Capitolo 19 :: L’ordinateur central

Pubblicato: 05-01-06 - Ultimo aggiornamento: 05-01-06

Commenti: Bonne année tout le monde. Je vous souhaite une bonne santé, beaucoup d'amour et d'amitié et de la réussite. Le prochain chapitre est déjà prêt, j'espère que vous aimez toujours. Gros bisous.

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- Hiyoko, c’était Ryo, il vient de nous prévenir qu’il a retrouvé Cécile…  

- Oh, merci, merci, merci ! s’écria Hiyoko soulagé. Mais tout de suite son regard redevint inquiet, Kaori le rassura tout de suite.  

- Ne vous inquiétez pas, elle va bien, elle n’a rien. Mais ils sont enfermés dans cette pièce secrète car la porte ne s’ouvre que dans un sens… Il faudrait trouver un moyen pour les sortir de là, mais ces deux gardes ne quittent pas leur poste…  

- Je vois, et si vous refaisiez votre tour cela risquerai d’éveiller les soupçons…  

- Oui soupira Kaori en guise de réponse. Elle chercha alors Mick du regard…  

Ryo n’était pas du genre à attendre qu’une solution tombe du ciel. Alors que ces amis réfléchissaient dans la salle de réception au moyen de les faire sortir sans éveiller de soupçons, Ryo entrepris de s’aventurer dans ce long couloir sombre avec Cécile. Avant de se rendre ici il avait étudier les plans que Falcon avait réussi à ce procurer, bien que ceux-ci n’étaient pas complets. Au fond de ce labyrinthe, il devait y avoir un ascenseur, qui descendait d’un étage, là, où se trouvait certainement Akemi. Ryo était tout à fait conscient qu’il ne pourrait pas descendre là-bas avec Cécile, mais cela ne lui coûtait rien d’aller au bout de ce couloir, pour jeter un oeil. Ils avançaient donc tout les deux, Ryo légèrement devant, sur ses gardes au cas où des hommes d’Etzel remonteraient par là. Mais pour le moment, Ryo ne ressentait aucune présence…  

Mick était tout sourire et tout heureux. Coupe de champagne à la main, il rigolait avec une charmante femme qui apparemment le trouvait plus qu’a son goût. Mais cette euphorie fut de courte durée. Une belle et grande femme venait de se mettre entre eux. Il ne la voyait que de dos mais il compris bien vite qui elle était. Juste après avoir fait comprendre à l’autre femme qu’elle pouvait se retirer, elle fusilla son ami du regard. Mick rapetissa d’un seul coup.  

- C’est comme ça que tu aides Ryo et Cécile ???!!!!!!!! S’exclama-t-elle.  

- Euh…  

- Oui ?  

- Hmm. En faite je pense qu’on ne peut rien faire de toute façon. On est foutu alors autant profiter des dernières heures qui nous restent, et si tu veux bien on peut en profiter ensemble, tout les deux…  

Kaori allait sortir sa massue, mais soudain l’expression de Mick changea. Elle compris tout de suite. Mick venait d’entendre un bruit bien connu à ses oreilles. On pointait une arme sur lui et il ne l’avait pas vu venir. Il jeta un œil à Kaori. Elle souriait.  

Soulagé, il décida de s’amuser un peu plus, il attrapa soudainement Kaori par la taille et se retourna pour faire face à son ami.  

- Tu n’y vois pas d’inconvénient Ryo, n’est ce pas ? Fit-il en commençant à partir avec Kao.  

Ryo mourait d’envie de tirer, mais il avait déjà rangé son arme pour que personne de la réception ne s’aperçoive qu’il était armé et panique. Et puis, il savait bien que Mick le taquinait, et il ne voulait pas le tuer vraiment. Quoique… En tout cas cela l’énervait, beaucoup, énormément, il serra les poings, prêt à lui faire comprendre sa douleur…  

Heureusement Kaori fut plus rapide, elle écrasa le pied du blondinet et se jeta dans les bras de son amour. Un baiser et toute la colère du nettoyeur disparue… Contrairement à la douleur de Mick.  

Hiyoko serrait dans ses bras sa fille et l’embrassait. Il avait eu tellement peur. Déjà qu’il n’était pas rassuré de se trouver à une soirée où on voulait le descendre… Mick retourna tenter sa chance avec la femme de tout à l’heure, il valait mieux ne pas rester groupé…  

- Comment avez-vous fait ?  

- Il y a un ascenseur au fond du couloir. Il est sensé ne pouvoir qu’aller au niveau -1. Mais en réalité il peut aussi monter d’un étage. On arrive alors aux appartements d’Etzel.  

- Vous vous êtes fait remarquer ?  

- Non t’inquiète. Mais il y a du bruit en bas. J’ai pu distinguer des coups de feu…  

- Akemi ?  

