Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 19-06-06

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 229 reviews

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GeneralFantasy

 

Riassunto: Une chance va être offerte à Ryô, saura t-il la saisir ? Emotions, découvertes et esprits seront de la partie.

 

Disclaimer: Les personnages de "A Christmas Carol" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How to put images in a fanfiction?

 

It’s simple. Just send the images to me and tell me where the images should be in the text. I’ll take care of the rest. Please log in to send me these images and use the email you gave me when you signed up.

 

 

   Fanfiction :: A Christmas Carol

 

Capitolo 21 :: Extraits du futur (Partie n°1).

Pubblicato: 23-10-06 - Ultimo aggiornamento: 23-10-06

Commenti: Nous sommes Lundi, vla donc ma petite maj ! Profitez en bien, car mon inspiration n'est plus au RDv pour le moment. Preuve en est, que j'ai pas massacré Jim ^^. Bon je vous récapitule un peu, l'histoire. Ryô devint limite violent avec son entourage surtout envers Kaori, qui fatigué par ses accusations s'en va. Pendant qu'elle est En Europe à jouer les Top Model avec Eriko et un certain John, Ryo accepte une mission qui consiste à prendre soin d'une mini Kaori. Fin de la mission Ryô recoit une visite celle de Hide qui vient le prevenir que 3 esprits viendront le voir pour lui donner une dernière chance de changer. Le 1er esprit Gabriel vous a montré une partie du passé de Ryô mais aussi celui de Kaori. Le 2ème esprit Judith lui a montré le présent, et les répercussions que ses actes ont commencés à engendrer. Les 3 ème esprit Jim l'agent par intérim (dixit Grifter!) va à présent vous montrez quelle direction vont prendre les évènements suite aux bourdes magistrale de Ryô. Soyez indulgents, n'oubliez pas que c'est une possibilité et qu'a la fin de sa visite dans le futur, ce sera à lui de faire le maximum pour changer les choses. Dernière choses merci pour les précédentes reviews, alors Jimbo coco, le 42 et le 72 vont très bien ! Et pour celle qui le souhaitent je vous préviendrais par mail lorsque l'inspi reviendra et que je ferrais une maj. Voilà sur ce bonne lecture et bonne journéee!

 


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Appartement de City Hunter 23 Décembre XX - 1 heure du matin.  

 

 

Ryô était avec Jim dans son appartement, mais les choses étaient très différentes, il le sentait, et le voyait de ses propres yeux.  

 

Son appartement était à moitié vide, et les quelques meubles restant étaient recouverts de draps, toutefois, on pouvait également voir à certains endroits des morceaux de métal et de bois, preuve que les meubles disparus avait été brisés.  

 

Sur le sol traînaient encore des douilles et des traces de sang séchés tandis que les murs écaillés tombaient eux en morceaux ici et là.  

 

« A quelle époque sommes nous ? » Dit Ryô  

 

« Nous sommes très précisément le 23 décembre XX, cela fait près de 5 ans que Kaori et vous n’êtes plus City Hunter, et personne n‘a officiellement pris la relève… » Expliqua Jim toujours le sourire aux lèvres.  

 

Ryô poussa un soupir d’exaspération. Il se fichait bien de savoir que son appartement avait été dévasté, ou que cela faisait 5 ans que Kaori et lui n’étaient plus associés. Non ce qui l’intéressait c’était plutôt de savoir ce qu’elle était devenue.  

 

« Alors gamin, qu’est-ce qu’on est venu voir dans mon appartement. »  

 

« Vous… Allons dans votre chambre »  

 

Ils se dirigèrent tous les deux tranquillement vers l’étage, la surprise de Ryô était grande. Il ne s’attendait pas à être toujours dans cet appartement 5 ans après la séparation de City Hunter, surtout vu l‘état de délabrement avancé de l‘immeuble.  

