Capitolo 26 :: Histoire passée

Pubblicato: 21-04-06 - Ultimo aggiornamento: 21-04-06

Commenti: Bonsoir tlm!! Voilà la suite, c'est plus long que d'habitude mais je me sentais pas de coupé... J'espère que cela restera facile à lire. Normalement c'est l'avant dernier chapitre, si j'arrive à mettre tout ce que je veux dans le suivant! Avec moi on sait jamais, je comptais pas dépasser 15chapitres et voilà où nous en sommes... Enfin si le prochain n'est pas le dernier, celui d'après le sera sûr!! Bref, j'espère que ça va vous plaire. Un grand merci à mes revieweuses, Saintoise, Milene, Nanou, KitHAWKE et Grifter. Sans vous je ne serai pas aussi motivée pour écrire! Gros bisous à tous mes lecteurs.

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Akemi regarda Kaori étonnée. Puis, elle regarda Ryo. Ainsi il l’avait mise au courant. Cela la rassura, il la croyait et l’avait acceptée. Reconnaissante, elle adressa un sourire à son grand frère.  

Kaori observait la scène avec tendresse. Elle était tellement heureuse pour eux. Elle savait très bien ce qu’ils pouvaient ressentir, elle avait éprouvé la même chose lorsqu’elle avait découvert que Sayuri était sa sœur. Dès le départ, un lien indéfinissable, mais bel et bien présent, les avaient unies, et une complicité s’était créée. Aujourd’hui, il ne se passait pas un seul jour sans qu’elle pense à sa sœur, et elles s’appelaient très régulièrement. Et puis, pour Ryo cela devait représenter encore tellement plus, lui qui avait grandi sans aucunes attaches…  

Une demi-heure plus tôt, lorsqu’il était venu la récupérer dans sa chambre, il avait l’air, si, comment dire, intimidé, comme s’il ne pouvait y croire ou plutôt comme s’il refusait d’y croire ; comme si pour lui cela n’était pas possible, pas imaginable… Qu’avaient été ses mots ?  

« Kaori, je crois… enfin… Akemi, elle,… dans les sous-sols… elle a dit qu’elle était, ma sœur. »  

Cela devait être à peu près ses mots là. Jamais Ryo ne perdait ses mots ou avait du mal à dire les choses. Enfin, pas tout à fait. Il pouvait mettre pas mal d’années pour les dire (lol) mais lorsqu’il se lançait, il allait généralement droit au but. Mais Kaori le comprenait. Il n’était absolument pas préparé à une telle éventualité. Pourtant n’était ce pas une évidence qu’il n’était pas tombé du ciel ? Et puis, maintenant qu’elle y pensait, n’avaient-ils pas des airs de ressemblance ? Et lorsqu’Akemi avait passé presque une semaine chez eux, n’étaient-ils pas devenus très rapidement complices ? Des liens très forts s’étaient tissés entre eux à une extrême vitesse. C’est comme lorsqu’elle avait rencontré Sayuri, tout de suite, elle l’avait aimée et s’en était sentie proche, comme si au fond d’elle, elle savait déjà qui elle était.  

Rien ne pouvait être plus beau que ce moment, où ce qui avait été séparé par le sort du destin, parvenait à se retrouver.  

Alors que, plongée dans ses pensées, elle se trouvait encore entre Cécile et Akemi, Kaori sentit subitement le matelas se relever. Elle leva la tête et aperçut Akemi se lever brusquement pour se jeter au cou de Ryo qui se trouvait devant elle. Elle pleurait tout doucement, mais notre nettoyeur non plus, n’y était pas loin.  

Sentir soudainement Akemi se jeter sur lui et l’enlacer, lui fit prendre conscience de tout ce que cela signifiait. Ce n’est qu’à ce moment, lorsqu’il ressentit toute la chaleur d’Akemi, lorsqu’il put sentir son parfum et sentir ses larmes qui tombaient sur son épaule, qu’il se rendit vraiment compte de tout l’amour qui les unissait. Ce flot de sentiment tellement fort, avait, malgré son intensité un effet apaisant sur lui. C’était comme si toutes les pièces d’un puzzle géant avaient finis par réussir à s’imbriquer les unes aux autres, comme si auparavant, le fait qu’une partie du puzzle ne se trouve pas, empêchait une vision globale. Maintenant qu’il se rendait vraiment compte qu’Akemi était sa sœur, sa famille, son lien avec ses origines, son histoire, tout prenait un sens plus clair, tout pouvait enfin concorder. Quelque part, c’était comme si sa vie prenait enfin un sens.  

