Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: loreley

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 29 capitoli

Pubblicato: 24-05-05

Ultimo aggiornamento: 02-07-06

 

Commenti: 122 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Notre couple préféré a une nouvelle cliente. (Pour un résumé, je crois qu'on ne peut pas faire mieux).

 

Disclaimer: Les personnages de "Une cliente pas comme les autres" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go beyond common everyday ...

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   Fanfiction :: Une cliente pas comme les autres

 

Capitolo 20 :: Meurtre et fuite

Pubblicato: 09-01-06 - Ultimo aggiornamento: 09-01-06

Commenti: Bonjour tlm! Merci beaucoup les filles pour vos reviews! Voilà la suite!! Je vais bientôt avoir mes exams donc la prochaine maje ne sera pas pour demain, lol. Mais promis je me dépêche. Et Milene, meme si on approche de la fin, il reste encore plusieurs chapitres donc ne t'inquiète pas, lol. Gros bisous à vous toutes et à ceux qui me lisent.

 


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Après avoir parcouru pas mal de couloirs, Akemi ne savait plus où elle était. Elle entra dans une pièce au hasard. Elle s'adossa alors contre le mur. Son épaule était en sang. Finalement elle se laissa glisser et se retrouva au sol. Sa main gauche tenait son épaule. Bon sang ! Qu'est ce que son épaule lui faisait mal! Pourtant la balle n'avait fait que "passer", si on peut dire. Mais elle était épuisée. L'effort physique avait été plus qu'important lors de cette mission périlleuse ainsi que l'effort mental pour ne pas craquer avec ces coups de feu qui partaient dans tous les sens, l'impossibilité de savoir qui étaient ses ennemis ou ses alliés, et l'objectif à ne pas perdre de vue. Mais elle avait réussie. Le transfert s'était bien passé. Par contre elle était loin d'être sortie de l'enfer. Une fois le transfert terminé, elle était sortie de la salle en prenant le plus de précautions possibles mais de nouveaux hommes avaient été envoyés. Et ceux-ci n'avaient pas été épuisés dans une bataille qui durait déjà depuis plus de quatre heures. Elle avait eu de la chance de ne s'être faite toucher qu'une seule fois. Une sacrée chance. Mais cela suffirait-il? Elle pouvait à peine marcher, tout son corps lui faisait mal, et maintenant elle était dans l’incapacité à se servir d’une arme. Akemi ferma ses yeux et se replongea dans son passé.  

 

*Flash-back*  

 

Elle pressa le pas. Ah, mais pourquoi était-elle en retard ! Pour une fois que son père était là et disponible. Ils allaient dîner ensemble tranquillement à la maison. C’était si rare et cela faisait tellement longtemps que cela ne s’était pas produit ! Elle monta les escaliers 4 à 4. Et ouvrit la porte. « Bonsoir papa ! Désolée d’être en retard ! » S’écria-t-elle. Elle posa son sac dans un coin. Et s’arrêta un instant pour sentir la bonne odeur qui se dégageait de la cuisine. Elle s’avança vers celle-ci et jeta un œil. Plusieurs casseroles étaient sur le feu, éteint, mais sans aucun doute encore chaud. Elle sourit, son père savait faire la cuisine ! Elle allait vraiment se régaler et passer une excellente soirée. Mais pourquoi donc ne répondait-il pas ? Son sourire s’affaissa et elle soupira. Il avait dû se remettre au boulot à force de l’attendre. Pourquoi était-elle en retard ? Maintenant cela allait être carrément mission impossible pour lui faire sortir la tête de ses paperasses.  

 

Elle sortie de la cuisine, repassa devant l’entrée et se dirigea vers le salon. Machinalement, arrivée au salon elle pivota à droite pour entrer dans son bureau. Mais elle stoppa net. La porte du bureau était ouverte. Il ne s’était donc pas mis à travailler. Elle se retourna et sourit. Il était là dans le fauteuil. Elle le voyait de dos mais elle pouvait distinguer ses cheveux noirs. « Bonsoir papa, pourquoi ne m’as-tu pas répondu tout à l’heure ? ».  

 

Elle avança de quelques pas mais dû s’arrêter.  

 

Un bras venait de lui serrer son cou. Elle mis un temps à sortir de sa stupeur. Mais ensuite ce fut la panique total. Et plus elle se débattait, plus l’étreinte de resserrait.  

 

Elle manquait d’air.  

 

Elle avait mal.  

 

Et soudainement elle pris conscience que si elle n’agissait pas, elle allait mourir là, comme ça, de cette manière horrible et douloureuse.  

 

Elle donna aussi fort qu’elle le pouvait un coup de coude à son agresseur, qui sous le choc desserra son étreinte. Elle en profita pour le faire passer par-dessus d’elle utilisant une des prises qu’elle avait apprise lors de ses cours d’art martiaux que son père lui faisait prendre depuis qu’elle était petite. L’homme se trouva au sol, donnant un coup sur la commode. Le vase qui se trouvait au-dessus tomba sur sa tête. Il tomba dans l’inconscience.  

