Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 19-06-06

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 229 reviews

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GeneralFantasy

 

Riassunto: Une chance va être offerte à Ryô, saura t-il la saisir ? Emotions, découvertes et esprits seront de la partie.

 

Disclaimer: Les personnages de "A Christmas Carol" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A Christmas Carol

 

Capitolo 26 :: FIN ET COMMENCEMENT

Pubblicato: 24-12-06 - Ultimo aggiornamento: 25-12-06

Commenti: Tout spécialement pour Grifter, Koregane, Zaza, Ouititi, Mimi et Jimbo ! JOYEUX NOEL A TOUS, et Bonne Lecture !

 


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6 mois plus tard - France  

Paris quelque part dans un petit bistro des beaux quartiers - 16 h 00  

 

 

Quatre personnes profitaient de la chaleur à une table sur une terrasse.  

 

Il y avait là deux femmes, un homme et un enfant.  

 

En s’approchant, l’on pouvait distinguer clairement que l’homme vêtu bizarrement formait un couple avec l’une des deux jeunes femmes qui était une blonde incendiaire, et qui portait une robe tailleur rose faite pour elle.  

 

L’autre brune aux courbes sylphides vêtue de vert parlait avec un enfant aux boucles blondes qui était lui vêtu uniquement de blanc.  

 

-« Bon il est en retard de trente minutes ! Pas croyable celui là ! Et puis, pourquoi c’est lui qu’on voit, j’aurai préféré mille fois voir son cousin ! » Bougonna l’homme.  

 

-« Écoute Hide, pour la dernière fois, calme-toi, il ne va pas tarder, c’est juste qu’il ne vient jamais ou presque sur Terre, alors bon à chaque fois qu’il arrive, sa tête heu vacille un peu on va dire. »  

 

-« Mais c’est pas normal ! Ça fait six mois que je m’angoisse ! Personne me dit rien, et j’ai pas le droit d’aller voir. Tu es cruelle Mimi chérie ! »  

 

-« Enfin Hide, tu étais d’accord, tu avais accepté nos conditions à Zaza et moi ainsi que celle des esprits du temps ! Alors tu vas patienter. Et puis de toute manière, c’est faux, je t’ai dit qu’elle allait très bien ta sœur. »  

 

-« Hey ! Les amoureux, cessez de vous bouffer le nez ! Et regardez plutôt quelle bourrique se trouve de l’autre côté de la rue ! »  

 

-« Hein où ça Judith ?!!!! » Rétorqua Hideyuki.  

 

-« Juste là ! » Fit Gabriel en montrant d’un signe de tête l’énergumène qui se trouvait à 200 mètres devant eux.  

 

-« JIMMMMMMMMMMMMMMMM ! » Hurla Hide.  

 

-« Enfin Hide, arrête ou tu vas l’effrayer, tu sais qu’il est sensible le pauvre garçon ! » S’exclama morte de rire Mimi.  

 

-« Mais c’est vrai au fait Mimi, tu ne l’as pas encore revu depuis que tu as tenté de le tuer ! » Dit Judith.  

 

-« Tenter, tenter c’est un bien grand mot Judith. Tu sais bien qu’il ne risquait absolument rien… à l’inverse de maintenantttttttttttttttttttttttttttttttt ! Jim attentionnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!!!!! »  

 

Eh oui, encore une fois, le gros ballot de Jim, avait les yeux partout, sauf sur les véhicules qui circulaient.  

 

Le bus le rata de peu, il l’avait frôlé au point que son nez avait failli finir sur les porte avant.  

Il se retrouva sur les fesses et avait semble-t-il eu plus de peur que de mal.  

Et en regardant bien le bus qui filait déjà sans se soucier du piéton on pouvait voir qu’il portait le numéro 72 !  

 

 

Gabriel, dans sa grande bonté, alla voir comment il allait, suivi de près par un Hide furax.  

 

-« Bon sang Jim ! T’as pas intérêt à crever avant que je sache ce qui est arrivé à ma frangine. » Hurla Hide.  

 

-« Tu n’as rien Jim ?! » Demanda Gabriel.  

 

-« Heuuuuuuu non, je crois pas. »  

 

-« Dans ce cas lève ton postérieur de l’asphalte ! On m’attend ailleurs moi ! » Rappela Gabriel sur le ton de l'impatience.  

 

Hide l’aida volontiers en l’attrapant par la peau du cou, puis le traîna sur le sol jusqu’à la table ou deux dames les attendaient en riant aux éclats, le tout sous le regard médusé et surtout amusé des Parisiens.  

 

 

-« Alors maintenant… » S’exclama Hideyuki.  

 

-« Haaaaaaaaaaaaaaaaa ! Qu’est-ce qu’elle fait là elle ! » Couina Jim en montrant Mimi du doigt.  

 

-« J’te rappelle Jim, que c’est dans le contrat que j’avais conclu avec vous. Sans l’accord de Mimi qui est l’une des tes supérieures, pardon, qui est votre supérieure directe, rien n’aurait été possible. » Expliqua un brin énervé Hide.  

 

-« Elle a beau diriger le bureau du changement des destins, moi veux pas d’elle à côté de moi. Elle a tenté d’me tuer ! »  

 

-« Et tu l’avais cherché !!!! » S’exclama en colère l’intéressée.  

 

-« Mimi a raison, tu as profité de la journée ou les grands directeurs faisait leur BA en travaillant dans tous les petits secteurs pour la coller en conductrice des bus de la seconde chance ! J’aurais fait pire moi à ça place ! » Rétorqua Judith.  

 

-« Mais s’était mon droit de choisir pour mon secteur qui je voulais, et de le mettre au poste que je voulais ! »  

 

-« Mais t’es débile ma parole ! On se fiche de moi depuis ça ! Tu sais très bien, que c’est le pire de tous les postes, toutes ces âmes en train de mendier leur salut, c’est pas le top ! Et tu sais aussi que j’ai moi-même fait un tour de quatre ans dans ces bus alors que tu n’étais même pas l’idée d’une idée ! »  

 

-« J’y suis pour rien moi si ton âme voulait pas changer ! Puis, c’était mon droit de te mettre a ce poste ! » Fit-il d’un ton capricieux.  

