Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 19-06-06

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 229 reviews

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GeneralFantasy

 

Riassunto: Une chance va être offerte à Ryô, saura t-il la saisir ? Emotions, découvertes et esprits seront de la partie.

 

Disclaimer: Les personnages de "A Christmas Carol" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A Christmas Carol

 

Capitolo 24 :: Futur ? Vous avez dit futur ?

Pubblicato: 13-11-06 - Ultimo aggiornamento: 13-11-06

Commenti: Sortez les mouchoirs ! Voici mon pire chapitre. DSl mais je Bug donc commentaires tout petit. A part âme sensible s'abstenir. Je file me cacher ! Sinon Koregane vous dit avec cette maje écoutez "My Immortal" de Evanescence et j'approuve le choix de ma beta. GROS BISOUS et BONNE LECTURE.

 


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Et subitement un accident pas si accidentel  

 

Un accident, un meurtre ou encore une exécution… Ça n’avait pas d’importance.  

 

Le résultat était le même et Ryô le constatait, elle n’était plus.  

Seule la souffrance restait. (NDA : Vous avez peur hein !? Bah vous faites bien !)  

 

Kaori était allongée sur un lit de draps blanc et immaculés.  

Son mari près d’elle pleurait, cette connerie dont il se sentait responsable et que jamais il ne se pardonnera, commençait déjà à le ronger de l’intérieur.  

 

Il abandonna les mains glacées et inertes de Kaori pour aller hurler sa rage dehors dans les couloirs.  

 

Pourquoi avait-il dû faire un second choix ? Le premier n’était apparemment pas le bon.  

Et les conséquences, c’est maintenant qu’il en payait le prix fort.  

 

Elle était morte, une innocente était morte et son nom étaient déjà imprégné dans toutes les mémoires.  

 

Elle était si… si… innocente… mais quoi de plus normal pour un fœtus de 6 mois ?  

 

L’enfant de Kaori et de John n’avait pas survécu à l’accident survenu quelques heures plutôt.  

 

John qui hurlait sa rage dehors devant le personnel médical entendit alors un chuchotement qu’il reconnut aussitôt.  

Kaori, sa Kaori l’appelait. Il retourna à son chevet. Elle prononçait son nom d’une voix brisé par la douleur, et ses yeux quant à eux restaient fermés.  

 

N’était ce pas plus simple, moins douloureux pour elle de les garder fermés…  

Une fois ouverts, l’horrible et insoutenable vérité la rattraperait : son enfant, sa petite fille était morte.  

 

Elle l’avait senti malgré les différentes blessures qu’elle avait sur tout son corps.  

En fait, c’était même la première chose qu’elle avait compris.  

Elle ne sentait pas sa fille s’agiter dans son ventre alors que cet enfant était comme elle, une petit furie.  

Son médecin lui avait même recommandé de se ménager, d’où les déplacements en voiture uniquement.  

 

Une larme commença à rouler sur sa joue, une seule et unique larme.  

Finalement, en entendant la voix qui se voulait rassurante de son mari, elle comprit que de toute manière, elle ne pouvait pas lutter contre ce qui était déjà.  

 

Elle ouvrit les yeux non sans difficultés et vit son mari près d’elle, il tenait même sa main, cependant, elle n’avait aucune sensation… Et à vrai dire elle s’en fichait.  

 

« Kaori… Comment te sens-tu ? » Demanda John  

 

Pour toute réponse elle pouffa d’un rire narquois.  

 

Comment se sentait-elle ? Aucun homme ne peut le savoir… Aucun homme ne peut comprendre la culpabilité qu’elle ressentait… Elle était responsable de la vie qu’elle portait en elle… Encore une fois son corps l’avait trahi et comme durant toutes ses années de partenariat passées auprès de Ryô, elle se sentait à nouveau inutile.  

 

Elle n’avait pas pu se protéger, ni protéger son enfant qui à présent était mort.  

 

Mais elle ne savait pas encore tout.  

 

Son époux lui annonça la terrible nouvelle, du moins il lui annonça la nouvelle qu’il pouvait.  

 

Ils avaient perdus leur fille : leur petite Mitsuki.  

 

Puis la question principale qui ne quittait pas l'esprit de Kaori : ‘S’agissait-il vraiment d’un accident…’ trouva une réponse par son mari.  

 

John lui expliqua ce qu’il en était actuellement et sans entrée dans les détails.  

 

Des images défilèrent en même temps.  

 

Apparemment, à une époque de sa vie John avait frayé avec l’un des grands boss du Dragon Noir.  

 

En toute innocence John ORSON avait fait quelques affaires immobilières avec cet homme. Il ignorait tout… Il ne savait pas comment, en fait il avait été celui qui avait permis de construire les bases de cette maudite organisation.  

