Capitolo 7 :: Un sauvetage périlleux

Pubblicato: 05-06-05 - Ultimo aggiornamento: 08-06-05

Commenti: Salut tout le monde! Davia pense que je me suis trop inspirée d'Alias. Je tenais à dire que l'Organisation de ma fic n'est pas une branche secrète de la CIA, qu'Akemi en travaillant pour le Lynx savait très bien que ce n'était pas un gentil, et puis des agents comme Hiroshi qui s'infiltrent dans des organisations maffieuses, c'est plutôt courant. Maintenant c'est vrai que ça rappelle Alias. Et alors? Moi j'aime bien ce genre d'ambiance. Et puis, je garde un tas de choses en réserve. Enfin chacun son point de vue, j'espère que ce chapitre vous plaira plus que le précédent et que je n’ai pas déçu tout le monde. Gros bisous à tous.

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ATDA garage automobile, à 12 kilomètres de Tokyo. Dans un grand hangar, une dizaine d’hommes assis sur des caisses étaient entrain de blaguer. Un nombre incroyable de canettes de bière recouvrait le sol. La plupart de ses hommes étaient asiatiques. Mais l’un d’eux avait des origines européennes. Les autres gars l’appelaient Pablo. Ce Pablo était le seul qui semblait être encore sobre. Il était inquiet et se demandait s’il avait bien fait. Mais il fallait qu’il admette la réalité : sans le Lynx il ne pourrait pas se permettre la vie qu’il menait, il serait un moins que rien. Et elle les avait trahis. Mais ce qui l’angoissait le plus c’est qu’il savait qu’elle franchirait la porte de ce hangar d’une minute à l’autre. Et qui plus est, elle ne serait probablement pas seule. Or il tenait énormément à sa vie. Il observa les autres. Ils ne semblaient pas se rendre compte. Ils étaient nullement inquiets et avaient plutôt l’air enthousiaste. Mais beaucoup d’entre eux étaient nouveaux et ne la connaissaient pas. Et puis ils devaient être environ une trentaine dans ce grand bâtiment, tous armés et prêt à recevoir une traître ainsi que City Hunter. Ils n’avaient nuls soucis à se faire puisqu’ils détenaient une moitié de City Hunter. Du moins c’est ce qu’ils croyaient, mais Pablo en doutait fort.  

Akemi connaissait très bien ces lieux. Un garage automobile perdu dans la campagne près d’une petite route où les voitures se faisaient rares. Autour du grand bâtiment sur une vingtaine de mètres : rien. Ensuite des arbres encerclaient ce terrain vague. Ce n’était vraiment pas le lieu idéal pour un garage automobile. Mais cette entreprise n’avait jamais réparé quelque chose qui ressemble de près ou de loin à une voiture. Cela faisait plus de cinquante mètres qu’elle marchait maintenant. Elle se dirigeait d’un pas rapide et assuré vers cette soi-disant entreprise automobile. Pendant plus de deux ans elle s’y était rendue régulièrement. Elle n’avait jamais pensé qu’elle y remettrait les pieds, surtout aussi vite. Deux ombres la suivaient discrètement passant à travers les arbres et buissons des alentours. Nul doute qu’un des sbires l’avait vu arriver depuis l’étage. Pendant un moment elle avait eut envie de prendre son arme et de le dégommer. Mais elle se ravisa rapidement en se rappelant qu’ils détenaient Kaori. Ce n’était pas le moment de leur déclarer la guerre, du moins pas encore. Pour le moment l’objectif était qu’elle détourne l’attention d’une bonne partie des gars pendant un maximum de temps. Ryo et Mick auraient ainsi le temps de pénétrer dans l’enceinte du bâtiment par l’arrière, en toute discrétion, et délivreraient Kaori.  

Elle s’abaissa pour pénétrer dans le « garage » puisque le volet était à moitié fermé, histoire de ne pas éveiller les soupçons des gens qui s’égaraient parfois dans les environs. Toujours d’un pas assuré, elle s’avança au milieu du hangar, à la rencontre de ses anciens collègues. La plupart des gars pointèrent leurs armes sur elle.  

- Salut les gars ! Je vous ai manqué ? Dites donc, il n’y a pas mal de nouveaux ici ! Vous êtes à croquez ! Si j’avais su je serai passée plus tôt ! Tu aurais pu me prévenir Pablo !  

Un homme qui était resté à l’écart assis à son bureau dans un coin du hangar, s’avança à la rencontre d’Akemi. Il portait un costard et quelques bijoux bien voyant. De taille moyenne, il était plutôt banal si ce n’est que malgré ses petits yeux il possédait un regard très pénétrant, mais pas dans le sens charmant du terme.  

