Capitolo 10 :: La déchéance.

Pubblicato: 28-07-06 - Ultimo aggiornamento: 28-07-06

Commenti: Je sais, ce soir je suis très prolifique malgré ma fatigue et mon envie de dormir, mes anciens cauchemars refont surface, et le Fauve que je suis sors ses griffes. D'ailleurs, si vous voulez une nouvelle maje, et bah faudra atteindre un certains nombres de reviews que je ne dirais pas pour vous inciter encore plus a reviwer ! Mais de toute manière, y aura rien la semaine prochaine. Et comme ça vous aurez matière à réfléchir sur le but de ma fic. Et puis tiens, un petit défi, celui ou celle qui saura trouver d'ou vient l'idée originale de cette fic y fera une apparition ! Voilà, sinon merci pour à tout ceux qui me laisse de reviews et qui me lisent ! PS : Je sais plus si ma beta a corrigé ce chapitre, donc dsl pour les fautes.

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Avant même que Ryô n’arrive au Cat’s Eye une drôle de scène s’était déroulée.  

Miki avait rameuté tout le monde et Mick qui venait de sortir de la clinique fut le premier à parler, suivi de Kazue, d’Umibozu, puis de Miki.  

Ils s’échangeait leurs dernières infos sur le « couple » City Hunter, et sur ce que chacun avait vu, mais surtout ce qu’ils devaient faire.  

Bientôt ils choisirent de prendre une décision qui devrait selon eux être unanime.  

Saeko, Reïka et Kasumi elles se taisaient pour le moment et ne faisaient qu’écouter.  

Lorsque ils eurent tous fini Saeko expliqua ce qu’elle aussi savait sans pour autant parler de la possible violence de Ryô envers Kaori.  

Une fois fini cette décision fut prise, il ne manquait plus que l’avis de Kasumi et de Reïka.  

La première prit très vite parti, ce qu’elle savait mais taisait l’encourageait dans cette direction. Elle fut en quelque sorte soulagée, et libérée d’un poids qui lui pesait depuis longtemps déjà.  

Par contre Reïka refusa tout net de prendre parti.  

Ils connaissaient tous ses sentiments pour Ryô et ils avaient beau faire, elle choisit d’attendre Ryô et ses explications.  

Maintenant qu’elle savait, elle comprenait que malgré toute l’affection qu’elle éprouvait pour Ryô, rien n’y ferait, il s’était engagé sur un chemin de non retour.  

Et elle ne souhaitait pas être un substitut à Kaori, elle voulait qu’il l’aime sans que l’ombre de Kaori plane sur elle.  

Mais s’il avait effectivement ‘craqué’ au point de la frapper alors tout était joué.  

-« Reïka ta réponse, je ne veux pas rester ici plus de temps que nécessaire ! » Grogna Saeko.  

-« … Je… suis… d’…accord ! » Les mots avaient du mal à sortir mais il le fallait. Reïka se rangeait de l’avis des autres. (NDA : vous vous demandez ce que c’est hein !!)  

-« Crois-tu sincèrement qu’Hideyuki aurait aimé te voir ainsi, et surtout de voir traiter sa sœur de cette manière ! Tu ne peux plus nier que tu as contribué à ta déchéance !» Saeko avait un regard trouble et l’âme en peine, accablée par le désespoir d’une culpabilité qui enfin de compte n’était pas la sienne.  

-« Qu’est-ce que vous racontez ! Quelle décision ? »  

Il ne dit rien de plus, de toute manière que pouvait-il dire ?!  

-« Nous avons fait un choix Ryô, tu as fait le tiens. » Cette voix froide et aux intonations Américaines était celle de Mick.  

Telle la Faucheuse, c’était lui qui devait le premier mettre fin à la vie qu’ils avaient tous menée jusqu’alors. C’était un accord passez entre eux sept, il avait lui-même demandé à « introduire » à Ryô la décision qu’ils auraient pris d’un commun accord.  

Il estimait le devoir et surtout en avoir le droit étant donnée qu’il avait été sa première victime après Kaori.  

