Capitolo 24 :: La fuite d'Etzel

Pubblicato: 26-03-06 - Ultimo aggiornamento: 26-03-06

Commenti: Bonjour tlm! Tout d'abord merci un million de fois à vous toutes pour vos reviews. Elles m'ont fait énormément plaisir surtout que cela faisait longtemps que je n'en avais plus eu autant pour un chapitre. Donc voilà, ça m'a super motivée et je maje donc aujourd'hui!! Ça me touche beaucoup Saintoise que tu as lue tous les chapitres si vite, je sais que ce n’est pas facile quand il y en a autant. Et Sayaka, j’espère que tu ne m’en voudras pas trop de majer aujourd’hui, pcq je crois que t’as pas encore eu le temps de tout lire… Merci beaucoup aussi à Nanou qui me suit depuis le début ça fait super plaisir, à KitHAWKE, Grifter et ma Milene (tu voulais la suite rapidement, la voilà, lol). Je vous fait tout plein de bisous, bonne lecture.

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A l’extérieur de la grande demeure de Yoshio Kazama, c’était l’affolement complet. Les sirènes faisaient un bruit énorme mais insuffisant pour couvrir les cris de panique des invités de Monsieur Kazama. Voitures de polices, ambulances et camions de pompier (avec tout plein de beaux et séduisants pompiers pour Nanou) arrivaient par dizaines, et s’engouffraient dans la propriété sans aucun respect des limites de vitesse. Le personnel de Monsieur Kazama, s’était étrangement réduit. Les agents de sécurité à l’entrée avaient disparus depuis bien longtemps. Alors que les invités évacuaient les lieux, le personnel médical les dirigeait vers les ambulances pour soigner ceux, qui dans la panique avaient pu se faire trépigner sans ménagement, ou avaient eu des malaises. Les agents de police se chargeaient de relever les identités de tout le monde, et beaucoup d’invités n’étaient absolument pas enthousiastes à cette idée, bref, rien n’allait comme il le fallait. Saeko commençait déjà à avoir une extinction de voix face à ces gens qui ne comprenaient rien et faisaient tout de travers.  

- Hé, Heiko ! Vous avez bouclé le périmètre ?  

- On est entrain inspecteur Nogami…  

- Comment ça entrain ? Ça devrait être fait depuis un bon moment déjà ! Dépêchez vous, bon sang !  

- Et vous là ! Arrêtez donc de me regarder, et relevez l’identité de cette femme avant qu’elle s’évanouisse à nouveau ! Et qu’est ce que c’est que ce bordel là-bas ?  

- Apparemment certains invités de monsieur Kazama, ne sont pas tout blancs…  

- Dépêchez vous de me les arrêter, si un seul d’eux parvient à s’enfuir, ça va très mal finir pour vous tous, j’espère que vous m’avez bien comprise. Bon, je veux plusieurs volontaires avec moi, nous allons entrer à l’intérieur, monsieur Kazama doit être lui aussi arrêté au plus vite…  

- Ouf !  

- Tu vas bien ?  

- Oui, papa. Tu m’as juste broyé la main.  

- J’avais trop peur de te perdre dans cette panique.  

- Monsieur, Madame, veuillez rejoindre mon collègue là-bas, il va juste relever vos identités, ensuite des cars sont entrain de se mettre en place pour ramenez tout le monde en ville.  

- Bien, merci.  

- Papa, regarde, c’est l’amie flic de Ryo et Kaori, là-bas. Saeko Nogami, si je me souviens bien. Il faut la prévenir pour Kazama !  

- Oui. Allons-y !  

- Par les airs ?  

- Oui.  

- Ok ! Merci, je m’en occupe ! A plus tard !  

Sans plus attendre, Saeko appela des renforts aériens. Fuir par hélicopter est toujours difficile car on se fait repérer facilement, mais l’océan n’étant pas loin, Yoshio comptait peut-être rejoindre un bateau… Dans le doute elle prit des précautions et prévint les gardes côtes. Puis, avec quatre hommes, elle pris l’escalier de secours extérieur pour monter sur le toit. Elle ne tarda pas à entendre, un hélico arriver…  

La cadence du bruit de ses talons sur les escaliers en fer augmenta. Saeko sortit déjà son arme, vérifia son chargeur, puis accéléra encore son pas. Les quatre hommes la suivait non sans en profiter (pas étonnant, vu que pour cette situation exceptionnelle, Saeko portait une jupe assez courte pour pouvoir courir aisément. Vous avez déjà essayé de courir en jupe longue, vous ?). Puis au niveau 1, elle percuta une personne. Elle fit immédiatement un pas en arrière et se mis sur ses gardes. Mais les quatre hommes, ne percutèrent pas aussi vite et la bousculèrent à leur tour…  

Ryo rampait tant bien que mal à travers les décombres. Il devait probablement se trouver dans un couloir assez étroit. Il tentait d’avancer tout en montant vers le haut afin de trouver une sortie par le plafond. Ce lieu étroit, à dix milles kilomètres de la civilisation, n’avait pas de quoi mettre à l’aise, même sans être claustrophobe… Surtout quand on sait qu’il n’y a peut-être pas de sortie possible. D’ailleurs, il fut rapidement bloqué. Il ne pouvait plus avancer et dû donc revenir sur ses pas.  