Naturellement, sa vie avait toujours eu un sens. La survie était aussi un sens, même si primaire. Et puis, avec les amis qu’il s’était fait au cours du temps, il avait aussi tissé des liens qui font que la vie est si riche. Cependant ce n’est qu’avec Kaori que sa vie avait réellement pris un sens. Il vivait pour elle, pour voir son sourire tous les matins. Ensemble ils avaient construit leurs vies à eux, elle était et elle était toujours l’air indispensable à sa vie. Mais connaître ses racines, connaître sa propre histoire, cela est essentiel pour chaque être humain, et jusque là il avait vécu dans l’ignorance. Cette chose essentielle lui avait toujours manqué et aujourd’hui, enfin, le destin avait permis qu’il l’obtienne.  

Cécile et Kaori comprirent rapidement qu’elles étaient de trop et s’éclipsèrent doucement. A l’extérieur, Kaori expliqua la situation à Cécile qui avait beaucoup de mal à comprendre. Mais lorsqu’elle sut, elle fut très heureuse pour son amie, et d’un enthousiasme débordant, elle raconta ce qu’elle savait à Kaori puisqu’elle connaissait Akemi depuis l’enfance.  

Dans la chambre, Ryo sécha de son doigts les larmes d’Akemi et la redirigea doucement dans son lit qu’elle n’aurait, vu son état de blessée, jamais dû quitter. Ils n’échangèrent que des sourires, les mots n’étant pas assez fort pour exprimer tous ce qu’ils ressentaient, et inutiles pour le reste. Un magnifique tableau se dressait alors : Akemi allongée confortablement dans son lit, la tête bien calée sur les oreillers regonflés par les soins de son frère, et celui-ci assis auprès d’elle, lui tenant la main.  

Néanmoins, ils avaient aussi beaucoup de choses à se dire, ou plutôt Akemi avait beaucoup à apprendre à Ryo, qui finalement ne savait pas grand-chose. Aussi elle déclara timidement : « Tu as certainement un tas de questions ? ». A partir de là, Akemi commença donc un long récit d’une vingtaine d’année…  

Leurs parents, Yusuke et Yume s’étaient connus très jeune. A l’âge de dix ans leur mère, Yume, suite à la mort de ses parents avait emménagé chez sa tante dans le même village que Yusuke. Le rêve de Yusuke depuis l’enfance était de devenir journaliste et ses parents ont tout fait pour qu’il y parvienne malgré le coût des études. Il décrocha son premier emploi stable dans un journal à 25 ans. C’est à ce moment qu’il épousa Yume, qui avait alors 18ans. Ils partirent alors s’installer aux Etats-Unis pour le travail de Yusuke. Un an plus tard, Yume mit au monde un petit garçon, Ryo.  

Yusuke était très doué et adorait son métier. Très vite, il a voulu faire des reportages sur les pays en difficulté en Amérique du sud. Souvent, Yume et Ryo l’accompagnaient. Un jour, alors que Yusuke était en plein reportage, leur hôtel, où se trouvait principalement des journalistes, dû être évacué car la situation devenait trop dangereuse. Des hélicoptères se chargeaient de l’évacuation. Yume refusa de partir sans Yusuke, elle voulait absolument l’attendre. Urumi, une amie très proche appartenant au même journal que Yusuke, fit tout pour la convaincre, en vain. Finalement, Yume lui confia Ryo pour qu’elle l’emmène, elle les rejoindrait avec Yusuke plus tard. Urumi ne prit pas un des hélicoptères mais un petit avion privé qui permettait aux journalistes de se déplacer plus facilement dans ces pays où les routes sûres se faisaient rares. Ryo avait alors cinq ans. Yume resta à l’hôtel avec le personnel originaire du village où ils se trouvaient, et avec une autre équipe de journaliste qui voulait rester. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit, qu’elle vit enfin Yusuke revenir. Il voulait encore rester, mais elle ne voulait pas repartir sans lui, ni rester dans ce chaos. Ils rentrèrent donc dès le lendemain matin. De retour à leur appartement, Yume se jeta sur le téléphone pour appeler Urumi, mais celle-ci ne répondit pas au téléphone. Yusuke appela alors à leur bureau, sans grande inquiétude, car Ryo était un enfant tellement sage qu’il était fréquent qu’on l’emmène aux bureaux. C’est là qu’ils apprirent la mauvaise nouvelle : l’avion s’était écrasé en plein milieu de la jungle.  