 

Quand il avait enfin réalisé, il était trop tard, et sans le vouloir il était impliqué. Ces évènements avaient débuté peu après son mariage avec Kaori.  

 

En y réfléchissant plus et avec le recul, il admettait volontiers s’être fait berné. Tout était prêt pour en fait mener une vengeance personnelle contre Kaori.  

 

Et ça il ne l’avait pas vu. Il avait choisi de rester aveugle devant la puissance de ses sentiments pour elle.  

 

Et il en avait payé le prix…  

 

Depuis quelques années, il subissait des pressions de la part de cette organisation, pour les aider à blanchir de l’argent. Kaori était pour le plus grand malheur de John sur la table des négociations.  

 

Il ne cédait pas et n’en avait pas l’intention. Mais il voulait se débrouiller et n’avait rien dit à sa moitié volontairement…  

 

Et voilà le résultat. Les menaces avaient finalement été mises à exécution  

Une petite bombe avait été placé dans le véhicule, lorsqu’elle avait explosé elle avait créé une réaction en chaîne faisant perdre au chauffeur le contrôle de la Mercedes, puis la vie.  

 

 

On pouvait a présent voir Miki rendre visite à Kaori. Quelques jours s'étaient écoulés vu qu'elle avait déjà meilleure mine et moins de pansements sur elle.  

 

Elle aussi n’était pas en grande forme et pour cause, la nettoyeuse se mourrait, et venait annoncer à son amie qu’elle partait mais également que Kazue avait été inhumée 2 jours plutôt.  

 

Chose que Kaori savait vu qu’elle avait elle-même fini les préparatifs le jour de l’accident.  

 

Oui… La belle infirmière était morte, et le Doc pleurait, il avait perdu une fille et non pas une simple assistante.  

Il l’avait aidée, ou du moins il avait tenté d’être la pour elle autant que possible après sa séparation d’avec Mick, mais aussi pendant l’incrustation des membres du Dragon Noir dans son antre.  

 

 

Finalement elle avait choisi… Ou pas, allez savoir d’en finir depuis longtemps déjà.  

Mais elle n’avait pas eu le dernier mot non, ça serait trop facile et trop simple. Son corps, son cœur n’avait plus supporté tous ses mélanges de médicaments destinés à lui faire tenir le coup.  

 

Et finalement une crise cardiaque, voilà ce qui l’avait enchaînée à son cercueil pour de bon et surtout pour un repos éternel.  

 

Un matin ne voyant pas sa ‘protégée’ il avait demandé à Miki qui était tout près d’aller voir ce qu’il se passait. C’est elle qui lorsqu’elle avait senti une odeur particulière provenir de chez Kazue, avait crocheté la serrure et l'avait trouvée par terre dans son salon, sa main serrant encore un flacon des foutus pilules qu’elle prenait.  

 

Il était déjà bien trop tard lorsque Miki l’avait trouvée…  

 

Le film s’arrêta là. Ryô était assez secoué.  

 

S’il faisait le compte, ses décisions avait entraîné Reïka, Saeko, Kasumi, et Mammouth vers une mort répugnante et sûrement pas naturelle.  

 

Il n’oubliait pas non plus la douloureuse perte qu’avait subie Kaori.  

Et même s’il aurait aimé pouvoir être là, auprès d’elle et l’aider a surmonter cette déchirante blessure, il était en un sens heureux que l’enfant de John ne vienne pas au monde.  

 

Il éprouvait une grande rage envers cet homme qui lui avait pris sa femme et pendant quelques minutes, l’ont put lire dans ses yeux une sourde colère remplie de haine et de frustration gronder.  

 

Son regard d’ailleurs était celui qu'il avait lancé à Kaori avant qu’elle ne parte en Europe.  

 

Mais bien vite il reprit le dessus et remarqua que l’on ne parlait pas de Mick, du Doc, ou de lui-même.  

 

 

« Mais et Mick ? Et le Doc ? Qu’est-ce qui leur est arrivé ? » Demanda Ryô.  

 

Alors que la lumière revenait (NDA : la cuisine s’est transformé en ciné je vous rappelle), Jim constata que le décor et la nourriture commençait à disparaître littéralement sous ses yeux comme si tout devenait invisible.  

 

Il fit signe à Ryô de se lever et alors qu’ils retournaient dans le salon. La lumière s’éteignit.  

 

« Mince déjà… Il arrive, mon cousin arrive… Je devrais déjà être parti ! » Sanglota-t-il.  

 

« Bah alors tire-toi dans ce cas ! » Répondit malicieusement Ryô.  

 

« Mais j’ai pas fini ! Il va me tuer !  

…..  

Bon écoutez-moi bien !  