- Oui. Et à ce propos, Cécile la connaît. C’est son amie qui a disparue il y a 4ans suite à l’assassinat de son père.  

Yoshio discutait avec Ischida. Tout les deux n’étaient pas satisfaits. On venait de les informer que des intrus étaient parvenus dans les sous-sols. Puis la communication avait coupé. Problème technique ou problème plus grave ? Normalement le niveau de sécurité était très élevé et ces intrus n’avaient aucune chance. Mais sans nouvelles, les deux hommes se faisaient du souci. Surtout qu’il ne pouvait pas quitter la réception. La réception était un moyen de développer les contacts, de faire des affaires et aussi de faire comprendre aux invités qui tiraient les rênes… Alors que Ishida alla saluer un groupe d’invité, Yoshio passa rapidement un coup de fil.  

- …  

- C’est moi. Déclara Yoshio.  

- …  

- Trouve moi des hommes, et descendez voir ce qui se passe en bas. Oublie ta première mission pour l’instant, demande à un autre homme de le faire. Et soyez discret, je te rappelle que la police est devant chez moi pour la sécurité des personnalités qui sont ici.  

- Compris.  

Il raccrocha et Yoshio retourna avec ses invités.  

Au niveau « -2 », les bruits se faisaient moins fréquents… Epuisée, Akemi trouva enfin la salle de l’ordinateur central. Il n’y avait plus qu’un seul garde. Les autres lui aillant déjà fait un chaleureux accueil… Mais la situation restait critique. Il avait son arme pointée sur elle, et elle aussi.  

Elle tira. L’autre non. Pourquoi ? Elle n’en savait rien et elle n’avait pas envie de chercher à savoir. Sans plus attendre elle trouva l’ordinateur, elle retroussa le bas de son pantalon, et sortit un gadget pour récupérer et transférer les informations de la machine. Elle se mit au travail. Jetant de temps en temps des coups d’œil vers la porte, restant sur ses gardes. Elle arriva enfin à mettre au point le transfert. Elle afficha un sourire de satisfaction lorsque le premier pourcent de transfert fut effectué. Enfin, elle y était arrivée…  

Cécile et Hiyoko étaient en grande conversation. Elle lui racontait son aventure. Mais elle garda le meilleur pour la fin.  

-Papa, monsieur Saeba pense qu’Akemi est vivante. Et elle serait ici, tout près. Je l’ai aperçue.  

Alors qu’Hiyoko resta incrédule face à cette nouvelle, Cécile se tourna vers Ryo pour qu’il confirme ses espoirs.  

- Ryo, comment connaissez vous Akemi ? Vous êtes sûre que c’est bien elle, qu’elle est vraiment en vie ? Et que faisait elle tout à l’heure ? Où est-elle allée ?  

Ryo ne savait pas trop quoi dire. La nouvelle identité d’Akemi devait rester secrète tout comme sa mission.  

Hiyoko ne pouvait pas croire que la fille de son meilleur ami était en vie. Ryo devait probablement se tromper et connaître une fille qui lui ressemble. Mais en voyant le visage réjouis et enthousiaste de Cécile, il compris que celle-ci croyait ce que lui avait dit Ryo… Et si cela pouvait être vrai ? Il remarqua alors le visage soucieux de Ryo. Ryo cachait quelque chose. Cela renforça le petit espoir qu’il gardait. Ryo savait quelque chose, il en était sûr, il le voyait dans ses yeux.  

- Elle a des problèmes ?  

- On peut dire ça comme ça.  

- On peut peut-être faire quelque chose ? Je ne pense pas que la fille que vous connaissez soit notre Akemi mais je n’ai rien contre rendre service.  

- C’est bien votre Akemi soyez en sûr. Elle nous avait dit que son père était mort il y a 4 ans et elle vient de votre pays. Et puis Cécile l’a vue et reconnue. Le doute n’est pas possible Hiyoko.  

- … Alors dites nous ce qui se passe ? Où elle se trouve et comment elle va ? J’étais le meilleur ami de son père, je l’ai vue grandir, j’ai été là à tous ses anniversaires, et Cécile et elle sont comme des sœurs. Monsieur Saeba, dites nous tout je vous en prie.  

Que pouvait-il faire ? Bon sang, peut-être qu’elle était déjà morte ! Il aurait mieux fait de se taire plutôt que d’éveiller des espoirs pour rien.  

Il fallait à tout prix qu’il la rejoigne pour la sortir de là. Sa place n’était pas dans ces sous-sols, en bas, mais avec Hiyoko et Cécile, sa famille de cœur. Pourquoi donc avait-elle prit cette voie ?  

