vous ne m’en voudrez pas de gâcher votre dernière soirée à Paris.
 

 

Pour me faire pardonner, je vous offre cette robe qui vous plaisait tant.
 

 

J’ai également donnée des instructions, afin que vous puissiez aller acheter la paire de chaussure et la pochette de votre choix dans ce magasin et à mes frais évidemment.
 

 

La boutique restera ouverte pour vous jusqu'à 21 heures.
 

 

Merci de votre compréhension Eriko, et sachez que je ferais tout pour qu’elle soit heureuse.
 

 

Très Cordialement.
 

 

John ORSON. »
 

 

-« Il pense que c’est déjà du tout cuit, je ne crois pas qu’il ai bien réalisé la difficulté de son projet ?! »  

 

Kaori qui venait de sortir de la salle de bain portait un peignoir blanc et tentait de sécher ses cheveux.  

 

-« Qui était-ce Eriko ? »  

 

-« Un coursier. Tient ceci est pour toi, un cadeau de John. »  

 

Elle ouvrit la boîte et resta bouche bée quelques secondes, puis attrapa le courrier qui était posé sur la robe et le lu.  

 

-« Il m’a acheté également celle que j’ai essayée ce matin, et souhaiterait qu’on les portes ce soir. »  

 

-« Merci je sais lire. J’ai moi aussi eut droit à une note. » Répondit Kaori.  

 

-« Bon bah, faut qu’on se prépare, une limousine viendra nous chercher à 19 heures et il est déjà 18h20. » Mentionna avec effroi Kaori.  

 

-« Très bien, prends la salle de bain la première pour finir de te préparer, moi j’ai encore des choses à faire. »  

 

-« Mais tu seras jamais prête à temps, Eriko, vas y toi, moi j’ai déjà pris ma douche. Oh et puis non, il vaut mieux qu’on annule, l’avion décolle à 23h25, j’ai pas envie de courir dans tout l’aéroport. Qu’elle idée a-t-il eu de nous inviter ce soir ?! »  

 

-« Ecoutes, moi je vais voir si on peut pas changer et prendre un autre avion un peu plus tard, mais file t’habiller ! » Cette déclaration n’admettait aucune objection.  

 

Et pendant que Kaori s’enfermait dans la salle de bain pour s’habiller et se demander qu’elle mouche l’a piqué, Eriko réfléchissait à un plan pour l’abandonner au dernier moment sans qu’elle ne se doute de rien.  

 

Et au lieu d’appeler l’aéroport, elle appela John pour lui demander s'il n’était pas possible de mettre son jet privé à leur disposition, sans ça Kaori ne voudra jamais aller au diner.  

 

-« Rappelez moi dans 5 minutes Eriko, je vois ce que je peux faire. »  

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~  

 

5 mn plus tard  

 

-« John a nouveau Eriko, alors ?  

 

-« Très bien j’ai fait le nécessaire, mon jet privé est à disposition, décollage à 00H30, ma limousine ramènera Kaori à l’Hôtel pour prendre ses affaires et les vôtres, et le chauffeur vous emmènera directement à l’aéroport. Vous devrez être prête à 23 heures. »  

 

-« Merci John, et bonne chance avec Kaori ! »  

 

A peine eut elle fini de prononcer ces paroles, que John raccrochait et que Kaori entrait dans la chambre de Eriko.  

 

-« Eriko enfin, tu ne sera jamais prête à temps, il te reste 20 mn à peine ! »  

 

-« Heu… non, enfin de compte, je ne pourrais pas venir, je ne me sens pas bien. »  

 

-« Quoi, qu’est ce qui t’arrive ? Tu veux que je fasse appeler un médecin ? » Dit Kaori en panique.  

 

-« Non, non ce n’est pas la peine, tu ne peux rien y faire, ça va passer tout seul. »  

 

-« Bon et bien je vais annuler le diner avec John dans ce cas, si tu n’y vas pas, moi non plus, je préfère rester là à te veiller avant notre départ. »  

 

-« Non écoute, ce n’est pas la peine, tu dois y aller, ce serait une insulte alors qu’il vient de nous faire des cadeaux somptueux ! »  

 

-« Mais tu es malade, je ne vais pas te laisser comme ça enfin ! »  

 

Eriko ne savait plus quoi dire pour qu’elle parte, elle mourait d’envie d’aller acheter cette fameuse paire de chaussure et cette fameuse pochette promise par John.  

