Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 19-06-06

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 229 reviews

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GeneralFantasy

 

Riassunto: Une chance va être offerte à Ryô, saura t-il la saisir ? Emotions, découvertes et esprits seront de la partie.

 

Disclaimer: Les personnages de "A Christmas Carol" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: A Christmas Carol

 

Capitolo 9 :: La fin d’une amitié (partie 2)

Pubblicato: 27-07-06 - Ultimo aggiornamento: 27-07-06

Commenti: Je continue a ménager mon suspense, sachez juste qu'on est toujours pas au coeur de l'histoire ! Je sais, je sais je suis sadique !!! Bonne lecture.

 


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-« Tu ne te souviens pas alors ! » (NDA : 3ème ROUND)  

 

Pour toute réponse Mick obtint un petit « non » de la part de Ryô.  

 

-« Bien je vais te rafraîchir la mémoire !!! »  

 

-« Hier en fin de journée, je me demandais, si mes conseils avaient porté leurs fruits. Alors par curiosité j’ai jeté un coup d’œil chez toi, avec mes jumelles ».  

 

Ryô n’était pas dupe, la paire de jumelle devait plutôt habituellement servir à observer Kaori. Et sur ce coup-là il devait très certainement espérer voir un couple en pleine action.  

Cette pensée le fit sourire et il se dit à lui-même « Au moins certaines choses ne changent jamais ! ».  

 

Ce sourire, Mick voulait lui faire ravaler, mais il avait un peu trop présumé de ses forces, alors tout en continuant son histoire, il retourna s’asseoir à côté de sa belle, qui l’aida à se rajuster.  

 

-« Je m’attendais à beaucoup de choses, mais pas à te voir en train de mettre à sac ton appart. J’ignore ce qu’elle t’a fait ou ce qu’elle t’a dit, mais tu étais déchaîné. J’ai couru chez toi pour essayer de te calmer. Et surtout j’avais peur de se que tu aurais pu lui faire. Je suis arrivé en courant et en appelant Kaori ! Et tu m’as accueilli avec tes poings, avant même que j’ouvre la bouche. Et plus j’appelais Kaori et plus tu étais enragé.  

Tu étais pire qu’un animal tu criais en continu "POURQUOI ?" Sur le moment j’ai cru que tu étais sous l’emprise de la Poussière d’Ange. »  

 

Mick planta de nouveau son regard bleu azur dans celui d’un noir profond du nettoyeur n°1 du Japon et il vit que les souvenirs de cette triste journée commençaient à refaire surface.  

 

-« Je continue Ryô ou tu préfères expliquer à toutes les personnes présentes se qui s’est passé ensuite ? »  

 

-« Je crois que ça sera pas la peine je me souviens maintenant. »  

 

Ryô n’osait plus vraiment affronter le regard de son ami. C’est alors que pour essayer de reprendre un peu constance il chercha son paquet de cigarette dans sa poche. Ce fut peine perdue, le paquet était désespérément vide, tout comme l’âme de Ryô, mais à l’opposé de la rancœur de Mick qui ne faisait que grandir.  

Il aurait aimé pouvoir s’excuser ou faire une blague de mauvais goût, en bref trouver une solution, mais il savait que rien ne marcherait. Il était allé trop loin, à tous les niveaux.  

 

Cette attitude perpétuelle du type qui s’en fout fit sortir notre blondinet de ses gonds. Il se leva, et alla arracher le paquet des mains de Ryô.  

 

-« Tu te souviens ?! Alors vas-y je t’écoute, raconte ! Continue mon petit exposé ! ».  

 

Ryô resta muet, il ne préférait pas que les autres entendent le reste de l’histoire. Mais encore une fois il se mentait à lui-même, et il le savait. Il ne pouvait pas s’en sortir de cette façon, frapper son meilleur ami comme si c’était un Punching ball, même saoul ce n’était pas une excuse. De toute manière Mick ne voulait pas laisser passer cette affaire et Kazue était tout aussi démontée que lui. Alors autant attendre la sanction du juge.  

 

 

-« Tu n’oses pas évidement ! Trop lâche ! Comme toujours pour tout ce qui concerne Kaori ! Tu ne fais que te cacher derrière un masque. C’est toi-même qui me l’a dit. Tu te souviens avant que je te dises d’aller lui parler, tu m’a dis ‘Je vis par et pour la mort’.  

Et moi je me suis marré. Si j’avais su que tu la ferais fuir je t’aurais empêché d’aller la voir ! Mais tu t’en sortiras pas cette fois. »  

 

Pour Ryô, le monde s’était arrêté de tourner déjà depuis quelques minutes, depuis l’instant où Mick lui avait rappelé son manque de courage et d’honnêteté envers Kaori.  

Son esprit venait de partir à la dérive, il s’imaginait ce que sa vie avec elle aurait été s’il avait osé prendre le risque.  