 

-« Et c’était le mien de t’écraser comme une larve !!!! Personne avant toi n'avait osé faire une telle chose !!!!!! Je suis la risée de tous en haut ! On se fiche de moi à longueur de journée !!!!!!!! Alors merci ! »  

 

Hideyuki devant cette débâcle tapa du poing sur la table.  

 

-« Ça suffit, je vous rappelle qu’on est là pour parler de ma sœur, et de ce qui lui est arrivé depuis six mois !!!!!!!!!!! »  

 

-« Heu oui, excuse-moi mon cœur. » Répondit Mimi tout en déposant un tendre baiser sur la joue de Hide.  

 

-« Bon… Heu… Alors notre accord à tous, était vous m’aidiez avec Ryô et Kaori, et je m’occupais de toute votre paperasse administrative pendant six mois, période avant laquelle, je ne saurais rien du résultat final. L’échéance est finie, donc parlezzzzzzzzzzzz !!!! »  

 

-« Okay okay ! On se calme ! Tu manques décidément de patience ! Enfin… » Répondit Judith - « Je commence, vu que nous sommes dans le présent… Regarde donc de l’autre côté de la rue, on n'est pas ici par hasard. » Dit-elle sur un ton d’une totale désinvolture, et tout en mangeant son macaron.  

 

 

Il pouvait en effet voir de l’autre côté de la rue Kaori en robe fine au bras d’un homme.  

Elle était rayonnante comme jamais. Ils parlaient de tout et de rien, mais juste avec leurs yeux.  

 

L’âme rassérénée, le visage éclairé Hide soupira :  

 

-« C’est bien pour elle… Je ne m’y attendais pas… Enfin je ne savais plus trop a quoi m’attendre surtout avec ce que vous avez fait comme boulot en si peu de temps… Et puis à vrai dire, lui ou un autre, en fin de compte ça n’a pas d’importance tant qu’elle est heureuse... »  

 

Toutefois dans son regard, on voyait une amertume, celle de ne pas avoir assisté au mariage peut être, ou encore de ne pas avoir été là avec elle, ou plus probablement d'être mort...  

 

Gabriel l’esprit du passé se fit un devoir de le rassurer  

 

-« Hide, regarde donc la Tour Eiffel, tu auras tes réponses ! »  

 

On se serait cru dans un vieux cinéma, une sorte de toile de jute se déroula sur toute la partie inférieure du monument, et un film démarra à l’instant précis ou la vie de Kaori avait changé. Film dont Hide ne connaissait pas tout, il s'agissait d'une autre clause du contrat.  

 

Il avait été effectivement prévu qu’il ne pourrait pas assister même de loin à l’entretien de Ryô avec le dernier esprit, celui des Noëls à venir.  

 

Cet esprit n’aimait pas spécialement le contact avec les autres, sauf les membres de sa famille, et les personnes qu’il allait voir dans le cadre de son travail.  

 

Hide sorti de son rêve éveillé, lorsqu’il put voir sur la toile apparaître en gros « PARADISE PRODUCTION - Kaori Makimura 6 months earlier. »  

 

 

**********************************************************  

 

Flash back - 6 mois plus tôt.  

 

 

Ryô avait son arme sur sa tempe, le doigt placé sur la détente, et Kaori était déjà de l’autre coté de la porte dans les bras de Mick ou elle luttait.  

 

Falcon lui, marchait devant eux pour ouvrir la dernière porte et enfin sortir.  

 

Puis un soupir « Kaori… » Et un cri du cœur « Ryô ! » . Et finalement, un bruit reconnaissable entre tous…  

 

 

Ce bruit, s’était celui d’une porte qui claque contre un mur, suivi de près par le bruit d’une arme qui tombe sur le sol.  

 

Et plus rien.  

 

Toute la petite bande entra en courrant pour voir ce qui s’était passé, chacun pour différentes raisons.  

 

La peur, le soulagement, l’angoisse ou encore la colère, difficile à dire malheureusement.  

 

Lorsqu’ils poussèrent la dernière porte, ils virent Kaori dans les bras de Ryô.  

 

Un Ryô apparemment bien vivant.  

 

-« J’accepte Ryô ! » Hurlait-elle. « J’accepte !!! »  

 

Apparemment elle était arrivé à temps. Chance ou calcul de Ryô totalement impossible à dire.  

 

Une chose est sure, lorsqu’elle avait ouvert la porte comme une furie, il était revenu disons sur terre.  

 

La scène était poignante au-delà de l’imaginable.  

 

Preuve en est, Ryô glissa lentement sur le sol accompagné de Kaori et il hurlait comme le plus heureux des hommes : -« Elle accepte, elle accepte !!!!!!!!!!!!!!!!!! »  

 

Leurs amis se rapprochèrent d’eux et après les avoirs aidés à se relever se fut l’accolade générale.  

 

Puis il réalisa. ’ Et si… ‘  

 

Il murmura a l’attention de sa femme ‘Tu ne fais pas ça par pitié Kaori ?’  

 

-« Oh non par amour ! Idiot ! » Répondit-elle uniquement à son attention d’un ton taquin mais ferme.  

 

Il la tenait à présent contre lui et il recouvrait son doux visage d’une pluie de petits baisers, comme pour effacer toutes les larmes qu’elle avait versée autrefois.  

 

Toute leur vie commune, ils avaient attendus un moment aussi parfait, aussi idyllique.  

Même les éléments semblaient d’accord. Le vent s’arrêta, le froid diminua, et la neige tombait moins drue.  

