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Capitolo 8 :: Adieu ? Pubblicato: 09-06-05 - Ultimo aggiornamento: 15-06-05 Commenti: Salut!
D'abord merci Laur_e, Myriam (joyeux anniversaire!) et Sabi pour vos reviews.
Sabi, j'ai relu le chapitre d'avant et enlevé certaines fautes, j'espère que je n’en ai pas rajoutées en le faisant ! lol
Bon, voilà la suite, laisser-moi vos impressions, gros bisous à tous et bonne lecture!
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Kaori qui s’était levée lorsqu’elle avait entendu Ryo l’appeler, redescendit lentement sur le sol en soupirant (Mais voyons Kaori, les exercices de flexions c’est très bon pour la santé !). Exaspérée, elle grommela quelques mots pas très raffinés. Décidément elle n’allait jamais sortir de ce placard !
Les regards de Mick et Ryo ne vacillèrent pas. Leurs bras étaient détendus mais ils n’avaient pas lâché leurs armes. Le premier gars s’écarta de la porte. Il ne voulait pas se retrouver en plein milieu d’une fusillade. Un bon petit moment, personne ne bougea. Le second gars qui menaçait Kaori devint plus nerveux, et ordonna une nouvelle fois aux deux amis de lâcher leurs armes. Aucunes réactions des deux nettoyeurs. L’autre gars commençait aussi sérieusement à paniquer :
- Yoshio, c’eesst Ciity Huuunter, tu sais. Il eest raapiiide. Je veeux papas recevoir une boulettete.
- Tais-toi, Takeshi. On a sa partenaire avec nous, idiot.
Ryo pointa son arme vers Yoshio.
- Mais tu es fou ou quoi ? Je vais TUER ta partenaire, tu entends ?
- Je vais avoir assez de temps pour t’éliminer.
- Ta partenaire t’est égale ?
- Elle fait partie du métier, elle a toujours été consciente des risques.
Yoshio, devint pâle. Mais rapidement il reprit son courage à deux mains. De toute façon il n’avait pas le choix. Un homme comme lui ne pouvait envisager la possibilité de se rendre.
- Comme tu voudras…
Kaori n’en croyait pas ses oreilles. A quoi jouait Ryo ? Puis soudain, deux détonations. Son coeur s’arrêta. Puis il reprit. Les battements se firent plus rapides. Elle releva la tête et avec ses doigts elle put sentir les deux impacts de balle, encore chauds, qui se trouvaient sur le mur derrière elle.
Comment avait-il pu oser la mettre en danger ? Il allait probablement encore lui dire qu’il avait bien préparé son coup, mais cette fois-ci ça ne marcherai pas. Que ce serait-il passé si elle avait été encore debout ? Alors là ! Cela allait chauffer pour le petit Ryo ! Non mais !
Bang ! Bang ! Bang !
Kaori était entrain de démonter la porte avec une massue. Ryo et Mick déglutirent.
Bang ! Bang ! Bang !
Ryo se contracta, ferma les yeux.
BANG !
Dans un effort maximum Kaori envoya une nième fois la massue contre la porte et lâcha le manche. La massue traversa la porte, et se planta directement dans la figure de notre nettoyeur préféré. Ryo tomba à la renverse, ainsi que la porte du placard, ou du moins ce qu’il en restait.
En face, une Kaori épuisée, exténuée. La journée avait déjà mal commencé (je vous rafraîchi un peu la mémoire parce que j’ai été plus longue que d’habitude pour majer et il y a eu plein de majes dernièrement) (c’est gentil, non ?). Elle était partie à la recherche d’Akemi, sans résultat. Lorsqu’elle avait décidée de rejoindre le Cat’s eyes elle s’était faite enlevée par des brutes qui ne connaissaient décidément pas les bonnes manières. Ensuite, on l’enferme sans rien lui dire dans ce « un mètre carré » dans le noir. Heureusement qu’elle n’était pas claustrophobe ! Mais quand même, avoir juste la place d’être debout ou assise, tout ça dans le noir le plus total, ce n’était pas très agréable. Surtout lorsque cela durait si longtemps. Et puis entendre des coups de feu sans savoir ce qui se passait vraiment, cela était épuisant aussi. Et puis cerise sur le gâteau, on la menace et Ryo ne semble pas se soucier de sa vie ! Kaori qui avait d’abord été en colère, ressentit de la tristesse l’envahir. Comment avait-elle pu être assez naïve pour croire que Ryo l’aimait plus que tout ? Si il était avec elle, c’était seulement parce qu’elle savait bien cuisiner et parce qu’elle était gentille, trop gentille (Kaori t’es consciente de tes crises de colère qui font un ravage sur notre petit Ryo et surtout sur sa dentition ?). Elle n’en pouvait plus, elle avait l’impression que son cœur et sa tête allaient exploser. Puis elle ressentit deux bras l’enlacer. Elle lui souffla « Tu ne tiens pas à moi ? ». Et il lui répondit en resserrant son étreinte : « Tu sais bien que oui, je tiens plus à toi qu’a ma propre vie. » « Alors pourquoi ? » « La prochaine fois soit plus discrète lorsque tu en as marre et que tu insultes les gens» « pff ». Kaori releva la tête et plongea ses yeux dans le regard ténébreux de notre nettoyeur (on aimerait bien être à sa place, hein les filles ?). Elle esquissa un sourire avant de reposer sa tête contre l’épaule de son partenaire.