Yusuke retourna directement en Amérique du sud mais on ne lui accorda aucunes aides : des troupes gouvernementales avaient affirmé que l’avion avait brûlé presque entièrement et qu’il n’y avait aucun survivant. De plus, la zone était beaucoup trop dangereuse pour que Yusuke trouve des guides compétents capables de l’emmener voir de lui-même l’impensable. Il dû donc se débrouiller par ses propres moyens et s’aventura donc dans cette jungle, trouvant des guides ne parlant pas sa langue dans des villages qui n’avaient pas encore étaient dévastés. Il trouva la carcasse de l’avion seulement trois semaines plus tard, et en ramena des restes en guise de souvenir. Il s’acharna ensuite encore plus dans son travail pour ne pas trop penser à cet enfant qu’il venait de perdre. Mais, il gardait un espoir complètement déraisonné au fond de lui, ce qui fait qu’il continua à couvrir l’Amérique du sud.  

Yume, quant à elle, culpabilisait énormément et commença une dépression. Elle s’en voulait d’avoir laissé Ryo, de l’avoir abandonné. Elle s’en voulait de ne pas avoir évacué l’hôtel plus tôt avec Ryo et Urumi… Elle imaginait 36 scénarios qui montrait que si elle avait agit autrement son enfant ne serait pas mort. Elle ne voyait quasiment plus son époux et quand ils se voyaient, ils se parlaient à peine, confortant alors son idée qu’elle était coupable de ce drame. Finalement, à force de dépérir, elle entra en clinique.  

Peu à peu, Yusuke revint lui-même dans le monde réel et s’aperçut qu’elle avait besoin de lui. Il travailla alors un peu moins pour la voir régulièrement. Yume se rétablit au bout de quelques mois, mais jamais elle se remit complètement de la disparition tragique de Ryo. Après quelques années, leur couple repris enfin une vie normale même si le vide qu’ils ressentaient depuis la disparition de Ryo ne fut jamais comblé. A l’âge de 30ans pour Yume, 37ans pour Yusuke, ils eurent un nouvel enfant, cette fois-ci une petite fille, Akemi. Mais, jamais, ils ne lui parlèrent du passé, aussi ne savait elle pas qu’elle avait un frère.  

Dans ses souvenirs, Akemi se rappelle que sa mère était extrêmement affectueuse, tendre, mais qu’elle avait toujours le visage triste, qu’elle était souvent ailleurs dans ses pensées. Elle ne la connut malheureusement pas assez longtemps, Yume tomba malade et mourut très rapidement. Akemi avait alors 8ans.  

Par la suite, elle vécu avec son père dans un appartement à New York. Même s’il était souvent absent ou plongé dans son travail, ils étaient très complices et elle n’avait jamais manqué de rien. Le meilleur ami de son père, Hiyoko vivait à quelques pas de chez eux, et jetait un œil sur Akemi, et celle-ci venait quasiment tous les jours chez lui. Surtout que Cathy son épouse était très gentille même si originale, et Cécile leur fille s’entendait à merveille avec Akemi. Elles allaient toutes les deux au même lycée, étaient toujours ensemble, Akemi mangeait souvent chez Cécile… Bref, la vie suivait un cours ordinaire, avec ses hauts et ses bas.  

