Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: loreley

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 29 capitoli

Pubblicato: 24-05-05

Ultimo aggiornamento: 02-07-06

 

Commenti: 122 reviews

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Riassunto: Notre couple préféré a une nouvelle cliente. (Pour un résumé, je crois qu'on ne peut pas faire mieux).

 

Disclaimer: Les personnages de "Une cliente pas comme les autres" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une cliente pas comme les autres

 

Capitolo 29 :: Libre!

Pubblicato: 02-07-06 - Ultimo aggiornamento: 02-07-06

Commenti: Aurevoir petite fic chérie, à bientôt fans de City Hunter!!! Kiss.

 


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Deux heures plus tard :  

 

Un hangar, deux personnes, juste éclairées par la lumière qui passait à travers la porte principale qui était restée entrouverte.  

 

- J’ai la somme demandée. Vous avez la disquette ?  

- Pas tout à fait.  

- …Vous n’êtes donc pas celle que vous prétendez être ? La fille du journaliste ?  

- Si, c’est bien moi.  

- Alors c’était bien la vengeance que vous êtes venue chercher.  

- La vengeance mais aussi la justice.  

- Je ne suis pas venu seul.  

 

Derrières des caisses six hommes se levèrent.  

 

- Moi non plus.  

 

Personne ne se montra. Les six hommes et Etzel restèrent perplexes. Un des hommes paniqua et arma son flingue. Une balle désarma cet homme et au même moment la porte du hangar se referma soudainement, plongeant tout le monde dans le noir.  

 

Mick et Ryo se lancèrent dans une bagarre à l’aveugle pendant que Kaori se tenait en hauteur prêt du disjoncteur pour allumer la lumière lorsqu’on lui donnerait le signal.  

 

Etzel, n’y voyant plus rien voulut retourner sur ses pas vers la sortie principale du hangar.  

 

La tournure des évènements ne le satisfaisait pas du tout. Pourtant il avait envoyé ses hommes, le plus vite possible sur place pour vérifier qu’aucun piège ne s’y préparait. La jeune fille l’avait devancé. Elle était sûre qu’il accepterait le deal sans changer le lieu. Oui, il avait été forcé d’accepter, cette disquette aurait pu lui permettre de retrouver tout son prestige. Enfin, tout n’était pas perdu. Ils étaient en tout sept hommes contre apparemment deux. Il ne distinguait pas grand-chose car tout était sombre mis à part quelques endroits éclairés par des petites lucarnes en hauteur.  

 

Pourtant la bagarre entre ses hommes et les deux adversaires semblait particulièrement rude. Etzel préféra ne pas s’approcher de peur d’y être mêlé. Tant pis une autre sortie devait se trouver à l’arrière du hangar.  

 

Plus il avançait plus le hangar était sombre. Soudainement, il stoppa. Une personne semblait être devant lui. Il ne distinguait vraiment rien mais il l’avait sentit se placer devant lui pour lui bloquer le passage. Le noir était complet. Il tendit ses bras. Rien. Etait-il entrain de devenir parano ?  

 

Il continua à avancer.  

 

Il lui sembla qu’une personne s’était alors déplacée devant lui à toute vitesse. Il entendit à nouveau du bruit. Son imagination lui jouait des tours. Mais où était passer la jeune fille alors ? Il ne se posa pas plus de question, une seule chose comptait trouver la sortie avant que la police n’intervienne.  

 

Il faisait diablement chaud dans ce hangar.  

 

Et les sensations d’être pris au piège par une dizaine de personnes s’amusant à lui tourner autour, passant tantôt devant lui, tantôt derrière, tantôt par-dessus, ne cessaient pas.  

 

Il accéléra le pas, et tomba finalement contre un mur. Il se mit à le longer en quête d’une sortie.  

 

Il entendit alors des pas de plus en plus rapide mais sûrs se rapprochaient de lui. Il accéléra sa recherche d’une sortie. Il tomba finalement sur une poignée mais ressentit alors un souffle près de sa nuque. Il actionna la poignée. La porte était fermée. Il ressentit une nouvelle fois le souffle. Il s’énerva comme un malade sur la poignée. A chaque fois que la porte ne s’ouvrait pas, son angoisse augmentait. Il finit par s’arrêter, mais son cœur battait à toute allure. Son esprit ne parvenait plus à raisonner correctement.  

