Capitolo 25 :: Une poursuite perdue d’avance ?

Pubblicato: 08-04-06 - Ultimo aggiornamento: 08-04-06

Commenti: Bonjour, 1h45 du matin, mes yeux sont à moitié fermés mais voila je maje maintenant, ça vous fera la petite surprise du matin pour bien commencer votre journée. Un énorme merci à tous ceux sui m'ont laissé des reviews, merci à KitHAWKE, Saintoise, Nanou, Grifter, Minisoleil et Milene (j'espère que tu vas mieux ~_^). J'espère que ce chapitre continuera à vous plaire! Bonne lecture à tous, bisous.

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Falcon ne discuta plus et s’exécuta. Un sourd grondement suivi de la chute de nombreuses pierres firent trembler le sol et un gigantesque nuage de fumée enveloppa les deux amis. Forçant sur leurs muscles pour rester debout, ils attendirent que les pierres se stabilisent et que la fumée s’estompe.  

Ryo regardait droit devant, cherchant la moindre ombre qui pourrait être Akemi, sa sœur, d’après ce qu’elle lui avait elle-même dit quelques instants plus tôt. Peut-être deux heures maximum. Malgré toute la poussière ses paupières ne semblèrent pas vaciller une seule fois.  

La chute de pierre devint moins forte mais ne s’arrêta pas pour autant. Ryo commença alors à avancer prudemment. Umibozu retint son souffle. Les fondations étaient désormais très fragiles et tout pouvait s’écrouler. Lui était encore dans les garages qui n’avaient pas subi d’explosion auparavant mais Ryo se dirigeait vers l’autre bâtiment déjà délabré, et où plusieurs incendies s’étaient déclarés et progressaient déjà depuis quelques heures.  

Ryo continuait à avancer tout en la cherchant. En même temps, il essayait de reconnaître les lieux. Il espérait que le bazooka de Falcon n’ait pas enseveli Akemi du même coup. Des pierres tombaient du plafond, mais Ryo n’y fit guère attention. Ses sens reprirent seulement le dessus lorsqu’une énorme dalle voulut s’écraser sur lui. Pour l’instant son seul but était de trouver sa soeur pour la sortir de là.  

Frôlant avec les 200km/heures Saeko ne quittait pas des yeux l’hélicoptère où se trouvait Etzel. La Porsche longeait pour le moment la propriété d’Etzel tandis que l’hélicoptère la survolait. Mais ils se dirigeaient vers la ville et avec la circulation la course serait plus difficile surtout que l’hélicoptère prenait de l’avance.  

Hiroshi essayait de réfléchir. Ils ne pourraient pas suivre l’hélicoptère indéfiniment surtout que celui-ci prenait de l’avance. Qui plus est avec la circulation en ville, même s’il devait à peine être un peu plus tard que cinq heures du mat, et la hauteur des immeubles, c’était impossible de suivre l’hélicoptère jusqu’au bout. Où pouvait donc vouloir aller Etzel ? Il avait l’habitude du « beau monde » il était certainement hors de question pour lui de rester terrer dans son coin jusqu’à la find e sa vie. Il lui fallait pouvoir bouger en toute liberté. Il allait donc forcément changer d’identité. Et quoi de mieux pour se faire que de disparaître du pays un petit moment avant de revenir sous une autre identité ? Une possibilité était donc l’aéroport. Probablement avec un vol commercial pour ne pas se faire repérer. Ses collègues devaient déjà avoir anticipé et commencé à organiser des contrôles plus stricts ; mais avec de bonnes astuces Etzel passerait sans trop de difficultés. Et puis, il n’était pas forcé de quitter le pays tout de suite, il devait sûrement avoir des cachettes au Japon. Et puis pourquoi pas le train ou le bateau ? Bref, avec tant de possibilités, Hiroshi désespérait de pouvoir enfin capturer Etzel. Restait encore les résultats du transfert effectué par Akemi, cela suffirait à démanteler l’Organisation ou du moins pas mal de ses branches et partenaires. Mais Etzel avait sûrement de quoi recommencer ailleurs !  

Pendant ce temps, Kaori et Mick étaient sortis de la demeure et avaient directement été pris en charge par une équipe médicale qui les avaient vu sortir, recouverts de cendres, et semblant très affaiblis. Cécile et Hiyoko les avaient alors remarqués de loin pendant qu’ils attendaient leur bus. Ils décidèrent donc de les rejoindre pour savoir vers quel hôpital ils allaient être transférés. C’est donc en ambulance qu’ils partirent tous de la demeure d’Etzel.  

Alors que la chute de pierre commençait doucement à accélérer sa cadence, et que des bruits pas très rassurant se faisait entendre, Falcon, vit Ryo revenir, portant sur lui ce qui semblait être une personne. Lorsque les deux ombres s’approchèrent (stop, non, it’s not possible, Umi est aveugle non ? Zut, ne me dites pas qu’il faut que je réécrive tout ?! Arghh.).  