 

Mick est toujours vivant pour le moment, mais le cancer s’est déclaré. Il ne l’a pas encore annoncé à Kaori ou au Doc. Mais il était présent à l’enterrement et devrait sous peu les mettre au courant. Puis repartir aux U.S.A….  

La vie pour lui au Japon est devenu extrêmement dangereuse depuis que… »  

 

« … Le Dragon Noir, est omni présent… » Finit Ryô, le visage figé par la haine de lui-même.  

 

Il regrettait amèrement son aveuglement et tout en pensant à sa gigantissime erreur, Jim continua de lui expliquer ce qu’il était advenu du Doc.  

 

Le pauvre était toujours plus ou moins sous le contrôle de cette organisation qui avait brisé tous leurs amis. Et quand à Saeba et bien…  

 

« Vous n’êtes plus grand-chose Ryô » Décréta aussi sereinement que possible Jim  

 

(NDA : J’entends d’ici les genoux de ce dadais de Jim jouer des castagnettes ^^!)  

 

« Depuis qu’vous êtes sans elle… Vous n’faites presque rien… La déchéance vous a gagné… Les missions sont rares car tout le monde a peur de Baby Face… Votre visage est devenu celui de la mort. Les rares missions que vous avez… Enfin… Heu… Sans elle, vous voulez plus vivre… Et elle a refusé de vous voir même après… »  

 

Mais Jim ne continua pas sa phrase qu’il avait déjà du mal à formuler. Tout d’un coup, une énorme horloge de style ancien apparut dans le sombre et lugubre appartement de Ryô. La pluspart des ’meubles’ avait totalement disparu, et seuls des chandeliers traînaient de ci de là pour apporter une certaine luminosité à la pièce déjà sombre.  

 

Tic tac tic tac tic tac faisait l’horloge. Ce bruit avait suffit à faire fuir en un claquement de doigts le p'tit Jim. Ryô n’avait même pas eu le temps de dire quoi que ce soit. Il avait juste entendu dans un murmure l’esprit par intérim (ND : J’adore l’expression Merci Grifter !) dire d’une voix plus qu’aigue ‘Mamannnnn’ avant de s’enfuir. (NDA : Non je ne dirais pas comment il s’enfuit ^^ PTDR !)  

 

Ryô comprit alors que le cousin n’allait pas tarder, et il en eut la confirmation lorsqu’il entendit sonner les 12 coups de minuits annonçant Noël.  

 

La puissance de cette horloge était telle que les murs craquelaient et que le nettoyeur dut mettre ses mains sur ses oreilles.  

 

Une fois le dernier coup retentit, il remarqua qu’un brouillard intense s’était formé dans tout l’appartement mais juste au niveau du sol., sans oublier le froid ambiant, mais ce n’était pas tant un froid dû au climat qu’un froid dû à l’appréhension, comme si son corps tout entier se rebellait contre sa volonté.  

 

Il entendit alors que l’on frappait à la porte, trois coups bien distincts qui firent également trembler le sol. Il ne savait pas trop ce qu’il devait faire, enfin le mental du nettoyeur ne savait, mais son corps lui savait.  

 

Il se dirigea vers la porte très lentement, il tentait de résister de toutes ses forces à cet appel, mais il n’y parvenait pas.  

 

Puis il tendit sa main tremblante vers la poignée, et pendant un quart de seconde, il réussit à reprendre le contrôle. Cependant ce n’était pas suffisant car finalement son corps, qui était toujours comme contrôlé par quelqu’un d’autre, reprit le dessus et tourna la poignée pour ouvrir la porte violemment.  

 

Il parvenait tout juste à respirer tant il avait lutté, et ce qu’il vit devant lui le fit frémir encore plus.  

 

On aurait dit Jim dans son costume noir immense à capuche avec les mains gantées ici de… noir, mais ce n’était pas lui.  

 

Il le savait, la peur qu’il avait ressentie lors de sa rencontre avec Jim et la peur qu’il ressentait maintenant était littéralement incomparables.  

 

Sa mâchoire était crispée, ses yeux hagards et remplis d’un trouble sans fin comme un puits. Son regard déjà sombre était presque mort, il sentait son estomac se révulser et son cœur battre à tout rompre.  

 

Devant lui ne se trouvait pas simplement l’esprit des Noël à venir, mais plutôt la mort à son état brut, la mort dans son essence primaire, rien de plus, rien de moins.  

 

Elle n’était pas comme on peut se l’imaginer. Ce n’était pas un squelette recouvert d’une cape et tenant une faux dans sa main.  

 

Non, c’était très différend. Ryô leva les yeux et tenta d’attraper son regard, mais plus il tentait, plus il se rendait compte qu’il n’y avait rien a capter, ni yeux, ni peau, ni os ; rien d’autre que le néant froid et glacial !  