 

L’esprit toujours aussi joviale et donc énervant poussa la porte. Ryô le suivait, et il se vit allongé dans son lit éventré, il était nu et dormait avec une bouteille de Vodka dans sa main gauche et son magnum dans l’autre.  

 

« Que m’est il arrivé ? » Demanda Ryô.  

 

« Elle est partie, celle qui était votre âme et que vous aimiez est partie. Et vous êtes devenu un zombi. Aucun but, aucune espérance. Il vous arrive de travailler parfois pour de l’argent, pour acheter de l’alcool.  

Dans votre futur vous est complètement obnubilé par elle. Au début vous alliez l’espionner mais quand elle s’en est rendu compte, vous avez cessé, vous ne vouliez pas qu’elle vous haïsse encore plus. »  

 

« Ouais, ça m’étonne pas de moi. » Répondit ironiquement le ‘jeune’ Ryô.  

 

(NDA: par soucis de clarté, j’appellerai le Ryô du futur SAEBA, et le Ryô qui vient faire une visite dans son futur, Ryô.)  

 

 

Tout d’un coup Ryô entendit un bruit presque un murmure. Il s’approcha du lit, s’agenouilla en parti et il se vit, le visage ravagé par la peine, de nouvelles cicatrices marquaient son torse et ses épaules. Sa musculature était différente, il semblait plus maigre. De nouveau il entendit un chuchotement, et il comprit plus clairement ce qu’il disait dans son sommeil apparemment agité.  

 

« Kaori… »  

 

Et plus il prononçait ce nom, et plus son visage semblait rempli d’angoisse.  

On aurait crut que allongé dans son lit, dans sa chambre sensé être un havre de paix, le grand SAEBA aurait retrouvé la paix de l’esprit, mais non, même dans son sommeil, il ne pensait qu’à elle.  

 

« Je suis pas net… Même après tout ce temps, après qu’elle m’ai quitté pour un autre, je continue de rêver d’elle, et de m’inquiéter pour elle… »  

 

« Je vous signale Ryô, que c’est vous qui l’avez jeté dehors. Elle ne vous a pas quitté de son plein gré, c’est vous qui l’avez obligé. »  

 

« Que s’est il passé lorsque nous nous sommes vus à son retour de Paris ? » Demanda Ryô.  

 

 

« Ryô vous le saurez, mais c’est pas le bon moment pour ça. Allez suivez moi. »  

 

Ils descendirent les escaliers et se rendirent au salon, tout le mobilier semblait avoir disparu et seul 2 fauteuils en osier ainsi qu’une télé les attendaient.  

 

« Asseyez vous Ryô. Et regardez la télé attentivement, pas mal de scènes vont se succéder. »  

 

Ryô émit un grognement mais obtempéra.  

 

Jim attrapa le télécommande, s’asseya et alluma la télé. Pendant quelques secondes l’image resta noir, puis tout d’un coup, l’écran du téléviseur se mit à grandir encore et encore jusqu’à atteindre une taille effrayante.  

 

« Hey mais c’est quoi ça ! On va se faire aplatir comme des crêpes ! Gamin arrêtes ça tout de suite ! » Hurla Ryô.  

 

« Vous inquiétez donc pas, ça va s’arrêter tout seul ! » Répondit l’esprit  

 

Mais ce ne fut pas le cas, l’écran commençait à prendre une place importante dans l’appartement et l’esprit n’était plus aussi sur de lui.  

 

« T’es toujours aussi sur de toi ?! »  

 

« Heu… »  

 

« Le mioche t’as intérêt à faire quelque chose ! »  

 

« J’essaye, mais moi les télécommandes j’ai pas l’habitude ?! Je vous l’ai déjà dit, la technologie c’est pas mon truc !!! »  

 

« Ah donne moi ça ! Avant qu’on soit aplati ! »  

 

Par miracle Ryô réussi à stopper ‘l’agrandissement’ de cette télévision en appuyant sur le bouton stop de la télécommande.  

