Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: loreley

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 29 capitoli

Pubblicato: 24-05-05

Ultimo aggiornamento: 02-07-06

 

Commenti: 122 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Notre couple préféré a une nouvelle cliente. (Pour un résumé, je crois qu'on ne peut pas faire mieux).

 

Disclaimer: Les personnages de "Une cliente pas comme les autres" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une cliente pas comme les autres

 

Capitolo 28 :: Travail d'équipe

Pubblicato: 02-07-06 - Ultimo aggiornamento: 02-07-06

Commenti: Bonsoir tout le monde! Ça y est, j'y suis. Un an après avoir commencé ma fic, je la finis. Et c'est un plaisir, car j'ai enfin réussi à boucler mon histoire, malgré les pannes d'inspiration à certains moments... Dans tous les cas, cela m'a fait énormément de bien d’écrire car je trouve que ça décompresse. Et puis vos reviews m'ont énormément fait plaisir, m'ont motivé et m'ont donné le courage d'aller jusqu'au bout. Je vous envoie donc la fin de ma fic, en deux chapitres, en espérant qu'ils vous plairont. Merci à tous ceux qui m'ont lu jusqu'au bout, et surtout à tous ceux qui m'ont laissé une ou plusieurs reviews. C'est vraiment impressionnant comme une review peut vous toucher. Alors un grand merci. Je crois que ce qui me manquera le plus c'est de voir l'effet de mes petits chapitres sur mes lecteurs, de savoir qu'on aime bien ce que j'écris, etc. En ce moment je n'ai pas assez de temps pour m'investir à fond dans une nouvelle fic mais j'espère pouvoir le faire bientôt, ainsi que de continuer l'histoire-jeu commencée il n'y a pas très longtemps. Gros bisous à tous, à bientôt!

 


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Poussant son chariot sur le tapis bleu marine du long couloir, une jeune fille, le walkman sur la tête se déchaînait en chantant en play-back. De l’autre côté des caméras qui filmaient la scène, les agents de sécurité regardaient son déhanchement sans broncher.  

 

Deux heures plus tard, alors qu’elle avait fini toutes les chambres du couloir, Akemi poussa son chariot jusqu’à l’ascenseur, au passage elle fit un clin d’œil à une des caméras.  

 

- Je te ressers du café Ryo ?  

- …  

- Ryo !  

- Hein ?  

- Du café ?  

- Oui, merci Miki.  

 

La jeune femme servit son ami tout en le regardant avec une concentration extrême comme si elle allait parvenir à le sonder. Mais comme d’habitude elle n’arrivait pas à lire dans ses pensées. Elle retourna derrière le bar où Kaori s’était installée deux heures auparavant, laissant Ryo seul à une table.  

 

- Tendu ?  

- Très.  

- Qu’est ce qui se passe ?  

- Ils veulent arrêter Etzel.  

- Ce n’est pas nouveau.  

- Ils ont enfin réussi à le localiser et sont passé à l’action, si on peut dire.  

- Oh ! Et où est le problème ?  

- Akemi est sur place.  

- … Je vois.  

 

 

- Et toi comment tu le prends ?  

- Comment je prends quoi ?  

- Cela ne doit pas être si facile, non ?  

- Mais de quoi tu parles Miki ?  

- De l’arrivée d’Akemi.  

- …  

- Elle débarque dans votre vie sans prévenir, elle habite chez vous, Ryo l’adore et la surprotège, tu dois te sentir un peu oubliée, non ?  

- Pas du tout.  

 

Miki haussa ses sourcils. Kaori impassible, pris une nouvelle gorgée de son thé.  

 

- Et c’est une fille du milieu en quelque sorte.  

- Miki, il y a encore quelques jours tu l’adorais, qu’est ce qui te prend ?  

- Mais rien Kaori, rien du tout. Je l’apprécie toujours mais je veux juste que tu saches que tu peux te confier à moi pour quoi que ce soit.  

- Mais je le sais très bien.  

- Bien sûr, mais sache que si t’as quelque chose sur le cœur, je suis tout à fait capable de comprendre et de te soutenir.  

- Voyons Miki tout va très bien, Akemi est adorable et c’est la sœur de Ryo. Pourquoi devrais-je me sentir menacée.  

- Parce que quoi que tu en dises, tu n’es plus la seule femme de la vie de Ryo.  

 

 

 

Enième inspection de l’ascenseur, mais tout était comme prévu. Pas de caméra à l’intérieur de l’ascenseur.  

 

Deuxième étage.  