 

Il la voyait toujours aussi belle, aussi resplendissante par sa simplicité et son naturel, elle portait une alliance et son ventre s’était arrondi, elle était enceinte.  

Il la voyait aller à sa rencontre et la prendre dans ses bras, seulement au lieu de chercher la chaleur des bras de Ryô, elle passa à côté de lui sans le reconnaître et… et… et comble de malheur, elle alla chercher refuge dans les bras d’un autre, il ne voyait pas son visage et pourtant il aurait tant aimé voir son ennemi, voir celui qui lui enlevait cet ange.  

 

Cette vision le fit revenir temporairement sur terre, et de nouveau la rage le tenaillait, mais enfin il commençait à comprendre la vraie raison. Il avait eu peur, non pas qu’elle meure, ou qu’elle s’enfonce un peu plus dans ce milieux de l’ombre, ou qu’elle tue quelqu’un, non, c’était une peur plus banale, plus primaire ; mais comme toujours il n’osait pas l’affronter.  

 

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Bref intermède, revenons-en au Corbeau et à la Libellule qui attendaient toujours une opportunité pour entrer au Cat‘s. Ils en avaient marre et semblait manifester, avec leurs petites pancartes sur lesquelles on pouvaient lire « À quoi on sert nous !!! » et « On n'est pas des intermittents du spectacle !!! »  

 

Scène plutôt incongrue faut l’avouer, mais depuis un moment la rue était déserte, comme si toute la planète savait que passer par cette rue, près de ce café à ce moment précis pouvait être très risqué.  

 

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Tous le monde se rendait compte que Ryô avait tendance à laisser son esprit vagabonder depuis déjà quelques minutes. Ce fut Mick qui le tira de sa tourmente.  

 

-« Donc j’étais déjà écroulé par terre, quand il a attrapé une des bouteilles vides qui traînait sur le sol et me l’a écrasée en pleine poire en beuglant ‘C’est de ta faute, elle est partie par ta faute !’. Puis il a hurlé de rire et a sorti une phrase que j’oublierai pas de si tôt ‘Au moins comme ça j’aurais plus à voir ta sale gueule d’amour’. Il a entamé une autre bouteille tranquillement assis sur le canapé et quand il a vu que je tentais de me lever, il s’est approché de moi et m’a envoyé son pied dans l’abdomen. Ça a duré trente minutes environ avant que je tombe dans les vapes. Mais j’ai été réveillé à plusieurs reprises, notamment quand j’ai senti une lame de couteau m’entailler les bras puis le visage. Dès que je bougeais ou parlais un tant soit peu la séance de torture reprenait. J’ai dû attendre qu’il s’écroule par terre pour pouvoir appeler Mammouth à la rescousse vu que Kazue travaillait ce soir-là. En plus, dans l’état où tu étais, tu aurais tué n’importe qui ! »  

 

-« C’est ce que tu as failli faire ! Imagine ma frayeur quand Mammouth l’a amené à la clinique du Doc ! » Reprit Kazue.  

 

La colère qu’elle éprouvait avait laissé la place à des pleurs, elle n’arrivait plus à se contrôler.  

Et ce fut Mick qui s’attela à la tâche ardue de la calmer en la prenant dans ses bras et en lui chuchotant des mots doux.  

 

Cet instant d’apaisement laissa place à une autre colère celle de Umibozu.  

 

-« À mon tour Ryô. »  

 

À cet instant notre brun ténébreux s’inquiéta sérieusement, qu’avait-il bien pu faire à Umi pour que celui-ci soit aussi sombre ?  

Il commençait très sérieusement à regretter de s’être laissé aller au point d’avoir été violent envers ses amis.  

 

Et comme s’il lisait dans ces pensées, il lui répondit du tac au tac.  

 

-« Non tu ne m’as pas touché tu as bien essayé. Après avoir amené Mick chez le Doc, je suis venu voir dans quel état tu étais. Je savais bien qu’il s’en sortirait. Donc une heure plus tard j’étais chez toi, ou plutôt, j’étais même pas encore sur le pas de ta porte, que tu t’es mis à me tirer dessus, en hurlant que tu haïssais la terre entière. Au bout de dix minutes et après avoir cité les noms de toutes les personnes présentes en expliquant ce que tu en pensais, j’ai entendu un gros BOUM.  

J’ai attendu encore un peu, je me suis rapproché, et je t’ai vu écroulé sur le pas de la porte. J’ai vu les dégâts, tu semble t’être bien amusé chez toi j’ai planqué toutes les bouteilles encore intactes au sous-sol dans l’armurerie. Et après m’être assuré que tu respirais toujours, je suis parti en enlevant bien évidement les munitions de ton arme. »  

…..  