 

« Ouf, on a failli ne pas s’en sortir… Bon alors maintenant je m’occupe d’enclencher l’appareil. Manquerait plus que tu fasses exploser le tout. Alors retour en arrière et lecture. »  

 

« M’ci Ryô. » Répondit ce grand dadais de Jim.  

 

Exaspéré et fatigué par le soit disant sourire rassurant à la email diamant de Jim qui était au contraire flippant, il rendit la télécommande au p'tit jeunot pas sorti de ses langes, et lui expliqua comment l’utiliser.  

 

Finalement il tenta de s’installer du mieux que possible dans ces maudits fauteuils en osiers tout en marmonnant combien il regrettait la belle Judith et son goût du confort.  

 

« Et c’est parti. » Dit Jim.  

 

Sur l’écran géant tel un film, des mini bandes annonces sur la vie de ses amis défilaient.  

 

‘Mais c’est quoi ce bordel ?!’ Pensa Ryô qui tentait de chasser la nuée de libellules et de corbeaux qui lui volaient autour.  

 

Tout d’un coup un décompte apparu sur l‘écran, et la première image qu’il vit fut un gros plan de son bel ange. Elle semblait radieuse, mais pourtant son regard était voilé.  

On pouvait derrière elle entendre du bruit, une sorte de musique puis des paroles.  

 

Le gros plan sur son visage se transforma petit à petit en plan large et Ryô senti son cœur se serrer dans sa poitrine. Il comprenait à présent qu’elle était cette musique et qu’elles étaient les paroles.  

 

Devant lui, sur l’écran, il pouvait assister au mariage de Kaori et de John ORSON. Il s’agissait à première vue d’un mariage grandiose ou toute la bonne société Japonaise avait été conviée. Elle portait une robe bien trop riche pour elle, qui tendait à effacer sa beauté naturelle (NDA : suis sure qu’il préférerait la voir nue ! ‘^^). Machintruc lui portait un smoking noir des plus simples avec une cravate bleu qui ne semblait pas assez serrée selon notre nettoyeur préféré.  

 

La scène que Ryô regardait était l’échange des anneaux. Au premier abord, sa douce paraissait heureuse, mais il savait que ce n’était pas le cas. Il la connaissait , il savait que ce n’était pas un mariage ou la passion existerait un jour.  

 

Il ne doutait pas toutefois de l’amour qu’elle portait à John, sans quoi elle ne l’aurait jamais épousé, ce qui le cloua dans son fauteuil pour de bon et finit également de broyer son coeur.  

 

Jamais il n’avait imaginer qu’un jour finalement ils se quitteraient, pour lui, imaginer la vie sans Kaori était impossible. Elle était son oxygène, son soleil, la vie n’avait aucun sens si elle n‘était pas près de lui. Même pendant l’absence de son Sugar Boy, il n’avait jamais totalement pu penser qu’elle ne reviendrait pas auprès de lui. Toutefois, il n’était pas idiot au point de croire qu’ils seraient toujours des associés et qu’ils vivraient ensembles. Mais il n’avait cesser de penser qu’un jour il pourrait la revoir et oublier qu’elle l’avait ’trompé’. Mais maintenant qu’il savait la vérité, il comprenait pourquoi, elle n’était jamais revenue auprès de lui.  

 

Les images se succédèrent de plus en plus vite, mais il pu distinguer dès le début Mick dans un lit avec une parfaite étrangère ; Kazue qui semblait amaigrie et qui travaillait avec Doc ; Miki dans son café armée comme pour une guerre et son mari lui hurlant dessus, Kasumi en costume traditionnel de mariée, sa fraîcheur et son insouciance paraissaient s’être envolés et une grande angoisse se lisait sur son visage.  

Les images défilaient à une telle vitesse que ça en devenait presque impossible à supporter, toutefois, Ryô avait pu voir certains évènements qui ne lui plaisait pas et qui avait fait monter en lui une rage primale.  

