Capitolo 16 :: Le début d’une longue soirée...

Pubblicato: 16-10-05 - Ultimo aggiornamento: 16-10-05

Commenti: Bonjour tlm! Voilà la suite ! Merci beaucoup à mes fidèles revieuweuses Milene, Caro et Nanou. Gros bisous à vous trois et à tous ceux qui me lisent. Bye.

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- Vous êtes vraiment trop belle Kaori. Et dans cette robe on ne verra que vous !  

- Je ne sais pas si c’est positif. Il vaudrait peut-être mieux passer inaperçu…  

- Tatata. Mauvaise excuse. Si on doit tuer mon père, ou moi, je suis sûre que ce n’est pas une robe qui fera la différence. Avec ou sans, on nous repèrera. Et puis elle vous plait aussi, non ? - C’est vrai. Murmura Kaori qui se contemplait déjà depuis plusieurs minutes devant le miroir.  

Elle portait une longue robe rouge moulante avec un décolleté prononcé juste comme il faut. La robe était aussi fendue sur le côté.  

- Donc c’est décidé, ce soir vous portez cette magnifique robe de soirée. De toute façon, il est trop tard pour changer d’avis, il nous reste moins d’une heure.  

C’est vrai que cette robe me va vraiment bien. Ryo va adorer… oui, sauf que c’est une mission qui nous attend et pas un dîner au chandelle avec ce qui s’en suit... Dommage… Mais à quoi je pense moi ! Hiyoko et Cécile sont en danger, et on doit se rendre chez Masaho dans moins d’une heure…  

Oups ! Moins d’une heure, mais mince ce n’est pas le moment de jouer au top modèle !  

- Oh ! Tu as raison Cécile ! Ce n’est pas le moment ! s’écria soudain Kaori qui s’était perdue dans ses pensées. Elle commença alors par automatisme à enlever sa robe…  

- Attendez ! Kaori ! Arrêtez ! N’enlevez pas cette robe ! Et la réception ??  

- Oh ! Je suis vraiment idiote !  

- Vous êtes très perturbée, en effet.  

Et les deux jeunes femmes s’éclatèrent de rires.  

- Attendez deux petites secondes encore, il faut juste que je retouche un peu votre maquillage. Vous en avez enlevé la moitié !  

Une demi-heure plus tard  

- Aller papa ! Eteint cet ordinateur ! On ne doit pas être en retard ! Et si ça se trouve demain tu seras plus là et le boulot que t’auras fais ce soir n’aura servi à rien !  

- Tu récupères facilement pour une fille qui a faillit se faire tuer il y a à peine deux jours. Déclara d’une voix basse et cachant mal son inquiétude et la culpabilité qu’il ressentait, Hiyoko.  

- … Je suis morte de trouille, papa. J’ai mal au ventre à un point que tu ne peux pas imaginer. Mais j’essais de ne pas y penser.  

- Je suis désolé.  

- Ce n’est pas de ta faute.  

- J’aurais pu te laisser chez nous, sous bonne garde.  

- Je ne pense pas que cela aurait suffit. C’est ici que je suis le plus en sécurité. Tu as pris la bonne décision, papa. City Hunter est la meilleure protection qu’on peut avoir. Et c’est toi désormais le principal visé. J’ai juste été un moyen d’augmenter la pression.  

Après un court moment de silence, Hiyoko déclara simplement :  

- Bon aller, il faut descendre, ils nous attendent. Je t’ai déjà dit que tu es magnifique ce soir ?  

- Non, mais merci, c’est très gentil.  

…  

- Hmm. Je crois que ce n’était pas la peine qu’on se dépêche Cécile, Ryo et Kaori ont trouvé un charmant moyen d’occuper leur attente.  

A regret, le couple se sépara. Kaori fit un sourire à leurs clients tout en leur ouvrant la porte. En passant devant elle Ryo lui souffla à l’oreille : « Cette mission va vraiment me demander un grand effort pour pas que je me déconcentre. Tu es magnifique Sugar Boy. »  

Ryo rattrapa ses clients dans les escaliers afin de passer devant, au cas où un danger les attendrait.  

Ce n’était pas le cas. Un silence complet régnait en bas de leur immeuble. Il ouvrit la portière à Cécile et s’installa ensuite au volant de sa mini. Hiyoko s’installa à côté de lui tandis que Kaori rejoignis Cécile.  

Et c’est ainsi qu’ils se rendirent à la réception chez Yoshio Kazama.  

Il était tout juste 20heures et quelques.  

- Tu as bien compris ? demanda une nouvelle fois Yoshio à un de ses employé.  

- Oui, patron. A minuit trente Hiyoko Hayakawa ne fera plus parti de ce monde.  

- Bien. Ne te fais pas attraper surtout, je veux limiter les ennuis avec la police.  

- Oui, c’est compris.  

- Yoshio, tu viens ? Il est temps d’accueillir nos invités. Déclara Nyoko qui venait de rentrer dans le bureau de Yoshio.  