 

Une voix lui chuchota alors à l’oreille :  

- Je vous avais bien dit que je rêvais de vous envoyer en enfer…  

 

Akemi recula d’un pas.  

 

Tout était soudainement trop facile. C’était donc ce minable qui était à l’origine d’une organisation mondiale dangereuse pour tous les hommes de la planète ? Lui qui tirait les rênes d’activités comme la drogue, la prostitution, la guerre, les entreprises pas très claires, et autres ? C’était lui qui était allé jusqu’à ordonner le meurtre de son père pour une disquette ? Et maintenant, cet homme qui avait su quand même faire preuve de tant de force, de ruse et de charisme pour en arriver là, suait de peur ?  

 

Le surnom Etzel lui allait à ravir jusqu’à ce qu’il se trouve dans cette posture.  

 

Elle avait voulut lui dire ses quatre vérités et se défouler sur lui avant de le remettre à la police mais le voyant ainsi, elle n’avait même plus envie de se venger. Qu’il moisisse jusqu’à la fin de sa vie en prison lui suffirait.  

 

Brusquement Etzel se retourna, un poignard à la main. Il fonça sur la jeune fille.  

 

Comment en était-il arrivé là ? Qui était elle pour réduire à néants ses dures efforts de toute une vie ? Elle allait le payer, le payer cher.  

 

 

 

- Pas mal.  

- Tu ne t’en es pas trop mal sorti pour un mec à la retraite.  

- Répète un peu pour voir ? Il me reste encore pas mal de force à revendre !  

 

Les deux mecs durent arrêter de se défier, lorsque Kaori remonta le disjoncteur afin de projeter une vive lumière qui éclaira alors tout le hangar.  

 

- Vous allez biens ?  

- Oui ! Tu vois Aké ?  

 

Kaori tourna la tête à la recherche de la jeune fille.  

 

Ryo vit son regard s’assombrir.  

 

 

 

Alors qu’Etzel allait se projeter contre la jeune fille, arme à la main, la lumière s’alluma soudainement. Akemi vit ainsi la lame du poignard briller et réussit juste à temps à l’esquiver en se jetant au sol. Après une roulade, elle dût faire une nouvelle esquive. Il s’acharnait comme un malade. Au sol, elle était en fâcheuse posture. Mais il ne lui laissait pas assez de répit pour qu’elle se lève.  

 

 

 

Ryo entendit les bruits d’une bagarre et courut pour venir en aide à sa sœur. De là où il était, il ne pouvait rien voir. Bien que le hangar ne servait plus depuis des lustres, de nombreuses caisses en faisaient un véritable labyrinthe.  

 

 

 

Alors qu’Etzel se lança une nouvelle fois contre sa proie, celle-ci calcula le bon moment c'est-à-dire le moment in extremis pour effectuer une roulade sur le côté. Ainsi Etzel alla jusqu’à planter son arme dans le sol. Profitant de sa surprise, Akemi eut le temps de lui faire un croche-pied. Il lâcha l’arma planté et s’affala au sol dans un bruit assourdissant.  

 

Akemi en profita pour se relever mais Etzel en fit de même. La folie l’avait finalement atteint, et il ne semblait plus ressentir quoique ce soit. Son seul but étant d’éliminer la cause de tout ce qui n’allait pas dans sa vie.  

 

Il se rua sur Akemi avec une telle force qu’elle fut projetée au mur. Il la tint ensuite fermement contre le mur afin de lui mettre un bon coup droit dans son visage.  

 

Akemi ferma les yeux.  

 

Le bruit d’un coup retentit. Le bruit d’un coup de feu. Et Akemi sentit quelques gouttes de sang sur son visage. Mais ce n’était pas le sien. Etzel lâcha sa proie et regarda sa main. Il se mit alors à rire. Un rire affreux.  

 

Deux voitures de police ainsi qu’une Porsche entrèrent dans le hangar et parvinrent jusqu’à eux.  

