Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Fauve

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 19-06-06

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 229 reviews

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GeneralFantasy

 

Riassunto: Une chance va être offerte à Ryô, saura t-il la saisir ? Emotions, découvertes et esprits seront de la partie.

 

Disclaimer: Les personnages de "A Christmas Carol" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A Christmas Carol

 

Capitolo 20 :: Une photo, un troisième esprit, et une hôtesse de l’air.

Pubblicato: 16-10-06 - Ultimo aggiornamento: 16-10-06

Commenti: Salut à tous et à toutes ! Comme promis, vlà le chapitre 20 avec l'arrivée de 2 nouveaux personnages. Je vous avoue, que ça fait presque 2 mois que j'attendais de majer ce chapitre. Entre vous et moi, j'ai pris un pied royal à l'écrire. J'ai pris un tel plaisir que finalement l'un des 2 personnages va être présent plus longtemps que prévu (Ouais, j'ai pas fini de le torturer !!! C'est à peine le commencement en fait !). Je remercie dans l'ordre en ce qui concerne vos précédentes reviews, Milkalyctv, Sand, Nanou, Grifter, Zaza (merci pour les corrections), KitHAWKE, Amelds et Saintoise. Sinon, spéciale dédicace à Tamia, j'espère que ce chapitre lui plaira, à My_Melody avec qui j'ai aimé parler (peu malheureusment), et à Messlat pour la review et pour son autorisation. Dernière chose, faut jamais titiller un Fauve ^^, ça fait mal quand il sort ses griffes ;-) Très bonne lecture et très bonne journée. Et n'oublie pas de mettre des reviews si le coeur vous en dit ^^

 


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Judith était déjà partie, mais là où elle se trouvait, elle pouvait entendre Ryô hurler :  

 

-« Je ne maltraite personne ! »  

 

Entendre cette « femme » prononcer cette toute petite phrase avait marqué son cœur.  

Il l’a compara à celle que SAEKO avait prononcé lors dela confrontation avec tout le groupe, et pour lui, c’était comme l’insulter encore une fois, pour lui c’était comme raviver une plaie béante.  

Les images qu’il avait vu, l’avait déjà marqué, mais cette petite phrase, elle s’était la goutte d’eau.  

 

 

Il ferma les yeux quelques instants pour retrouver son calme, et lorsqu’il les rouvrit, il vit qu’il était de nouveau chez lui, dans sa chambre, et dans son lit.  

 

Il était en sueur et tendu. Il n’avait pas apprécié cette visite dans le présent de sa Kaori. Il avait maintenant peur de ce que le 3ème esprit allait lui réserver.  

Il se leva, et constata avec surprise qu’il portait un caleçon qu’il ne connaissait pas. Il était en soie plutôt moulante, de couleur verte et de la marque de luxe Grifter (NDA : Alors heureuse Grifter ?! MDR !).  

 

Il ne comprenait pas d’où il pouvait bien venir, jusqu'à ce qu’il voit une petite carte traîner sur son lit a l’emplacement même où il « dormait » il y avait encore quelques instants.  

Il attrapa le petit carton et en même temps qu’il le lisait à haute voix, on pouvait entendre le rire taquin et empli de joie d’une certaine Judith !  

 

« Je laisse toujours un petit cadeau à mes clients/proies !  

Pour tout simplement leur rappeler ce qu’ils ont vécus ! Et je prends moi-même une petite photo souvenir d’eux.  

Je dois avouer que dans votre cas, votre réputation d’Étalon n’est pas usurpée !!!! »  

 

Une marque de rouge à lèvres terminait le message !  

 

-« Hey faut pas vous gêner ! Je rêve ! Qui vous a permis de prendre cette photo de moi ?! »  

 

Une voix malgré tout chaleureuse mais semblant sortie d’outre tombe lui répondit :  

 

-« N’oubliez pas que je représente les mœurs, les habitudes et l’évolution actuelle des personnes vivant ce Noël, et plus nous approchons de la date fatidique plus la population semble sur les nerfs et du coup, moi aussi ! Oh ! Et puis zut, vous le premier vous ne devriez pas être surpris ! BYE beau brun ! »  

 

(NDA : Je suppose qu’on est pas prêt de la voir cette photo ! Ouin !!!! C’est pô juste !)  