 

 

Après une retouche coiffure, maquillage et vêtement, Saeko à la demande du marié, alla chercher le prêtre qui logeait à 500 mètres de là dans une petite maisonnée, et qui attendait le signal.  

 

Il fut ravi d’apprendre qu’il allait officier un mariage sur le champ.  

 

Elle ramena un drôle d’hurluberlu, un prêtre que peu de gens connaissait, car il n’officiait que dans l’ombre, et en général que pour les gens du milieux.  

 

On ignorait son vrai nom, tout le monde l’appelait Ouistiti. Cet olibrius avait apparemment beaucoup de travail, et dit on ne faisait sauter que de branche en branche tel un Ouistiti !  

 

C’est de la que venait le drôle de surnom de cet homme de dieu qui était de petite taille la cinquantaine, le sourire vissé sur son visage légèrement rubicond de nature et le tout était agrémentés d’énormes lunettes à doubles foyers qui lui mangeait le visage.  

 

 

Chacun prit place, même la pleine lune qui laissait choir parfaitement ses rayons lunaires pile sur le vitrail et qui remplissait par la même la pièce d’une lumière spectrale tel un léger brouillard.  

 

Ouistiti se tenait donc là il voyait ce couple si épris l’un de l’autre se manger du regard, et il était heureux, depuis longtemps il savait que City Hunter était plus qu’un partenariat, à vrai dire tout le Japon devait le savoir ; sauf les intéressés eux-mêmes.  

 

Après tout le blabla traditionnel comme disait Ryô, l’échange des anneaux.  

Échange qui n'eut pas lieu. En effet, ce que contenait l’écrin que Ryô avait ouvert devant Kaori était une longue chaîne en or avec un médaillon de forme ovale en or également et finement ouvragée d'un motif bien particulier, une constellation celle du lion.  

 

Derrière celui-ci, l’on pouvait lire :  

 

C H
 

=
 

RS + KM
 

FOREVER
 

 

Tandis qu’à l’intérieur se trouvait une photo du couple, en fait la seule photo qui existait d'eux deux, ainsi qu’une mèche de cheveux du marié qui venait d’y être incorporée quelques heures auparavant.  

 

Kaori n’avait pas eu la moindre idée de ce qu’il lui mettait sous le nez, vu qu’une fois l’écrin ouvert, elle n’avait jamais ôté le petit morceau de soie qui protégeait le tout. Qui plus est, elle n’avait jamais à aucun moment regardé cet écrin.  

 

Ce n’est que lors de leurs échanges qu’elle sut et ne s’en offusqua pas. Après tout, une bague ou autre chose, c’était le geste le plus important.  

 

Et puis elle-même n’avait rien à lui remettre. Elle s’en étonna d’ailleurs vu que son mari avait avec l’aide plus qu’appréciable de leurs amis avait tout préparé.  

 

Ryô voyant son regard quelque peu gêné, lui expliqua le plus simplement du monde qu’elle n’avait rien à lui donner car ça avait déjà été fait et depuis longtemps… Enfin si, il y avait bien une chose, mais le moment n’était pas encore venu.  

 

Puis à l’instant ou leurs lèvres se touchèrent avec une folle passion à la demande plus qu’expresse du prêtre je précise. Ryô entendit une douce voix entonner cette litanie à son oreille :  

 

Sou talvez a visão que Alguém sonhou,
 

Alguém que veio ao mundo pra me ver
 

E que nunca na vida me encontrou !
 

 

(Auteur : Florbela Espanca,  

Livre : Livro de Mágoas,  

Titre du Poème : Eu = Moi )  

 

Il s’agissait de cette même phrase que le fantôme d’Isabel avait prononcé pour l’aider, lord de son passage dans le passé.  

 

Et Kaori entendit la même chose, mais traduite, enfin si l'on peut dire, car elle comprenait les paroles, mais ignorait totalement de qu'elle langue il s’agissait.  

 

Je suis peut être le rêve que quelqu’un a fait,
 

Quelqu'un qui est venu au monde pour me voir
 

Et qui jamais ne m’a trouvé !
 

 

Une phrase se grava en plus dans leurs cœurs comme un chant mélodieux qui n’allait jamais les quitter :  

 

-« Vous vous êtes trouvés ! N’oubliez pas, N’oubliez jamais ! »  

 

Et alors que tous quittaient l’église, seul restait Mick qui voulait voir une chose : l’arme de Ryô, que celui-ci n’avait pas ramassée lorsque Kaori lui avait littéralement sauté dessus.  

 

‘Vide ou pas’ Se demandait-il.  

 

Ses doutes l’avait taraudés dès l’instant ou il avait réellement vu Ryô sortir l’arme.  

Lorsqu’il avait exposé son plan à tout les protagonistes moins de 24 heures auparavant, même Mick n’avait songé à cette possibilité.  

 

Il la trouva facilement sur le sol, la prit et il commençait à regarder le barillet, lorsqu’il sentit la main de son ami sur son épaule.  

 

-« Mick, rends-la moi s’il te plaît. Elle a assez servi avec les membres du Dragons Noirs. »  

 

-« Tu les as… ? »  

 

-« Non, ils sont tous chez Saeko, la prison les attend. Pour nous c’est la tranquillité, du moins pour l’instant. »  

 

Puis, il échangèrent un regard alors que Mick lui rendait son arme.  

Un regard qui voulait dire ‘ Ca reste entre nous, c’est préférable pour elle ! ’  

 

-« Tu en auras effectivement besoin.  

…  

Et si Miki se chargeait maintenant de Ouistiti qu’en dis-tu ? »  

 

-« C’est déjà fait Miki est rapide ! Grâce à elle, personne d’autre que nous n’est au courant de se mariage non officiel. »  

 

Fin du flash back.  

 

*****************************************************  

 

‘Le film’ se termina la dessus. Toutefois l’on pouvait lire comme mot de la fin un énorme THE END FOR THE MOMENT. Et l’engin commençait à se rétracter à grande allure.  