 

Saeko sortit, fit un signe du regard à ses amis et ordonna à deux de ses hommes de se charger d’Etzel. Les deux hommes l’emmenèrent dans une des voitures et repartirent. Saeko pris les autres hommes avec elle pour récupérer les hommes de main d’Etzel. Ce dernier avait finalement sombré dans la folie.  

 

Pendant ce temps Ryo enlaçait sa sœur qui pleurait.  

 

Libre. Elle était enfin libre. Plus de pression, plus de contrainte, juste une vie à recommencer, avec sa nouvelle famille. Enfin ! Enfin libre !  

 

 

 

 

Une semaine plus tard.  

 

Dix heures du matin, appartement de City Hunter.  

 

Ryo descendit enfin pour prendre son petit déjeuner. Kaori était entrain de débarrasser la table. Néanmoins il remarqua directement les deux tasses vides.  

 

- Elle est passé en coup de vent dis donc !  

- Elle ne fait pas la grasse mat’ sept jour sur sept au moins.  

- Pff. Le repos fait partie de l’entraînement. Je ne peux pas être numéro un si je ne me repose pas assez.  

- Oui, oui. Le pauvre bébé à besoin de douze heures de sommeil. Tu veux un café ou je te prépare un biberon ?  

- Je préférerais que tu me donnes le sein. Répondit Ryo avec une curieuse tête comme on lui connaît bien.  

- T’es vraiment bête Ryo !!!  

 

Et comme d’habitude, Kaori cassa malencontreusement le parquet de sa cuisine à cause d’une massue un petit peu trop lourde.  

 

- Elle a dit qu’elle allait courir un peu au parc, si tu veux la rejoindre ! Moi je vais voir Miki, à toute !  

 

 

 

Sa sœur avait déménager il y a quelques jours à deux pas de chez eux. Il aurait préféré qu’elle choisisse un quartier mieux fréquenté mais il n’avait pas réussi à la faire changer d’avis. Malgré tout ce qu’il avait fait, elle avait tenu bon. Elle n’avait, hélas, pas cédé.  

 

Pourtant, il était aller jusqu’à chercher le plus beau jeune homme de Tokyo.  

 

Il s’en était tapé des hontes dans sa quête. On l’avait pris pour un homo et il avait raté pas mal d’occasions avec de jolies femmes à cause de ça.  

 

Et puis Kaori, le voyant discuter avec un gars, certes sympathique, mais un peu trop entreprenant, l’avait pulvérisé avec une massue une tonne en croyant que suite à ses nombreux échecs avec la gente féminine, il avait décidé de tenter sa chance avec les hommes.  

 

En faite, il avait voulut trouver un beau jeune homme afin que sa sœur visite un appartement libre dans un bon quartier, et tombe comme par hasard sur un charmant voisin. Mais bien qu’elle avait finit par accepter de visiter l’appartement qu’avait trouvé Ryo, elle n’avait pas voulu le prendre. Paraîtrait que le voisin était trop vieux pour une fille de son âge. Pourtant ce gars n’avait pas encore la trentaine !! Comme si à 30 ans on était trop vieux pour les filles de 20ans !  

 

Bref, il était un frère génial, faisant de nombreux sacrifices pour aider sa jeune sœur mais celle-ci était têtue comme une mule.  

 

Elle était donc restée dans ce quartier mal famé et en plus elle courait tous les matins au parc et s’entraînait tous les soirs au dojo.  

 

Et il ne la voyait pas de toute la journée.  

 

Que faisait-elle ?  

 

Malheureusement, il avait une idée la dessus.  

 

Introuvable la journée, appartement dans un quartier pas fréquentable pour une jeune fille seule, et entraînement soutenu matins et soirs…  

 

Ce qu’il ne voulait pas était entrain de se produire sous ses yeux.  

 

Il soupira et arriva enfin au parc.  

 

Elle était là, dans la pelouse entrain de s’étirer. Remarquant sa présence, elle releva la tête et lui fit un sourire.  

 

- Comment ça va grand frère ?  

- Bien. J’ai à te parler.  

 

Il avait dit sa dernière phrase sur un ton si sérieux qu’elle en fut étonnée. Que voulait-il donc lui dire ?  

 

- Je t’écoute.  

Il lui prit le bras et la fit s’asseoir sur un banc juste à côté. Il s’assit aussi.  