 

Jim arrêta complètement le téléviseur, et demanda à Ryô de lui parler de ce qu’il avait vu, mais tout abord il du le supplier de ne pas briser le téléviseur car d’un coup il était devenu incontrôlable.  

 

« Ryô s’vous plait calmez vous, vous allez vous blesser, cet écran résiste à tout, alors calmer vous et expliquez moi ce qui vous met dans cet état. »  

 

En entendant la voix stridente de Jim, il reprit le dessus s’arrêta et regarda ses mains ensanglantées et tenta de reprendre son souffle. Toutefois, l’esprit pouvait l’entendre marmonnée plusieurs mots incompréhensibles, et malheureusement pour lui peu futé qu’il était, il lui demanda tout sourire ce qui le tracassait.  

 

Pendant ce bref instant, le nettoyeur reprit le dessus sur l’homme, et son visage stoïque et ses yeux noir comme la mort répondre tout d’abord à cet esprit qui venait de se trouver un ennemi à vie.  

 

« J’te conseil très fortement de t’éloigner de moi, et de te taire !!!! » Ce fut ce que pensa Ryô, mais il ne dit rien, son regard parlait bien assez pour lui.  

 

L’esprit déjà peut habitué à tenir ce rôle de visiteur du futur, était très apeuré en voyant la stature de cette homme qui surtout a cet instant semblait n’admettre aucune remarque ou même négation.  

Finalement il se calma, ou du moins paraissait s’être calmé, ce qui rassura Jim qui reposa bien que timidement et d’une voix troublée sa question.  

 

« Hum… Qu’est-ce qui vous a mit dans cet état Ryô ? »  

 

« Il l’a frappé ! Il l’a frappé ! Comment a t-il pu faire ça ! »  

 

« Heu… J’ai pas tout saisi là… Qui a frappé qui ? »  

 

Ryô était furieux, comment ce mouflet, qui était censé l’aider pouvait être aussi niais et énervant.  

Cette fois s'il n’arriva pas à contenir sa colère, il leva le poing droit et alors qu’il allait frapper Jim, il ressentit un froid intense envahir tout son être, il était comme paralysé. Son poing était toujours en l’air à moins de 2 cm du visage de Jim, et les blessures qu’il s’était faites en frappant le téléviseur souillaient le sol abondamment, mais il ne ressentait pas la douleur, il était habitué à souffrir depuis son enfance et le froid qui l’envahissait anesthésiait la douleur.  

 

Malgré sa tétanie, il entendit une petite voix grave lui expliquer a l’oreille qu’il ferait mieux de se calmer et de ne plus tenter de frapper Jim.  

Il chercha du regard qui pouvait lui parler, mais il ne vit rien.  

La voix continua sur sa lancée et lui dit de ne pas chercher, qu’ils se rencontreraient plus tard. Suite à ces paroles, il senti une douleur vive au niveau de la poitrine, comme si on lui serrait le cœur d’une poigne de fer.  

 

Jim lui-même prit peur surtout lorsqu’il vit les yeux du nettoyeur commencer à sortir de leurs orbites.  

 

Ce fut Jim qui bredouilla « Ça suffit. »  

 

Ryô put enfin bouger ou plutôt s’écrouler sur le sol, son corps tout entier était devenu une plaie béante. Ses poings saignaient toujours, son cœur battait frénétiquement et dans sa tête un philharmonique ne cessait de jouer une longue complainte.  

 

Jim, s’approcha de Ryô et l’aida à s’asseoir sur l’un des fauteuils en osier.  

Il prit les mains de Ryô et apposa les siennes dessus, aussitôt ses blessures se résorbèrent  

 

« Malheureusement, je peux pas soulager les autres maux dont vous souffrez. Fallait pas vous énerver. Il l’a senti, et à tenu à me protéger… »  

 

Ryô était en sueur malgré le fait qu’il était toujours frigorifié (NDA : Et en caleçon je vous rappelle !).  

