Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 19-06-06

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 229 reviews

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GeneralFantasy

 

Riassunto: Une chance va être offerte à Ryô, saura t-il la saisir ? Emotions, découvertes et esprits seront de la partie.

 

Disclaimer: Les personnages de "A Christmas Carol" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A Christmas Carol

 

Capitolo 3 :: Mentir à soi même c’est mentir à tout le monde !

Pubblicato: 24-06-06 - Ultimo aggiornamento: 26-07-06

Commenti: J'ai obtenu mes reviews, alors voila votre 3ème chapitre, ou vous aurez la suite du flash back. Et à titre d'information, on n'est loin d'être dans le vif du sujet ! Bonne lecture ^_^

 


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Kaori s’en alla immédiatement de l’appartement et se dirigea chez Eriko. Elle savait fort bien qu’elle serait à son « bureau » et non chez elle. Mais elle voulait réfléchir. Elle s’assit dans la cage d’escalier devant la porte de son appartement et n’en bougea plus jusqu’au retour de son amie, tard dans la nuit.  

 

Lorsque Eriko vit Kaori devant sa porte, elle comprit que Ryô était encore passé par là et avait fait bien des dégâts.  

 

Elle s’assit auprès d’elle et lui demanda ce qui cette fois l’amenait chez elle si tard, bien qu’elle connût d’avance la réponse.  

Elle ne répondit pas tout de suite, toutes les paroles prononcées par Ryô se répétaient indéfiniment dans son cerveau. Elle était comme dans un autre monde, puis elle sentit comme un poids et sortit de sa léthargie.  

Ce poids c'était Eriko qui l’enlaçait et qui pleurait pour elle et sur elle.  

 

-« Eriko !? Ça fait longtemps que tu es la ? Et puis que fais-tu ici ? Et pourquoi pleures-tu ?  

 

Une série de libellules firent une apparition soudaine.  

 

-« Mais enfin Kaori tu es devant ma porte et il est très tard. Et si je pleure c’est pour toi et à cause de cet imbécile de Ryô. Allons rentrons, il commence à faire froid, et un café ne me ferait pas de mal et à toi non plus je penses, mais depuis quand es-tu ici ?  

 

-« Je ne sais plus. » lui répondit une Kaori rouge de honte car son estomac se réveillait.  

 

Eriko se mit alors à rire puis reprenant un peu son sérieux lui rétorqua.  

-« Et bien si toi tu ne le sais pas, ton estomac, lui, semble le savoir. Allons pendant que je fais du café et que je te prépare quelque chose, raconte-moi se qui s’est passé ».  

 

Kaori plus confuse que jamais ne savait que dire ni que faire. Elle ne voulait pas que quelqu’un soit au courant de l’attitude agressive de Ryô envers elle.  

Elle se décida alors à faire quelque chose à laquelle elle répugnait : mentir, en partie tout du moins.  

 

-« Oh heu … Ryô m’a encore une fois rappelé que… je… je n’étais pas une partenaire digne de lui. J’en ai eu assez et je suis partie. Mais si tu veux bien je suis trop fatiguée pour continuer et je vois bien que toi aussi. »  

 

-« Tu es sûre de m’avoir tout dit ?! »  

 

Elle détourna alors le regard et fit un signe de tête que c’était tout.  

 

-« Soit, je n’insiste pas. Bon je vais te préparer la chambre d’amis et sache que tu es la bienvenue pendant aussi longtemps que tu le désires. Pendant que je prépare ta chambre tu n’as qu’à fouiller dans les placards de la cuisine, il doit bien y avoir quelque chose pour calmer ton estomac. »  

 

-« Pas la peine le café sera bientôt prêt, ça me suffira ».  

 

Une fois « repue » par son café, elle alla dans sa chambre et s’endormit presque aussitôt.  

Eriko n’était pas dupe, mais ce ne fut que lendemain qu’elle comprit que les choses s’étaient envenimées bien plus qu’elle ne le pensait.  

 

C’était le week-end et Eriko ne travaillait pas pour une fois. Elle se réveilla tôt et laissa dormir la pauvre Kaori et alla faire quelques courses pour nourrir son invitée.  

Lorsqu’elle revint elle entendit l’eau de la douche couler, puis quelques minutes plus tard, elle la vit se présenter devant elle, enroulée dans un drap de bain.  

 

-« Eriko, lorsque je suis partie je n’ai rien pris, pourrais-tu me prêter des vêtements ?  

 

Mais Eriko ne lui répondit pas, elle était comme paralysée. Elle comprit très vite pourquoi.  

 

-« Kaori, mais enfin d’où te viennent ces marques sur tes bras, qui t’as fait ça ?! »  

 

Elle n’avait même pas remarqué les marques jusqu'à ce que Eriko le lui dise. Et là un déclic se fit : lorsque Ryô l’avait soulevée pour la déposer contre le mur, ça ne pouvait être que ça.  