Une fois en bas dans la grande salle, ce couple salua les différentes personnalités présentes. Nyoko leur offrait un grand sourire pendant que Yoshio serrait amicalement les mains tendues faisant parfois de petites blagues. Alors qu’ils progressaient peu à peu parmi les invités qui se faisaient de plus en plus nombreux, un autre couple vint à leur rencontre. Un homme d’une quarantaine d’années s’approchait, accompagné d’une jeune femme, asiatique, mais qui avait de longs cheveux blonds.  

- Ah ! Ishida ! Enfin je te retrouve mon ami ! Tout se passe comme il faut ?  

- Bien, tout se passe bien, cher ami. Merci encore d’avoir mis à disposition ta demeure.  

- Voyons entre amis et partenaires, il est normal de se rendre service.  

- Sans compter que c’est toi qui tient les rênes en réalité !  

- Ha ha ! Ishida, sans toi je ne serai pas grand-chose, va ! Tu nous présentes ?  

- Ah oui ! Bien sûr ! Chère Nyoko, Yoshio, je vous présente Anna Tarbell.  

- Bonsoir. Répondirent ensemble Yoshio et Nyoko.  

- Bonsoir. Je suis vraiment enchantée de faire votre connaissance. Monsieur Kazama permettait moi de vous dire que vous avez un excellent goût en matière d’art.  

- Ha ! Je vois qui vous êtes. Vous êtes vraiment talentueuse, j’ai beaucoup aimé le bracelet perse.  

- J’en suis ravie.  

- Je voulais l’essayer à mon poignet mais Yoshio chéri ne m’a pas permis. Il refuse qu’on touche à un de ses trésors.  

- C’est tout à fait compréhensible, toutes ces œuvres ont une valeur inestimable, autant financière qu’artistique et culturelle.  

Nyoko se pinça les lèvres face à la réponse de la jeune femme. Décidément elles ne seraient point amies, elle la détestait déjà.  

- Je vois que vous êtes une jeune femme remplie de bon sens miss Tarbell.  

- Merci. C’est ce qui a dû me permettre d’arriver jusqu’ici.  

- Tout à fait.  

- Akemi, je veux dire Anna, tu ferais mieux de t’éclipser, on vient de me prévenir que tes amis viennent d’arriver.  

- Mes amis ?  

- City Hunter. Lui souffla Ishida.  

Le visage de la jeune femme s’assombrit. « Mais que font Ryo et Kaori ici ? » pensa-t-elle.  

Voyant le visage de la jeune femme s’assombrir, Yoshio lui dit à voix basse : « Ne vous inquiétez pas, là où vous avez échouer nous réussirons sans problème. Laisser nous faire. Vous êtes plus douée pour les vols d’œuvres d’art ». La jeune femme fit un sourire forcé et déclara se forçant cette fois à reprendre une apparence naturelle : « En tout cas c’est une grande joie pour moi d’assister à cette réception ce soir, merci encore de m’avoir invitée». « Mais ce n’est rien voyons. Je sais très bien que les femmes adorent les soirées, n’est ce pas Nyoko chérie ? Et j’apprécie énormément notre collaboration. » Répondit Yoshio. « Bien, sur ce je ferai mieux de partir et de profiter discrètement de cette charmante soirée. » déclara la jeune femme avant de s’éclipser.  

- Bien, alors tu as compris Cécile ? On ne se quitte pas d’une semelle ce soir.  

- Mais oui, Kaori ne vous inquiétez pas. Il suffira que vous me suiviez sur la piste de danse !  

- Pas de problème !  

- Il vaudrait mieux évitez non ?  

- Ne vous inquiétez pas Hiyoko je ne les quitterai pas des yeux. Voilà nos amis qui arrivent…  

- Hiyoko Hayakawa ! C’est un plaisir de voir que vous avez répondu présent à mon invitation.  

- Bonsoir Ishida.  

- Laisser moi vous présenter notre hôte. Voici le maître de ces lieux, Yoshio Kazama.  

- Bonsoir.  

- Et son amie, Nyoko Soso.  

- C’est un honneur madame.  

- Moi de même.  

- A ce que j’ai compris vous êtes monsieur Saeba ?  

- Effectivement.  

- Yoshio m’a dit que vous étiez un des meilleurs.  

Ryo haussa ses sourcils (ben oui c’est pas un des meilleurs, c’est LE meilleur ! Non mais…).  

- Je suis content de voir que vous êtes venu, monsieur Saeba. Et c’est un honneur pour moi d’enfin faire la connaissance de votre charmante partenaire, très charmante. Déclara Yoshio tout en baisant la main de Kaori.  

- Merci. Murmura celle-ci un peu gênée.  

- Et qui est cette jeune et jolie jeune fille ?  

- Ma fille, Cécile. Cécile ?  

Cécile n’était plus là. Ce visage qu’elle venait d’apercevoir. Ces yeux. On aurait cru que c’était la même personne. Mais ce n’était pas possible… La voix de son père la ramena sur terre, mais elle était encore perturbée. Elle murmura un vague bonjour et bredouilla vite fait une excuse avant de se mettre à la recherche de ce visage qu’elle venait d’apercevoir.  

Kaori s’excusa aussi, et se mis à poursuivre Cécile qui marchait d’un pas rapide à travers toute cette foule. Bientôt elle la perdit de vue…  

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