Tout ça jusqu’au soir tragique, où Akemi rentra chez elle et découvrit son père, tué de plusieurs coups de couteau (Cf.chapitre20).  

A ce passage, Akemi eut beaucoup de mal à retenir ses larmes, elle continua du mieux qu’elle le put son récit, soutenu par le regard protecteur de Ryo, qui ne l’avait pas interrompu une seule fois. Elle lui expliqua qu’après avoir quitté leur appartement, à toute vitesse, elle avait traîné pendant une dizaine de jours, allant de ville en ville, commettant parfois de petits délits et rencontrant des gens pas toujours très fréquentables. Elle ne savait pas quoi faire ou plutôt comment faire. Elle ne comprenait pas ce qui venait de se passer, pourquoi son monde s’était soudainement écroulé. Et elle voulait savoir pourquoi. Qui était l’assassin de son père, quel était son motif, quel était le rapport avec cette photo de Ryo et la disquette qu’elle avait trouvé ? Elle n’avait contacté personne, ni la famille de Cécile, ni la police, car elle savait que sinon elle ne pourrait pas découvrir ce qu’elle voulait. De plus, des hommes plutôt louches l’avaient suivie durant les premiers jours et elle avait eu du mal à s’en débarrasser. Demander de l’aide à Hiyoko revenait donc à les mettre en danger et permettait aussi à ces hommes de retrouver plus facilement sa trace. Elle changea donc complètement de vie, et se spécialisa dans le vol.  

En même temps qu’elle fréquentait une bande de jeunes délinquants, elle commença par faire des recherches dans les bibliothèques des villes où elle se trouvait. C’est ainsi qu’elle découvrit ce que lui avait caché ses parents, l’existence d’un frère. Très vite, elle comprit pourquoi sa mère avait toujours ce regard triste mais pourquoi aussi son père attachait tant d’importance à son travail. Il pensait avoir retrouvé Ryo. Elle pu récupérer des notes de son père par Internet, car il y sauvegardait souvent des informations ; il pensait certainement que c’était plus sûr que de mettre des informations sur les ordinateurs de son journal, qui pouvaient être piratés à tout moment. Son père avait presque atteint son but, il savait déjà, que celui qui pouvait lui dire où se trouvait Ryo, était un certain Kaibara. Mais l’atteinte de son but avait sans cesse été différée, car être sur la piste de Ryo le conduisait à rencontrer des gens, qui souvent avaient besoin de son aide. C’est ainsi qu'en faisant des recherches sur Kaibara, il découvrit le commerce de la poussière d’ange et décida de collaborer avec la police pour leur donner les informations qu’il trouvait.  

Rapidement Akemi comprit qu’elle devait se rendre au Japon. Et c’est ce qu’elle fit. Au Japon, grâce à ses précédents contacts, elle put intégrer l’équipe du Lynx. C’est là qu’elle fit la connaissance de Toya qui était dans son équipe. Ils devinrent très proches mais lors d’une mission, il reçut plusieurs balles et ils le laissèrent pour mort. Elle expliqua à Ryo qu’il s’agissait du jeune homme dans les sous-sols qui semblait être drogué. Elle ajouta qu’il devait aussi être amnésique puisqu’il ne semblait pas l’avoir reconnue, du moins au départ. Akemi ne s’attarda pas trop sur ce sujet, cela était encore assez récent et elle voulait comprendre ce qui s’était passé, mais elle le ferait plus tard. Aussi reprit-elle son récit.  

Après quelques mois, la chance voulut que Kaibara les engage pour un vol assez difficile. Néanmoins, la mission fut un succès et Akemi parvint à rencontrer cet homme personnellement. C’était lors d’une soirée, elle le fit boire pas mal de verres, et il lui donna quelques informations qui la firent progresser dans ses recherches. Cet homme lui faisait peur, mais il avait l’air d’un original. Impossible de savoir ce qu’il pensait réellement, peut-être même était il tout à fait conscient des informations qu’il lui fournissait. Quoiqu’il en soit, elle n’avait pas du tout été à l’aise face à cet homme et rien que d’en parler, elle en avait la chaire de poule.  