 

Le silence qui s’était instauré durant le visionnage fut brisé par Mimi.  

 

-« Ils ont bien bossé mes esprits du temps hein Hide ? Tu vois que c'est la meilleure des équipes ?! » Demanda Mimi.  

 

Mais celui-ci était obnubilé par autre chose.  

 

Il regardait son meilleur ami embrasser avec passion sa sœur de l’autre côté de la rue, puis une petite fille poursuivie par une adolescente interrompirent sans le vouloir le couple.  

 

-« Mais … »  

 

-« Exact Hide. » Répondit Judith -« Tu as bien reconnu la petite Kaori Ai GRIER et sa cousine Koregane. Ryô et Kaori ont tout fait pour adopter Ai après la mort de son père. Ai c’est comme ça qu’ils l’appelle pour éviter les confusions. Ryô a eu du mal avec elle. Normal vu ce qu’il lui a dit. Enfin… Chose étonnante, en cherchant dans l’arbre familial, la découverte eut lieu. Koregane et Ai sont cousines très éloignées, mais cousines. »  

 

-« Et leurs futurs ? »Demanda Hide.  

 

L’esprit des Noëls à venir ou du moins son remplaçant répondit, vu que le futur était de son domaine sur ce cas-là.  

 

-« Heu bah… Par où je commence moi… J’en sais pas des masses, mon cousin est encore resté muet. Bon… Regarde bien… Heu… Kaori ! Elle le sait pas, mais elle est enceinte. Ce sera sa seule grossesse, vu qu’elle va avoir des triplés. »  

 

-« Quoi !!!!!!!! Oncle trois fois d’un seul coup ! Bah dis donc… »  

 

-« Heu Hide… » S’apprêtait à dire Mimi.  

 

-« Je sais Mimi, je sais. Je me suis compris, c’est le principal… »  

 

-« Et comme convenu, c’est Ryô qui a choisi les prénoms des petits SAEBA Gabriel, Hope et Yuki. Ça a été une vraie guerre, mais vu comment elle en a bavé pour les mettre au monde, il n’a pas trop insisté. Et elle était d’accord sur les choix de toute manière » Hurla Jim.  

 

 

-« Enfin !!!… Vous vous rendez compte le temps qu’ils ont mit à s’avouer leurs sentiments ?!!! » Souffla Hide  

 

Puis Mimi prit la parole, pour révéler un petit secret à Hideyuki.  

 

-« Ce n’était pas une simple mission Hide. En fait, c’était un doublé. Je t’explique. Le dossier d’un certain John ORSON était tombé sur mon bureau il y a moins d’un an. Mais je ne pouvais rien faire à ce moment-là, l'échéance était passé. Alors j’en ai profité avec l’aide de Zaza. »  

 

-« Pardon ?!!!!!!!!!!!!!! » S’exclaffa Hideyuki.  

 

-« Ah n’hurle pas. On n'a pas fait grand-chose. Juste une petit tempête sur Paris, pour obliger ta sœur à la connaître. »  

 

-« La connaître ??? De qui tu parles ?! » Mugissa-t-il.  

 

-« Tamia… Elles devaient se connaître, sinon rien n’aurait été possible… »  

 

-« Mais enfin de quoi tu parles Mimi ?!?!?! »  

 

‘Ha les bons hommes ce qu’ils peuvent être long à la détente parfois.’ Pensa-t-elle.  

 

Elle prit le menu qui était devant elle et que le serveur n’avait pas emporté, trop obnubilé par le décolleté de Judith.  

 

-« Tiens regarde par toi-même » Lui dit-elle en lui tendant le dit menu.  

 

Il obtempéra et l’ouvrit et se positionna de façon à ce que personne ne voit ce que lui voyait.  

 

Un film débuta alors. Une date et un lieu étaient mentionnés en bas a droite.  

 

**********************************************************  

 

25 Décembre XX - 01 h 50  

Hôtel HILTON Tokyo – Suite de John ORSON n°261  

 

 

Tamia était devant la porte de la suite de John. Elle retrouva ou du moins tenta pour la dernière fois de retrouver son souffle avant de pénétrer chez cet homme qu’elle aimait.  

 

Oui, elle l’aimait et était décidée à tenter une dernière fois sa chance.  

Après tout s’était Noël, la nuit de tous les miracles.  

Et elle était sûre que Kaori et Ryô s’apprêtaient si ce n’était déjà fait à en vivre un.  

Tamia en était convaincue, depuis que Eriko l’avait appelée quelques heures plutôt pour l’informer que Ryô avait un projet pour ce soir qui concernait Kaori, enfin si le plan fonctionnait.  

Elle n’avait pas eu le temps d’en demander plus qu’Eriko raccrocha, mais dans la voix de la styliste, une inquiétude s’était fait sentir lorsqu’elle avait prononcé le nom de Ryô.  

 

 

Tremblante de peur, les mains moites et le cœur qui était à deux doigts de lâcher, Tamia respira à fond pour se donner du courage et tapa deux petits coups à la porte.  

Après une attente qui lui parut interminable, elle entendit des pas se diriger lentement en direction de la porte. La poignée tourna sans faire de bruit sur elle-même pour laisser place à l'homme qu'elle aimait depuis si longtemps déjà.  

Elle ne distinguait presque pas ses traits mais pouvait néanmoins remarquer qu'il n'était pas comme d’habitude.  

 

Les traits tirés, son haleine avait une légère odeur de Whisky et sa pose contre le chambranle de la porte n'était là que pour l'aider à garder un certain équilibre.  

 

-« Oh !… Mais que t'arrive-t-il ?! » Lui demanda la jeune femme, paniquant qu'il ne se soit passé quelque chose de grave, puisqu'il n'était pas dans son genre de se noyer dans l'alcool.  