- Salut beauté !  

- Lynx chéri ! C’est un plaisir de te revoir !  

- Baissez vos armes vous autres. Alors comme ça tu as décidé de nous trahir ?  

- Oui. Tu vois j’avais très envie de changer de vie, de devenir une fille ordinaire de vingt ans qui étudie l’économie ou encore la littérature.  

- Je dois t’avouer que cela m’étonne beaucoup de ta part. J’ai toujours pensé que ce milieu te plaisait, t’amusait. Je croyais que tu étais une fille d’action, une fille qui aime l’adrénaline. Tu me déçois. Mais puisque mes doutes sont confirmés, abattez…  

- Attends.  

Elle avait prononcé ce mot sans hausser le ton de sa voix, sans frémir.  

- Quoi encore ?  

- Je blaguais, trésor.  

Toujours le sourire aux lèvres, Akemi continua :  

- Tu as raison, ce monde m’a toujours plu. Je n’ai jamais voulu le quitter. Je n’en ai absolument rien à faire de la vie ennuyeuse d’une petite étudiante. Tu n’aurais jamais dû en douter mon chou.  

Elle se retourna vers les gars :  

- Les gars, je ne vous ai pas dénoncé à la police.  

Puis, regardant droit dans les yeux le Lynx, elle lui annonça :  

- Je me suis mise à mon propre compte.  

- Hein ?  

- T’as bien entendu.  

- Et qu’est ce tu fais de cette histoire avec City Hunter alors ?  

- Mon but était simplement de m’infiltrer chez eux, pour m’en débarrassez une fois pour toute. Ainsi ma réputation aurait été faite. Mais il a fallut que vous vous mêliez de mes affaires et que vous enleviez sa partenaire. Il a de bons indics et risque d’arriver d’une minute à l’autre. Je n’ai pas envie qu’il remonte ensuite jusqu’à moi.  

- Si c’est bien vrai, t’y vas fort en allant jusqu'à t’installer chez eux.  

- Cela fait des années que City Hunter s’éclate à nous descendre un par un. Je n’ai pas voulu les sous estimer, c’est tout.  

- Quoiqu’il en soit tu nous as quand même quitté. Sans mon consentement.  

- Tu ne me l’aurais jamais donné, trésor.  

- Effectivement. Te mettre à ton compte, tuer City Hunter définitivement, tu es vraiment très ambitieuse, ma belle. J’aime ça. Seulement, tu vois, je préfère t’avoir de mon côté. Cela ne me plaît pas trop que tu décides de monter ton propre business. J’avais de grands projets pour toi.  

- Tu avais ? Ne me dit pas que tu compte mourir si vite ?  

- Arrête avec ton humour. Tu sais, tu étais un de mes meilleurs éléments. Je ne peux pas te laisser devenir un rival. Quant à te réintégrer, je crains que ce ne soit pas une bonne idée. Tu as voulu me doubler.  

- Voyons mon chou, j’ai juste de l’ambition, comme tu l’as si bien dit toi-même. Et si je suis venue jusqu’ici ce n’est pas pour me faire descendre. J’ai un marché à te proposer.  

- Si c’est pour éliminer City Hunter, nous y parviendrons tous seuls.  

- Cela va beaucoup plus loin.  

- Tu commences à m’intéresser.  

- Je m’en doutais.  

Akemi marqua une pause. Elle n‘avait pas eu le temps de préparer « son texte » à l’avance. Quel mensonge allait-elle pouvoir inventer pour faire gagner du temps à ses amis ?  

Mais soudain une explosion puis plusieurs coups de feu retentirent. Ils venaient de se faire repérer plus vite que prévu…  

*******************  

Quelques instants plus tôt…  

Mick et Ryo en se faufilant dans les arbres étaient parvenus à l’arrière du bâtiment sans se faire remarquer. Ils remarquèrent rapidement la porte de secours qu’Akemi leur avait indiqué sur le plan. Trois hommes se trouvaient devant et discutaient tranquillement en fumant. Ils n’eurent pas besoin de sortirent leurs armes pour s’en débarrasser. Ils entrèrent alors dans le bâtiment et suivirent un long couloir. Ce couloir devait faire à peine un mètre de large. Ils s’étaient déjà avancés d’une dizaine de mètres, lorsque cinq gars venant en sens inverse se trouvèrent face à eux. Ryo et Mick firent rapidement deux pas en arrière et entrèrent dans une pièce sur leur droite. Prêt à tirer ils attendirent simplement leurs ennemis.  

