Capitolo 2 :: Akemi Asagi

Pubblicato: 25-05-05 - Ultimo aggiornamento: 25-05-05

Commenti: Coucou! D'abord merci pour vos reviews, elles m'ont toutes fait énormément plaisir. Je ne pensait pas en avoir 6 d'un coup! Je suis troooooop contente! Bon j'arrête de vous embêter et je vous donne directement le second chapitre. J'espère qu'il vous plaira aussi. Bisous.

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15h55, Café Cat’s eyes.  

- Salut Miki, salut Falcon !  

- Coucou Kaori ! Alors cette après-midi shopping ?  

- Épuisante. Mais Eriko a mis en place sa nouvelle collection pour cet été. Elle est splendide. Je me suis acheté un haut et une robe. Je n’aie pas eu le temps de tout voir à cause de Ryo, il est infernal. Il n’arrête jamais de se plaindre ou de faire des idioties ! Il faut absolument qu’on y retourne que toutes les deux. Tu verras, ces nouveaux vêtements sont tout simplement géniaux ! Légers, élégants, pratiques, colorés.  

- J’ai hâte de voir ça ! Mais où est Ryo ?  

- Il en avait marre de m’accompagner. On s’est quitté il y a plus d’une heure. Il doit me rejoindre.  

- Votre cliente doit arriver maintenant ?  

- Oui, d’un instant à l’autre.  

Kaori s’installa au bar et continua à parler avec Miki. Cinq minutes plus tard une jeune femme entra. Elle avait de longs cheveux noirs, portait une robe bleue ciel, un châle bleu foncé et des lunettes de soleil noires.  

- Bonjour !  

- Bonjour ! Vous êtes Akemi Asagi ?  

- Oui.  

- Enchantée de vous connaître. Je suis Kaori Makimura la partenaire de City Hunter et voici mon amie Miki. Mon partenaire ne devrait pas tarder à arriver.  

La jeune femme rejoignit Kaori au bar.  

- Je l’ai déjà croisé en chemin. Il est entrain de s’occuper de mes bagages. Je crains que cela ne lui prenne un peu de temps.  

Elle posa son petit sac assorti à la robe sur le comptoir.  

- Oh ! Vous êtes arrivée en taxi ?  

- Oui. Je viens de l’aéroport.  

- Et d’où venez-vous si je peux me permettre ?  

- Des Etats-Unis.  

- Vous voyagez beaucoup pour votre travail ?  

- Oui. Mais j’ai vécu aux Etats-Unis pendant longtemps.  

- Ah ! Pourtant vous parlez parfaitement notre langue.  

- Comme vous vous en doutez je suis d’origine Japonaise, et mes parents ont voulus que le Japonais soit ma langue maternelle même si nous vivions aux Etats-Unis. Mon père voyageait lui aussi beaucoup pour son travail et voulais prendre sa retraite ici.  

- Il est décédé ?  

- Oui, il y a 4ans.  

- Je suis désolée.  

- Vous n’y pouvez rien.  

Miki ne supportant pas la tension qui commençait à se dégager de la cliente lui proposa un café.  

- Merci  

- Et vous devez faire quelque chose de particulier ici au Japon ?  

- Je suis désolée mais je ne peux pas entrer dans les détails (Je n’allais quand même pas tout vous dire dès le deuxième chapitre. Tout viendra petit à petit, en temps en en heure. Patience…). Mais on peut considérer que ces deux prochaines semaines sont comme des vacances pour moi. Je voudrais me reposer, profiter du temps ensoleillé, faire du shopping, connaître mieux la ville.  

- C’est plutôt un bon programme !  

Les trois filles se sourirent. A croire que le mot « shopping » a un effet euphorique sur les femmes. Elles continuèrent à parler de tout et de rien, et décidèrent que demain serait une journée entièrement shopping chez la boutique d’Eriko.  

Un moment plus tard, Ryo entra à son tour au café.  