Elle ne pouvait pas lui dire que Ryô était le responsable, ça ne ferait qu’envenimer une situation déjà délicate alors pour la deuxième fois en vingt-quatre heures, elle mentit à son amie.  

 

-« Oh ça c’est… c’est au cours de la dernière affaire qu’on a menée. Encore une fois je me suis faite kidnapper. Mais c’est rien tu sais j’ai l’habitude, ça va disparaître ne t’inquiète pas ! Et pour les vêtements ?  

 

-« Oh ! Oui ! Bien sûr, suis-moi on va bien te trouver quelque chose. »  

 

Deux semaines passèrent. Ryô avait appris par un appel de Eriko que Kaori était chez elle et allait rester avec elle quelques temps.  

Enfin appris était un grand mot, c’est tout du moins ce qu’il lui avait semblé comprendre entre deux cris d’Eriko.  

Durant ces deux semaines, Kaori avait repris du poil de la bête et était bien résolue à aller de l’avant avec ou sans Ryô. Elle avait commencé à travailler avec et pour Eriko en tant que model et parfois vendeuse.  

 

Mick, Kazue, Umibozu et Miki étaient revenus, ils avaient tenté chacun leur tour de savoir ce qui s’était passé mais pas moyen de leur délier la langue à ces deux-là.  

Ryô quant à lui passait tout son temps bouclé chez lui a ressasser ce qui c’était passé.  

Il se disait égoïste de la faire vivre dans ce monde et de ne pas réussir à la laisser partir. Égoïste de l’aimer alors qu’elle méritait tellement mieux. Qu’il devrait disparaître maintenant ou encore se faire passer pour mort et partir autre part, dans un endroit où il pourrait s’abandonner totalement à ses plaisirs indécents, et où surtout il ne risquerait pas de la croiser.  

Son tourment prenait une autre forme, mais était toujours présent. Il ne s’agissait plus de savoir ce qu’il devait faire, mais plutôt de comment se retenir de ne pas le faire, le mot clé étant frustration.  

 

Finalement elle lui manquait trop, il voulait la voir et lui fit savoir par l’intermédiaire d’Eriko qu’il voulait lui parler. Eriko tenta de la décourager car si ses soupçons quant à la brutalité de Ryô étaient fondés, Kaori risquait bien plus qu’au cours de leurs « missions ».  

Mais finalement elle accepta et leur rencontre eu lieu dans le parc. Il lui mentit autant que possible afin qu’elle revienne près de lui, lui expliqua qu’il ne se souvenait de pas grand-chose, qu’il était saoul ce jour-là et qu’il regrettait les gestes et les paroles qui auraient pu la blesser. En bref il s’excusait platement et le plus sérieusement du monde.  

Elle n’était pas dupe et lui demanda du temps pour réfléchir. Elle avait l’impression qu’il la prenait toujours pour une idiote.  

 

« Il dit qu’il était saoul mais pourtant il sait que ses mots m'ont fait beaucoup de mal et qu’il a eu un geste brutal envers moi. Mais chose exceptionnelle, il s’est excusé ! »  

« Pourrais-je vivre sans lui ? Mais après ce qui c’est passé, pourrais-je continuer à vivre avec lui ? »  

 

Après plusieurs jours de réflexion, elle décida de retourner auprès de lui. Mais en lui expliquant qu’à présent, en dehors des éventuelles missions, elle travaillerait pour Eriko et qu’il fallait que les choses changent.  

Il accepta et l’aida à se réinstaller chez eux, et pendant près d’un mois il fit tout pour se faire pardonner, il ne découcha plus et sortait moins, il passait autant de temps que possible avec elle. Ce qui ne fut pas non plus très contraignant pour lui, il n’avait aucune affaire en cours, et en plus elle avait changé, elle s’était embellie.  

 

Cette brève séparation lui avait fait du bien, elle avait repris confiance en elle et en ses capacités mais surtout en sa féminité.  

 

Mais c’était trop beau pour durer et son revirement fut encore une fois vif. Kaori n’en fit pas les frais, non c’était les criminels qui eux, subissait les attaques répétées de celui que l’on n’osait plus surnommer Baby Face, son nom comme ses surnoms étaient devenus tabous.  

 

Kaori elle-même avait peur et souffrait pour lui. Il n’attendait plus qu’une affaire se présente, non il allait débusquer et traquer les criminels telle une bête blessée, il s’en prenait à tout le monde.  

 

À maintes reprises, son légendaire self control faillit lui faire défaut.  

Il avait de plus en plus de mal à réprimer ses désirs ou sa colère envers Kaori, et ceux-ci se manifestaient alors par un incontrôlable désir de gérer la seule chose qu’il avait toujours pu gérer depuis qu’il était « la main » de City Hunter : « choisir qui va vivre et qui va mourir »  

 

 

Fin du Flash Back  

 

 

 

 


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