 

Ryô peinait à retrouver son souffle, il tremblait et était livide. Toutefois, il pu prononcer quelques mots.  

 

« Qui… l’a…. fait…? »  

 

Le temps que la question arrive au cerveau de Jim, Ryô avait retrouvé son souffle.  

 

« Bah, c’est mon cousin apparemment. Vous avez eu de la chance, il y est allé mollo! »  

 

« Mais qu’est-ce qu’il m’a fait au juste. » Parvint à demander Ryô.  

 

« Bah je sais pas trop comment il s’y prend, mais il me semble qu’en fait, il vous fait ressentir toute la peine que vous avez fait au gens qui vous entoure. Enfin, c'est comme ça qu’il le décrit. Moi j’y connais rien, j'suis trop jeune, je ne peux que guérir les crétins comme vous qui n’écoute rien et se blessent au cours d’une visite dans le temps. Et j’ai pas non plus la possibilité de vous remettre debout suite a ce qu’il vous a fait. »  

 

« Aaaaaaaaiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeee ! Je savais bien que j’allais regretter ce dernier voyage ! Maintenant c'est tes foutus fauteuils en osier qui se déchaînent contre moi ! »  

 

« Pas de soucis, vu qu'il va falloir vous lever on n’a même pas vu le quart, et comme ça vous n'aurez plus mal. »  

 

Tandis que bien qu'ayant mal et aidé par le plus agaçant des nigaud de tout les esprits, ils descendirent comme des grands au sous sol et se retrouvèrent en face de la porte de l’armurerie.  

 

« Heu le mioche, tu m’expliques pourquoi tu nous as pas ’téléportés’ en utilisant tes capacités. » Demanda le nettoyeur qui commençait tout juste à se remettre. « Après tout les autres l'ont fait ?!»  

 

Jim qui maintenait son sourire email diamant choisi de lui répondre honnêtement et de ne pas se démonter face à l’attitude agressive de Ryô.  

 

« Heu… Bah en fait vous allez rire, mais comme j’fait juste un remplacement, il me faut déposer un plan de vol 2 jours avant au bureau du directeur des transports. Eh j’ai oublié d’y indiquer certains déplacements. »  

 

 

‘Crétin comme pas deux celui là !’ Pensa Ryô.  

 

« Bon et maintenant, tu m’expliques ce qu’on fait devant la porte de MON armurerie !!Fais gaffe à ta peau !! »  

 

« Y'a rien a expliquer, il vous suffira d’ouvrir la porte pour comprendre. »  

 

Baby face regarda Jim les yeux ronds, mais n’y voyant aucune réponse plus complète, il obtempéra en suppliant intérieurement pour que ce soit de belles infirmières qui se trouvent derrière.  

 

Lorsqu’il l’ouvrit, une lumière aveuglante se plaqua sur son visage et il entendit ces quelques mots.  

 

« Enfin, ça fait une heure que je vous attendais ! »  

 

Tout en maintenant une main devant ses yeux à cause de la dite lumière, il questionna Jim.  

 

« Je croyais qu’on ne pouvait pas nous voir ? »  

 

« C’est exact, mais qui vous dit que c’est à nous que cette personne s’adressait. »  

 

Il ne comprenait pas de quoi parlait Jim jusqu’à ce qu’il ne ressente comme des fourmillements dans tout le corps.  

Après il vit une forme féminine se dessiner devant lui, mais impossible de la distinguer clairement vu l‘obscurité environnante de la pièce mais aussi de la nuit qui paraissait bien avancé.  

 

« C’est une prostituée. Les fourmillements c’est parce qu’elle vous a traversé pour entrer. » Expliqua Jim le plus naturellement du monde.  

