Capitolo 11 :: La page se tourne-t-elle vraiment ?

Pubblicato: 25-07-05 - Ultimo aggiornamento: 25-07-05

Commenti: Bonjour tlm! Voilà la suite qui arrive! Merci bcp bcp bcp à Milene, Fan2CH, Nanou et Kaori-Maki! Gros bisous à tous.

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- Qu’est ce qu’il y a ?  

Cette question aurait pu sembler agressive si Ryo n’avait pas eu cette lueur à la fois espiègle et tendre dans les yeux. Il avait bien remarqué que Kaori attendait déjà depuis un bon moment derrière la porte d’entrée. Certes, il ne savait pas ce que voulait lui annoncer son ange. Mais il la connaissait. A force de la taquiner celle-ci semblait parfois avoir peur de lui demander certaines choses, même les plus banales, comme l’accompagner faire du shopping. A moins que cette soi-disant peur, toute cette scène que semblait jouer Kaori (réfléchir devant la porte, respirer, faire comme si de rien n’était, puis s’installer devant lui, regarder le plancher, faire ses petits yeux d’enfant…) n’était qu’un jeu implicite auquel ils se prêtaient tout les deux… Mais Ryo arrêta bien vite sa « méditation psychologique » et regarda Kaori. Il attendait sa question.  

Celle-ci ne savait vraiment pas comment lui annoncer cette nouvelle. Certes cette nouvelle n’était après tout qu’une chose courante de la vie… Mais cela signifiait tourner une nouvelle page… Oublier un des principes de City Hunter…  

(L’auteur écrit juste une ligne de plus pour augmenter le suspens…désolée pour les inconvénients subis…mais l’auteur n’assumera aucune responsabilité. lol)  

Laisser une histoire non résolu derrière eux, abandonner une amie.  

(J’espère que mes lecteurs ne se sont rien cassés en tombant de leur chaise…)  

Kaori arrêta toute cette scène et reprit une attitude normale. Finalement elle leur avait elle-même dit adieu et ils ne pouvaient rien faire d’autres, sinon respecter son choix. Alors finalement cette nouvelle était une bonne nouvelle ! Certes ils ne pourraient pas prendre de vacances mais ils avaient toujours quelques difficultés financières malgré leur dernier travail…  

- On a un message XYZ à la gare. L’homme a aussi marqué que c’était urgent. Je l’ai contacté il semble que ce soit entre autre pour protéger sa fille et lui-même. On a rendez-vous cet après-midi.  

Un nouveau travail. Décidément il y a parfois des creux pendant des mois et après, d’un coup, plus une minute de répit. Bon, son après-midi « tranquille » avec sa dulcinée semblait raté. Mais Kaori semblait déjà avoir pris sa décision. Et puis hors de question de refuser un travail lorsque c’est la vie de personnes qui est menacée.  

Mais Ryo n’avait pas oublié, pour autant, Akemi. D’ailleurs elle le hantait même pendant ses nuits. Il ne savait pas pourquoi mais il s’était attachée à cette jeune fille et voulait l’aider. Et City Hunter a une règle d’or : on termine toujours chaque affaire. Et là aussi Ryo ferait tout pour. Par conséquent il avait contacté Falcon pour qu’il trouve plus de renseignements sur cette étrange affaire. Qui plus est Etzel et son organisation semblaient très puissants et représentaient donc une menace importante que CH ne pouvait ignorer. Certes les autorités étaient elle aussi sur le coup, mais City Hunter était la preuve vivante que cela ne suffisait pas toujours…  

Mais toutes ces recherches sur l’Organisation n’allaient pas l’empêcher d’accepter une nouvelle affaire.  

- Ok ça marche ! Ce n’était pas la peine de te mettre dans cet état mon ange.  

- Je pensais que tu en avais marre de travailler !  

- Un travail ne m’a jamais empêché de sortir avec Mick et de remplir mon rôle d’étalon ! déclara Ryo en prenant sa tête de pervers.  

- …  

- C’est ça ! Je sais que tu dis ça pour m’énerver Ryo mais ça ne marche plus… depuis longtemps !  

- …Ffourquoi fu m’a enfofé fune mafue alors ?  

Kaori qui s’apprêtait à partir préparer le repas se retourna et le regarda, une étincelle dans les yeux :  

- Pour mon propre plaisir !  

(On se demande lequel est le plus cinglé des deux ?!)  

Quelques heures plus tard, au Cat’s eyes, vers 14h :  

- Nounours ! Tu ne saurais pas où j’ai rangé mes chaussures noires ? cria Miki à son mari tout en descendant les escaliers pour le rejoindre au bar.  

- Miki, ne m’appelle pas comme ça pendant les heures d’ouverture, il pourrait y avoir du monde. répondit Falcon les joues « légèrement » rouges.  

Miki sourit. Elle adorait mettre Falcon dans cet état… cela la faisait craquer. Elle passa ses mains autour de son cou et le couple entrepris un long et doux baiser.  

La porte du Cat’s eyes s’ouvrit, la sonnette retentit. Un homme, de la quarantaine environ, accompagné d’une fille qui devait avoir à peu près 18 ans entra dans le café.  

