Capitolo 27 :: Dispute

Pubblicato: 26-05-06 - Ultimo aggiornamento: 26-05-06

Commenti: Bonjour tlm! Désolée pour cette longue attente mais avec les exams puis mon stage je n'ai vraiment pas eu de temps. Je suis d'ailleurs très en retard dans la lecture des fics. Moi qui pensais qu'en stage j'aurai plus de temps pour ma fic et mes lectures!!! Bon, finalement ce n'est pas le dernier chapitre... je sais pas, je met trop de mots pour dire les choses, j'en sais rien. Mais le dernier ce sera le dernier. Euh, ridicule ce que je viens de dire. Enfin vous m'aurez compris (le prochain c'est le dernier, si tout va bien) sinon ce n'est pas grave. En tout cas un grand merci à mes revieweuses Grifter, Saintoise, KitHAWKE, Nanou et Milene. Gros bisous à vous et aux lecteurs.

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- Tu crois avoir tout compris ? demanda Akemi dubitative.  

- Je t’expliquerai tout plus tard. Il faut d’abord que je me dépêche d’établir un contact avec notre cher Etzel. En attendant repose-toi.  

- Mais Ryo…  

Ryo ne se retourna pas, et sortit de la chambre d’Akemi sans un mot de plus.  

Quatre jours plus tard, Akemi put enfin sortir de l’hôpital. Chaque jour elle avait reçu la visite de ses amis et de Ryo, mais ils n’avaient plus parlé d’Etzel. A sa sortie ce fut Ryo et Kaori qui vinrent la chercher et la ramenèrent chez eux. Kaori prépara un bon repas, et l’atmosphère était très joyeuse. Cependant, Akemi savait que son frère préparait quelque chose, et apparemment il ne voulait pas qu’elle fasse partie de son plan.  

Le lendemain Kaori se leva très tôt, prépara le petit déjeuner de Ryo et Akemi et partit ensuite à la gare. Ryo et Akemi l’entendirent faire, mais aucun des deux ne se levèrent. Lorsque Kaori ferma la porte, un étrange silence s’empara de l’appartement.  

Depuis cinq jours, Akemi et Ryo ne s’étaient pas retrouvés seuls. Ryo appréhendait qu’Akemi lui demande ce qu’il projetait de faire contre Etzel ; et Akemi ne savait comment aborder ce sujet, car depuis qu’elle avait tout raconté à Ryo, il lui semblait qu’il était devenu froid, même s’il avait le même air que d’habitude.  

Ce fut Akemi qui se leva la première. Après avoir pris sa douche, elle descendit et s’installa à table prête à manger le bon petit déjeuner qu’avait concocté Kaori. Elle attendit quelques secondes avant de commencer pour voir si Ryo comptait la rejoindre. Résignée, elle allait entamer le petit déjeuner toute seule lorsque ne supportant plus cette situation ridicule (elle était sûre que Ryo ne dormait pas), elle cria fortement: « Tu devrais te dépêcher grand frère, sinon il ne te restera plus que des miettes ! ».  

En entendant la voix de sa sœur, Ryo sourit et cessa sa contemplation du plafond. Il se prépara puis descendit la rejoindre. Mais à la vu de la table, il comprit qu’il n’allait pas y échapper. Akemi n’avait quasiment rien mangé. Elle n’était pas dupe et savait bien qu’il mijotait quelque chose. Et elle voulait savoir. D’ailleurs elle en avait le droit. Etzel était non seulement sa mission mais était aussi lié à la mort de leur père.  

Pourtant Ryo avait une très bonne raison de ne pas vouloir lui expliqué ce qu’il avait compris. Il savait que s’il lui en parlé elle voudrait se charger d’Etzel elle-même. Lui, voulait qu’elle arrête de prendre des risques. Il voulait qu’elle commence à nouveau une vie normale, qu’elle reprenne ses études par exemple. Mais que savait-il au fond de ses projets ? Elle comptait peut-être continuer à travailler comme agent avec Hiroshi.  

Néanmoins Ryo s’installa en face d’Akemi et commença à tout engouffrer dans sa bouche comme un gamin.  

Face à cette scène Akemi soupira. Elle continua ensuite à le regarder, et lorsque le petit déjeuner de Kaori fut entièrement englouti, et que Ryo commença à geindre parce qu’il avait mal au ventre, elle déclara sèchement « c’est bon on peut parler maintenant ? ».  

- Non.  

Akemi ne s’attendait pas à cette réponse mais elle ne s’en démonta pas, au contraire.  

- Ah, d’accord, je vois. Tu as décidé de faire ça en solo. Mais je peux savoir comment tu vas faire sans la disquette ?  

- …Tu vas me la passer.  

- Tu es entrain de m’hypnotiser là ? Parce que ça ne marche pas. Je n’ai pas l’intention de te la donner. Redemande-moi la pour voir si ça marche maintenant.  

- Tu veux attraper Etzel n’est ce pas ? Alors il suffit juste que tu me dises où tu as mis la disquette.  