 

L’autre différence avec Jim était l’odeur. A l’arrivée de l’esprit par intérim, le nettoyeur avait senti une odeur de sang lui rappelant la mort.  

 

Ici son odorat captait plutôt l’odeur nauséabonde de la pourriture et de l’indécence. Étrange mais vrai…  

 

Il recula lorsqu’il vit l’esprit des Noël à venir glisser vers lui… Enfin il avait repris le contrôle de son propre corps. Mais à présent il sentait une profonde frayeur s’emparer de lui.  

 

L’esprit ne parlait pas, mais pourtant le nettoyeur pouvait comme qui dirait l’entendre lui murmurer à l’oreille quelque chose. Une langue étrange, un charabia peut être difficile de répondre à cette question tout comme à la suivante.  

 

Ryô le comprenait, il comprenait ce qu’attendait de lui l’esprit des Noëls à venir.  

 

Il sortit de sa stupeur, et posa une question bien bête.  

 

« A part ton titre, t’as un nom ? »  

 

Aucune réponse ne vint, seul un bruit se fit entendre semblable à celui d’une porte qui s’ouvre.  

 

Et en un sens c’était le cas. Une ouverture venait de se matérialiser au beau milieu du salon seul un halo de lumière entourait cette ''porte'' ; c’est ce qui permettait de la voir car il n’y avait que du vide. Une obscurité totale, c’était ce que cette porte cachait.  

 

L’esprit glissa vers cette porte alors que l’immeuble commençait à s’écrouler sur lui-même. Ryô eut tout juste le temps de s’engouffrer dans cette ouverture pour suivre ce qu’il appellerait dès a présent la mort.  

 

 

L’obscurité, seule l’obscurité régnait… Toutefois elle était accompagnée d’un silence de mort, et pour cause.  

 

En tâtonnant devant lui, Ryô comprit qu’il devait certainement se trouver dans un cimetière.  

 

Mais où était l’esprit ?  

 

C’est l’astre lunaire qui d’une lumière spectrale lui révéla où se cachait son ’guide.’  

 

Son guide était à cinquante mètres devant lui et se tenait à la droite de SAEBA qui regardait apparemment son adversaire.  

 

Oui en cette nuit de Noël ou le vent soufflait outre mesure, SAEBA entrait dans un duel à mort avec… et bien avec une femme.  

 

Et quelle femme !!!  

 

Il s’approcha d’un pas de velours comme s'il voulait préserver l’essence même de ce qui se passait, l’essence même de ce dernier combat.  

 

Il le sentait dans ses veines, c’était la fin… De qui de quoi, il n’en était pas sûr, mais son univers allait s’arrêter là et prendre une nouvelle et définitive voie.  

 

Lorsqu’il fut suffisamment près, son attention se porta sur son adversaire, enfin, sur l’adversaire de SAEBA.  

 

Ses courbes si exquises d’indolence étaient moulées dans une combinaison noire s’arrêtant à ses épaules. Sa nuque dégagée par une coupe à la garçonne laissait entrevoir une peau jeune et que le soleil n'avait jamais frôlé de ses rayons.  

 

Il ressentit une impression étrange de déjà vu, comme s’il la connaissait et s’approcha, comme envoûté par l’aura qu’elle dégageait, neutre et si violente à la fois.  

 

Le nettoyeur n’était presque plus. Seul l’homme subsistait charmé par cette femme, presque un serpent aux crocs mortels. Du genre de celles qui vous charment pour mieux vous étouffer, il le sentait dans tout son être.  

 

Et c'est là, alors qu’elle bougeait légèrement la tête pour remettre en place une mèche de cheveux, qu’il la reconnut.  

 

C’était sa Kaori, toujours aussi belle et aussi ingénue en un sens. Mais son regard si froid et si déterminé…  

 

« Non c’est impossible ! Pas elle ! Elle ne peux pas me tuer, elle est incapable de faire ça ! »  

 

La mort ne répondit rien. Elle restait auprès de SAEBA et attendait.  

 

Ryô vit alors SAEBA. Son regard était étrangement vivant. Malgré tout il avait pris de l’âge, enfin de la bouteille.  

 

46, le chiffre 46 s’afficha dans sa tête. Il comprit tout de suite que c’est l’âge qu’il avait à présent.  

 

Il ne comprenait pas comme c’était possible, pourquoi, elle, pourquoi maintenant qu’elle avait une vie normale et un mari… ?  

 

« Pourquoi ?!!!!!!!!!!!  » Hurla Ryô à l’encontre de l’esprit.  

 

La réponse fut brutale. L’esprit baissa la ’tête’ et Ryô tomba raide sur le sol comme mort.  

 

Mais il en était tout autre en fait.  