 

Troisième étage.  

 

Quatrième étage.  

 

Accès restreint. La porte resta fermée, les appartements de cet étage étant ceux réservés au propriétaire, Mr. Burn.  

 

Akemi composa alors le code que lui avait fournit Ryo. La porte s’ouvrit, et Akemi sortit mais appuya sur le bouton du premier juste avant.  

 

Le personnel avait interdiction formelle de monter à cet étage.  

 

En appuyant sur le bouton du premier, Akemi faisait tout simplement croire qu’elle s’était trompée de bouton et se trouvait encore dans l’ascenseur.  

 

Moins de dix secondes plus tard, l’ascenseur s’arrêtait entre le troisième et le deuxième étage ; «Bravo Mick, bien joué ! » pensa Akemi « Pour le moment, tout marche comme prévu ».  

 

Akemi s’avançait donc dans le couloir tout en observant murs et plafond.  

 

Aucunes caméras en vue, comme prévu, le quatrième et dernier étage n’était pas surveillé. Logique. Non seulement Monsieur Burn souhaitait du calme mais en plus l’accès restreint lui permettait de la discrétion pour certaines de ses affaires pas toujours légales, comme cacher un ami recherché.  

 

En effet, lorsqu’on est en fuite, il ne vaut mieux pas trop se faire voir que ce soit aux yeux des autorités ou de ses anciens alliés. Etzel profitait donc d’une luxueuse suite dans l’hôtel de son ami Burn, mais avec un personnel et service réduit. Akemi allait pouvoir en profiter pour faire un brin de cosette à son ami ; enfin, pas sûr qu’elle se contenterait d’un brin de cosette…  

 

 

 

Contre toutes attentes, Kaori lui afficha un grand sourire.  

- Miki, tu es adorable de t’inquiéter pour moi, mais je suis extrêmement heureuse pour Ryo. Il avait besoin de connaître ses origines et on ne peut pas rêver d’une belle sœur plus adorable qu’Akemi. Elle ne prend pas du tout ma place, on a des places différentes. Ryo se fait énormément de soucis pour elle, mais ce n’est pas étonnant, Etzel est très dangereux et Akemi pourrait faire une bêtise en voyant celui qu’elle déteste plus que tout. Elle est encore très jeune et même si c’est une professionnelle, elle a encore la passion de la jeunesse. Moi aussi je m’inquiète pour elle, même si je sais qu’il n’y avait pas d’autre solution possible. Ryo aurait voulu l’éloigner de cette affaire mais cette affaire est la sienne.  

- Kaori, ma chérie, je te parle de toi, de tes sentiments. Je comprends très bien que Ryo s’inquiète pour sa petite sœur et j’imagine parfaitement ce qu’Akemi doit ressentir face à un homme comme Etzel. Mais c’est de toi que je parle.  

- Et bien dans ce cas ne t’inquiète pas pour moi. Je suis et je serai toujours la femme de Ryo tout comme il sera toujours l’homme de ma vie. Akemi ne change absolument rien à tous ça.  

- Oui mais elle pourrait former un nouveau duo avec Ryo sur le plan professionnel.  

- Oh, Akemi est très douée je l’avoue. Cela doit être de famille. Avec Ryo elle formerait un duo redoutable c’est sûr. Mais la plupart de nos affaires sont surtout du relationnel. Akemi appartiens plutôt au monde de l’ombre. Je ne crois pas qu’elle s’intéresse au métier de City Hunter.  

- Dans toutes ses missions, elle a dû user de ses capacités relationnelles.  

- Bien sûr, mais sous un masque. City Hunter apprend à connaître les gens, à les comprendre, pas à les manipuler.  

- … Ok ! Je m’avoue vaincue. Tu restes et tu resteras un ange ! Et puis je trouve que tu as pris beaucoup d’assurance depuis que toi et Ryo êtes enfin ensemble. Je crois que tu n’avais pas conscience avant, du travail formidable que tu fais en tant que City Hunter. Tu as un véritable don pour comprendre les gens et les aimer tels qu’ils sont. Je t’admirerai toujours Kao.  

- Arrête Miki, je vais rougir.  

- Ta ta ta ! Je dis juste la vérité ! Et voici des cookies tout chauds rien que pour toi !  

 

 

 

Suite 402, 404, 406.  

 

Devant la porte, Akemi inspira profondément. Elle aurait voulu l’ouvrir et se jeter sur Etzel pour lui cracher ses quatre vérités à sa manière, en donnant toute la violence qu’elle ressentait face à lui.  