Une idée stupide mais basique vint frapper son cerveau.  

 

-« Bon écoutes Kaori, je préfère être seule car j’ai des crampes… c’est du à, … je … souffre… de ………. »  

 

-« De quoi ? »  

 

-« Humpf… De syndromes prémenstruels voilàmaintenanttu sais, alors fiches le camp et laisses moi seule ! »  

 

N’y une ni deux Kaori attrapa ses chaussures, son sac et son manteau et partie comme une flèche.  

Elle savait qu’une femme souffrant de SPM, c’est pas de la rigolade.  

Elle sortie de l’Hôtel, et eut la surprise de voir que la limousine l’attendait déjà.  

Le chauffeur alla la chercher, il lui ouvrit la porte et alors qu’elle allait entrer, elle vit qu’elle était la seule occupante.  

 

-« Excusez moi, mais où se trouve Monsieur ORSON. Dit-elle en anglais.  

 

-« Monsieur ORSON vous attends déjà au restaurant Mademoiselle. »  

 

Elle monta en voiture et au bout d’une petite demi heure, elle arriva au Maxim’s, le chauffeur l’aida à descendre et l’amena à l’accueil (NDA : rappel Kaori ne parle quasiment pas Français et n’a pas vraiment l’habitude des grands restaurant Français)  

 

Après quelques paroles entre l’hôtesse et le chauffeur, Kaori fut amenée à la table de John ORSON.  

 

Judith et Ryô qui avait assisté à tous depuis la conversation téléphonique entre Eriko et John, n’en menait pas large, il avait compris depuis la Place Vendôme déjà ce que ce type voulait, et il bouillonnait de l’intérieur.  

 

 

D’un battement de cil, Judith fit s’accélérer le temps et on pouvait voir l’autre rigolo faire un baise main à Kaori, l’aider à s’asseoir….  

 

Elle était vêtue d’une robe noir longue avec des broderies rouges, un décollète en V montrait sa poitrine plus que généreuse, et l’on pouvait voir ses cuisses grâce à des échancrures de chaque coté de la robe.  

 

Le temps repris son cours normal, et l’on vit Kaori et John trinquer, puis ce que craignait Ryô arriva.  

 

-« Kaori, je voudrais que vous sachiez, que j’ai beaucoup apprécié tout le temps passé ensemble depuis quelques temps déjà. Et je dois vous dire, que je vous apprécie énormément. …  

Non ne m’interrompez pas je vous en prie. Je veux que vous sachiez, que pour moi, vous êtes la féminité et la bonté incarné. Je sais que vous avez beaucoup souffert récemment et que vous ne souhaitez  

pas en parler, ce que je comprends et respecte.  

Mais je pense qu’il est tant pour vous de passer à autre chose, c’est pourquoi Kaori, ce soir, je souhaite vous demander de m’épouser, car je vous aime depuis déjà un certain temps. »  

 

Pendant son laïus, il s’était agenouillé et avait sorti de sa poche un écrin contenant la fameuse bague choisie par elle-même plus tôt dans la journée.  

 

Elle était pétrifiée, elle faillit même s’étouffer, car au moment de sa déclaration elle était en train de boire une coupe de champagne.  

 

Elle s’excusa et demanda où étaient les toilettes au serveur.  

 

John ne s’attendait certes pas à un oui affirmatif et définitif, mais de la à le planter de cette manière. Il se releva, en tâchant de garder ce qui lui restait de dignité et s’assit en attendant le retour de la belle.  

 

Pendant ce temps Kaori était dans les toilettes, version salle de bain vu la taille, elle était toute seule, une aura de colère l’entourait et avait fait fuir toutes les personnes sur place.  

 

Elle se regarda dans un des miroirs qui surplombait les lavabos, et mit ses mains de part et d’autres du marbre entourant le dit lavabo.  

 

Elle était en colère, car depuis sa sortie de l’Hôtel, elle se doutait que quelque chose n’allait pas.  