Je suis rentré ici au moment ou Kaori parlait au téléphone avec Miki pour lui demander de les accompagner ce matin à l’aéroport. Elle était chez Eriko et ne courait aucun danger, je m’étais renseigné auprès de mes indics. J’ai vite compris, mais comme tous les autres, j’ai pensé que c’était pas aussi sérieux, alors j’ai rien dit. »  

 

-« Pareil en ce qui nous concerne. » Dit Mick.  

 

-« Jusqu'à ce que Miki et Kasumi nous répètent les mots de Kaori. Après tout ce temps, personne n’imaginait que vous en arriveriez là. Même tes indics et tes ennemis vous croient toujours en couple. S’ils s’avaient !!! »  

 

Chacun était sur les nerfs. Le plus étonnant était de voir que l’intéressé lui-même ne semblait pas vouloir lutter, lui qui ne refusait jamais un duel. (NDA : Faut dire que là il a pas juste un adversaire mais 7 !).  

 

Saeko prit alors la parole.  

Son air habituel de tentatrice était aux abonnés absents. On ne lisait plus sur son visage que de la rancœur et une accumulation certaine de stress. Elle voulait en terminer. Finir cette farce, cette stupide comédie que chacun jouait depuis des années, même elle.  

 

 

-« Tu nous prends vraiment pour des crétins Ryô. J’ai croisé Eriko il y a quelques mois après le ‘break’ de Kaori.  

On a parlé. Et elle m’a dit qu’au vu des réactions de Kaori et de certaines marques, tu l’avais peut être frappée. Je n’y croyais pas, l’étalon se Shinjuku, lever la main sur une femme ? J’ai pas voulu la croire. Maintenant je regrette, j’ai été aveugle. »  

 

 

Il réagit enfin. Enfin une réaction, cela faisait plus d’une heure qu’il se prenait des coups invisibles mais précis.  

 

-« Je ne l’ai jamais frappée, je ne l’aurais jamais frappée, ne redites plus jamais ça ! »  

 

L'homme reprenait le dessus sur le professionnel froid et insensible qu'il tentait d'être depuis son arrivée au Cat's.  

‘Comment pouvait-elle penser ça ?’Pensa Ryô.  

 

Miki, qui venait de réapparaître dans le café, fut submergée de sentiments suite aux mots que Saeko venait de prononcer.  

 

-« Tu l’as frappée ! Tu es pire que ce que j’imaginais ! Du stade de pervers tu es passé à celui de violent ! Va t’en tout de suite Ryô ! Je ne veux plus te voir !  

 

Kazue quant à elle tentait de retenir Mick de ne pas envoyer son poing sur la face de Ryô.  

Reïka elle, voyait ses illusions sur un possible avenir avec Ryô partir en fumée.  

Kasumi pleurait un torrent de larmes difficilement visible car elle cachait son visage dans ses mains tout en prononçant des mots que nul de comprenaient.  

Umibozu lui, tentait de maîtriser sa femme qui voulait à tout prix tuer Ryô. Elle était déchaînée au point qu’elle commençait à détruire son café vu que son mari ne la laissait pas approcher de Ryô.  

 

Lui regardait de toute part la débâcle qui s’était créée, mais surtout il cherchait quelqu’un pour lui venir en aide.  

Il se posait deux questions : comment leur expliquer ce qui s’était passé, et comment sa vie avait-elle pu changer à ce point en moins d’une semaine ?  

 

-« Ça suffit ! Le ton de Saeko se voulait sans contestation possible, elle voulait entendre ce qu’il avait à dire.  

 

 

Que pouvait-il répondre, quoi qu’il dise il était déjà condamné. - « C’était un accident… ».  

 

Saeko avait l’impression qu’il se défilait, ce qui la mit dans une rage folle.  

 

-« Un accident ! Ben voyons, et puis quoi encore ! Kaori a menti pour te couvrir, je ne vois que cette hypothèse ! Elle a dit à Eriko que c’était au cours de votre dernière mission, mais je sais que c’est totalement faux, à cette période tu étais caché dans ton trou.  

Moi aussi j’ai mes indics Ryô. J’avais besoin de toi, mais impossible de te mettre la main dessus. Quand j’ai appris que ta partenaire s’occupait seule d’une affaire, j’ai compris et je l’ai surveillée, et tu n’étais pas là ! »  

 

-« J’étais là !!! » Il voulait à tout prix ce défendre, jamais il n’aurait mit sciemment sa vie en danger, et il était surpris qu’après toutes ces années, Saeko en doute.  

 

-« Bah voyons ! Faire surveiller ta partenaire par un indic sans scrupule ! Très bonne idée ! Et ensuite mettre fin à cette affaire en restant dans son ombre ! Quel preux chevalier tu fais ! Mais ton épée ne sert plus à rien si elle n’est pas là pour te mener à la baguette !  

...  

Oh et puis c’en est trop. Quoi que tu dises ma décision est enfin prise ! Et toi Reïka ? » 

 


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