- Hiyoko je ne peux rien vous dire pour le moment. Mais Akemi est en danger. Je peux peut-être l’aider mais pour cela il faut que je vous laisse sous la seule surveillance de Mick et Kaori.  

- …  

Hiyoko sous le choc mis du temps à réagir. Mais il n’hésita pas, il tenait à Akemi presque autant qu’à Cécile.  

- Foncez.  

- Ryo ! Attends !  

Ryo fit demi-tour et enlaça son amour. Il l’embrassa sur le front.  

- Ne t’inquiète pas mon ange je reviendrai bientôt.  

- Avec Akemi.  

- Oui.  

- Allez dépêche toi, et fais attention à toi.  

- Je t’aime.  

- Moi aussi je t’aime.  

Ryo se dépêcha de rejoindre les sous-sols.  

Le transfert en était à 77%. Mais Akemi sentit des présences qui se rapprochaient, et elles semblaient bien en forme. Des renforts ? Elle récupéra les armes du soldat qui était couché au sol, vérifia encore les munitions de son arme, et se cacha sous un autre bureau. Il fallait qu’elle les empêche à tout prix d’arrêter le transfert. Le transfert arrêté avant la fin, la plupart des informations seraient illisibles et elle serait arrivée là pour rien.  

Mick observait toujours cette salle. Et rien ne se passait. Cela devenait lassant. Il commençait sérieusement à fatiguer. Même la compagnie de jolies femmes ne le réjouissait plus. Il remarqua alors qu'un nouveau serveur avait fait son apparition. Il semblait se diriger vers ses amis.  

- Kaori…  

- J’ai vu.  

- Fais gaffe. J’arrive.  

Kaori se mis soudain à s’éclater de rire. Hiyoko et Cécile la regardèrent étonnée mais ne purent s’empêcher de sourire. Elle devait avoir abusée du champagne. Kaori se pencha alors sur Hiyoko et lui chuchota : « acceptez la coupe mais, surtout, ne la buvez pas, ne la touchez pas, même pas des bouts des lèvres ». Elle releva alors la tête et sourit. Le serveur arriva à ce moment et proposa une coupe à Cécile.  

- Ah non la demoiselle ne bois pas. Déclara Kaori. Mais moi ce sera avec plaisir.  

Le serveur lui tendit alors la coupe et se tourna vers Hiyoko qui accepta. Hiyoko garda son verre à la main mais Kaori goûta au sien et fit un sourire au serveur. Le comportement de Kaori rassura l’homme sur le bon fonctionnement de sa mission, et sûr de son coup, il s’éloigna. Après tout Hiyoko n’était pas obligé de goûter son élixir maison tout de suite.  

Mick suivit le serveur. Lorsqu’ils furent à l’écart du monde, il se chargea de lui, l’attacha et l’enferma dans un bureau.  

- Kaori, c’est bon il est neutralisé.  

- Ok. Tu crois que Yoshio va faire une nouvelle tentative ?  

- Je ne pense plus que ce soit sa priorité. Il a envoyé un débutant quasiment. Il ne doit plus trop tenir à récupérer cette disquette et puis il doit se douter qu’Hiyoko ne la possède pas. Je l’ai observé tout à l’heure, il a l’air très préoccupé avec Ischida. Il doit y avoir du grabuge en bas.  

- Tu veux y aller ?  

- Non, c’est bon. Pour le moment il vaut mieux que je reste ici. Si ça tourne mal en bas, Yoshio pourrait être tenter de nous prendre tous en otage pour assurer sa fuite. Je préfère le surveiller.  

- Ok. A tout de suite alors.  

Akemi pressa sa main sur son épaule. Quatre hommes avaient débarqué dans cette salle mais elle avait réussi à s’en sortir. Une balle venait de la blesser mais elle l’avait juste traversée, au bon endroit sans doute, car elle parvenait plus ou moins à bouger son bras. La douleur par contre était très forte. Elle serra les dents. Tant bien que mal elle retourna devant l’écran. Il ne manquait plus qu’un dernier pourcent pour que la mission soit réussie. Elle sentit alors une présence. Elle était toute près mais très faible. Elle prit son arme malgré la douleur. En effet, elle était droitière et c’était l’épaule droite qui avait été touchée. Elle attrapa donc son arme des deux mains et acheva un des quatre hommes qui n’avait pas eu la chance de mourir sur le coup.  

Il manquait toujours ce dernier pourcent. Celui-ci lui paraissait durer plus longtemps que les autres. Elle récupéra armes et munitions en attendant. Elle remarqua aussi une fontaine d’eau au coin de la pièce. Elle se jeta de l’eau sur le visage et but une gorgée. De retour devant l’écran elle put voir que le transfert était enfin fini. Mais elle était dans un trop mauvais état pour se réjouir et elle sentait la présence d’autres hommes pas très loin…  

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