 

-« Je rêve ! C’est pas possible je dois rêver ! Elle m’a pris la tête durant tout le ‘voyage’, et maintenant elle se révèle sous son vrai jour ‘une obsédée’ ! Snif ! Si j’avais su, j’aurai persévéré ! » (NDA : Non mais il s'y croit vraiment ! Hey et Kaori tu l’oublies ?!)  

 

Il était toujours dans ses pensées (NDA : et dans son caleçon de luxe Grifter !) lorsqu’il sentit un froid sidéral envahir tout son être. Bien vite il constata que la pièce était remplie de brouillard, ce qui ne le rassura pas, toutefois en regardant l’heure sur son radio réveil, il comprit ce qui se passait, le 3ème et dernier esprit était là. Il en eu confirmation rapidement, en effet, il entendit que l’on frappait à la porte d’entrée.  

 

Un coup, puis deux, puis trois et plus rien.  

 

Il regarda son radio réveil qui lui confirma que ce ne pouvait être que le troisième esprit. Nous étions le 23 Décembre XX et il était très précisément 3h00 du matin.  

Ryô se fit alors une remarque à lui-même la mort arrive toujours à heure juste !  

 

 

Il descendit voir d’où venait ce bruit sourd, intense et régulier à la fois. (NDA : Semblable au bruit d’une massue tombant sur la tête d’un certain nettoyeur ^^ !).  

Il ne pouvait pas y avoir d’erreur, la personne qui avait frappé à sa porte ne pouvait être que le 3ème esprit. Cependant, plus il se rapprochait de la porte d’entrée, et plus il ressentait un froid tranchant et comme une odeur acre de sang dans l’air qui lui rappelait la mort.  

Il commençait sérieusement à redouter cette dernière confrontation, mais il n’hésita pas et ouvrit la porte. Il savait que pour gagner un combat, il est nécessaire de toujours faire face à son ennemi, et ici c’était ce qu’il ressentait.  

 

Devant lui un homme ? Une femme ?, plutôt une ombre de taille normale.  

Impossible de distinguer le visage de cette apparition car elle était recouverte de la tête au pied par une lourde cape d’un noir intense et brillant.  

Ryô se ressaisit. Bien sur qu’il s’agissait d’un homme. Son 6ème sens l’aurait prévenu s’il s'agissait d’une femme. Mais le doute avait été présent une fraction de seconde.  

 

Cette froideur intense qu’il ressentait, émanait de cette « forme » humaine qui bien que de taille normale, faisait penser à un titan. Outre cette froideur, une certaine grandeur, voire une certaine majesté se dégageait de cette créature.  

Le temps lui semblait s’être arrêté, en regardant de plus près, il eu l’impression que la grande faucheuse était venue le chercher pour l’emmener à nouveau dans un monde d’obscurité. Mais bien vite il réalisa son erreur.  

La forme s’approchait de lui silencieuse, elle leva alors son bras droit et montra Ryô du doigt, ou de ce qui paraissait être un doigt.  

 

En effet, les mains de l’esprit étaient gantées de noir. Plus il se rapprochait de Ryô, et plus celui-ci reculait.  

 

‘Je le sens mal ce coup là !’ Pensa Ryô.  

 

Puis l’esprit leva les bras vers son propre visage et baissa la gigantesque capuche qui le recouvrait. Il prononça alors d’une voix fluette des paroles que Ryô n’oublierait jamais.  

 

-« Salut, moi c’est Jim ! »  

 

Une nuée de corbeaux traversa la pièce.  