- On ne trouvera jamais l’escalier en avançant comme ça dans le noir, Kao. Et même si on le trouvait, l’accès doit être complètement bouché.  

- Mick, non, arrête, on peut pas abandonner, pas comme ça. Il faut continuer.  

Kaori pris la main de Mick et le força à avancer. Mais au bout de quelques pas, celui-ci stoppa.  

- Kao, on est entrain de s’asphyxier. Tu crois que Ryo voudrait que tu meures comme ça ? S’il y avait encore un espoir, je ferai tout mon possible pour le retrouver, tu le sais très bien, mais là, il faut se rendre à l’évidence. Il n’a pas pu s’en sortir. Pas cette fois-ci…  

- Mick… Non… Je t’en supplie dis pas ça… Je… Je…  

- Je sais Kao, je sais…  

Mick s’approcha de son amie pour la prendre dans ses bras mais les sanglots de Kaori se firent plus nombreux, et elle commença à lui donner des coups de poings tout en pleurant. Mick l’enlaça malgré tout pour qu’elle finisse par se calmer. Lui aussi, il aurait tant voulu que son ami s’en sorte, il ne supportait pas de savoir qu’il n’était plus là. Et pourtant, en marchant dans ces décombres qui menaçait à tout moment de s’enfoncer encore plus profondément sous terre, en voyant cette fumée de plus en plus épaisse, cette chaleur de plus en plus forte, il savait qu’il n’y avait plus d’espoir. Pour le souvenir de son ami, il devait juste remonter avec Kaori au plus vite. Ryo n’aurait pas voulu qu’elle meure ainsi…  

Finalement Ryo était parvenu dans une autre pièce, mais la chaleur y était encore plus forte, il pouvait aussi apercevoir des flammes qui elles ne semblaient pas avoir de problème pour atteindre le plafond. Il transpirait, avait beaucoup trop chaud, la gorge complètement sèche, et il pouvait à peine ouvrir les yeux. Mais il fallait qu’il tienne le coup, il n’avait pas le choix. Il pris donc la direction opposée au feu, non sans avoir l’impression d’être fait comme un rat, étant obligé d’aller là où on voulait bien qu’il aille…  

Hiroshi la reconnue tout de suite. Il n’avait pas fait attention lorsqu’il avait ouvert la porte pour rejoindre l’escalier de secours, mais ensuite, il avait entendu le bruit de ses talons stopper nets même si un peu trop tard, et ensuite elle s’était directement mis sur ses gardes, impétueuse et sûre d’elle. Elle l’impressionnait tout simplement. Et puis il fallait avouer qu’elle était terriblement sexy. Aussi lorsque les quatre imbéciles brutalisèrent quelques peu l’inspectrice en lui fonçant dedans, il se fit un plaisir de la rattraper. Il la regarda alors droit dans les yeux et vit son visage étonné. C’est sûr, jamais elle n’aurait pensé le trouver ici. Il était sensé passer la soirée avec ses parents. Mais on l’avait appelé pendant le dîner pour qu’il donne un coup de main à ses collègues. Il faut dire que depuis le début, il suivait la mission de près. La capture d’Etzel était son but principal depuis plusieurs années. Il n’avait pas été enthousiaste à l’idée de ne plus suivre cette mission sur le terrain... Mais Saeko n’était pas au courant de ses fonctions. Pour elle, il était un flic ordinaire. Il lui fit un sourire et la relâcha. Il fallait se dépêcher l’hélicopter était déjà entrain de se poser. Il fonça dans les escaliers, et Saeko ne perdit pas une seconde non plus.  

Epuisée Kaori s’arrêta et se laissa doucement bercer par Mick… Elle ne voulait pas abandonner mais l’atmosphère irrespirable l’empêcherait de toute façon de continuer sa recherche.  

Soudain, Mick stoppa tout mouvement. Il avait ressenti une présence. Sans plus attendre, il alla à sa rencontre. Il commença alors à soulever des planches qui jonchaient le sol. Kaori, comprit alors, et folle d’espoir, elle le rejoignit et l’aida. Bientôt ils distinguèrent les deux bras de Ryo prendre appui de chaque côté du trou qui se trouvait dans le sol. Sous le poids, des morceaux du sol tombèrent à l’étage du dessous. Mick fit reculer Kaori. Puis, Ryo, avec le plus de précaution possible, remonta à la surface et rejoignit ses amis.  