 

Non, non. Il fallait suivre le plan, le faire arrêter par les autorités à l’extérieur de cet hôtel pour éviter un bain de sang surtout avec les clients innocents de l’hôtel. Et puis tuer Etzel ne permettrait pas d’arrêter tous ses complices, alors du calme. Zen. Relaxe. Cool baby, tu peux le faire. Fais comme d’habitude, t’es la meilleure !  

 

Se motivant elle-même, Akemi frappa soudainement trois coups à la porte pour éviter de réfléchir plus longtemps.  

 

Enveloppé dans un peignoir bleu au logo de l’hôtel, Etzel ouvrit sa porte tout en laissant la chaîne du verrou.  

 

- Oui ?  

- …  

- Qui êtes vous ?  

- …  

 

Il était devant elle. La dernière fois qu’elle l’avait vu c’était lors de la réception lorsqu’Ischida les avaient présentés. Il ne l’avait pas reconnu. Mais elle, elle le connaissait bien. Cet homme était ce qui lui avait tout pris, il représentait le mal en personne. Comment avait elle fait pour jouer la comédie devant lui lors de la réception ? Et comment se faisait elle qu’elle parvenait, même maintenant, à ne pas exploser, à ne pas exprimer toute la haine qu’elle contenait. Il était juste là, elle savait qui il était, le mal qu’elle ressentait, la peine et la colère qu’elle avait, et pourtant, il lui semblait qu’elle était lasse, qu’elle ne réagissait pas comme elle aurait voulu pouvoir réagir.  

 

Akemi répondit :  

- J’ai un deal à vous proposer, un deal intéressant pour tout les deux. Laissez-moi entrer.  

 

Pourquoi n’explosait elle pas alors qu’elle ne souhaitait que ça ?  

 

 

 

Ryo regarda pour la vingt septième fois sa montre, s’attarda sur les chiffres des secondes, puis se leva.  

 

- Kaori, c’est l’heure, on y va.  

- Ok. Je te rejoins tout de suite. Bon, Miki, je te dis à ce soir en espérant que tout se passe bien.  

- Fais attention à toi. Bye.  

- Bye.  

 

 

 

Aucune réaction ? Non, pas tout à fait.  

 

Akemi se sentait étrange. Vide. Un étrange frisson la parcourant.  

 

- Il me faudra une meilleure raison que ça pour traiter avec vous.  

- … Une disquette…  

- …  

- …Contenant un tas de formules incompréhensibles  

- Qui êtes vous ?  

- La fille du journaliste que vous avez tué pour récupérer cette disquette.  

 

Etzel laissa la jeune fille entrer.  

 

- Vous l’avez sur vous ?  

- Non.  

- Evidemment.  

- Vous pouvez l’avoir dans deux heures. Un million. C’est à prendre ou à laisser.  

- Pourquoi ?  

- Quoi ?  

- Pourquoi venir aujourd’hui ?  

- Planning trop chargé.  

- Vous vous sentez bien ?  

- Comment ?  

- Vous vous sentez bien ?  

- Comme si ça vous intéressez.  

- Vous avez raison. Revenez dans deux heures avec la disquette.  

- Non.  

- Ecoutez je n’ai pas de temps à perdre. C’est à prendre ou à laisser comme vous disiez.  

- Vous n’êtes pas en posture pour négocier. Cette disquette est votre seule chance de retrouver du pouvoir.  

- Vous voulez aider celui qui est à l’origine de la mort de votre père ?  

- Oh non, non alors, je voudrai plutôt vous envoyez au diable. Mais j’ai besoin de cet argent.  

- 500 000 alors.  

- 750 OOO.  

- 600 000.  

- Ok. A l’ancien entrepôt de l’usine Toka, dans le quartier voisin.  

- Qu’est ce qui me garantie que ce n’est pas un piège ?  

- Un piège de quoi ? Si j’étais là pour vous tuer ce serait déjà fait.  

- Alors pourquoi ne pas avoir fait la transaction ici ?  

- Vous ne m’auriez pas laissé repartir. Ecoutez si vous ne voulez pas, je trouve une autre solution pour l’argent et je donne cette disquette à la police.  

- Vous ne savez même pas ce que cette disquette représente.  

- Des formules scientifiques, un texte codé, peu m’importe, mais je suis sûre que la police s’y intéressera de prêt. Soyez là à l’entrepôt dans deux heures, ou tant pis pour vous. J’ai réussi à vous retrouver alors que je suis une simple caissière dans un magasin.  

