Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 19-06-06

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 229 reviews

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GeneralFantasy

 

Riassunto: Une chance va être offerte à Ryô, saura t-il la saisir ? Emotions, découvertes et esprits seront de la partie.

 

Disclaimer: Les personnages de "A Christmas Carol" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A Christmas Carol

 

Capitolo 15 :: Un esprit, un souvenir ou un cauchemar ?

Pubblicato: 24-08-06 - Ultimo aggiornamento: 24-08-06

Commenti: Alors comme ça, vous avez trouvez mes 2 précédents chapitres sombres et tristes ?! Hey bah s'était même pas encore le commencement... Je pense que mon passé est se qui vous a le plus touché, mais il n'y avait qu'une infime partie '^^. Enfin, aujoud'hui petit séjour dans le passé, ou du moins le début d'un séjour. (J'en connais une qui sera heureuse ! Hein Zaza ^^!) Bon profitez bien, car pendant que vous ferez connaissance avec un esprit, moi, je vais combattre mes spectres en allant en vacances ! Donc pas de maje avant le 25 Septembre. (Snif 1 mois sans web j'vais mourrir !!!!) Ah petit message perso a Grifter et Koregane, mes amours, si vous me voyez pas revenir, vous savez ce qu'il vous reste à faire !!! Pour finir, très bonne rentrée à tous et très bonne lecture et aussi Bon Anniversaire à Nadraider, Snoop, roxi, CH-girl ! ^_^

 


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21 Décembre XX – 3 heures  

 

Chambre de Ryô SAEBA  

 

 

Ryô dormait profondément dans son lit, lorsque tout d’un coup, il entendit un bruit sourd et inhabituel.  

Il se réveilla, enfila un caleçon, et réalisa tout d’un coup qu’il avait dormi toute la journée et une partie de la nuit.  

Le froid était si présent que Ryô qui dormait évidemment nu se saisit d’un drap et se recouvrit avec.  

Pourtant il n’était pas frileux ou sensible au froid, alors pourquoi ces tremblements, et quel était ce bruit ?  

 

Il sortit de son inertie et commençait à se diriger vers les escaliers, arme au poing afin de voir quel était ce crétin qui songeait à venir déranger le grand Ryô SAEBA à 3 heures du matin.  

 

Tout d’un coup il se rappela ce qui s’était passé la nuit précédente : la visite ou plutôt l’avertissement de Hideyuki, la musique et les paroles de son ami, puis il entendit à nouveau ce bruit sourd.  

 

-« Ne sois pas stupide c’était un rêve, juste un rêve ou tout au plus une mauvaise blague qui va vite se terminer ! »  

 

Il en était sûr maintenant, pour avoir autant dormi, c’est qu’on l’avait drogué, ce qu’il avait vu hier n’était pas réel, il devait s’agir encore d’un piège pour le tuer et prendre sa place.  

 

Les coups contre la porte d’entrée de l’appartement augmentaient de plus en plus tout comme les tremblements de Ryô.  

Cet homme froid et implacable que rien ne perturbait si ce n’est de la lingerie ou une paire de jambes fuselées tremblait de tout son corps.  

 

Peu à peu et tel un chasseur à l’attente de sa proie, il s’avançait en tentant tant bien que mal de maîtriser ses mains qui enserraient son magnum.  

 

Il n’était plus très loin, lorsque les coups cessèrent.  

 

-« Qu’est-ce que c’est que ce cirque ?! J’y comprends plus rien moi »  

 

Tout d’un coup la porte s’ouvrit, Ryô tenta de bouger afin de ne pas être dans la ligne de mire d’un éventuel ennemi, mais impossible. Bien que ses tremblements aient cessé, il ressentait toujours cette peur profonde qui paradoxalement lui faisait ressentir de l’espoir, le premier brin d’espoir depuis des mois.  

L’espoir de quoi exactement, il ne le savait pas, tout ce qu’il savait sans conteste, c’est que la personne qui allait entrer d’une minute à l’autre ne manquerait pas de lui expliquer le pourquoi de son état.  

 

C’est alors qu’une lumière éclatante vint éblouir Ryô, malgré tout, ses jambes n’arrivaient pas à bouger. Il put uniquement détourner son visage de la lumière qui l’aveuglait.  