Une voix cassée, brisée par le temps lui souffla -‘Rappelle-toi, rappelle-toi une nuit bien précise il y a un peu plus de dix ans aujourd’hui. Mais pour toi c’était encore hier’.  

 

Il ne voyait pas ce que cette voix lui voulait, mais tout se débloqua d’un coup.  

 

 

 

Flash back.  

 

10 ans plus tôt le 8 Décembre XX  

Appartement de City Hunter.  

 

Ryô était un observateur, un fantôme dans son propre appartement.  

Une nuit comme bien d’autre, une nuit ou il buvait, il se vit allongé sur son canapé, mais pourtant une chose différait.  

 

Kaori n’était plus là. Il était seul ou presque. Il était redevenu une ombre parmi tant d’autre, un tueur parmi les hommes, juste un bras tenant un magnum 357 qui n’obéirait plus qu’a celui qui le payerait en conséquence, enfin, c’était ce qu’il se disait à ce moment-là.  

 

Le Ryô visiteur se regardait en tentant d’extirper de sa mémoire les évènements qui avaient bien pu se passer cette nuit-là.  

Mais rien.  

 

Il était 4 heures du matin lorsque Ryô, qui finissait sa bouteille de Whisky, sentit une présence s’approcher à pas feutrés de lui. Il était ce soir-là d’une humeur massacrante, de l’humeur d’une bête blessé qui cherchait seule à se soigner.  

 

De nouveau il sentit une présence. Menaçante ou pas, il s’en moquait, c’était son territoire, personne ne devait être là la nuit.  

Il prit son magnum qui était sous un des oreillers, et d’une pirouette, il se trouva à genoux sur le sol et le pointa sur sa cible en se moquant de savoir qui c’était.  

 

Ryô le visiteur comprit alors enfin ou il avait merdé.  

 

Un petit gémissement se fit entendre ainsi que le bruit de larmes tombant lourdement sur le sol.  

 

« Que fais-tu là saleté de Gamine ! » Jura Ryô (NDA : celui qui était allongé sur le canapé je précise !)  

 

La petite ne réussit pas à articuler le moindre mot malgré sa bouche grande ouverte, seule ses larmes exprimait sa peur.  

 

« Je t’avais dis de jamais venir dans le salon la nuit ! Vraiment ! J’aurais pu te tuer !  

 

Il était saoul, ça se voyait, pas totalement saoul comme lorsqu’il avait frappé Mick, mais suffisamment pour perdre pied et pour devenir agressif !  

 

Et lorsqu’il vit la petite pleurer de plus belle. Il lui demanda pourquoi elle ne se calmait pas.  

 

« Pipi… » Bredouilla-t-elle  

 

« Bah qu’est-ce t’attends monte ! »  

 

Elle était trop honteuse, et lui trop imbibé, alors elle prit sur elle et murmura un petit  

 

« Trop… tard »  

 

Le nettoyeur comprit alors ce qui s’était passé, enfin comprit était un bien grand mot. Mais Ryô l’observateur, lui, avait saisi maintenant qu’il voyait cette scène de l’extérieur.  

 

La petite avait eu la peur de sa vie en se retrouvant avec une arme pointée sur le visage, et n’avait pas pu se retenir de mouiller sa culotte.  

 

C’est alors que tout allait basculer.  

 

« Foutue mioche ! T’es bien une Kaori toi ! Même pas capable d’aller aux toilettes quand il faut, de se tenir tranquille quand on lui dit, de faire ce qu’on lui dit ! Incapable de tenir ou de se servir d’un arme, incapable de faire la cuisine ou le ménage ! Décidément tu n’es rien ! Absolument rien ! Tu feras rien de ta vie sauf te servir des hommes et les assommer à coups de massues ! Vous les Kaori êtes aussi pitoyable les unes que les autres ! Aucune décence !!! Rien tu m’entends, tu n’es rien ! Et tu ne seras jamais rien !!! »  

 

Il laissa la pauvre petite Kaori dans son pyjama souillé avec dans ses bras son doudou Peluche (NDA : La première qui rigole sur le nom du doudou, je viens la dégommer ou qu’elle soit !) et monta dans sa chambre pour dormir.  

 

Dans les yeux de la petite Kaori on lisait de l’amertume, et une rage sans borne, mais aussi une très grande peine.  

 

Elle savait depuis longtemps qu’elle serait seule bientôt, elle savait pour son père. Et dans son esprit de petite fille, les mots employés par le nettoyeur avait fait mouche.  

 

Notre Ryô fantôme quant à lui était hors de lui, il se cognait la tête contre le mur.  

Comment avait-il pu faire ça ! Comment en était-il arrivé à faire du mal à une petite fille ? Tout ça par frustration, par désir mais surtout par aveuglement…  

 

Il maintenait sa tête contre le mur comme une prière muette pour ce qu’il venait de voir ne se soit jamais produit, mais il savait que c’était vrai.  