C’était donc il y a exactement deux ans, qu’elle vit Ryo pour la première fois. Trouver Ryo était devenu un réel but dans sa vie, l’unique d’ailleurs. C’est ce qui lui avait permis de continuer d’aller de l’avant. Elle se disait qu’il fallait qu’elle parvienne à le retrouver en mémoire de ses parents et parce qu’elle sentait que tout les deux avaient besoin l’un de l’autre, elle parce qu’elle se trouvait toute seule et lui, parce qu’il n’avait pas eu la chance de grandir avec sa famille, de connaître ses parents. Elle avait appris qui était devenu Ryo et quel était son travail de City Hunter, elle était fière de ce qu’il faisait. Lorsqu’elle avait commencé ses recherches, elle pensait trouver un petit délinquant ou un homme froid, sans cœur. Et ce fut tout le contraire.  

Mais cela lui posa un problème, parce que c’était elle maintenant qui était une délinquante, et qui risquait de mettre en danger Ryo. Aussi quand elle le vit, se promener avec Kaori en amoureux, elle se dit qu’elle ne pourrait jamais débarquer dans sa vie sans mettre en danger tout ce qu’il était parvenu à construire. Elle commençait à se détester pour ce qu’elle faisait, car cela faisait longtemps qu’elle n’était plus une simple voleuse. Elle abandonna alors l’idée de le rencontrer et de lui dire la vérité tant qu’elle ne serait pas sortie de ce monde. Mais elle savait qu’elle ne pourrait pas en sortir. Très peu de temps après, elle découvrit qu’Hiroshi était un policier infiltré dans leur bande. Toute la bande avait découvert le pot aux roses. Alors qu’elle devait le tuer, volontairement elle ne fit que le blesser, et toute la bande partit le laissant pour mort. Hiroshi la contacta peu de temps après, et c’est ainsi qu’elle fut embarquée dans le monde des agents secrets, pas forcément plus sûr.  

La bande du Lynx, appartenait donc à l’Organisation dirigée par Etzel. Et leur travail pendant deux années fut de récolter des informations pour pouvoir anéantir l’Organisation. Lorsqu’ils s’approchèrent du but, elle comprit que cette mission était extrêmement dangereuse et qu’elle avait très peu d’espoir de s’en sortir. Néanmoins, elle se sentait prête à le faire, car ce qu’elle avait vécu ces quatre dernières années lui avait montré à quel point cette Organisation était mauvaise pour la population. Mais elle voulut connaître Ryo avant, et, elle demanda donc à Hiroshi de l’aider à organiser une telle rencontre. La suite, Ryo la connaissait, tout comme mes petits lecteurs que je remercie encore de me lire ;-) .  

- Voilà, je crois que je t’ai à peu près tout dit.  

- …  

Ryo avait tout écouté sans l’interrompre une seule fois. Emmagasinant toutes ces informations qui faisaient désormais partie de lui, son histoire. A plusieurs moments, il avait pu ressentir toute la peine qu’avait eue Akemi, et il avait été heureux que son simple soutien du regard la fasse sourire à chaque fois. Mais en même temps, il n’arrivait pas à s’enlever l’idée que c’est parce que son père le recherchait qu’il a finit par se faire tuer, de même, que c’était à cause de lui qu’Akemi était rentrée dans ce monde. Et puis sa mère, finalement n’avait jamais été heureuse par sa faute. Etrangement, connaître son passé, ne l’apaisait pas, au contraire. Néanmoins, désormais il avait une sœur, à qui il tenait énormément et il avait aussi une mission à finir.  

- Tu tiens énormément à la capture d’Etzel n’est ce pas ?  

- Oui… Savoir qu’il a réussit à s’enfuir me met dans un état indescriptible. J’ai tout fait pour qu’on puisse l’arrêter et j’étais prête à tout… Et puis je veux comprendre ce qui s’est passé avec Toya. Tu m’as dit qu’il devait être sous l’influence de la drogue. Pourquoi ?  

- Je crois avoir tout comprit et j’ai même déjà une idée pour attirer Etzel dans nos filets… 

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