 

-« Attends, je vais t'aider » Continua-t-elle en l'aidant à se diriger sur le canapé.  

 

-« Kaori... Kaori » Était la seule chose que ses lèvres laissaient passer.  

 

-« Non, non , c'est pas vrai... Je le sens là... Dans mon œur » Dit-il l'air triste en se frappant la poitrine, puis levant les yeux vers Tamia, il renifla tel un enfant et reprit.  

 

-« Je l'sais, j'l'sens , au fond de moi… Elle n'a jamais été réellement à moi, même si j'ai toujours prié pour qu'un jour elle m'aime autant qu'elle l'aime LUI ! »  

 

L’alcool aidant, il commença a s'exprimer de plus en plus, plus rien ne pouvait l'arrêter, il parlait, parlait, jusqu'à ce que les larmes se mettent à couler d'elles-mêmes sur ses joues .  

 

Quand elle le vit dans cet état, Tamia se rapprocha encore plus près de lui et comme une mère le ferait pour rassurer son enfant, elle le berça en lui murmurant des mots tendres.  

 

Au bout d'un certain temps John se calma enfin, Tamia vit de suite qu'il était mal à l'aise de s'être laissé avaler comme ça, c'est pourquoi elle décida de le laisser quelques instants seul pour qu'il puisse prendre un peu de recul.  

 

La jeune femme en profita donc pour se diriger vers le mini bar, elle allait leur préparer un délicieux café, ils en avaient besoin tous les deux de toute façon.  

 

Cherchant dans les différents tiroirs, elle trouva une boîte d'aspirine, elle en prit deux puis reposa le tube où elle l'avait trouvé. Le café terminait de couler pendant qu'elle remplissait le verre d'eau nécessaire à la prise des médicaments. S’il ne prenait rien maintenant, il était parti pour avoir un bon mal de tête le lendemain.  

Pendant ce temps-là, dans le salon, John tentait de reprendre constance. Il ne voulait pas que Tamia le voit comme ça. Même s'ils n'étaient plus ensemble par sa volonté à elle, il éprouvait des sentiments et surtout un profond respect envers elle.  

Mais les pleurs ne voulaient pas disparaître, et une colère contre lui-même émergea.  

Il se traita de tout les noms, et tout d'un coup, il se mit à se baffer.  

C'est à cet instant que Tamia rentra dans le salon  

Elle fut choquée en voyant ce qu'il se faisait subir. Elle laissa échapper sans s'en rendre compte dans un petit cri JOHN !  

Il s'arrêta sur le champ, et planta son regard dans les yeux de la jeune femme.  

Elle s'approcha de lui en esquissant un sourire qu'il lui rendit, et s'installa a côté de lui tout en déposant un plateau avec les 'boissons' sur la table basse en face d'eux.  

 

-« Cette habitude... Cette fichue habitude de te mettre des baffes quand ça va pas... Tu l'avais perdue... J'y avais travaillé dur » Dit-elle un brin taquine.  

 

Il pouffa de rire.  

 

Mais il n'osait plus la regarder, son esprit était retourné deux ans en arrière. Toutefois, ce dont il se rappelait surtout c'était de la première nuit qu'il avait passée avec Tamia.  

Il attrapa le verre d'eau devant lui y plongea les deux aspirines. Il regarda quelques instants les bulles s'affoler, puis c'est là qu'il eut le déclic.  

 

Mais que faisait-il ? A quoi pensait-il ?  

 

Il ne devait pas, il ne pouvait pas... Sa vie était a présent avec Kaori.  

Sa Kaori, si douce, si gentille, le coeur sur la main, et pourtant l'âme meurtrie par la vie et par... Ryô SAEBA !  

Il se leva tant bien que mal et but son verre.  

 

Une atmosphère électrique se matérialisait dans la pièce, elle le sentait.  

Elle ne voyait que son dos, et pourtant elle savait que ses yeux s'étaient assombris.  

 

-« C'était avant Tamia. Tu m'as quittée, J'ai changé depuis. »  

 

Elle murmura alors plus pour elle même que pour lui : - 'Kaori évidemment'.  

 

Il l'avait entendu, et le ton qu'elle avait employé, ne lui plaisait pas spécialement.  

 

Et il comprit... Que venait faire Tamia à cette heure-ci dans sa suite, si elle n'avait pas quelque chose à lui dire ? Surtout le soir du réveillon de Noël.  

 

Se retournant d'un seul bloc, il fit face à la jeune femme qui malgré tout l'amour qu'elle ressentait pour lui, n'en menait pas large  

Elle avait bien senti que la remarque faite à voix basse, avait pourtant été captée par son ouïe fine, la raideur de son dos quand ces mots étaient sortis tous seuls en était indiscutable  

Pourtant, malgré cette légère frayeur ressentie, elle ne devait, ne pouvait pas se permettre de le laisser filer entre ses doigts  

Ce qu'elle ressentait pour lui maintenant était encore plus fort que par le passé. Elle décida donc de se jeter à l'eau.  

 

-« John !... Si je suis venue ce soir, c'est avant tout pour te dire que je ne t'ai jamais oublié, tu as été et tu es toujours mon grand amour ». A chaque nouvelle phrase, elle faisait un pas de plus dans sa direction.  

 

-« Je t'ai quitté, je le sais bien mais ce jour-là, j'ai fait la plus grosse bêtise de ma vie. »  

 

Il ne lui restait qu'un mètre pour arriver enfin à ses côtés.  

 

-« John, je t'aime !... Si nous reprenions là où nous en sommes restés ? » Demanda-t-elle pleine d'espoir à quelques centimètre de ce corps tant désiré.  

 

-« S'il te plaît... John ?!! » Termina-t-elle dans un souffle alors qu'elle posait enfin sa main délicate sur son bras robuste depuis si longtemps convoité.  

 

-« De toute manière à l'heure qu'il est, ce que tu redoutais tant est en train de ce produire » Tenta-t-elle dans un dernier effort pour le récupérer.  