 

Mais Akemi pensait déjà à autre chose.  

 

Son regard remarqua une grande tâche immense de sang en plein milieu du tapis, et qui continuait jusqu’au fauteuil où se trouvait son père, comme si on avait traîner un corps…  

 

Son père était là, gisant dans ce fauteuil. Toute sa chemise était ensanglantée. Apparemment il avait reçu plusieurs coups de couteau. Malgré tout ce sang, Akemi s’approcha de son père, et posa sa main sur son visage. Des larmes recouvrirent tout son visage. Mais elle se disait encore, il est en vie, il ne peut pas mourir, il ne peut pas me quitter. Elle chercha à prendre son pouls au cou. Elle ne le trouva pas. Un lourd sanglot s’échappa de sa bouche. Elle voulut crier « papa » mais ce n’est qu’un murmure qui sortit. Elle enlaça son père et ses pleurs ne firent que s’accélérer.  

 

Combien de temps était-elle restée comme ça ? Elle n’en savait rien. Moins d’une demi heure sans doute, car soudainement la colère avait fait son apparition et elle s’était relevée pour voir celui qui avait fait ça, qui avait commis cet acte horrible.  

 

Ses cheveux étaient tout ébouriffés, des traces de larmes mélangées à son maquillage figuraient sur son visage, sa chemise était pleine de sang, tout comme ses bras et ses mains, mais ce qui frappait le plus, c’était la haine qui s’exprimait à travers son regard.  

 

Elle se dirigea vers l’homme qu’elle haïssait. Elle regarda ce visage inconnu, qui semblait presque dormir paisiblement alors qu’elle vivait le pire cauchemar qui pouvait lui arriver. Un homme très grand, de type européen, cheveux mi-long, bruns, bien baraqué, mal rasé, et revêtus d’un jean bleu et d’un sweet-shirt vert était a demi allongé là devant elle, et il avait tué la personne qui lui était la plus chère au monde. Elle remarqua que l’homme était déjà blessé à plusieurs endroits. Il avait le nez en sang et une blessure à sa cuisse. Elle se retourna et regarda la tâche de sang immense sur le tapis, là où probablement son père avait été sauvagement assassiné. Elle remarqua alors la lampe brisée, la table basse à trois milles lieus de sa place habituelle et des marques de chaussures sur le parquet. Ils avaient dû se battre. Son père avait sans doute essayait de se défendre, en vain. Elle tourna la tête et regarda dans le bureau. Elle vit un grand sac contenant le matériel informatique de son père ainsi qu’un tableau qui auparavant été accroché au mur. Beaucoup de choses semblaient avoir été déplacées.  

 

Ainsi ce n’était qu’un misérable voleur qui avait tué son père ?  

 

Non, ce n’était pas possible, son père n’avait que faire des objets de valeur, ils ne se seraient pas battus. Qui était donc cet homme ? Elle se baissa, regarda bien les traits de son visage, visage qu’elle n’oublierait jamais, elle pris sur elle pour ne pas le secouer, lui crier pourquoi, pourquoi avait-il prit la vie à son père. Aussi doucement qu’elle pu, elle fouilla ses poches. Elle ne trouva que son portable et elle vit sous son sweet-shirt un flingue. Cela confirma ce qu’elle pensait.  

 

Il comptait faire passer tout ça pour un vol, mais ce n’était pas un voleur de pacotille, non, il avait dû être engagé pour tuer son père et il devait chercher quelque chose. Mais quoi ? Peut-être devrait-elle appeler la police ? Mais avant il vaudrait mieux qu’elle attache cet individu qu’elle haïssait tellement…  

 

Ses yeux eurent du mal à se détacher de ce visage qu’elle voulait garder en mémoire.  

 

Finalement elle se leva, se dirigea dans le bureau, ouvrit le tiroir et pris le rouleau de ruban adhésif. Lorsqu’elle ressortit sa main du tiroir sa peau frôla quelque chose. Avec ses doigts elle détacha une disquette accrochée à l’intérieur du meuble. Elle la mis dans sa poche et retourna au salon. L’homme semblait toujours endormi. Elle l’attrapa et le retourna.  

 

C’est alors qu’elle remarqua que lui aussi était sans vie.  

 

La pointe de la poignée de la commode avait dû toucher un point sensible de sa nuque. Elle haïssait cet homme, elle aurait voulu lui faire payer, lui ôter à son tour la vie, le tuer tout simplement. Et dans un sens c’est ce qu’elle avait fait. Lorsqu’elle pris conscience que cet homme était mort, elle le lâcha tout à coup et fit un pas en arrière.  

 

Le corps retomba lourdement au sol.  

 

L’homme gisait maintenant étendu sur le ventre, la trace de sang sur sa nuque bien en évidence.  

 

Mon Dieu, mais quel était ce cauchemar qu’elle était entrain de vivre ?  