 

John n’était pas dans la voiture. Au restaurant, le menu était choisi par avance, la table était à l’écart dans un coin discret, des pétales de fleurs jonchaient le sol, et puis, il y avait la robe, et le fait que bien que ne sachant pas qu’Eriko était soit disant malade, il n’y a avait que des couverts pour 2 personnes.  

 

Elle se maudissait d’avoir été aveugle.  

 

-« Et maintenant que vais-je faire ? » Dit elle dans un soupir.  

 

C’est alors qu’une réponse lui vint en Anglais.  

 

-« Dire oui ou dire non, c’est tout ce que vous pouvez faire ! »  

 

Kaori se retourna, et vit en face d’elle une jeune fille de 16 ans de type Européen, blonde, vêtu très simplement d’un jean et d’un top et avait les yeux bleus qui étaient malgré ses paroles encore pleins de rêves et d’espoirs.  

 

Kaori lui demanda en Japonais.  

 

-« Vous comprenez le japonais ? »  

 

Voyant que la jeune fille ne répondait pas, elle pensa avoir rêvé jusqu'à ce que de nouveau, elle entende les intonations anglaises d’une voix.  

 

-« Je suis désolée, mais je ne comprends pas votre langue. »  

 

Kaori posa un sourire sur son visage et lui répondit alors en anglais.  

 

-« Ça ne fait rien puisque je parle anglais ! »  

 

-« Je m’appelle Koregane Mademoiselle, et vous quel est votre nom ? »  

 

-« Moi, c’est Kaori, Kaori MAKIMURA. »  

 

-« Enchantée de vous connaître. Alors qu’allez-vous faire ? »  

 

-« Heu … je vous demande pardon, mais je ne comprends pas de quoi vous parlez ? »  

 

-« Allez vous accepter sa demande en mariage ou bien refuser Mademoiselle MAKIMURA ? »  

 

-« Comment savez-vous ce que cet homme m’a demandé ? »  

 

-« Je viens très souvent ici, mon père est le propriétaire des lieux, la table à laquelle vous êtes, est spécialement destinée pour les demandes en mariages, et puis faudrait être aveugle, pour ne pas avoir vu l’autre idiot mettre un genoux à terre. Quand j’ai vu que vous aviez failli vous étouffer, j’ai compris que vous ne vous y attendiez pas. Et quand je vous ai vu filer vers les toilettes, j’ai compris que vous ne l’aimiez pas. Alors que comptez-vous faire ? »  

 

-« Et bien, malgré ton âge Koregane, tu es très perspicace !  

...............  

Et j’ignore ce que je vais faire. »  

 

-« Et bien posez vous la question, est ce que vous l’aimez ? »  

 

-« Non, je ne l’aime pas, du moins pas de la manière qu’il souhaiterait. »  

 

Koregane tout comme Ryô et Judith furent à ce moment tout oui, car dans les yeux de l’ange, on pouvait lire qu’elle en aimait un autre, alors qu’allait-elle faire ?  

 

-« Qui est-ce ? »  

 

-« Pardon ? »  

 

-« Humpf… Quel est le nom de l’autre homme, celui que vous aimez ?! »  

 

-« Ryô, il s’appelle Ryô.  

 

Aussitôt, il se leva de son fauteuil Judith ne fit rien pour l’en empêcher, il voulait être près d’elle, il voulait qu’elle sente sa présence, et sentir son doux parfum, qui espérait-il calmerait ses nerfs.  

 

Et ce fut le cas, ses nerfs étaient apaisés, mais sa libido elle était exacerbée au point tel que de son nez jaillissait un volcan de sang.  

 

Enfin après toutes ces heures, Judith décrocha un sourire, et même un rire à l’attention ou plutôt au dépend du nettoyeur. Et elle tenta de colmater l’éruption comme elle pu, tout en continuant de regarder avec Ryô la scène en cours.  

 

-« Pourquoi êtes-vous ici si vous n’aimez pas cet homme ? »  

 

-« Brave petite. Elle est très sage ! » Dit Ryô  

 

-« C’était pour le travail uniquement. »  

 

-« Bah, en tout cas, il semble très riche, ce n’est donc pas un si mauvais parti, et puis l’amour vient parfois avec le temps vous savez ! »  

 

-« Grande peste ! Si je pouvais je t’écharperais ! Ha les gosses je vous jure ! » Dit Ryô d’un air méprisant et agacé.  