 

-« Ta chère Kaori, la si douce KAORI est dans les bras de son bel étalon. »  

 

Se collant encore plus près, elle continua.  

 

-« Il ne te reste plus que moi, moi seule serais toujours là pour toi, je ne vis que pour toi, embrasse-moi John … » Dit elle en s'accrochant à son cou pour chercher la chaleur de ses lèvres si sensuelles.  

 

A ces paroles pleines de rancœurs, John vit rouge.  

D'un geste brusque, il la fit lâcher prise et la poussa violemment contre la canapé se trouvant derrière elle.  

Puis d'une voix emplit de colère lui cracha à la figure.  

 

-« Tu ne lui arriveras JAMAIS à la cheville ! »  

 

-« John enfin réagis ! Tu l'as posée sur un piédestal, ce n'est pas une déesse.  

...  

C'est une femme… Une femme qui t'aime et qui te sera dévouée c'est vrai. Mais elle n'en reste pas moins faillible comme tout le monde… Que feras-tu si un jour elle te déçois ?!  

…  

Crois-tu sincèrement être celui qui lui est destiné ! Crois-tu qu'elle sera heureuse avec toi comme elle pourrait l'être avec lui ? Ne sois pas aveugle ! Ouvre les yeux bon sang ! Tu sais pourquoi ils font ce qu'ils font ! Et qu'ils le font bien ! »  

 

Il la regarda étonnée.  

 

-« Évidemment que je sais ! Elle est d'une très grande honnêteté… Elle m'a dit le soir ou elle a dormi chez moi ce qu'ils faisaient tous les deux et pourquoi elle avait fait ce choix ! Elle a vécu dans l'ombre avec Ryô pendant plus de six ans. Tu crois sincèrement qu'elle pourra vivre à présent dans le luxe avec toi, sans se perdre ? »  

 

-« Elle s'y fera !!! Je l'y aiderais ! Et puis, elle le fait déjà en tant que top model, ça ne l'a changera pas beaucoup ! »  

 

-« Tu n'es pas simplement aveugle mais aussi idiot ! Elle n'a fait ça que pour Eriko, et aussi pour se tester. Pour voir si sans lui, elle pourrait survivre…. John !!! Sois honnête avec toi même ! Etait-elle plus heureuse avec toi à Paris, ou bien au tout début quand tu l'as connue et qu'elle travaillait encore avec lui ?! »  

 

Il serra les dents et ne répondit pas à la question.  

Et une nouvelle fois, elle le mit au pied du mur.  

 

-« De toute manière, il est très certainement trop tard à l'heure actuelle. Il semblerait que ce Ryô Saeba ait manigancé quelque chose ce soir pour la reconquérir.  

Et tu sais bien, tu sais mieux que quiconque, qu'ils se retrouveront.  

Tu l'as compris il y a longtemps Tu as su qu'ils étaient une équipe et tellement plus.  

J'ai parlé avec Eriko. ce n'est pas un défilé, c'est tout ce que je sais. Mais elle m'a aussi dit, que ce n'était pas la première fois qu'on s'immisçait entre eux..  

Pourtant jamais ils n'ont été réellement séparés...  

Avoue-le enfin John, tu ne l'aimes pas comme tu le devrais... Vous méritez mieux !  

Tu as voulu connaître cette complicité, cette union de l'âme et ton seul moyen était de t'immiscer entre eux pour pouvoir connaître ça ?!! »  

 

Elle expira profondément comme pour signifier qu'elle était lasse, mais aussi a court d'arguments.  

Elle n'osait pas l'observer. Elle attendait toujours debout de voir ce qu'il allait dire, comment il allait réagir vu qu'elle ne lui avait pas laissé placer une parole.  

Il s'approcha d'elle, les points serrés, la démarche lourde. Il releva la tête de Tamia et lui dit d'une voix tremblotante :  

 

-« Non c'est faux. !  

…  

Je me suis juste persuadé qu'elle m'apporterait le bonheur que tu m'a refusé... A une époque...  

…  

Tu es sûre ? ».  

 

-« De quoi ? » Répondit Tamia.  

 

-« De tout ! » Dit-il au creux de son oreille.  

 

Elle lui répondit par une baiser « OUI... Tout comme je sais que je t'aime ! »  

 

Hideyuki ne voulut pas en voir plus. Ce n’était pas nécessaire. La flamme qui brillait dans leurs yeux était amplement parlante.  

Il ferma le menu et le déposa sur la table.  

Puis son regard s’attarda sur le couple de l’autre côté de la rue.  

 

-« J’ai vraiment cru que jamais ils le ferait… » Soupira-t-il  

 

 

-« Mais ils l’ont fait Hide, grâce à toi et à ton entêtement. Allez viens Darling, on nous attend ailleurs. » Elle se releva fit un petit signe de la main pour dire au revoir, sauf à Jim, lui eut droit à une taloche.  

 

Petit acte qui déclencha une bataille rangée dans les rues de Paris ou l’on pouvait voir Hide courir après Jim qui lui-même courait après Mimi.  

 

Seule sur la terrasse du café restait Judith que Gabriel venait également d’abandonner. Elle regardait sa tasse de café noir avec une passion non dissimulé et un air coquin.  

 

En fait avant de partir, elle avait demandé à Gabriel un service, une visite dans le passé de City Hunter… un passé pas si lointain d’ailleurs.  

 

Elle les regardait sabrer le champagne chez eux, juste après la cérémonie, Ryô avait tout prévu, nourriture et boissons les attendaient. Mais il était déjà 3h30 du matin. Alors tout le monde partit en laissant les jeunes mariés profiter des rares moments de paix qu’ils aurait à présent, car même si le ‘prêtre’ avait oublié tout de cette nuit-là ; les langues, elles, allaient déjà bon train à Shinjuku. Comme on dit tout se sait dans le milieu.  