 

‘Alors quoi c’est ça le dernier esprit ! Il y a 2 secondes je pensais que *c’etait la mort* et maintenant, j’ai en face de moi un blondinet, ou plutôt un gringalet, idiot, le genre qu’on a envie de frapper par plaisir pour lui faire ravaler son sourire de chimpanzé !’ Pensa Ryô.  

 

-« Vous êtes bien M'sieur SAEBA, Ryô SAEBA ? » Demanda naïvement Jim.  

 

-« Évidemment ! Et vous êtes le dernier esprit. Mais l’esprit de quoi au fait ? »  

 

Tandis que Jim s’évertuait à lui expliquer qu’il était le remplaçant/cousin de l’esprit des Noëls à venir, Ryô lui, examinait le jeunot en face de lui qui enlevait son attirail d’esprit.  

Il semblait avoir 25-30 ans pour 1,80 de ‘muscles’ et une allure de gosse perturbateur qui se voulait sportif, mais qui à coup sur cracherait ses poumons au premier tour de piste.  

 

En bref, un pseudo ado dans le corps d’un adulte. Finalement Ryô sorti de sa réflexion et écouta les explications de l’esprit.  

 

« M’sieur SAEBA, je remplace temporairement mon cousin dans son job. Mais vous le verrez lui aussi. C’est juste qu’il avait pas trop envie de vous voir passez votre colère sur lui. Il sait que Judith a dû vous en faire voir, et puis le pauvre en 3600 ans il est toujours aussi renfrogné et aigri par sa faute. Elle lui a brisé le cœur. Et comme cette année, c’est lui qui s’occupe du repas de famille de Noël, il m’a demandé de l’aider avec ses clients…. »  

 

Ryô décida de l’interrompre dans son monologue sans fin. Qui plus est, dés qu’il avait enlevé sa cape et ses gants, pour les ranger dans la poche de son jean 10 fois trop grand pour lui (NDA : Et hop un chti tour de magie !), il n’avait cessé de fouiner un peu partout pour voir comment vivait le grand Ryô SAEBA depuis qu’il était seul. Mais on aurait dit que Jim ne sortait pas souvent de son trou, il connaissait même pas la télévision !  

 

-« Mais dis moi l’jeunot la, enfin l’Esprit des Noël à venir, depuis quand remplaces tu ton cousin ? Combien de personne as-tu vu avant moi ? Et ça t’arrives souvent de le remplacer ? »  

 

-« A vrai dire, c’est la première fois que je le remplace, vous êtes mon seul client, et c’est aussi la première fois que je prends forme humaine, et d’ailleurs, c’est même la première fois depuis 300 ans que je viens sur terre ! » S’exclama euphoriquement JIM.  

 

BING ! Fit le bruit de la libellule qui s’écrasa sur la tête du nettoyeur.  

 

‘Et fallait que ça tombe sur moi’ Pensa t-il si fort que Jim lui répondit.  

 

-« Vous savez pour moi non plus c’est pas une partie de plaisir M’sieur SAEBA ! » Dit-il tout sourire et le regard pétillant. (NDA : un bon gros toutou à sa mémère quoi !)  

 

Ryô exaspéré de ne pas être seul dans sa tête hurla.  

 

-« Y en a marre de ces esprits qui entendent vos pensées ! Plus moyen d’être seul dans sa tête ! C’est pas croyable ça ! »  

 

Un sourire plus large s’afficha sur le visage de Jim (NDA : Peux le frapper SVP ?!) et il répondit tout simplement.  

 

-« C’est pas vrai ! »  

 

-« Qu’est ce qui est pas vrai gamin? »  

 

-« Je lis pas et j’entends pas vos pensées ! Seulement vous êtes tellement prévisible dans vos actes que c’en est trop facile !!! Allez maintenant donnez moi votre main on doit y aller.»  

 

Ryô s’exécuta, mais il était quand même vexé. Au moment même où il attrapa la main de l’empaffé de Jim, sa vue devint trouble, une obscurité s’emblait s’abattre sur lui. En outre, il ne sentait plus ses jambes ou son corps en entier, plutôt.  