 

Mécaniquement elle se dirigea vers la table dans le coin du salon, elle monta dessus et se recroquevilla. Elle commença à se balancer, espérant qu’elle se réveille, que ce cauchemar s’arrête enfin. Elle dû finir par s’endormir dans cette scène d’horreur, Dieu seul sait comment elle parvint à trouver le sommeil…  

 

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle vit d’abord l’homme, gisant au sol, avant de regarder son père toujours dans son fauteuil, comme s’il la regardait… Elle se leva tant bien qu’elle put, chancela pour arriver jusqu’à la salle de bain et rendit le repas imaginaire qu’elle n’avait pas pris. Ensuite elle se regarda dans la glace et ne se reconnut pas. Son visage était d’une pâleur extrême si ce n’est quelque traces de mascara, fard à paupière et sang séché qui s’y trouvait. Sa chemise pleine de sang avait séché et collé désormais à sa peau. Elle se fit une petite toilette et passa un coup de brosse vite fait dans ses cheveux. Désormais elle devait être forte.  

 

Elle se dirigea vers la cuisine, elle ne voulait plus aller au salon (ça se comprends je crois, lol).  

 

Elle allait prendre le téléphone pour appeler la police lorsque la sonnerie retentit.  

 

Elle ne connaissait pas cette sonnerie, mais elle compris tout de suite. Elle courut au salon et pris le portable de l’homme. Le portable affichait juste Sadao. Sans réfléchir, elle décrocha et d’un ton déterminé déclara « oui ».  

 

A l’autre bout de la ligne aucun son ne retentit, mais on n’avait pas raccroché. Elle ne pu alors se retenir et s’écria « Qui êtes vous ? Pourquoi avait vous tuez mon père ? ». Elle se remit à pleurer lorsqu’elle entendit le « tut » répétitif.  

 

Puis elle compris. Ils allaient venir finir le boulot. Ils n’avaient pas obtenus ce qu’ils cherchaient ; le portable et le cadavre de leur homme pouvaient les identifier et, elle, après 24 heures, n’avait toujours pas prévenu la police. Le temps qu’elle le fasse et que celle-ci vienne, ils s’arrangeraient pour faire disparaître les preuves. Sans perdre un instant elle lâcha le portable, alla dans sa chambre, prit un sac, elle y mis quelques vêtements à la hâte, enleva sa chemise et mit un sweet, courut dans la chambre de son père, prit son ordinateur portable et le mit aussi dans le sac. Elle voulut partir, lorsqu’elle pensa à la photo de son père et elle avec sa mère.  

 

Elle allait la prendre lorsqu’elle se dit que se faisant on la rechercherait. Mais elle, elle voulait disparaître pour pouvoir comprendre ce qui s’était passé. Son père ne lui avait jamais tout dit de ses activités. Et même si un journaliste peut prendre des risques ce n’est pas suffisant pour expliquer pourquoi des hommes s’en prennent à lui dans son appartement aux Etats-Unis en pleine ville. Et puis, il lui cachait tellement de choses, elle voulait non seulement comprendre ce qui s’était passé ici mais aussi qui il était. Et le seul moyen c’était de disparaître.  

 

Elle s’approcha une dernière fois de son père et l’embrassa sur le front. Elle frissonna, il était froid, tellement froid. Une larme refît surface mais elle se contrôla. Elle remarqua alors dans la poche de sa chemise un papier. Elle le sortit et vit qu’il s’agissait d’une photo. La photo d’un jeune homme d’une vingtaine d’année. La photo avait l’air ancienne. Au verso de la photographie un nom : Ryo Saeba. Qui était cet homme ? Pourquoi gardait-il cette photo sur lui. La photo rejoignit la disquette dans la poche de son jean, elle se dirigea vers l’entrée, pris des sous dans la commode à côté de la porte et sortit.  

 

Alors qu’elle marchait d’un pas pressé, quelques rues plus loin, elle entendit un coup de frein. Ils étaient déjà là pour faire le ménage. Elle mis la capuche de son sweet-shirt et accéléra le pas tant qu’elle put pour atteindre la station de métro et se faufiler dans la foule.  

 

*Fin du flash*  

 

Aujourd’hui encore, rien qu’en repensant à ses évènements le visage d’Akemi s’inondait de larmes. Elle murmura « j’espère que tu es fière de moi, papa ». Une voix lui répondit « Cela je ne pourrais te le dire… Mais ne t’inquiètes pas, tu vas le rejoindre bientôt ». Akemi fut surprise, mais lasse, elle se contenta de soupirer. Ainsi son heure était venue.  

 

« C’est dommage, tu es douée et plutôt jolie ».  

 

Cette voix. Cette voix lui ressemblait tellement. C’était la même. Seul l’air railleur, méchant et triste dans le ton ne correspondait pas. « Ah, Toya, te rends tu comptes que c’est un homme avec la même voix que toi qui va m’envoyer te rejoindre ? » pensa Akemi avec un léger sourire. Elle rouvrit enfin les yeux pour faire face au dernier visage qu’elle verrait. Mais jamais elle n’aurait pu s’attendre à revoir ce visage…  

 

 


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