 

 

Au même moment Koregane éternua.  

 

Kaori qui venait de lui tourner le dos se regardait dans un des miroirs.  

 

-« A tes souhaits Koregane. »  

 

-« Merci. »  

 

-« C’est faux… » Murmura Kaori plus pour elle-même que pour la jeune fille devant elle.  

 

Mais celle-ci avait l’ouïe fine  

 

-« Qu’est ce qui est faux ? »  

 

-« Selon moi, l’amour vient tout de suite ou jamais. Je ne crois pas que l’amour puisse venir avec le temps, et je te trouve bien jeune pour avoir ce genre de pensées. »  

 

-« Oh moi ce que j’en dis vous savez, c’était pour vous aider. Mais ça ne me dit toujours pas ce que vous allez faire. »  

 

-« Je ne sais pas. Je ne l’aime pas d’un amour passionnel, ou fusionnel comme avec Ryô, mais je ressens malgré tout des sentiments pour lui, je ne peux pas le nier. Mais je ne sais pas quel genre de sentiments précisément, c’est tout. »  

 

-« Dans ce cas, ne faites rien. Laissez le temps trouver la réponse pour vous ! C’est le seul conseille que ma mère m’ai jamais donnée, et c’est le seul que je vous donnerais. »  

 

Dehors dans la salle du restaurant, on entendait les serveurs s’agiter dans tous les sens.  

 

-« Ha ! Je crois que c’est à cause de moi qu’ils s’agitent, il vaut mieux que j’y aille. Mon père n’aime pas que je traîne dans le restaurant, ça le rend fou ! »  

 

-« Mais alors pourquoi le fais tu ? »  

 

-« Si je ne faisais pas ca, je ne le verrais jamais. A bientôt peut être Kaori ! J’espère vous avoir aidé ! »  

 

Et la jeune Koregane fila, ou plutôt se faufila à l’étage supérieur.  

 

Quand a Kaori de nouveau seule, elle était désemparée, mais lorsqu’elle regarda sa montre, elle se reprit.  

 

-« Mon dieu l’avion, je ne sais même pas à quelle heure il décolle du coup ! Mince ! »  

 

Elle prit son courage à deux mains, et sorti des toilettes, pour se diriger vers sa table.  

Bien que tremblante à l’idée qu’il attendait sa réponse, elle tentait de paraître stoïque.  

Elle s’asseya tranquillement.  

 

-« Avez-vous réfléchit à ma proposition Kaori ? »  

 

-« Heu… Oui, c’est fait  

…….  

…….  

A l’heure actuelle John, je ne suis pas sure des sentiments que j’éprouve pour vous, c’est pourquoi… je vous demande encore 48 heures pour réfléchir et vous donnez ma réponse. Êtes-vous d’accord ? » Demanda t elle sans trop de conviction. »  

 

-« C’est normal Kaori, cela me prouve que ce n’est pas mon argent qui vous intéresse ou mon nom. Comme je sais que vous avez beaucoup souffert récemment dans l’attente d’une relation qui n’existait apparemment pas. Je pense, que vous donner 48 heures de réflexion sera tout à fait normal. »  

 

Ryô qui avait retrouvé figure humaine sans le coton dans son nez, venait de prendre une forme effrayante, jamais son aura n’avait été aussi glaciale et vide à la fois.  

 

-« Il semble que mon œuvre soit finie ici Ryô, je vous ramène chez vous. Et je vous serais reconnaissante de ne pas maltraiter le fauteuil dans lequel vous êtes assis. »  

 

 

_________________________________________________________________________________________  

 

PS : Prochain chapitre : "Une photo, un troisième esprit, et une hôtesse de l’air."  

 

Dans ce chapitre une histoire de caleçon, de photo compromettante et 2 nouveaux personnages vont faire leurs apparitions, le premier pour les besoins d'une petite revanche !  

J'espère que ma petite vengeance plaira à l'intéressé, en tout cas j'ai reçu l'autorisation de sa femme, donc rira bien qui rira le dernier (^_^)!  

 

 

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de