 

Mais laissons donc un peu Ryô SAEBA de coté pour revenir à la douce Kaori. (NDA : Bah oui on m’a toujours dit les bonnes nouvelles d’abord ! Les mauvaises ensuite !)  

 

*********************************************************************************  

 

Quelques part près de Paris - Jet Privé de John ORSON - 3 heures du matin.  

 

Pendant ce temps, se déroulait une toute autre scène dans le jet privé de John ORSON.  

Kaori, Eriko et l’équipage du jet étaient tous bien au chaud dans l’avion qui les ramèneraient au Japon, et ils attendaient depuis plus d’une heure l’autorisation de décollage.  

Cependant 2 heures auparavant John ORSON et Eriko KITHARA avaient subit pour le premier quelques remontrances pour l’avoir piégée et la deuxième quelques hurlements.  

 

FLASH BACK :  

 

John avait laissé sa limousine à Kaori afin que celle-ci aille chercher Eriko et leurs bagages, puis le chauffeur les amèneraient à l’aérodrome. Dans la limousine, un courant de colère se lisait dans les yeux rouges flamboyant de Kaori. Voyant cela Eriko préféra au bout d’un certain temps de silence crever l’abcès. Après tout elles allaient rester toutes les 2 cloîtrées dans un avion pendant plusieurs heures.  

 

« Kaori… »  

 

Celle-ci lui jeta un regard noir, un nuage et des éclairs apparaissaient au dessus de sa tête qui semblait avoir doublée de volume. Mais Eriko tint bon et entama de nouveau la conversation.  

 

« Kaori ne m’en veux pas, s’il te plait ! Je l’ai fais pour toi, pour ton bien… »  

 

La réponse de Kaori fut immédiate et des plus virulentes.  

 

-« Me faire piéger par ma patronne, ma collègue..., mon amie...! Pour mon bien ?! Tu plaisantes ?! Et qui t’avais demandé de te mêler de ma vie privé ! Tu n’avais pas le droit d’agir comme tu l’as fait ! »  

 

« Kaori ouvre les yeux, tu n’arrivais pas à passer à autre chose, à l’oublier. J’ai pensé que ça te ferais du bien de penser à quelque chose d’autre au moins pendant quelques heures. Dans moins de 10 heures ont sera dans l’avion pour chez nous. Je te connais Kaori, je sais que tu es inquiètes et que tu penses à lui. »  

 

« Tu n’avais pas le droit de décider de ma vie et encore moins, qui je dois épouser ! »  

 

« Tu dévies le sujet de la conversation ! Parlons de lui, ou plutôt de comment tu es depuis que tu es partie »  

 

« Ça suffit ! J’en ai assez ! »  

 

« Je t’en prie toutes les personnes qui t’ont côtoyées que ce soit à Rome, Paris, Londres et j’en passe m’ont toutes dit pareil au bout de quelques jours. Tu l’as encore au fond de ton cœur, de tes pensées. Tu dépérissais !!! Ose le nier ! »  

 

« C’était mon choix… » Soupira Kaori. « Et maintenant qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire. Je n’aimes pas John… »  

 

« Mais si tu l’aimes voyons ! »  

 

Devant le regard surpris de Kaori, elle s’expliqua un peu plus.  

 

« Tu l’aimes. Pas d’amour, ou pas passionnément, mais tu éprouves une forte amitié et malgré tout une grande attirance pour lui. »  

 

Kaori dont l’exaspération avait diminuée, avait baissé les yeux, ce qui conforta Eriko dans son idée.  