- Et bien ! Tu en as mis du temps ! J’espère que tu n’en as pas profité pour embêter les jeunes femmes !  

Des libellules passèrent derrière la tête de Ryo. Cela faisait bien longtemps que les femmes de Tokyo n’avaient (presque) plus à se soucier de l’étalon. Ne lui faisait-elle toujours pas confiance ? Ou espérait-elle trouver une bonne raison pour lui envoyer une de ses massues ?  

- J’ai déposé les valises d’Akemi chez nous. C’est tout.  

- Ok. Super.  

- Merci Monsieur Saeba.  

- Appelez-moi Ryo.  

- D’accord !  

Akemi lui adressa un grand sourire. Elle était heureuse. Ryo, Kaori, Miki et même Monsieur Umibozu qui lavait chaque tasse avec une concentration extrême lui semblait être des personnes formidables. Elle était vraiment contente d’avoir la chance de faire leur connaissance. Ce petit monde l’intéressait énormément. Elle était entrain d’atteindre son but, celui qu’elle poursuivait sans relâche depuis des années… City Hunter serait à elle pour deux semaines entières ! Et après ? Après, ce sera la fin.  

Kaori se leva.  

- Bon, ben je crois qu’on peut retourner chez nous. Au revoir Miki, au revoir Falcon !  

- Au revoir !  

- Au revoir !  

Kaori et Akemi sortirent du café tout en reprenant gaiement leur conversation. Décidément elles s’entendaient bien. Ryo resta encore un bon moment planté au milieu du café. Il venait à peine d’arriver et déjà ils s’en allaient. Et surtout il venait de trimbaler deux valises d’une tonne dans tout Tokyo à pied, et s’était ensuite dépêché de les rejoindre au café pour rien. Il aurait mieux fait de les attendre chez lui, dans son canapé. Surtout qu’Akemi ne semblait nullement être en danger. Elle souriait tout le temps, semblait joyeuse et nullement inquiète. Enfin, bon, ce qui comptait c’est qu’il soit payé.  

- Ryo ?  

- Oui ?  

- Tu comptes rester planté là encore combien de temps ? Je te rappelle que tu as une cliente à protéger et que cela va faire bientôt cinq minutes qu’elles sont déjà partit.  

- Ah oui ?! Tu as raison Miki. Qu’est ce que je ferai sans toi ? Tu es vraiment un amour. Dommage que j’ai déjà une partenaire !  

Ryo s’approcha dangereusement de Miki. Sans plus attendre Umi lui envoya une poêle dans la figure !  

- Fais fourfuoi ?  

- Parce que t’es qu’un idiot !  

- Fais f’était fuste une flague.  

- Ce n’était pas la peine de t’approcher aussi près de moi Ryo !  

- Miki.  

- Quoi ! Répondit celle-ci visiblement très énervé. Il continuait ses pitreries alors qu’il formait désormais un couple officiel avec sa meilleure amie.  

- Surtout ne cri pas.  

« Mais qu’est ce qu’il me veut encore ? » pensa-t-elle.  

- Qu’est ce qu’il y a Ryo ? demanda Umi, légèrement inquiet.  

- C’est ça l’inconvénient d’avoir un mari aveugle.  

- NON MAIS POUR QUI TU TE PRENDS ? SORT DE MON CAFE TOUT DE SUITE AVANT QUE JE M’ENERVE COMPLETEMENT !  

- Du calme Umi-chou (non mais vous croyez que si Ryo l’appelle comme ça Umi va se calmer ?). Mais Ryo ne laissa pas le temps à Falcon de réagir.  

- Miki approche toi tout doucement de moi. Dit-il le plus sérieusement du monde.  

- Non mais ça ne va pas ?  

Mais pourquoi donc ne lui faisait-elle pas confiance ? Que lui avait-il fait (on se le demande)?  

- Pff ! Comme tu veux. Tu te débrouilleras toute seule avec ta copine !  

- Que veux-tu dire ?  