 

Puis, il sentit comme un changement d’environnement derrière lui.  

 

Il releva la tête et constata qu’il était collé contre un caveau, en regardant derrière lui, il peut observer son combat, celui qu’il observait avec son guide il y avait encore peu de temps.  

 

Très bientôt, il comprit que quelque chose n’allait pas. Il lui manquait encore une pièce du puzzle.  

 

C’est finalement SAEBA qui la lui donna.  

 

« Kaori… Ou devrais-je dire Sugar Face  »  

 

« Oui, je suis enfin là SAEBA ! »  

 

« C’était donc vrai, tu lui ressembles, tu es son portrait craché… »  

 

« J’ai tout fait pour; j’avais vu une photo d’elle chez vous aà l’époque et la charmante Miki m’avait un peu parlé d’elle. »  

 

Une telle hargne se dégageait de ses propos, rien que cela s’était déjà un meurtre.  

 

« Tout ça pour quoi… Hein, dis-le moi ! Pour quelles raisons en avoir fini avec Miki et Umibozu ! »  

 

« Je ne suis que la main SAEBA, que la main du Dragon Noir qui m’a recueillie quatre mois après la mort de mon père… Et vous, vous serez mon ultime proie pour cette année. »  

 

« Tu as tout juste 18 ans, et ta vie es foutue ! Pourquoi avoir accepté, pourquoi ne pas t’être enfuie, pourquoi ne pas avoir demandé de l’aide, mon aide ! »  

 

« Pourquoi, et bien parce que comme vous l’avez dit il y a dix ans, je ne suis rien ! Par votre faute SAEBA j’en suis là par votre faute ! »  

 

« Quoi… »  

 

« Vous ne vous êtes pas souciez de savoir le mal que vous m’aviez fait cette nuit -à ! Comme vous ne vous êtes pas soucié de ce qui pouvait m’arriver après la fin de votre mission en tant que mon garde du corps ! Vous n’êtes plus City Hunter depuis longtemps, sans elle vous n’êtes rien ! Et votre foutu service ’après vente’ (5H du mat les filles soyez indulgentes, je sais plus qu’elle est le terme !) vous l’avez oublié, et voilà comment j’ai atterri dans cette organisation. Voilà comment ils ont fait de moi l’ultime arme de votre destruction, et de la sienne !  

 

« Quoi ! »  

 

A peine avait-elles prononcé ces dernières paroles, que plusieurs Yakuzas appartenant apparemment à diverses maisons se montrèrent.  

 

« Qu’est-ce que… ? »  

 

« Ils son venus vérifier votre mort prochaine ou au pire la mienne, puis ce sera au tour de votre cher ange de vous rejoindre !  

…  

Dix ans, dix longues années, c’est-ce qu’il m’aura fallu pour m’entraîner à tuer avec différentes armes et poisons. Comment croyez vous que j'ai eu vos deux amis ? Mais je me suis réservée pour ce soir. Il n’y a qu’une arme avec laquelle je n’ai jamais tué, c’est la vôtre !  »  

 

Elle lui montra alors un Magnum 357.  

 

Et à tord peut être, il pensa ‘vu le poids, la puissance et le recul de cette arme, elle ne m’aura pas !’  

 

« Avant je veux savoir, que lui feras-tu ? Qu’as-tu prévu ? »  

 

« Moi pas grand-chose ! Mon chemin s’arrêtera en même temps que le vôtre normalement. Je sais juste que son nom est le dernier sur la liste ! »  

 

C’est alors qu’ils échangèrent un regard lourd de sens, pourtant très différend pour chacun.  

 

Ils se mirent en position, et en ce 25 Décembre XX jour de Noël, une tombe creusée depuis quelques heures à peine allait trouver un occupant, et ce serait apparemment les Yakuzas qui se chargeraient de la remplir.  

 

Cette idée émanaient des deux tueurs.  

 

Lequel allait l‘occuper ? La réponse se fit par un seul coup de feu en plein cœur. En regardant de plus près, on pouvait entendre ce corps que le vie quittait murmurer ’Je suis désolé’.  

 

Le sol déjà était nimbé par un liquide rouge semblable à un vin, mais ce n’en était pas, il s’agissait en fait du sang, de l’essence même d’un être humain.  

 

Cette nuit, quoi que l’on puisse dire sur ce combat, il avait été juste.  

Il c’était agit de deux corps, de deux âmes qui ne sentaient plus rien, qui ne pensaient plus à rien ou presque, et qui étaient, qu’on le veuille ou non, intimement liés. Cet homme était en quelque sens son mentor, son père, et cette jeune femme était son élève, sa fille.  