 

« Tu vois bien, tu n’arrives mêmes pas à le nier ! Écoutes il est beau, riche, séduisant et il t’aime ! Tu l’aimes peut être pas comme lui t’aimes, mais l’amour vient avec le temps non ?! Tu as d’autres propositions, d’autres hommes en vue peut être… »  

 

« Heu… »  

 

« A part Ryô ! » Souffla Eriko  

 

« C’EST FAUX ! » Cria-t-elle. « Entre Ryô et moi tout espoir est inutile ! »  

 

« Alors qu’as-tu a perdre?! Kaori enfin honnêtement tu veux des enfants. Tu ne comptes pas les faire à 40 ans non ?! Je ne te dis pas de les faire maintenant avec John, quoique un peu de pratique ne te ferais pas de mal, si tu veux mon avis ! »  

 

« Eriko enfin ! » Dit l’écrevisse qu’était devenue Kaori.  

 

« Ok, Ok. Mais John lui au moins pourrait t’apporter la stabilité et la sécurité que tu mérites et auxquelles tu as droit ! »  

 

Kaori pris alors son visage entre ses mains et laissa ses larmes extérioriser son tourment.  

 

Eriko tenta tant bien que mal de la calmer, mais bien vite la légendaire gentillesse de Kaori (NDR : Sauf envers moi !!! NDA : Boucle là ! Ou je te réserve un drôle de sors !) repris le dessus et elle pardonna à Eriko sa complicité dans les évènements de la soirée.  

 

Une fois arrivées à l’aérodrome, elles montèrent presque sur le champ dans l’avion et firent connaissance avec l’équipage de bord tout sourire comprenant bien évidemment un pilote Andrew, un copilote Kintsune, un steward Paul d’environ 30 ans et une hôtesse Tamia ayant à peu près le même âge qu'Eriko et Kaori.  

 

Le jet était du plus grand luxe, tout n’était que cuir, bois et ivoire (NDA : J'me répète mais soit dit en passant stop au trafic d’ivoire et de fourrure d'animaux !). Elles s’asseyèrent tranquillement dans leurs fauteuils et buverent une coupe de champagne en attendant l’autorisation de décollage.  

 

Mais l’autorisation tarda, en effet la neige qui recouvrait Paris depuis 2 jours n’avaient toujours pas fondue, et la tempête qui soufflait n’arrangeait rien, et l’espoir de passer Noël à Shinjuku commençait à s’amenuiser.  

 

FIN DU FLASH BACK :  

 

Cela faisait 2 heures que Eriko et Kaori attendaient le décollage de l’avion, lorsque le pilote vint leurs annoncer de vive voix, que le jet ne pourrait finalement pas décoller aux vues des conditions climatiques.  

 

Il leurs expliqua qu’une couche de 20 cm recouvrait la piste, mais que le véritable problème était la neige qui continuait de tomber sans relâche et la violence du vent n’arrangeait rien.  

 

Le dépit se lisait dans les yeux des deux jeunes femmes, le probabilité qu’elle ne passe Noël en France ne faisait que s’agrandir d’heure en heure.  

 

 

Toutefois le pilote qui avait au préalable informé John ORSON par téléphone avait une bonne nouvelle à annoncer à ses passagères.  

 

Monsieur ORSON avait émit une suggestion somme toute préférable pour les deux jeunes femmes que de retourner au Plaza à Paris.  

Il avait été très clair, ses deux invitées devaient à tout prix rentrer chez elles dès que possible. C’était donc tout naturellement, qu’il pensa que l’hôtesse et le steward de bord qu’il connaissait bien, seraient tout deux d’accord pour héberger les deux jeunes femmes étant donné que leurs logements était tout près de l’aérodrome.  

Ainsi dès que le temps le permettrait le pilote contacterait tout ce petit monde afin de décoller.  

 

Le capitaine appela alors Tamia et Paul à venir confirmer ce qu’il allait dire.  

 

« Mesdemoiselles, aux vus des conditions climatiques il nous est impossible de décoller pour le moment. Je suis navré. »  

 

« Oh non ! Clamèrent elles en cœur. »  

 

Bien qu’étant tombées amoureuses de Paris, toutes deux préféraient rentrer chez elles, pour y passer les fêtes de fin d’année.  