 

« Ah ok. Et maintenant ? » Ryô était déjà bien fatigué par les explications abracadabrantes et le bavardage intempestif du mouflet qui lui faisait faire cette visite guidée, c’est pourquoi il ne chercha pas plus à comprendre.  

 

« Et ben suivons là. Mais je vous préviens, elle n’a rien a voir dans l’affaire, et ne tentez pas de la toucher ! »  

 

'Décidément ils m'en veulent tous ! Pensa t-il'  

 

« De toute manière, je lui passerais au travers je parie. »  

 

Rien qu'a l'idée de passer sur le corps de la femme, son visage devint libineux et son mokkori se réveilla.  

 

Mais il se rappela de ce que Judith lui avait fait auparavant avec la couronne de houx, alors aussitôt, il retrouva une apparence normale.  

 

Ryô entra le premier dans ce qui semblait être la suite d’un luxueux hôtel, devant lui et de dos, il pouvait voir la jeune femme se déshabiller, elle était de plutôt grande taille et avec de long cheveux bruns. Elle avait tout pour être une miss mokkori du moins à première vue.  

 

 

« Hey Ryô ! Ryô ! Au lieu de baver, s’vous plait regardez de plus près ce que cette femme cache ! »  

 

« Ha fallait le dire tout de suite ! Alors qu’est ce que c’est, un tatouage ? Un piercing ? Allez l’avorton répond ! J’te signale qu’il fait sombre ici, je vais avoir du mal à trouver ce qu‘elle cache. »  

 

« Ok… Je reformule. Regardez qui est devant elle assis sur le lit en train de la regarder se déssaper. »  

 

Ryô se décida à aller voir comme le lui avait indiquer l’esprit, qui entre parenthèses n’a pas de cerveau, qui était devant la fille.  

 

Il s’approcha lentement a pas feutrés. On se serait cru dans un vieux film ou d’un moment à un autre, un coup de feu s’apprêtait à partir, tuant le héros.  

Et en un sens ce fut le cas, lorsqu’il vit qui était en face de lui et dans quel état.  

 

« Que lui est il arrivé ? » Demanda-t-il d’un ton tranchant.  

 

De nouveau le professionnel reprenait le dessus sur le reste. C’était presque effrayant de le voir ainsi tel un roc encaissant coup sur coup.  

 

« Oh bah… Il s’est séparé de Kazue il y a 4 ans, et il est aussitôt revenu aux USA.  

On est à Los Angeles, il travaille ici en tant que détective privé. Mais en général il bosse pour des femmes ou des hommes qui cherchent des preuves d‘adultères.  

Il surveille quand même les activités de la pègre, et nettoie les rues lorsqu’il le peut, mais c’est de plus en plus rare. Sinon il ne lâche plus la bouteille ou la clope et préfère oublier sa peine en s’offrant du plaisir. »  

 

« Physiquement. Je voulais dire que lui est il arrivé psycologiquement ? » Marmonna t-il  

 

« Heu… Bah… il a pris de l’âge tout bêtement. »  

 

« Non y a autre chose. »  

 

« Oh vous voulez sûrement parler de la cirrhose qu’il a en continue et du fait qu’un cancer des poumons va bientôt faire son apparition chez lui. »  

 

« Je rêve, c’est maintenant que tu le dis ! » Souffla-t-il exaspéré par la désinvolture du nabot.  

 

Ryô ne souhaitait pas regarder la scène qui se déroulait derrière lui. Son ami tentait apparemment d’oublier sa peine et sa déchéance entre les bras éphémères d’une inconnue. Il connaissait trop bien ce mode de vie, c’était le sien avant, avant Elle.  

 

Il préférait de loin admirer les lumières de la ville. Mais tandis que Jim regardait Ryô s’enfermer dans son mutisme. Mick lui émit entre deux bruissements de draps une parole qui allait ébranler un peu plus le roc.  

 

« Kaori… »  

 

 

« Alors c’est ça. Elle est décidément douée pour trouver notre faille… » Dit Ryô.  