C’est alors que Miki sentit des chatouilles au niveau de son épaule. Pourtant Ryo était toujours en face d’elle, à plus de deux mètres. Lentement elle tourna sa tête. Elle se retrouva face à face avec une grosse bestiole poilue à huit pattes. Lentement elle la prit dans sa main et la posa sur le comptoir.  

- Ryo ! Tu sais très bien que je n’ai pas peur des araignées. Alors pourquoi toute cette scène ?  

- Je sais Miki. Bon je vous laisse, j’ai du travail, MOI ! Bye !  

Miki et Falcon tombèrent à la renverse ! Il le faisait exprès ou quoi ?  

Deux heures plus tard.  

Kaori était entrain de préparer un bon repas à la cuisine avec l’aide d’Akemi. Ryo venait à peine de se lever de son canapé pour s’assoire à table. Son ventre criait famine.  

- Pas la peine de nous mettre la pression Ryo ! Il y a encore 20minutes de cuisson !  

- mmh.  

- Quel est votre plat préféré Ryo ?  

Drôle de question. Enfin, plutôt une bonne question. Quel était son plat préféré ? Cuisine végétarienne assurément, mais les plats sont nombreux. Et puis la cuisine italienne n’est pas mal non plus. Et puis il n’a rien contre les fast-foods, encore moins contre la cuisine française. Kaori se chargea de répondre à sa place.  

- Ryo est un ventre sur pattes. Il pourrait bouffer n’importe quoi. Néanmoins il dépense tout notre argent dans les restaurants végétariens.  

- Tu exagères ! Je te rappelle que je n’y vais pas tout seul au restaurant végétarien !  

Ah les femmes ! Elles se plaignent qu’elles ne sortent pas assez souvent et la fois d’après elles vous reprochent de les avoir emmenées au resto !  

- Cela fait longtemps que vous êtes ensemble ?  

Ryo et Kaori se regardèrent. Ils ne lui avaient pas dit qu’ils étaient ensemble. Nouveau principe de City Hunter. Cela se voyait-il tant que ça ? Pourtant ils n’avaient rien fait qui laissait supposer qu’ils formaient un vrai couple.  

- Pourquoi dites vous ça ? Demanda Ryo.  

- Et bien voyez vous Ryo, vous vous disputez comme un vieux couple, Kaori connaît vos goûts, on sent une réelle complicité entre vous deux, vous vivez dans la même maison, …et il me semble que vous partagez la même chambre !  

C’est vrai ils avaient oublié la chambre ! Décidément l’amour vous fait perdre vos moyens. Même pour des professionnels tels que City Hunter. Faute très grave ! Impardonnable. Mais au fond, qu’est ce que cela pouvait changer ?  

- Depuis un an.  

- Oh ! On a l’impression que ça fait beaucoup plus de temps ! Répondit Akemi visiblement étonnée.  

- Non, ça fait tout juste un an. Mais cela fait huit ans que nous sommes partenaires.  

- Je vois.  

- Mais assez parlez de nous. Akemi dites nous en donc un peu plus sur vous.  

- Vous savez bien Ryo, que je ne peux rien vous dévoiler.  

- C’est que cela va être difficile pour nous si nous ne savons pas à quoi nous attendre.  

- Vous savez, il ne se passera probablement rien pendant ces deux semaines. C’est juste une mesure préventive comme on dit.  

Une « mesure préventive » ? Elle se foutait de lui ? Lui, City Hunter, juste engagé pour une « mesure préventive ». Qui plus est, des hauts responsables s’arrangeaient pour qu’il accepte une mission « sans aucun risque » ? L’avait-il pris pour un guide touristique ou un chauffeur et porteur de valises ? Akemi aperçut son trouble et ajouta :  

- On a pensé que le fait que ce soit City Hunter qui me protège supprimerait tout risque d’attaques.  

- Je vois. Répondit Ryo à moitié convaincu.  

- C’est prêt ! annonça Kaori.  

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