 

Il entendit quelqu’un se diriger vers lui, puis la lumière qui cachait son visiteur disparut aussi subitement qu’elle était venue, et le temps que les yeux de Ryô se fassent à ce changement subit, il entendit une voix.  

 

-« Vous étiez prévenu de ma visite, pourquoi ne pas avoir cru en Hideyuki ? Il vous avait pourtant bien expliqué que vous n’échapperiez pas à ma venue ! »  

 

Les mots qui parvenaient aux oreilles et au cerveau de Ryô était comme incompréhensibles pour lui à partir du moment même ou il s’aperçut que face à lui se trouvait un enfant d’une dizaine d’année, nu pieds et vêtu d’une tunique blanche.  

 

En dépit de ses boucles blondes et de son apparente jeunesse, on pouvait lire dans son regard qu’il avait dû assister à des évènements marquants et historiques.  

Il se dégageait de lui une aura de sagesse.  

 

Ryô n’en revenait toujours pas. Ce qui se cachait derrière cette porte et qui lui faisait si peu était un enfant !  

 

Et comme s’il l’avait entendu, celui-ci répondit aussitôt :  

-« Non, je ne suis pas un enfant, je suis un esprit. Hideyuki vous a pourtant prévenu, pourquoi vous obstinez à ne pas croire ce que vos sens ne peuvent nier ?! ».  

 

La scène était surprenante : un nettoyeur, qui plus est le meilleur du Japon avait les yeux exorbités, en outre il ne portait qu’un caleçon et arme au poing, il regardait devant lui un enfant à l’allure angélique et qui se disait être un esprit. Mais quel genre d’esprit ? C’était la question qui trottait dans la tête de Ryô.  

Encore une fois l’esprit lui répondit comme s’il avait lu dans son esprit.  

 

-« Je suis l’esprit du Noël passé Monsieur SAEBA ! »  

 

Alors même qu’il allait ouvrir la bouche pour poser une question, l’esprit l’interrompit :  

 

-« Oui du Noël passé, du moins en tant normal ! Toutefois, avec vous, les choses vont être différentes ! Vous êtes un être à part, votre destinée, ainsi que celle de votre entourage est à un point culminant. Les choix que vous ferez dans les prochains jours auront une incidence sur beaucoup de gens. Je suis envoyé ici pour vos donner une opportunité. »  

 

Dans le regard froid et terne de Ryô on pouvait lire une incrédulité des plus totale sur ce qui se passait ce soir, il posa une question. Et bien que l’esprit la connaisse par avance, il ne l’interrompit pas.  

 

-« Quelle opportunité ? »  

 

-« L’opportunité de prendre les meilleures décisions qui soient et ce en ayant le plus d’informations possibles » Répondit l’esprit qui affichait un regard courroucé par le déni de Ryô.  

 

En entendant cette réponse, encore plus de questions vinrent submerger son esprit : ‘Quelles informations, quelles décisions, quel rapport avec mon passé … ?’  

 

En réponse à ces questions qui taraudaient Ryô, l’esprit lui répondit uniquement par un sarcasme :  

 

-« Vous ai-je dis que c’était uniquement dans votre passé que vous trouveriez des réponses, non je ne crois pas ! Pour la dernière fois, fiez-vous à vos sens ! Ils ne vont ont jamais trahi me semble-t-il ? »  

 

Aussitôt le fauve tapi dans le tréfonds de son âme reprit le dessus ‘Oui c’est ça faire confiance à mes sens, exploiter tous mes sens !’  

 

Déjà l’esprit avait anticipé ce qui allait se passer. Ryô qui tenait toujours son 357 dans sa main mit son interlocuteur, un enfant, en joue et tira juste pour blesser, juste pour s’assurer que sa vue ne le trahissait pas.  

 

Comme par enchantement la balle traversa l’esprit et alla de planter dans le mur juste derrière l’enfant, en effet la porte d’entrée était encore ouverte.  

 

Ryô continuait de tenir en joue son ennemi, et sentant qu’il pouvait de nouveau bouger ses jambes, il le contourna pour aller vérifier ce que ses yeux lui montraient, et sans s’en rendre compte il parla à voix haute tandis que le gosse le suivait du regard.  