 

Moins de trente minutes plus tard, un corps sans vie était transporté et avant d’être déposé dans sa dernière demeure, son adversaire, celui qui avait pris sa vie, s’approcha de ce cadavre.  

 

Ryô le visiteur du futur était toujours à côté de son guide et lui demanda combien de temps ils allaient encore regarder cette scène. Et pour la première fois, l’esprit bougea la tête de gauche à droite comme pour dire non, mais le nettoyeur comprit qu’il n’avait pas encore vu le plus important.  

 

Le cadavre avait été posé sur le sol, et son tueur voulut voir une dernière fois son visage. Il se baissa donc, et remarqua quelque chose… Un papier. Il l’attrapa, et comprit alors que décidément son adversaire n’aurait pas gagné.  

 

Ce papier, était en fait, la photo… La photo de la femme qu’il avait toujours aimée avec au beau milieu du front, la marque de ce qu’était la destinée de Ryô SAEBA.  

 

« C’est donc comme ça que ça se termine pour moi… Dans une tombe… Tué par une jeune femme… Soit je l’accepte. » S’exclama Ryô sur un ton plus que résolu.  

Il était persuadé que son ange était heureux et il se fichait de savoir avec qui enfin de compte, ce qu’il voulait c’était son bonheur.  

Mais ce n’est pas si simple.  

 

Le corps du grand SAEBA fut mis en terre avec beaucoup de respect, la petite Kaori y tenait, tout comme elle tenait a ce que leurs deux armes et la photo de celle qu’il aimait l’accompagne.  

 

Une fois correctement mis en terre. Sugar Face déposa une gerbe de fleurs sur la plaque qu’elle avait déjà faite faire, et sur laquelle ne reposait qu’un nom.  

 

Elle s’avança et déposa un bouquet de Roses d’un rouge profond mélangée à des Lys et à des Immortelles. Elle savait qu’un jour avant qu’elle ne soit sa cliente, il avait offert un tel bouquet à sa partenaire. Elle avait tenu à lui rendre à lui, cet homme que tous avait craint pendant tant d’années, un ultime hommage.  

 

Et alors qu’il pensait que tout était fini, il la vit sortir une fiole de sa poche dans la plus grande discrétion et l’avala. Moins d’une minute plus tard, cette tueuse déjà légendaire à à peine 18 ans, était morte. Dans sa main gauche, elle tenait encore la fiole, tandis que dans la main droite, elle tenait une balle de magnum.  

 

Elle n’avait vécu et fait tout ça que pour ce moment-là, que pour cette tâche qu’elle s’était fixée il y a tant d’années.  

 

Ryô sentit son cœur se comprimer dans sa poitrine. Mais il ne pouvait rien faire maintenant, il n’appartenait pas à cette époque, et ça il l’avait compris depuis quelques temps déjà.  

 

Et encore une fois, Ryô qui pensait en avoir fini avec toutes les visites, vit le spectre de la mort, lever un bras, et indiquer la Chapelle droit devant lui. Lorsqu’il comprit ce qui lui était demandé, il s’exécuta perplexe, et vit le spectre quant à lui prendre une autre direction.  

 

« Je vois, c’est à moi seul d’affronter ça… »  

 

Il se dirigea vers la Chapelle, et ouvrit la porte d’entrée. Quel ne fut pas son choc de voir devant lui celle qu’il aimait.  

 

Elle marchait avec beaucoup de difficultés dans les rues de Shinjuku, elle devait avoir dans les 40 ans, et pourtant, elle était rayonnante.  

 

Mais ce n’était qu’une apparence bien trompeuse, ses yeux reflétait une nostalgie et une souffrance qu’il ne lui avait jamais vus.  

 

Une voix des plus douce, et des plus féminines murmura à son oreille un monologue, le monologue qui allait réellement tout changer.  

 

« Elle à 40 ans. Elle est toujours aussi belle n’est-ce pas ?  

Mais seule, si seule, c’est une plaie béante que vous devez ressentir j’en suis sûre.  

 

C’est une âme à l’abandon.  

 

John ORSON à été ruiné par les agissements du Dragon Noir.  

Ils ont divorcés sur son insistance à elle, pour le protéger lui.  

Elle avait compris après l’accident ou elle avait perdu leur fille.  

Elle avait abandonnée le mannequinat. Elle ne travaille que pour Eriko en tant qu’assistante, mais rarement, celle-ci vit à présent en Europe.  

Son divorce a fait d’elle une inconnue, à présent elle vit seule et aide régulièrement les orphelinats aux alentours.  

 

Celle que vous aimez à souffert plus que vous ne le vouliez, elle a accepté depuis longtemps la manière dont vous aviez piétiné son cœur.  