 

- Comment dire… Tu sais c’est mon rôle de grand frère de te conseiller.  

- Bien sûr, mais je ne suis pas obligée de suivre tes conseils.  

- Oui mais je suis plus expérimenté, plus sage.  

Akemi se retint pour ne pas pouffer de rire. Mais le regard que lui lança Ryo la stoppa net.  

- Je disais donc que j’étais plus expérimenté…  

- Tu m’en veux de ne pas t’avoir écouté pour l’appartement ? coupa Akemi.  

- …Tu aurais dû y réfléchir plus longtemps.  

- Je suis une grande fille, je sais me défendre et je ne comprend pas pourquoi tu voulais m’envoyer à trois milles kilomètres alors que tous nos amis sont ici.  

- Les transports en commun ça existe, et tu n’aurais pas été à trois milles kilomètres.  

- Je voulais rester dans le quartier où j’ai trouvé une nouvelle famille et où je t’ai retrouvé toi. Je n’avais pas envie de quitter ce quartier pour un autre quartier qui m’aurait été totalement étranger. Dans ce cas plutôt retourner aux States !  

- Ce n’est pas ce que je voulais dire… Pourquoi t’entraîner tous les jours ?  

- Hein ?! Tu changes de sujet ?  

- Réponds.  

- Pour garder la forme.  

- C’est bien ce que je craignais.  

- Euh… J’avoue ne pas te suivre. Tu trouves peut-être que je commence à avoir trop de muscles ?  

- Arrête de faire l’idiote !  

- Mais Ryo !  

- Je ne veux pas que tu continues.  

- Que je continue quoi ? Exprime toi clairement bon sang !  

- Ce n’est pas un métier pour toi !  

- Hein ?!  

 

Soudainement Akemi comprit et explosa alors de rire.  

 

Ryo la regarda sérieusement et Akemi réussit enfin à se calmer. Elle décida alors de s’amuser un peu.  

 

Elle le regarda droit dans les yeux.  

 

- Tu ne peux pas m’interdire quoi que ce soit Ryo !  

- Ne me défi pas !  

- Je suis grande, majeure, je fais ce que je veux. J’ai décidé de faire ce métier et je le ferai. D’ailleurs je commence cette après-midi même. J’ai été prise dans un bureau à 10 minutes en métro.  

- Akemi ce n’est pas un monde pour toi, ne me dit pas que tu éprouves du bonheur en faisant ce boulot.  

- Parce que toi tu aimes peut-être tuer ?  

- Non. Mais j’aide les gens.  

- Et bien, je ne peux pas aider les gens moi ?  

- Pas de cette façon. Pas avec une de ces organisations. Tu t’en rends comptes qu’ils ont engagé une fille beaucoup trop jeune pour ce boulot ?  

- Ils n’avaient pas le choix et moi non plus.  

- Oui mais désormais tu as le choix. Alors pourquoi continuer ?  

- Tu continues bien toi !  

- C’est mon monde. Pas le tien, même si tu as été plongée dedans pendant un temps.  

- De toute façon je n’ai jamais dit que je souhaitais continuer dans cette voie.  

- Comment ça ? Tu viens de dire que tu avais été prise dans un bureau à Tokyo même.  

- Oui, un bureau de journalisme.  

- Hein ?!  

- Je veux faire journaliste comme notre père. C’est mon rêve depuis toujours. J’ai passé un entretien la semaine dernière et ils m’ont appelée hier soir. Je commence cet après-midi même.  

- C’est super ! Félicitation ! Déclara Ryo ébahi et soulagé.  

 

Akemi se leva alors du banc et partit en direction du Cat’s eyes.  

 

Pourvu qu’il ne fasse pas de rapprochement. Pourvu, pourvu, pourvu…  

 

Elle accéléra le pas.  

 

- Hey ! Aké ! Je ne suis pas d’accord ! Quelle rubrique ?  

 

Oh non ! Trop tard ! Elle aurait son frère sur le dos à vie. Bon, d’accord, journaliste dans la rubrique des enquêtes d’actualité n’était pas un métier sans risque. Leur père avait finit par y perdre sa vie. Mais quand même, elle saurait faire attention ! 

 


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