- Oui, je veux attraper Etzel, oui, je veux attraper le mec qui a donné l’ordre d’éliminer un journaliste trop curieux, le mec qui a brisé la vie de million de personnes dont celle de mon ami Toya, dont la mienne. Cala fait plus de quatre ans que c’est mon but et tu veux me mettre de côté ! De quel droit, dis-moi ?!  

- Ce n’est pas que ton père qu’il a tué.  

- Tu ne le connaissais pas.  

Ni l’un, ni l’autre n’avait voulut que leur conversation tourne ainsi. Mais poussée à bout, les mots d’Akemi avaient franchi ses lèvres sans qu’elle s’en aperçoive. Elle n’avait jamais voulut dire ça. Alors qu’ils venaient à peine de se trouver, ils commençaient déjà à se disputer. Et là ce n’était pas qu’une simple dispute. Les mots qu’Akemi venaient de prononcé firent vraiment mal à Ryo.  

Il ne trouva rien d’autre à faire que de se lever et de monter sur les toits.  

Lorsqu’Akemi fut sûre que Ryo ne pouvait plus l’entendre, elle se mit à pleurer. Elle regrettait ses dernières paroles, mais aussi elle ne pouvait comprendre pourquoi Ryo souhaitait la mettre à l’écart. Elle ressentait à la fois le besoin de lui demander pardon, de lui dire qu’elle ne le pensait pas, que leur père était leur père à tout les deux, mais elle était aussi en colère qu’il la mette à l’écart. De plus, elle avait peur qu’au fond, il la rejette. C’était certes une pensée irrationnelle, ils s’entendaient biens et ils s’aimaient, elle le savait. Mais elle ne pouvait s’empêchait de douter. Au fond ils se connaissaient à peine, ils étaient différents, il ne lui avait pas raconté sa vie, son enfance, alors qu’elle lui avait tout dit.  

Sur les toits, Ryo regarda la vue, pensa à allumer une cigarette mais ne le fit pas. Kaori n’aimait pas ça.  

Elle n’avait pas tord. Il ne connaissait pas son père, et le regrettait. Pourtant les dernières paroles d’Akemi, bien que vraies, lui firent mal. Il ne connaissait certes pas Yusuke, ce père que le destin n’avait pas voulu qu’il connaisse. Mais les paroles d’Akemi revenaient à mettre en doute sa place dans cette famille, qui se résumait maintenant à lui et Akemi. De toute façon, ce n’était pas la mort de Yusuke qui le poussait à la poursuite d’Etzel. Ce qu’il voulait c’était apaiser la souffrance d’Akemi et puis aussi empêcher que Etzel recommence ses crimes et trafics en tout genre.  

Mais il ne voulait pas non plus qu’elle s’expose une nouvelle fois à des risques insensés. Il se chargerait lui-même de tout. Pourquoi voudrait-elle encore tenter le diable alors qu’ils venaient de retrouver ? Dès le début il avait sentit qu’il devait la protéger, coûte que coûte. Et maintenant qu’il connaissait la vérité, il ne voulait tout simplement pas, qu’elle continue cette vie.  

Et maintenant, ils étaient là, en froid. Lui en voulait-elle ? Bien sûr que oui, sinon elle ne se serait pas énervée ainsi. Elle ne pensait pas ses dernières paroles, il le savait bien, même si celles-ci lui avaient fait mal. Se disputeraient-ils souvent ? Était-il possible qu’ils ne s’entendent pas, passé l’euphorie des retrouvailles ? Lui en voulait elle qu’il la mette à l’écart ? Bien sûr. Mais lui en voudrait-elle longtemps ?  

Elle n’avait rien compris. Normal, il ne lui avait rien expliqué. Il méritait bien cette petite scène.  

Pourvu qu’elle ne parte pas.  

Ils venaient de se disputer, elle pouvait très bien en avoir marre de lui et retourner dans sa vie, ou encore reprendre son job et se charger d’Etzel avec son équipe. D’ailleurs avait elle quitté son job ?  

Que pouvait-il faire ? Que devait-il faire ? Kaori poussait-elle aussi Hide à bout comme ça ?!  

Ne comprenait elle pas que c’était insensée de continuer la poursuite d’Etzel puisqu’il pouvait s’en charger lui-même ?  

Akemi monta les marches pour atteindre le toit. Une fois sur la terrasse, elle s’approcha de la rambarde à côté de Ryo. Après quelques minutes de silence, Ryo reposa sa question.  

- Tu me passeras la disquette.  

- Oui.  

Malgré cette réponse, une voix souffla à Ryo que ce n’était pas gagné.  

- Tu vois je suis doué.  

Akemi haussa ses sourcils.  

- Je parle de l’hypnose, j’ai réussi.  

- Bon, quand est ce que tu vas m’expliquer ?  

Le ton de la voix de sa sœur, lui confirma son pressentiment. Elle ne voudrait pas lâcher l’affaire.  