 

« Arrêtez Ryô ! Vous faites pas des idées ! Ici c’est pas elle qui est en cause, mais vous. S‘il a prononcé son nom, c’est pas par hasard, mais pas non plus parce qu‘il en est amoureux. »  

 

« Il semble que jamais vous n’ayez vu le principal. En ce qui vous concerne, elle était votre âme n’est-ce pas ? Avant vous n’étiez rien, juste un vulgaire tueur de plus. »  

 

« Et alors ? »  

 

« Vous êtes pas le seul à avoir changé grâce à elle. Mick aussi. Mais différemment. Pour lui, elle est devenue sa famille ou plutôt, elle lui a permis de voir qu’il avait une vraie famille. Chose qui lui manquait. Vous n’avez jamais connu la votre. Alors bon comme ont dit : "Ce qu’on ne connaît pas ne nous manque pas." Et pour vous les liens du sang non aucune réelle importance, mais pas pour lui. Il a connu ses parents. Il l‘a connu elle. »  

 

De qui l’esprit sans cervelle (NDA : j’lai déjà dis peut être ? Oh bah zut alors! ^^) voulait il parler de Kaori ou de Kazue ? Il ne chercha pas plus loin et puis que faisaient ils encore ici. Il avait comprit, alors pourquoi ne pas aller à la prochaine destination.  

 

La réponse se fit par l’intermédiaire d’une sonnerie téléphone.  

 

Aussitôt Mick hurla ‘Kaori’ et bondit du lit (NDA : et un autre nettoyeur en petite tenue) où il se trouvait laissant choir sa compagne d’une nuit sur le sol. Endroit qui avait accueilli son arrière train lorsque son client l’y avait éjectée sans hâte n’y douceur.  

 

Ryô et Jim regardait la scène, la jeune femme se rhabillait tout en traitant le blondinet de tout les noms tandis que Mick parlait avec Kaori au téléphone.  

 

« Comment vas-tu Kaori ? J’ai vu tes dernières publicités. Il y a plein d’affiches partout. Bravo. »  

 

Ryô demanda alors des explications à Jim.  

 

« Bah comme vous l’avez vu, elle s’est mariée avec John, et elle a continué la carrière de Top Model qu’elle avait commencé. Elle est l’une des plus renommée. Elle travaille beaucoup mais toujours avec son mari. Elle, enfin ils sont très souvent les organisateurs de galas de bienfaisance pour les orphelinats et les hôpitaux. Ils vivent à la demande de Kaori à Tokyo, enfin quand ils peuvent.  

Mick a régulièrement de ses nouvelles. S’il était furieux que la fille arrive en retard, c’est parce qu’il attendait l’appel de Kaori. »  

 

« Et après tout ce que tu me dis gamin, tu vas peut être tenter de me faire croire qu’il ne se passe rien entre eux. »  

 

« Vous êtes aveugle, on m’avait prévenu pourtant. Si elle l’appelle souvent, c’est parce qu’il est son seul lien avec le milieu, et donc avec vous. C’est une star partout dans le monde et c’est-ce qui l’a sauvé. La pègre voulait se venger de vous a travers elle. Mais bon quand ils ont vu… »  

 

« Ca va, ça va j’ai compris… Attend un instant tu veux dire quoi par son seul lien ?! Et Saeko et Reïka ou encore Miki et Falcon ?!»  

 

« Je vais vous montrer ça, mais avant écoutez. »  

 

Tel le hall d’une gare, une voix douce amère se fit entendre, c’était Kaori.  

La conversation qu’elle avait avec Mick était en quelque sorte sur le mode haut parleur.  

 

« Mick, je veux t’apprendre quelque chose. C’est pour ça que je t’appelle aujourd’hui. Je… je… Je vais avoir un enfant. »  

 

Mick en lâcha presque le combiné, et Ryô senti son âme meurtrie lui dire stop !  

 

 

 

 


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