 

-« La balle, la balle est fichée dans le mur, elle est bien visible, impossible que ce soit une autre balle qui aurait été déposée la, personne n’aurait pu savoir que j’allais tirer précisément à cet endroit, de plus je suis seul dans l’appartement, et vu la tempête de neige dehors, personne n’aurait pu réussir ce coup de l’extérieur.  

…  

Non, non il doit y avoir un truc ! »  

 

Toujours dans sa main droite son magnum pointé sur l’esprit, Ryô vint se coller en face de lui et le toucha de sa main gauche. Bien que ne pouvant plus nier l’évidence, il s’obstina au grand regret de l’esprit.  

 

-« Vous-même dites que vos yeux et votre toucher ne vous ont pas trahi, cesser donc de nier et préparez-vous à me suivre ! Il est plus que temps, nous avons beaucoup de chose à voir ! Êtes-vous prêt à me suivre ?»  

 

Mais encore une fois Ryô, ne voulut rien entendre.  

 

-« J’ignore qui tu es, et ce que tu veux gamin, mais je ne te crois pas !!!! J’ai sûrement été drogué, victime d’hypnose ou il s’agit de quelques trucages installés pendant que je dormais !!!! Va-t-en et on en restera là !!!!! »  

 

Le fauve venait de libérer ses instinct primaires, ses cris et ses menaces voilées n’avait en aucun cas affecté le ‘gamin’ comme il l’appelait.  

 

-« Je vois qu’avec vous les choses ne vont pas être simple ! Je n’ai plus le choix ! Tant pis pour vous, si vous n’allez pas faire un tour dans le passé, c’est lui qui viendra à vous ! Mais cette méthode est des plus désagréables, vous allez regrettez de ne pas m’avoir suivi ! »  

 

 

L’esprit planta alors son regard bleu azur dans celui d’un noir profond de Ryô, celui-ci eut alors l’impression que quelqu’un prenait le contrôle de son esprit.  

Toutes les réminiscences d’un passé que Ryô avait tenté d’oublier et d’enfouir dans les tréfonds de son âme, toutes les blessures qui subsistait dans son cœur refaisaient surface !  

 

Il était raide comme un piquet, et des images plus violentes les unes que les autres, des images d’une extrême barbarie se dévoilaient à lui.  

 

Ses tempes le faisaient souffrir, cette douleur était intense, agressive ; jamais auparavant il n’avait ressenti une telle souffrance alors que des images de tortures et de membres mutilés se multipliaient devant lui.  

 

La douleur s’amplifiait, il tenait sa tête entre ses mains, et on pouvait l’entendre murmurer des mots tels que « Non, stop, pas encore, arrêtez »  

 

L’esprit dut alors avoir un relent de remord vu la souffrance que l’on pouvait lire sur le visage du nettoyeur car tout s’arrêta au moment même ou il posa ses mains sur les épaules de Ryô.  

 

Étrange me direz-vous, il s’agit d’un enfant et notre nettoyeur mesure plus d’1,90 m, Ryô qui retrouvait ses esprits se posa lui aussi la question et la réponse se fit d’elle-même lorsqu’il ouvrit les yeux.  

 

Devant lui se tenaient son père, oui son père, celui qui l’avait élevé : KAÏBARA.  

Mais il n’était pas le même, sur son visage, dans son regard, on pouvait lire une quiétude et une jeunesse retrouvées, et les tortures d’une vie vécue au contact de la mort avaient comme disparu, s’était comme si Ryô revoyait son père pour la première fois.  

Aussitôt cette vision lui fit un tel choc qu’il eut l’impression d’avoir reçu un coup de poing.  

Il se ressaisit et se demanda à voix haute comment cela était possible.  

 

-« Tu es mort, je t’ai tué moi-même, c’est impossible ? »  

 

-« Tu dois affronter le passé Ryô, il est temps de te rappeler pour mieux avancer ! »  

 

Aussitôt le corps de KAÏBARA s’envola comme par magie, à sa place il ne restait plus que l’esprit.  

 

-« Je peux prendre n’importe quelle apparence tant qu’il s’agit de celle d’un mort faisant partie de votre passé. En outre, je peux accéder à leurs sentiments, à leurs souvenirs, et ils peuvent même parler à travers moi lorsqu’ils en ressentent le besoin ».  