- Tu as compris pour la disquette n’est ce pas ?  

- Elle contient des formules scientifiques pour de la drogue.  

- Oui, c’est ce que je crois.  

- Et tu veux t’en servir comme appât.  

- Oui. Etzel voulait déjà cette disquette à tout prix. Maintenant qu’il a perdu sa maison, sa fortune et la plupart de ses contacts, il en a encore plus besoin.  

- Il se doute que Hiyoko et Cécile ne possédaient pas la disquette finalement. Donc il lui reste deux hypothèses soit elle a brûlé à New york, soit je l’ai prise…. Je n’aurais donc même pas à changer d’identité.  

Ryo soupira.  

Mais dans le fond, il le savait.  

- Quatre ans se sont écoulés, il ne doit même pas connaître ton visage. Quelqu’un d’autre peut jouer ton rôle. Et puis il risque de te reconnaître. Il t’a vu lors de sa réception même si tu étais déguisée.  

- Ryo, j’ai besoin de le faire. J’en suis capable, tu le sais bien.  

- Tu viens tout juste sortir de l’hôpital alors laisse moi mettre un doute sur tes capacités.  

- Tu ne veux vraiment rien comprendre, hein !  

- Akemi, je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose.  

- Tu seras là.  

- Cela ne signifie rien.  

- Cela fait dix ans que tu formes un duo avec Kaori et vous êtes encore là tout les deux.  

- Elle a dû se rendre plusieurs fois à l’hôpital, et à chaque fois j’ai eu peur pour sa vie. Je ne veux pas avoir en plus peur pour la tienne.  

- Je peux très bien avoir un accident de voiture. Si tu ne veux pas avoir peur il faudrait me mettre dans un couvent, on ne pourrait pas non plus garder contact. Ce serait bien triste et dommage, tu ne crois pas.  

- Bien sûr, mais…  

- Ryo, je comprends tout à fait tout ça. Mais quoi que tu dises, que tu penses ou que tu ressentes ça ne changera rien au fait que j’ai besoin de me charger d’Etzel. En plus, je suis la plus apte à le faire. Je te vois mal en jean taille basse, le nombril à l’air et avec des mèches blondes. S’il te plait !  

Il avait déjà perdu avec Kaori, comment aurait il pu gagner aujourd’hui ?  

- Ok.  

- Alors dis moi, tu as pu trouver où se trouve Etzel, comment le contacter ?  

- Il est chez un de ses amis, Peter Burn. La police a des doutes, mais Burn possède des contacts dans les hautes sphères de l’administration. Du coup, les autorités n’ont pas le droit de pénétrer dans sa demeure.  

- Je vois. Tu as déjà un plan ?  

- Un des employés de la demeure me doit un service. Il peut s’arranger pour que tu sois embauché et pour que tu te retrouve seule avec Etzel. A ce moment là, tu devras rester calme.  

- Bien sûr.  

- Pff. J’espère bien que tu pourras te contrôler. Tu lui expliqueras que tu as la disquette et que tu es prête à la lui vendre. S’il te demande pourquoi tu ne veux pas le tuer, ne lui fait pas croire que tu n’as rien à faire de la vengeance. Il doit te prendre pour une fille qui aimerait vraiment le voir six pieds sous terre, mais qui a de graves problèmes d’argent, des dettes par exemple. Tu dois être désespérée et prête à tout pour l’argent même à faire des courbettes au meurtrier de ton père. Cela lui fera croire que tu seras facile à doubler, parce que tu as déjà des problèmes et que tu es néanmoins émotive. Si tu te fais passer pour une fille froide, qui veut juste de l’argent il ne voudra pas marcher.  

- C’est bon, j’ai compris. Et ensuite ?  

- Tu lui dis de te contacter et que tu lui laisses le champ libre pour le lieu et l’heure du rendez-vous. Mais tu veux 800 milles yens.  

- Attends, et s’il ne vient pas. Ce n’est pas une bonne idée de lui laisser champs libre, imagine qu’il amène un de ses sbires.  

- Des sbires il n’en a plus beaucoup. Et demander de l‘aide à son ami Peter il ne le fera pas. Il veut récupérer l’avantage. Il ne mettra personne d’autre au courant. C’est pour ça que tu dois avoir l’air d’une amatrice en détresse. Il viendra lui-même avec probablement quelques hommes mais pas une armée. Il en a plus les moyens.  

- Très bien. Je suis embauchée quand ?  

- Cette après-midi à seize heures.  

- Dis moi, tu me préviens vraiment à la dernière minute. Tu avais quelqu’un d’autre de prévu sur le coup qui a démissionné ?  

- Oui, le blondinet. Il avait déjà les mèches blondes, mais il fait un complexe sur son nombril.  

- Je voie. Il ne me reste donc plus qu’à me préparer.  

Akemi fila, tandis que Ryo soupira et continua à regarder le ciel comme s’il allait pouvoir lui livrer une solution idéale.  

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