 

Kaori venait tout juste de fermer la porte et de saluer les derniers pique assiettes, lorsque son mari fondit sur elle. Elle sentit son torse contre son dos, ses bras qui la serraient… déjà elle sentait les prémices de six ans de désir inassouvis s’emparer d’elle.  

 

Les lèvres de Ryô étaient déjà perdues amoureusement dans le cou de Kaori, tendit que leurs mains devenaient inséparables. Elle se retourna, et il prit ses lèvres en otage, et tout en l’embrassant, il l’emmena graduellement au pied de l’escalier menant aux chambres.  

 

Puis alors que leurs langues se cherchaient avec avidité, Ryô, paisiblement, descendit ses mains qui s’attardèrent sur la taille de sa belle, pour finalement se poser au creux de ses reins.  

 

C’est haletant qu’ils se séparèrent et que Ryô la souleva de terre et entre ses bras lovés, elle pouvait sentir son cœur battre avec une telle force, qu’elle en fut profondément émue.  

 

Arrivés devant leur chambre, enfin celle qui était auparavant à Ryô, ils trouvèrent la porte entrouverte. Ryô n’eut qu’a la pousser légèrement du pied pour quelle s’ouvre totalement et voir si Kazue avait bien accompli la tâche qu'elle s'était dévolue.  

 

Oui, elle avait fait selon son idée à elle, et elle avait bien fait.  

Cette chambre n’était plus une garçonnière, plus de posters aux murs, plus de magazines aux murs, et surtout de nouveaux meubles, qui faisaient de cette pièce la leur !  

 

Tout brillait et du sol au plafond, des bougies étaient disposées un peu partout dans la chambre, et tout autour du lit à baldaquin, un tapis de pétales de roses multicolores les accueillaient tandis que plusieurs bouquets d’Immortelles coloraient la pièce.  

 

 

Il relâcha son si précieux objet sur le sol, elle le regardait amoureusement et avec délice. Elle allait enfin pouvoir savourer la vie à pleines dents.  

Elle se mordilla les lèvres et enleva la veste de Ryô, puis sa cravate et enfin sa chemise. Pour chaque vêtement enlevé, il reçut un baiser qui se faisait de plus en plus fougueux.  

Il ne s’en plaignait pas, mais il la voyait anxieuse, alors il servit deux coupes du Champagne qui les attendait dans un coin de la chambre tout un prenant au passage un objet.  

Puis se rapprocha d’elle et dans un silence absolu, ils trinquèrent.  

Ryô vida d’une traite sa coupe, et plongea ses yeux dans ceux de sa déesse qui rougit légèrement.  

Il esquissa un sourire taquin et jeta sa coupe sur le sol puis en fit de même avec celle de sa tendre moitié.  

 

-« Mais Ryô. »  

 

-« Amour… On aura tout le restant de notre vie pour boire du champagne. Ce que je veux pour le moment c’est m’abreuver à tes lèvres… »  

 

 

C’est alors qu'il sortit de la poche de son pantalon la télécommande de sa chaîne Hi Fi et l’enclencha.  

 

Une chanson raisonna dans la pièce une chanson qui était faite pour eux, mais que pourtant ils n’écoutaient pas vraiment  

 

Il l’attira a lui avec frénésie et fit ce qu’il venait de dire alors que ses mains déjà dégrafaient avec un soin extrême le corsage de la robe de Kaori.  

 

-« Mais surtout je veux profiter de toi à chaque instant, car je t'aime plus qu'il n'est possible d'aimer. » Finit-il de lui susurrant au creux de l’oreille à l’instant précis ou la robe de Kaori touchait le sol, et la montrait si exquise dans sa semi nudité.  

 

-« Oh Ryô… Je t’aime aussi… » Puis il l’attira à elle.  

 

Il peinait presque a garder le contrôle de lui-même et de ses mains.  

Sa peau nacrée, laiteuse et d’une extrême réceptivité semblait l’appeler ; mais en fait, ce qui l’occupait le plus était les lèvres douce et pulpeuses de sa Kaori.  

 

Il était tellement occupé, qu’il ne remarqua presque pas les mains de sa femme glisser sur ses abdominaux pour finalement atteindre les boutons de la fermeture éclair qu’elle défit les mains tremblantes.  

 

Il ne s’était rendu compte de rien ou presque, juste que son pantalon venait de tomber sur le sol.  

Il lui lança une œillade incendiaire puis alors que sa bouche cherchait avec délectation un point sensible sur son cou, dans un soupir insufflée d’un désir tranchant il lui dit : -« Toute la vie Kaori… Mais juste une nuit d’ivresse… »  

 

Voilà donc ce qui se déroulait cette nuit chez ce couple de nettoyeurs qui avait enfin réussi à se trouver.  

 

Judith toujours plongée dans sa tasse de café voulait voir la suite avec impatience, mais une surprise l’attendait, car c’est-ce que Gabriel avait entrevu qu’elle voyait, et ce n’était pas le genre à jouer les voyeurs.  

 

Il avait donc laissé le couple à son bonheur et était parti voir comment leurs amis allaient.  

 

Il trouva à sa grande surprise Miki et Falcon allongés dans un canapé profitant d’une musique qui leur parlait.  

Il en était de même chez Mick et Kazue. Kasumi elle pleurait sur des mots qui touchaient son cœur, car elle les trouvaient plus que vrai cette nuit.  

Les sœurs NOGAMI était retournée exceptionnellement dans la demeure familiale pour Noël, elles sirotaient un café sur un fond sonore en se souriant l’une et l’autre d’un air de dire ‘c’est tout à fait ça’.  

Et le bon vieux Doc, lui, dormait tel un bienheureux, au son de la télévision qu’il avait oublié d’éteindre.  