Mauvais plan. Ceux-ci venaient de leur lancer une grenade. Ryo et Mick eurent juste le temps de sortir de la pièce et de se retrouver dans cet étroit couloir qu’il venait juste de quitter. L’explosion ayant créé pas mal de poussière, les hommes s’étaient mis à tirer à l’aveuglette. Ryo et Mick, un peu sonné, abattirent ces hommes dès que ceux-ci eurent utilisé toutes les balles de leurs armes. Mais, ils étaient repérés. Ils pressèrent le pas pour trouver le plus rapidement possible l’escalier qui leur permettrait de monter à l’étage.  

*******************  

Lorsqu’une explosion, puis des coups de feu retentirent, les gars du hangar se retournèrent vers l’origine du bruit, c’est-à-dire la porte derrière eux qui rejoignait l’arrière du bâtiment. Ils comprirent rapidement qu’elle les avait bernés mais lorsqu’ils voulurent l’abattre elle n’était plus là. Ils se précipitèrent à l’extérieur du bâtiment. Akemi était encore à l’intérieur, et sans perdre une seconde elle appuya sur le bouton pour abaisser le volet du garage. Quelques gars se dépêchèrent de retourner sur leurs pas, mais rapidement et avec adresse, elle leur arrangea le portrait. A l’extérieur les autres gars, mirent un peu de temps avant de réagir et de se précipiter vers l’arrière du bâtiment.  

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Dans son placard, Kaori entendit elle aussi l’explosion et les coups de feu. Il était temps. Elle s’était assis en tailleur et commençait à avoir des fourmis dans les jambes. Avec un peu de difficulté, elle se mit debout. Désormais un peu plus rassurée, elle se concentra sur chacun des bruits. Enfin, elle entendit deux hommes se rapprocher. Malheureusement lorsqu’elle entendit leurs voix elle comprit qu’ils n’étaient pas ceux qu’elle attendait. En désespoir de cause, elle se remit en tailleur. Hors de question que quelqu’un d’autre que Ryo la sorte du placard !  

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Ryo et Mick trouvèrent enfin le fameux escalier au bout du couloir. Rapidement ils montèrent les marches. Mais une dizaine d’hommes les attendaient à l’étage. Ryo et Mick, protégés par le mur du couloir qui formait un angle droit, commencèrent une bataille qui leur pris pas mal de temps. Finalement lorsqu’il ne resta plus que trois hommes, ceux-ci eurent tellement peur (ils venaient de voir leurs collègues se faire abattre un par eux) qu’ils prirent leurs jambes à leur cou. Mais Ryo et Mick ne leur laissèrent pas le temps de s’enfuir, et ils se retrouvèrent ligotés par des soutiens-gorge que les deux compères avaient toujours en provision sur eux.  

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Akemi compris rapidement l’intention des hommes. Elle se mit elle aussi à courir à l’arrière du bâtiment. Elle traversa le long couloir, et se précipita à l’extérieur. Elle enleva une pierre qui bloquait la porte de sortie. Ainsi la porte de sortie se referma, empêchant les gars de retourner à l’intérieur. Le terrain vague sur lequel se trouvait le garage devint rapidement un champ de bataille. Mais Akemi prit son temps et profita de tout l’espace dont elle pouvait bénéficier.  

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Ryo et Mick s’étaient débarrassés de la plupart des gars qui se trouvaient dans l’enceinte du bâtiment. Mais les pièces se succédaient et ils ne trouvaient nulle part Kaori. Le couloir semblait étrangement interminable, tournant tantôt à droite, tantôt à gauche. L’architecte devait vraiment avoir trop bu lorsqu’il fit les plans. Finalement Ryo opta pour la bonne vieille méthode. Il cria le nom de sa bien-aimée.  

La réponse ne se fit pas attendre bien longtemps, et les deux amis ne perdirent pas une seconde pour rejoindre Kaori. Enfin, ils arrivèrent à la fin du couloir. Au bout de ce fameux couloir, un genre de cagibi, avec deux hommes devant. L’un d’eux était entrain d’essayer différentes clés pour pouvoir ouvrir la porte. Ryo les interpella :  

- Vous avez besoin d’aide les gars ?  

Sans se retourner le gars qui essayait d’ouvrir la porte répondit :  

- Non, ça ira, merci.  

Mais le second gars se retourna, et lorsqu’il reconnu Ryo, il ne trouva d’autre solution que de pointer son arme sur la porte du fameux placard.  

- Jetez vos armes ou je la tue.  

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