 

« Toutefois, Mesdemoiselles, j’ai une bonne nouvelle. J’ai contacté Monsieur ORSON, il a émis une suggestion qui a été approuvée par Tamia et Paul. En effet tout deux ont accepté de vous héberger chez eux. Chacun possède un logement de fonction près de l’aérodrome, ainsi dès que le décollage pourra être possible je vous préviendrais, et vous serez ici en un temps record. »  

 

Étrangement pendant tout le laïus du Capitaine, on lisait sur le visage de Paul un grand sourire tandis que dans les yeux de Tamia, on pouvait lire une certaine désillusion mêlée à de la peine.  

 

« Bon, je vous prierais donc de descendre de l’appareil, et de suivre Tamia et Paul afin de vous mettre d’accord sur qui loge chez qui. »  

 

À peine eut il finit sa phrase, que Eriko hurla presque « je vais chez Paul heu je veux dire avec Paul. »  

 

Depuis qu’elle était montée dans l’avion, Eriko était sous le charme de Paul, qui était tout à fait son genre d’homme, brun, grand, l'allure d'un mannequin et le regard coquin. Donc elle n’hésita pas à se proposer pour passer une nuit chez lui. D’ailleurs celui-ci n’objecta absolument pas, au contraire, son visage très expressif avant du mal à cacher sa joie d’être seul avec la styliste.  

 

 

Ils quittèrent donc l’aérodrome avec le minimum de bagages, le reste étant resté dans l’avion avec leur espoir de partir.  

Ils ou plutôt elles s’embrassèrent puis se séparèrent chacune prenant une direction différente afin de s’installer chez leurs hôtes d’une nuit qui était déjà bien avancée.  

 

Paul tout comme Tamia vivaient dans un loft en colocation avec d’autres stewards et hôtesses.  

 

En arrivant chez elle Tamia eux la surprise de trouver le loft désert, sur la porte d’entrée une petite note était scotchée indiquant que l’une de ses colocataires travaillait et que l’autre était finalement partie en vacances.  

Elles furent donc seules. Une note assez similaire attendait Paul chez lui, il n’en fut que plus ravis tout comme Eriko.  

 

Monsieur ORSON était un homme généreux, les appartements de fonctions de son personnel navigant étaient des lofts possédant des installations de très haute technologie avec 3 chambres et 3 salles de bain d’une taille presque outrageante. La cuisine/salle à manger aurait put accueillir 30 personnes vu sa taille et le salon sur lequel donnait l’entrée était si démesurément grand que même l’immense cheminée qui y était installée paraissait minuscule. Et ce fut ce qui attira en premier le regard de Kaori.  

 

En effet malgré le fait qu’elle paraissait petite dans cet immense salon, sa sobriété faisait que c’était la première chose qu’on regardait dès qu’on entrait dans l’appartement qui était pourtant coloré pour ne pas dire bariolé par des peintures aux tons pastels.  

 

En voyant le regard de Kaori, Tamia su que la nuit allait être courte et intense .  

Afin de réchauffer une ambiance qui s’avérait morne mais surtout afin de faire plaisir au Top Model, elle alluma la cheminée.  

Elle semblait avant même d’avoir appris à connaître son invitée d’une nuit, avoir un avis négatif sur Kaori. Après tout ce n’était pas la première fois qu’elle rencontrait l’une des maîtresses de son patron, et elle connaissait son penchant d’une nuit pour les « people » sans cervelle. Mais là, elle sentait autre chose, ce qui l’effraya.  

 

Finalement, elle montra à son invitée la chambre qu’elle pourrait occuper pour une nuit et malgré la fatigue et l’heure tardive, les 2 jeunes femmes décidèrent de manger un bout tout en buvant un bon café.  

 

Par la suite, elles se mirent à parler de tout et de rien, tout sauf le sujet sensible et qui pourrait fâcher, John ORSON.  

 

Finalement au bout d’une heure chacune alla prendre une bonne douche et se changer pour se coucher, mais le sommeil ne venant pas, elles se levèrent.  