- Bien. Vous connaissez la sortie.  

- A tout de suite.  

 

 

 

Usine Taka.  

Entrepôt fermé depuis avril 2000.  

 

Ryo et Kaori font le tour et rentrent par une porte à l’arrière. Ryo se charge de la refermer comme il faut. Kaori, elle, regarde autour d’elle, c’est le noir complet. Ryo ne semble pas sur ses gardes, il ne doit pas y avoir de danger. Elle peut donc appeler Mick sans risque.  

 

Pas de réponse. Mais soudainement, Ryo se tend, et prend son python.  

 

Kaori cesse alors tout mouvement.  

 

 

 

Alors qu’elle avait quasiment rejoins l’ascenseur, elle entendit Etzel ouvrir soudainement la porte et lui ordonnez de s’arrêter. Elle se retourna, il pointait une arme sur elle.  

 

 

 

Kaori est certaine que quelqu’un est tout près d’elle. Elle le sent, elle ne peut pas se tromper. Mais ils sont dans le noir complet. Et aucun signe de Mick. Pourtant ce lieu était sensé être sûr. Qui donc les avait devancé ? Elle sent quelque chose l’effleurer. Rester calme. Rester calme quoiqu’il arrive, avoir totalement confiance en Ryo. Oui, mais…  

 

 

 

- Vous allez avancer doucement vers moi. On va retourner dans ma suite, et si vous me dites tout ce que je veux savoir, je vous laisserai la vie sauve.  

 

 

 

- Tu l’as touche t’es un homme mort.  

- Je te reconnais bien là, Ryo.  

- Mick !!  

- Et oui ma belle, j’ai vraiment pas de…  

 

Apparemment, Ryo et Mick n’étaient pas les seuls à garder toutes leurs capacités dans le noir. La massue n’avait pas raté sa cible…  

 

 

 

- Je suis désolée. Je n’ai pas le temps et vous non plus.  

- Allez trêve de bavardage, faite ce que je vous dis. C’est un silencieux. Et une balle dans la jambe ne tue pas mais fait très mal.  

- Vous feriez mieux de vous dépêcher de fuir. J’ai prévenue la police. Ils ne vont pas tarder. A tout à l’heure, à l’entrepôt !  

 

Akemi se retourna et continua son chemin pour prendre l’ascenseur.  

Alors qu’Etzel lui cria de s’arrêter immédiatement, des sirènes de voitures de police retentirent. Etzel lui intima une nouvelle fois de s’arrêter. Akemi se retourna.  

 

- Ce sont des vraies sirènes. Vérifiez !  

 

Etzel se dépêcha d’atteindre la fenêtre au fond du couloir derrière lui, tout en se retournant plusieurs fois pour voir si Akemi ne tenterait pas d’en profiter pour fuir. Malheureusement pour lui, trois voitures de police s’étaient bien arrêtées au pied de l’hôtel, et une femme très sexy se dirigeait vers la réception à l’entrée de l’hôtel.  

 

- Merde ! Pourquoi ?  

- Pour être sûre que vous viendrez à la transaction. Votre ami ne peut plus vous couvrir, cette disquetteest votre dernière chance si vous ne voulez pas fuir toute votre vie comme un minable en vivant sous les ponts. Et moi j’ai besoin de cet argent. A tout à l’heure.  

 

Akemi partit de l’hôtel, alors qu’Etzel retourna en trombe dans sa chambre récupérer quelques effets.  

 

 

 

- Alors que fait on ? demanda Kaori.  

- On attend.  

- Le RDV est dans deux heures.  

- Mais Etzel peut toujours vouloir vérifier les lieux avant et faire un périmètre de sécurité.  

- Il était donc nécessaire qu’on soit là avant.  

- Si des gars viennent vérifier, faudra être extrêmement discret et prudent.  

- J’ai compris.  

- T’inquiète pas, tout va bien se passer mon ange.  

- …  

- …  

- Hé ! Je suis là moi aussi, alors à moins que vous souhaitiez un plan à trois, abstenez vous !  

- Tu serais pour Mick ?  

- Pour toi, je serai prêt à tout ma belle, même si je devais faire des choses pas très saines avec l’autre énergumèèèèènnneeee ! Arrête Ryo ! Lâche moi ! Je disais ça pour rire ! Kaoriiii !  

 

(…)  

 

- Hé Mick, pourquoi faut-il toujours que tu portes un costume cravate même lorsqu’on a un tel travail à faire ?  

- Fon sait famais qui on pouffait renconfrer. 

 


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