 

A vrai dire il s’agissait en quelque sorte d’une nuit d’ivresse pour la terre entière qui semblait écouter tout comme les jeunes mariés cette chanson :  

 

I'll Always Be Right There  

Je serai toujours juste là  

 

I swear to you - I will always be there for you - there's nothin' I won't do  

Je te le jure - je serai toujours là pour toi - Il n'y a rien que je ne ferai pas  

I promise you - all my life I will live for you - we will make it through  

Je te promets - toute ma vie, je vivrai pour toi - nous passerons à travers  

Forever - we will be  

Pour toujours - nous serons  

Together - you and me  

Ensemble - toi et moi  

Oh n' when I hold ya - nothin' can compare  

Oh et quand je te tiens -rien ne peut être comparable  

With all of my heart - ya know I'll always be right there  

Avec tout mon coeur - tu sais, je serai toujours juste là  

I believe in us - nothin' else could ever mean so much  

Je crois en nous - rien d'autre ne pourrait jamais signifier autant  

You're the one I trust our time has come - we're not two people  

Tu es la seule en qui j'ai confiance, notre temps est venu - nous ne sommes pas deux personnes  

Now we are one - ya you're second to none  

Maintenant nous sommes un - tu n'es jamais au second plan  

Forever - we will be  

Pour toujours - nous serons  

Together - a family  

Ensemble - une famille  

The more I get to know ya - nothin' can compare  

Plus je te connais - rien ne peut être comparable  

With all of my heart - ya know I'll always be right there  

Avec tout mon coeur - tu sais, je serai toujours juste là  

Forever - we will be  

Pour toujours - nous serons  

Together - just you and me  

Ensemble - juste toi et moi  

The more I get to know ya - the more I really care  

Plus je te connais - plus je m'en soucis vraiment  

With all of my heart - ya know I'll always be...  

Avec tout mon coeur - tu sais je serai toujours...  

Ya know I really love ya - ya nothin' can compare  

Tu sais je t'aime vraiment - oui rien ne peut être comparable  

For all of my life - ya know I'll always be... right there  

Pour toute ma vie - tu sais je serai toujours... juste là  

 

Bryan Adams  

 

 

Et voilà, plus rien, Miss Judith avait fini son café et elle n’avait rien vu de ce qu’elle espérait, elle enrageait, et partit donc dire deux mots à Gabriel.  

 

C’est au moment où elle se leva de sa chaise, qu’elle entendit des éclats de rires infinis provenir d’une petite famille et bien connue d'elle et qui allait s’agrandir ; qu’elle se calma et posa sur eux un regard affectueux puis s'en alla un sourire plaqué sur les lèvres et les bras croisés sur son cou.  

 

Je vous laisse sur la dernière pensée de Judith qui fut :  

 

 

‘Après tout comment en vouloir a qui que ce soit quand devant soit, on a la vision du bonheur à l’état brute.’  

 

Elle s’en retourna en marchant gaiement dans la rue, l’âme joyeuse, le cœur rempli d’allégresse et sur le bout des lèvres une petite chanson, vous savez le gendre qui dit tout et rien en quelques mots.  

 

 

Tenderly  

Tendrement  

 

The evening breeze caressed the trees, tenderly  

La brise de soirée a caressé les arbres, tendrement  

The trembling trees embraced the breeze tenderly  

Le tremblement des arbres à embrassé la brise tendrement  

Then you and I came wandering by  

Puis toi et moi nous errions  

and lost in a sigh were we  

Et dans un soupir nous étions perdus.  

The shore was kissed by sea and mist tenderly  

Tendrement le rivage a été embrassé par la mer et la brume  

I can't forget how two hearts met breathlessly  

Je ne peux pas oublier comment deux cœurs se sont réunis à perdre haleine  

Your arms opened wide  

Tes bras ouverts grandement  

And closed me inside  

M’enfermais dedans  

You took my lips you took my love so tenderly  

Tu as pris mes lèvres tu as pris mon amour avec tant de tendresse  

 

Ella Fitzgerald - Louis Armstrong  

 

 

FIN
 

 

 

 

 

 

 

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Merci encore à tous de m'avoir suivi dans cette follie extraite de mon esprit sadique et machiavélique.  

J'ai écris cette fic par envie, mais aussi par besoin... Un besoin peut être d'oubli....  

Au tout début de cette histoire (la 1ere longue fic que j'ai écirs), j'ai mentionné que certains passages étaient mes souvenirs. Je les ai partagés sans regret pour et avec vous. Si ça vous aide, si ça a un impact sur vous j'en serais ravie... Mais l'impact principal c'est fait sur moi et c'était le but, c'était mon but.  

Maitenant, certains vont me demander 'alors l'arme de Ryô était chargée ou pas ?'. Eh bien je ne répondrais pas. Certains ne comprendront pas pour quoi d'autres oui. Ca n'a pas d'importance. La seule chose qui compte c'est que ce passage soit FICTIF et qu'il ne relatte pas mes états d'âmes.  

 

Ensuite, si je devais donner une idée a chacun de ce que serais City Hunter (dans cette fic) dans l'avenir, voilà un bref résumé qui vous expliquera ma vision des choses.  

 

 

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Saeko n'a jamais eu d’enfants ou de mari, enfin pas de vivant selon ses mots à elle.  

Reïka s'est mariée à son bonhomme le flic qui pleurait sa mort dans le précédant futur.  

Kasumi sera une star internationale de la mode qui va se marier avec un technicien rencontré sur un défilé.  

Mick et Kazue après avoir décidé de se séparer, se sont remis ensemble au bout d’un an pour ne plus se séparés, ils auront 2 filles.  

Miki et Falcon, cachent bien leurs jeux, ils auront 4 garçons !!!!  

Eriko va retrouver le Stewart de son cœur Paul ils auront une fille.  

Le doc n'est pas prêt de casser sa pipe le vieux.  

Quand à John ORSON, il se mariera avec Tamia.  

 

Et City Hunter dans le futur sera toujours City Hunter.  

 

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