Elle a accepté son divorce, elle à accepté votre mort, même si elle va tous les jours sur votre tombe, tout comme Doc.  

 

Ils sont seuls, tous sont morts, tous…  

 

Mais ce n’est pas fini  

Regardez-là…  

 

Ne voyez-vous pas ce qui lui manque tant, ne remarquez-vous pas cette chose qu’elle voulait tant, outre votre amour…  

Où est-elle cette chose ?! »  

 

Ryô, dont le cœur battait la chamade comme un jeune homme ressentant ces premiers émois pour une femme, comprit immédiatement ce que voulait dire cette voix.  

 

« Un enfant… Elle n’a pas eu d’enfant !? » Cria Ryô.  

 

« Elle n’a pas pu.  

 

Pour la même raison que sa démarche est incohérente.  

Après l’accident, elle n’a pas perdu que Mitsuki, elle a perdu la possibilité d’avoir d’autres enfants.  

C'est John ORSON qui avait du sur insistance des médecins choisir entre Mitsuki et Kaori.  

Tout en sachant que Kaori ne pourrait plus avoir d'enfants.  

 

Maintenant regardez mieux, approchez-vous d’elle, comme pour vos autres visites, vous n’êtes qu’un fantôme, personne ne peut voir ou vous toucher. Tout comme vous vous ne pouvez rien toucher. »  

 

Elle était si… si divine en dépit de tout, et il l’aimait encore.  

Il voulut la prendre dans ses bras, il courut derrière elle et tenta de l’enlacer. Mais peine perdue, il ne fit que traverser son corps et ressentir toute la douleur de son âme meurtrie.  

Elle continua de marcher, la tête dans ses pensées.  

Elle ne le vit pas, elle ne vit rien et ne comprit rien. Elle n’en avait pas eu le temps.  

Elle était par terre, son sang se répandait sur le sol.  

Mais à l’inverse de ce que les gens de Shinjuku ne la connaissant pas auraient pu croire, c’était le trottoir qui n’était pas assez bien pour recevoir la moindre goutte de son sang.  

 

Elle n’avait rien vu, pourtant pendant si longtemps elle avait été la partenaire d’un professionnel. Mais n’avait-elle réellement rien vu, ou avait-elle délibérément choisi d’abréger la lourdeur de sa vie et de son âme ?  

 

Elle n’avait pas vu ce jeune homme d’à peine 14 ans foncer droit sur elle, planter un couteau dans son ventre et lui arracher son sac. Mais était-ce réellement ce que ce garçon voulait faire. Ne voulait-il pas plutôt couper la lanière du sac ?  

 

Toujours est-il qu’elle se vidait de son sang par terre, pendant que Ryô hurlait à la mort. Pourquoi n’avait-il rien pu faire, voir et ne pas pouvoir agir, sa plus grande peur s’était réalisée devant lui, et en y réfléchissant bien, c’était sa faute.  

 

Elle n’avait rien vu venir… Mais lui oui.  

 

Il était là, penché au dessus de son corps il pleurait, ce n’était pas une larme ou deux, non c’était plus, il pleurait tout un océan. Et alors qu’il lui clamait un amour éternel que personne ne pouvait entendre, elle, elle semblait le voir.  

Manifestation de son désir à elle, ou opportunité des auteurs de cette tragi-comédie qu’il vivait depuis le début de son voyage avec Gabriel ?  

Nul ne le saurait. Nul ne le savait.  

 

Elle tendait sa main vers lui, comme pour caresser sa joue. Joue sur laquelle il ne put déposer qu’un soupir. Toutefois avant de la voir mourir, il la vit pleurer et dire ses quelques mots.  

 

« Enfin Ryô… Je vais te rejoindre »  

 

Elle mourut là, dans cette ruelle déserte dans son propre sang, avec l’homme de sa vie à côté d’elle sans le savoir.  

 

Et lui la vit mourir là, dans cette ruelle immonde, seule, pas un bruit pour les déranger dans cet échange muet, pas même celui du cœur.  

 

Pas même celui de son cœur à elle.  

 

Il était enragé, il se leva, et vit une porte blanche et lumineuse de l’autre côté de la rue.  

 

Il planta son regard dans celui de la femme qu’il aimait et qui affichait un sourire de soulagement puis lui murmura au creux de l’oreille :  

 

« Attends-moi. Attends-moi mon amour, je vais rectifier la situation. Je vais changer ça. »  

 

Et il courut vers cette porte sans regarder derrière lui cette Kaori, car même s’il souffrait, il venait enfin de comprendre que quoi qu’il fasse ; elle pouvait mourir d’un instant à l’autre, quoi qu’il fasse il n’était sûr de rien sauf d’une chose : qu’il l’aimait comme jamais il n'avait aimé.  

 

 

 

 


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