Kaori se jeta dans ses bras, en pleurs. Elle était soulagée à un point inimaginable. Ryo enlaça Kaori et tenta de respirer son parfum même si l’odeur de la fumée était de toute façon beaucoup trop dense. Puis il la regarda et lui sourit. Il replaça sa mèche rebelle qui ne se laissa pas faire, alors que Kaori effleura sa joue toute noire à cause de la fumée. Mais ces retrouvailles furent de courte durée car Ryo était extrêmement préoccupé. Comment pourrait-il sortir Akemi de là ? Il expliqua rapidement le problème à Kaori et Mick. Pendant qu’il expliquait, Kaori et Mick purent voir comme il était inquiet, comme il avait peur de ne pas pouvoir sauver la jeune fille. Ils n’avaient jamais vu Ryo aussi soucieux. En même temps, cela se comprenait car sortir Akemi de dessous les décombres avant que le bâtiment s’écroule sur lui-même, avant que le feu ne rase tout… C’était impossible. Kaori avait beau réfléchir, elle ne voyait aucune solution et elle avait du mal à garder son calme. Comment donc allaient-ils pouvoir faire ?  

Sur le toit, Hiroshi et Saeko eurent juste le temps d’apercevoir Yoshio monter dans l’hélicopter. Ils essayèrent d’abord de l’en empêcher en lui tirant dessus, sans succès. Une balle de Saeko ne fit que le blesser au bras. Puis ils visèrent les hélices de l’hélicopter en vain. Hiroshi sortit alors son portable pour prévenir les renforts tandis que Saeko redescendit à fond les escaliers de secours devant les regards ahuris des quatre policiers qui l’avaient accompagnée (deux de tension ceux-la !). Au passage elle leur ordonna de se remettre au boulot au lieu de traîner. Arrivée en bas, elle monta dans sa Porsche et démarra. Hiroshi la rejoignit juste à temps pour monter avec elle. Il ne fallait surtout pas perdre de vue l’hélicopter.  

Dans les sous-sols, le silence avait repris. Personne ne parvenait à trouver de solution et nul n’osait parler. Le silence n’était interrompu que par des crises de toux qu’ils avaient à tour de rôle.  

- Je sais.  

La crise de toux de Kaori s’arrêta instantanément, Mick regarda son ami, incrédule. Ryo sortit un couteau qui était attaché à sa cheville, se dirigea vers une table qui était recouverte d’une planche tombée du plafond ainsi que d’autres gravats. Il fit quelques entailles dans la planche.  

- Mick vient voir. Si je ne me trompe pas, Akemi se trouve exactement à cet endroit. Et ce mur, il doit être relié aux garages sous terrain. Les garages ont été construits après la demeure. Ce sont deux bâtiments différents. Il faudrait qu’on aille là-bas et qu’on fasse un trou, pour récupérer Akemi.  

- Bingo, Ryo !  

- Mais comment veux tu faire un trou en si peu de temps ? On n’y parviendra jamais !  

- T’inquiète Kaori, tu oublies l’extrême délicatesse de Falcon. J’espère qu’il pourra nous rejoindre très vite. Bon, ce n’est pas le moment de traîner !  

Malgré leurs difficultés respiratoires, les trois amis se mirent à courir aussi vite qu’ils le pouvaient.  

- Zut ! Je ne capte pas le réseau avec mon portable ! On est loin de la sortie ? Demanda Ryo.  

- Non l’ascenseur n’est pas loin. Souffla Kaori.  

- Le problème c’est qu’il ne marche plus. Ajouta Mick.  

- Toujours tout droit ?  

- Oui !  

- Bien, je vais accélérer. A tout de suite !  

Ryo partit en avant. Chaque seconde pouvait être vitale. Arrivé à l’ascenseur il entra à l’intérieur puis monta au-dessus par la trappe avant de se hisser le long des câbles. Parvenu en haut, il tenta à nouveau de joindre Falcon.  

- Falcon, faudrait que tu viennes !  

- Je viens de passer la grille d’entrée de la demeure. C’est le bordel ici.  

- T’es génial Falcon ! T’as emmené ton joujou préféré ?  

- Tu sais bien que je ne m’en sépare jamais.  

- Ok ! Retrouve-moi dans les garages souterrains, ils seront sur ta gauche.  

Dix minutes plus tard…  

- Tu es certain Ryo ? Les fondations ne sont déjà plus trop solides, il y a des risques.  

- Vas-y Falcon.  

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