Au bout d’un moment, la jeune fille toussota. Ce fut seulement à ce moment que le couple compris qu’ils n’étaient pas seuls. Décidément même des professionnels peuvent perdre tous leurs moyens lorsqu’ils se laissent emporter par leur passion. Miki afficha un grand sourire, leur souhaita la bienvenue et leur déclara que son mari prendrait leur commande puisqu’elle « devait » partir faire du shopping. Elle rigola bien avec la jeune fille qui lui avoua que si elle le pouvait elle en ferait autant. Bien que, cette petite conversation dura quelques minutes, Falcon avait toujours la figure aussi rouge lorsqu’il prit la commande de ces deux personnes. La jeune fille commanda un cola light tout en étant très amusée par l’attitude de ce grand géant (je sais, un géant est forcément grand, mais j’aime bien cette expression lol). L’homme prit un cocktail XYZ. Miki qui était remonté en haut pour trouver sa paire de chaussures, entendit quand même la commande qu’il avait faite, et décida donc de retarder ses projets…  

Lorsque Ryo et Kaori arrivèrent, l’homme et la jeune fille s’étaient installés au fond de la salle. D’un signe de tête Falcon confirma que c’était bien leurs nouveaux clients. Kaori et Ryo s’avancèrent, se présentèrent et serrèrent la main à leurs nouveaux clients avant de s’assoire en face d’eux. L’homme se nommait Hiyoko Hayakawa. La jeune fille était sa fille, Cécile. Ils venaient des Etats-Unis et étaient venus au Japon pour voyage d’affaire, Cécile accompagnant simplement son père. Mais dès leur arrivée au Japon, Hiyoko avait reçu des lettres de menaces, le menaçant lui et sa fille.  

- Et que contiennent exactement ces lettres monsieur Hayakawa ?  

- Elles me demandent de leur rendre une certaine disquette, que je n’ai même pas en ma possession. Il s’agit d’une disquette que mon meilleur ami leur aurait volée, il y a quatre ans. Il a été tué. Comme ils n’ont jamais pu retrouver cette disquette, ils croient que c’est moi qui l’ai. Mais ce n’est pas le cas. Je ne sais ni ce que contient cette disquette, ni pourquoi mon ami l’a prise et encore moins qui ils sont. Je vous en supplie vous devez nous aider. Je n’ai pas envie que ce qui est arrivé à Yusuke nous arrive...  

L’homme marqua une pause en repensant à son ami, puis il reprit :  

- Ils nous laissent jusqu’à vendredi soir pour leur remettre cette disquette. Or justement vendredi soir nous sommes conviés à une grande réception. Tout est organisé par Ishida Masoho, un grand entrepreneur et des amis à lui de divers milieux que ce soit politiques, économiques, sociaux, scientifiques ou même religieux. Bref beaucoup de monde influent sera là ce vendredi soir. La réception à lieu dans la demeure d’un ami d’Ishida, monsieur Kazama je crois, c’est un rentier qui a hérité de la fortune de son grand-père, mais c’est un homme très discret que je n’ai jamais rencontré personnellement. Bien entendu cette demeure sera très bien surveillée. Mais ceux qui m’ont envoyé les menaces ont l’air au courant et souhaiteraient même que je leur remette la disquette là-bas. Qui plus est, mon ami Yusuke en tant que journaliste travaillait souvent contre des grandes organisations extrêmement puissantes. Il fut tué de plusieurs coups de couteau... Autant dire que ce sont loin d’être des rigolos. Et son unique fille a disparut depuis ce jour là, probablement morte elle aussi.  

Kaori remarqua le visage de Cécile s’assombrir. Elle devait probablement être très proche de la fille de Yusuke. Kaori lui pris la main et lui sourit. Cécile répondit à son sourire et essaya de ne pas pleurer au souvenir de sa meilleure amie.  

- Ne vous inquiétez nous prenons l’affaire en main. Nous allons vous protégez durant toute cette semaine et surtout ce fameux vendredi soir. En même temps nous tenteront de trouver qui est derrière tout ça afin que vous puissiez rentrer tranquillement dans votre pays. Vous avez d’autres membres de votre entourage qui pourraient être directement menacés ? demanda Ryo.  

- Mon épouse Cathy est restée aux Etats-Unis. Je l’ai prévenu et elle a engagé des gardes du corps au cas où, mais elle n’est pas citée dans les lettres de menace.  

- C’est étrange qu’ils ne réclament la disquette que quatre ans après, non ?  

- Tu as raison mon ange. Mais ils n’avaient peut-être pas envisagé la possibilité que Yusuke ait pu remettre la disquette à monsieur Hayakawa.  

- En effet, je pense la même chose que vous monsieur Saeba. Yusuke voyageait beaucoup et me contactait surtout par mails. Bien que nous fussions des amis d’enfance, peu de gens savaient que l’on avait gardé contact. Yusuke n’avait pas d’autres proches hormis sa fille. Mais peut-être qu’en recherchant cette fameuse disquette ils ont fini par avoir l’idée de regarder le nom de la personne s’occupant de la tombe de Yusuke et ils sont donc tombés sur moi.  

- Je vois. Et bien je vous propose de prendre ma voiture pour récupérer vos affaires et nous vous hébergeront ensuite chez nous.  

- Je ne savais pas que vous comptiez aussi nous héberger.  

- C’est la procédure habituelle. Il est ainsi plus facile pour nous de faire efficacement notre boulot.  

- Je comprends.  

- Bien alors allons-y !  

Ils allèrent quitter le café, lorsque Ryo après avoir vérifié qu’il n’y avait aucun danger dans les environs, leur déclara d’aller jusqu’à la voiture sans lui. Il les rejoindrait dans quelques minutes. En effet, Ryo voulait demander à Falcon ce qu’il avait pu trouver concernant Etzel et Akemi.  

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