Pendant le coup de la massue de Kaori, Takeshi, le premier gars, avait fait quelques grands pas en arrière. Puis, ensuite, il voulut profiter de l’inattention générale et laisser tomber son ami blessé pour s’enfuir. Mais c’était sans compter sur Mick, qui fit comprendre à Takeshi qu’il valait mieux qu’il oublie son idée. Et pendant que Kaori se remettait de ses émotions dans les bras musclés de MON Ryo (non n’importe quoi moi ! Me voilà partie dans les pays des rêves… Bon ben à plus tard, désolée de pas pouvoir continuer ma fic…).
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Bon finalement Ryo ne veut pas de moi, snif, alors je reviens avec vous…
Je disais donc, que pendant que Kaori se remettait de ses émotions dans les bras de son Ryo, l’américain en profita pour enfermer les deux sbires dans le placard. Puis Mick fit observer à nos deux tourtereaux que les tirs à l’extérieur du bâtiment avaient cessés. Les trois amis se mirent alors en route pour essayer de trouver la sortie de ce bâtiment qui, rappelons le, avait été construit par un architecte on ne peut plus louche. En chemin Ryo résuma à Kaori qui était Akemi.
A l’extérieur, Ryo, Kaori, et Mick retrouvèrent Akemi et Hiroshi, ainsi qu’une douzaine de gars plus ou moins mal au point.
En voyant Ryo et Mick sortir de l’immeuble accompagnés par Kaori, Akemi fut soulagée et afficha un grand sourire. Au moins tout allait rentrer dans l’ordre en ce qui concernait le couple City Hunter.
- Kaori, je suis contente que tu ailles bien.
- Merci. Répondit celle-ci, et elle serra dans ses bras Akemi.
Pourquoi Kaori la serrait-elle dans ses bras ? Elle n’en savait rien. Elles se connaissaient à peine. Mais cela lui faisait du bien. Probablement que Kaori devait avoir un don pour ressentir le besoin profond des gens.
Ce temps de répit ne dura pas très longtemps, Hiroshi prit la parole :
- Vous avez tous fait un très bon boulot. La police va bientôt arriver sur les lieux et embarquer ce joli petit monde. Il va falloir se quitter.
- Oui, Hiroshi a raison… Kaori, Ryo, Mick, j’ai vraiment été très heureuse de faire votre connaissance. J’ai passé des jours merveilleux avec vous. Mais il faut que je parte.
- Tu nous donneras de tes nouvelles n’est ce pas ?
- Je suis désolée Kaori mais cela ne sera pas possible.
- Je ne te comprends pas. Il te suffira de les faire passer par Hiroshi.
- Non. Il ne vaut mieux pas. Il vaut mieux que vous m’oubliez.
- Comment peux-tu dire ça ?
- C’est comme ça, c’est tout. Je suis vraiment désolée Kaori. Mais ce n’est pas possible. On n’appartient pas au même monde, il vaut mieux se dire adieu et garder les bons souvenirs.
Kaori ne comprenait pas. Pourquoi voulait-elle couper les ponts ? N’étaient-elles pas amies ? L’entendre dire ces paroles lui faisait énormément de peine.
Akemi avait du mal à rester maître de ses sentiments. Mais elle ne pouvait pas faire autrement. Elle ne voulait pas que Ryo et Kaori apprennent sa mort dans quelques jours. Il était préférable qu’ils gardent les bons moments qu’ils avaient vécu au fond de leur cœur, sans avoir de pensées tristes. A son tour elle enlaça Kaori, et lui souffla « J’aurais vraiment aimé mieux te connaître ». Puis elle enlaça rapidement Mick et enfin Ryo. Il valait mieux pour elle de ne pas trop prolonger ces moments, elle sentait que bientôt des larmes apparaîtraient sur ses joues, et elle ne le voulait pas. Il fallait qu’elle disparaisse. Elle avait eu ce qu’elle voulait, maintenant il fallait se consacrer à sa mission, uniquement à sa mission. Elle ne devait pas en demander plus. Elle en avait déjà trop demandé, et Kaori avait failli y laisser sa vie, sans parler de sa mission qui aurait pu être compromise. Elle n’avait pas le droit d’appartenir à leur monde. Cette fois-ci il fallait qu’elle pense d’abord à eux. Elle leur dit adieu, confia la clef de sa voiture à Ryo, et elle monta dans la voiture d’Hiroshi. Celui-ci ne tarda pas non plus. Il dit rapidement au revoir à ses amis, rentra dans sa voiture et démarra. Kaori, Mick et Ryo ne prononcèrent pas un mot, et regardèrent la voiture s’éloigner. Puis ils se dirigèrent vers la voiture d’Akemi qui était restée là où elle l’avait laissé, c’est-à-dire une cinquantaine de mètres plus loin. Mais quelque chose leur disait qu’ils ne tarderaient pas à avoir des nouvelles de leur amie.
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