Kaori, était déjà dans la salon emmitouflée dans un châle et assise en tailleur sur l’un des canapés face à la cheminée qui illuminait une partie du salon, elle était perdue dans ses pensées et n’entendit donc pas Tamia arriver.  

 

Celle-ci était en train d’observer Kaori, elle paraissait totalement ailleurs non pas sur un nuage comme une futur mariée devrait l’être, mais plus comme si devant elle se trouvait un seul chemin avec 2 voix l’une menant aux eaux du Styx et l’autre au mont Olympe.  

 

Tamia n’était pas une femme idiote, elle avait compris à l’instant même ou elle avait vu Kaori monter à bord du jet, que celle-ci avait une importance démesurée pour John.  

 

Finalement elle s’approcha de Kaori avec deux tasses de chocolat chaud et s’asssit par terre sur un amont de coussins de couleur fluo qui décorait la pièce et elle déposa les tasses sur une petite table basse à coter d‘elle.  

 

Elle avait fait cela de manière à ne pas déranger son invitée, mais aussi afin de mieux profiter de la chaleur environnante de la cheminée.  

 

 

« Pourquoi avoir accepté ? » Demanda Kaori.  

 

« Accepté quoi ? » Répondit Tamia.  

 

« Et bien d’héberger une inconnue chez vous ? À l’approche de Noël, vous avez sûrement mieux à faire ?! »  

 

« A vrai dire c’est pour l’argent que j’ai acceptée. »  

 

« Je ne comprends pas. Quel argent ? »  

 

« John, enfin Monsieur ORSON à proposé de nous verser une prime de 5000 € chacun si nous acceptions de vous héberger toutes les deux. Cette prime est une sorte de dédommagement de sa part. »  

 

« C’est généreux, mais malgré tout, je n’aime pas cette manière de faire, et je ne souhaite pas vous déranger. Je peux encore aller à l’hôtel. »  

 

« Ne soyez pas stupide, il est trop tard, et entamer si je puis dire le réveillon de Noël toute seule dans un hôtel, ça n’a rien de réjouissant ! Et j’avoue moi que je ne veux pas être seule … »  

 

Kaori attrapa la tasse de chocolat et dans son mouvement, elle vit une certaine détresse dans les yeux de Tamia.  

Et c’est là qu’elle se fit la remarque, que dans son pyjama et qu’avec ses longs cheveux bruns détachés, elle semblait plus humaine, et beaucoup plus belle, et en même temps elle compris, qu’elle ne lisait pas simplement dans les yeux de cette femme, mais dans les siens.  

 

« Qui est-ce ? »Demanda Kaori.  

 

« Pardon… »  

 

« L’homme que vous aimez et qui vous a fait souffrir. Qui est-ce ? »  

 

« Non, heu je ne souhaite pas en parler. »  

 

Aussitôt Tamia dont le regard était lourd de sens et d’aveux, se detourna de celui de Kaori qui comprit immédiatement ce qu’elle cachait.  

 

« C’est John n’est-ce pas ? »  

 

Tamia planta finalement ses beaux yeux azur dans le regard noisette de Kaori qui comprit ce qu’elle voulait dire ou plutôt demander.  

 

Mais elle n’y trouva aucune réponse, alors elle lui posa directement la question et Kaori n’y répondit d’abord que par un sourire timide mais chaleureux puis par une phrase tout bête.  

 

« Je me suis tout simplement vue en vous, et en un sens je m’y vois encore… »  

 

L’hôtesse ne chercha pas quel était le double sens de cette phrase et posa une seconde question qui lui brûlait les lèvres.  

 

« Cela ne vous fait rien de savoir que j’ai des sentiments pour John et que lui et moi avons été amants ? »  

 

Bien qu’ignorant tout de cette aventure, Kaori n’en fut pas surprise. John était un très bel homme riche et séduisant, voyageant énormément, cela n’avait donc rien de surprenant qu’il ait eu une aventure avec une femme qu’il voyait régulièrement.  