- « Nous nous avons fait le nôtre, il n’y a plus aucun lien d’amitié entre nous. Ce ciment qui nous unissait c’était elle, maintenant qu’elle est partie, notre amitié n’existe plus. »  

Ces quelques mots que venaient de prononcer Saeko était sortis sans fioriture.  

Pour une fois, elle faisait dans la simplicité, elle voulait achever complètement le travail et rajouta  

-« Il n’y a plus que des liens professionnels entre nous. D’ailleurs, pour ma part, je n’ai plus rien à faire ici pour l’instant. »  

Et voilà c’en était fini. En quelques phrases il avait senti le poison de la solitude se répandre dans son sang. Mais en même temps, c’était plus que ça, il perdait tout.  

C’en était fini, fini de City Hunter, mais aussi d’une amitié unique entre plusieurs frères et sœur de sang et de cœur.  

Les heures avaient défilées depuis le début de cette mise au point.  

Ryô semblait déboussolé, il ne voulait pas entendre la vérité, mais lorsqu’il tenta d’accrocher le regard d’une des personnes présentes, il vit la vérité.  

Tous, tous évitèrent son regard et lui tournèrent le dos sauf Umibozu, qui les bras croisés, attendait derrière son comptoir.  

La vie dans la rue reprenait comme si l’univers était conscient qu’il pouvait à nouveau respirer. Que cette tragi-comédie était achevée.  

Saeko attrapa Reïka et sortit, suivi de près par Kazue qui devait tirer Mick.  

Kasumi sécha ses dernières larmes et alla chercher ses affaires et partit sans un regard pour Umibozu ou Miki.  

Et à cet instant on vit un petit TILT dans les yeux du brun ténébreux.  

Ryô venait de réaliser toute l’ampleur de ce que Saeko voulait dire exactement par « Ce ciment qui nous unissait c’était elle, maintenant qu’elle est partie, notre amitié n’existe plus. »  

Chacune des personnes présentes ici ce soir avaient fait plus ou moins le choix de rompre tous liens d’amitiés avec les autres. Ils reprenaient tous leurs vies au moment ou ils l’avaient laissé avant de rencontrer les autres, avant de la rencontrer elle.  

Malgré tout ils emportaient avec eux un bout de Kaori qui leur avait apporté l’espoir qu’à l’heure actuelle elle ne possédait plus.  

Mais une vérité plus profonde se révéla à Ryô.  

Ils s’en voulaient.  

Ils s’en voulaient tous de ne pas avoir aidé cette femme comme ils estimaient qu’ils auraient dû le faire.  

Une femme qui enfin de compte, sur toute une vie, n’apparaîtrait que comme un instant fugace qui pourtant avait laissé des marques dans leurs esprits.  

Ils préféraient renoncer les uns aux autres, ne pensant pas être capable de se pardonner à eux-mêmes.  

En croisant le regard des autres, ils auraient vu leurs propres culpabilité.  

Umibozu attendait que Ryô réalise pleinement ce qui s’était déroulé, puis au bout de plusieurs minutes il vit Miki partir au sous sol et estima qu’il était temps.  

-« Tu ne pourras pas nous faire changer d’avis ! Voici pour toi ! »  

Il tendit alors un énorme sac de provisions à Ryô et lui dit :  

-« Miki à fait une promesse que nous respecterons. Mais pour les deux ou trois prochains jours, il vaudrait mieux que tu ne viennes pas ici. Alors elle a préparé ce sac avec des provisions pour une petite semaine. »  

-« Je vois je suis banni, l’homme à abattre c’est ça. »  

-« Toi mieux que quiconque sait qu’il y a toujours un retour de bâton, ou si tu préfères un revers à chaque médaille. »  

-« Humpf… »  

-« Au cas ou tu doives vraiment venir ici, appelle avant de passer, surtout dans les prochains jours »  

Il sortit donc du Cat’s Eye avec ses provisions, un orage éclata au même moment.  

Et il se demanda pendant une courte fraction de seconde ce qu’elle pouvait bien faire. Il se reprit et dit tout haut comme pour obtenir une réponse qu’il connaissait déjà.  

-« Comment une telle femme a pu apporter tant de lumière pour engendrer en fin de compte une telle déchéance ? »  

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