 

Il ne pouvait plus nier, comment pourrait-il encore nier après ce qui venait de se passer, après avoir ‘parlé’ avec son défunt père ?  

 

L’esprit lui posa une nouvelle fois la question qu’il lui avait posée avant que cette torture ne commence :  

 

-« Êtes-vous prêt à me suivre ? »  

 

Tout en prononçant ces mots, l’esprit avait tendu sa main à Ryô comme pour le convaincre et le rassurer totalement.  

 

Au bout de cinq minutes et n’obtenant toujours pas de réponse il rappela à Ryô ce qu’il risquait.  

 

-« Si vous ne me suivez pas de votre plein gré, je me verrais obligé d’appliquer mon autre méthode, qui comme vous avez pu le constater est loin d’être douce ! Allons que craignez vous de ce voyage dans le passé ? »  

 

Sans réfléchir vraiment, Ryô répondit du tac au tac « Tout et rien ! »  

 

L’esprit n’avait pas voulu lire dans la conscience de Ryô, il semblait désespérer de le comprendre et avait choisi cette solution, le laisser faire.  

 

-« Très bien, alors sachez ceci, il s’agit d’une visite du passé, rien de plus. Vous pourrez voir et entendre, mais vous ne pourrez intervenir pour changer les évènements, personne ne pourra vous voir, ni vous entendre, vous serez en quelque sorte une ombre parmi les mortels, parmi différents souvenirs ; et rien de plus ».  

 

-« Alors pourquoi ce retour en arrière, ma vie me convient comme elle est ! » s’écria Ryô.  

 

-« Balivernes » Répondit le plus sereinement du monde l’esprit.  

 

-« Votre vie va changer sous peu, vous avez une opportunité de prendre des décisions en connaissant plus de chose sur votre entourage et sur vous-même alors faites-le ! Cessez d’être lâche ! Qu’avez-vous à perdre en fin de compte ! Et vous pourrez voir de très belles femmes ! »  

 

Une petite lumière fit son apparition au dessus de Ryô, forcément quand on parlait de belles femmes là il était partant ! Mais autre chose l’avait interpellé, ‘Cessez d’être lâche’.  

 

L’esprit avait marqué un point : pour avancer, pour oublier, il lui était nécessaire de reculer pour mieux sauter !  

 

-« Très bien j’accepte ! » Répondit notre pervers préféré la bave aux lèvres.  

 

Mais l’esprit ne doutait absolument pas de son accord, car à partir du moment où il avait parlé de belles femmes un coucou monumental avait fait son apparition dans le caleçon de Ryô.  

 

-« Dans ce cas, donnez-moi votre main, et ne me lâchez pas tant que nous ne seront pas arrivé à destination ».  

 

Ryô s’exécuta, prit la main de l’esprit qui lui fit signe de le suivre et d’avoir confiance.  

Ils se dirigèrent vers la fenêtre principale du salon Ryô ne comprenait pas pourquoi.  

L’esprit lui fit remarquer alors :  

 

-« N’est il pas exact que lorsque vous réfléchissez à votre passé, vous vous mettez devant cette fenêtre ? »  

 

-« C’est pas faux » Répondit Ryô sans sans rendre compte.  

 

-« Alors c’est par ici qu’il nous faut commencer ! N’ayez aucune crainte. »  

 

Ils n’étaient plus qu’à deux mètres de la fenêtre lorsque l’esprit leva sa main gauche et en un mouvement il la fit s’ouvrit. De la neige tombait à présent à l’intérieur et de violentes rafales de vent firent se rappeler à Ryô qu’il était toujours en caleçon.  

 

 

Alors que leurs corps commençaient à s’élever dans les airs, Ryô se mit à hurler : « Non attendez je vais pas y aller en caleçon, et puis je veux mon 357 !!! »  

 

Mais il était déjà trop tard, tous deux venaient de passer la fenêtre et la neige qui les aveugla pendant un cours instant fit place à une nuit noire chaude, étouffante et silencieuse. De ces silences qui ne laissent rien présager de bon, de ces silences pesants et suffocants que précèdent une tempête de rage.  

 

 

 


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