 

Mais en un sens elle était envieuse, non pas que Tamia ait eu une aventure avec John, mais que Ryô n’ai jamais réellement tenté d’avoir une aventure avec elle.  

 

« Que voulez vous que j’y fasse, il a le droit d’avoir un passé. » Soupira-t-elle.  

 

Tamia fut surprise par cette réponse, elle savait de part son expérience, qu’une femme amoureuse est toujours jalouse des anciennes aventures de son futur époux surtout lorsque tous les 2 travaillent ensembles et se voient aussi souvent.  

 

« Il vous a fait sa demande n’est-ce pas ? Mais pourtant vous ne… »  

 

« Allez y dites le. Je ne l’aimes pas. En effet du moins pas comme vous, vous l’aimez. »  

 

« Aimiez Kaori !! Je n’éprouve plus rien pour lui ! »  

 

Mais elle se défendait un peu trop vite de l’aimer. Elle se reconnaissait décidément de plus en plus dans Tamia.  

 

« Alors pourquoi continuer de travailler pour lui dans ce cas ? Avouez le vous avez encore de l’espoir ? Ne niez pas, j’ai vécu presque la même chose alors je sais. »  

 

Un voile noir vint obscurcir le regard mais aussi le cœur de Kaori, à cet instant, on aurait cru voir le regard de Ryô et non le sien. Il était si froid, si sombre et surtout si impénétrable de part toute la douleur pourtant si lointaine et si vive qui l’habitait.  

 

Elle avait beau baisser la tête, et cacher ses yeux par un geste de main habile, rien n’y faisait. Pendant ce court instant Tamia avait pu voir dans son regard ce qu’avait été son tourment, mais surtout qu’elle était brisée…  

 

Tout le restant de la nuit, Tamia et Kaori parlèrent à cœur ouvert des seuls hommes de leurs vies, une confiance et une amitié solide s’étaient instaurées entres elles.  

 

Finalement elles allèrent se coucher vers 8 heures du matin, mais avant tout Tamia s’excusa d’avoir pris Kaori pour une écervelée, et celle-ci s’excusa d’avoir ronflée 20 mn plus tôt après s’être endormie sur le sol près de Tamia.  

 

« Kaori, une dernière chose, je ne t’en voudrais pas si tu épouses John. Après tout c’est moi qui n’ai pas voulu continuer notre relation de peur de devoir faire trop de concession et par peur de ce que sa position sociale impliquait. Sincèrement Kaori si tu penses pouvoir l’aimer un jour, et que vous pourrez être heureux ensemble, alors épouses le ! Moi je saurais passer à autre chose surtout si je sais qu’ensemble vous êtes comblés. N’en doute pas Kaori, il fera tout pour toi ! »  

 

Toutes les deux avaient les larmes aux yeux et ce fut sur ces belles paroles qu’elles allèrent retrouver morphée.  

Elles étaient au pays des songes quand la sonnerie d’un téléphone retentie. Elles avait dormi toutes 2 près de 10 heures, le chagrin, la tristesse, mais aussi l’amour aidant.  

 

Tamia décrocha, il s’agissait de John, il les informait que les conditions météorologiques s’étaient améliorées et qu’ils pourraient normalement décoller dans 2 heures.  

 

À peine avait elle décroché, qu’elle avait reconnut sa voix, et son cœur avait loupé un battement.  

Elle en avait la certitude maintenant, elle éprouvait toujours des sentiments pour lui. Mais son avenir était encore rempli de peurs stupides et puis elle le savait amoureux de Kaori sans quoi jamais il ne l’aurait demandé en mariage.  

S’était un homme à femme, mais un homme d’honneur, malgré tout. Son passé n’était pas des plus roses avec les elles, c’est pourquoi maintenant il cherchait l’absolution, mais à l’inverse de Ryô, il savait qu’il ferait probablement des erreurs et que le chemin serait long.  

 

 

 

 


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