Umibozu sentit enfin son ami revenir. Heureusement, il était temps ! En effet, avec son ouie affiné, Umibozu devenait de plus en plus inquiet : la cadence des chutes de pierre semblait s’accélérer. Néanmoins, il ne parvenait pas à détecter une autre présence, Ryo n’avait-il pas retrouvé Akemi ? Ou était-elle morte ?  

L’hélicoptère se dirigeait vers les docks et avait donc finalement évité la circulation et les immeubles de la ville. Mais la voiture de Saeko ne pourrait pas continuer à suivre l’hélico dans l’eau. Hiroshi le savait, Saeko le savait. Néanmoins, alors que les premiers de rayons de soleil commençaient à apparaître, la Porsche ne ralentissait pas et continuait de rouler droit devant elle, vers la mer, à une vitesse plus que non négligeable.  

Saeko plissa les yeux à cause du soleil mais ne démordit pas. La route était toute droite, sans aucun obstacle et l’hélicoptère juste devant. Non, elle ne voulait pas renoncer, il en était hors de question. Comment pouvait-on lui faire ça ! La chaleur du soleil sur son visage ne fit que renforcer son ardeur et elle enfonça son pied encore plus profondément sur la pédale d’accélération.  

Hiroshi jeta plusieurs coups d’oeil rapide sur Saeko. Elle allait quand même finir par ralentir et s’arrêter non ? Finalement ses yeux se fixèrent sur la route, qui défila tout à coup encore plus rapidement. Il cria alors le prénom de Saeko et ferma ses yeux.  

Alors qu’elle commença à freiner progressivement, elle tourna la tête et regarda son amant d’habitude si calme. Elle se concentra ensuite à nouveau sur la route, ils étaient tout près de l’eau maintenant, elle freina plus fortement et la voiture s’arrêta juste à temps. Elle sortit alors de la voiture, pour regarder l’hélicoptère partir. L’air frais l’apaisa un peu et elle jura de retrouver Etzel très prochainement. C’était un gros poisson et cela lui ferait énormément plaisir de l’enfermer pour le restant de ses jours. Hiroshi ouvrit sa portière pour avoir de l’air mais ne décolla pas de son siège, Saeko était plus cinglée qu’il ne l’avait cru.  

- Tu l’as trouvée ?  

- Oui. Elle est vivante mais très faible ! Il faut l’amener le plus rapidement possible à l’hôpital. Elle a avalé beaucoup de fumé et elle était déjà blessée auparavant.  

- Bien. Ne tardons pas ici, alors !  

Ils retournèrent donc rapidement à la voiture de Falcon (faudra qu’on m’explique comment il peut conduire ?) et quittèrent la demeure d’Etzel en évitant les formalités administrative des collègues de Saeko et Hiroshi (dès qu’ils avaient vu arriver Umibozu avec son Bazooka, ils avaient oublié les ordres qu’on leur avait donnés et ils furent donc trop contents de le revoir partir…^_^).  

A l’hôpital, Akemi fut tout de suite prise en charge. Lorsque le médecin demanda s’ils étaient de la famille, Ryo fit signe que oui et, alors que le médecin partait rejoindre sa patiente, l’infirmière tendit a Ryo les papiers à remplir.  

En même temps, elle lui déclara qu’Akemi s’en sortirait, qu’il fallait faire confiance au médecin, que celui-ci était très bon, etc. Ryo n’écoutait qu’à moitié. Elle le fit sortir de sa léthargie en lui demandant qui était la jeune fille pour lui. Après quelques secondes, il lui répondit qu’elle était sa sœur. L’infirmière lui sourit et bougea son bras pour qu’il remarque enfin qu’elle lui tendait des papiers.  

Ryo s’excusa, pris les papiers et le stylo, et commença à lire. Il se rendit alors compte qu’il ne connaissait même pas le nom de famille d’Akemi, elle avait certainement utilisé un faux nom lorsqu’il s’était rencontré pour la première fois. Il demanda alors à l’infirmière s’il pouvait remplir les papiers dans la salle d’attente. Celle-ci acquiesça et regarda avec tristesse ce beau brun qui se faisait du souci pour sa petite sœur s’éloigner… (Pas touche, miss !!! Grr !).  

Quelques heures plus tard…  

Lentement, Akemi ouvrit ses yeux. Elle mit un certain temps avant d’avoir la vision bien claire. Elle comprit rapidement qu’elle se trouvait dans une chambre d’hôpital. Les murs étaient tapissés dans une couleur étrange, plutôt blanc cassé, une fenêtre laissait passer un peu de lumière malgré des stores descendus, et sur la table de nuit se trouvait un téléphone semblant sorti des années 50.  

La jeune fille n’avait jamais apprécié l’odeur des hôpitaux. Elle n’avait jamais apprécié les hôpitaux tout court d’ailleurs. Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais ça avait été toujours comme ça. Dès qu’elle se trouvait dans un hôpital, même si c’était pour quelque chose de bénin ou même un évènement heureux, elle se sentait très mal et était obligé de sortir prendre l’air. Elle aurait pu se contenter d’ouvrir la fenêtre, mais elle était seule dans cette chambre et elle ne savait pas ce qui l’attendait. Elle enleva les aiguilles de son bras et se leva avec un peu de peine car elle était encore un peu étourdie et elle ne sentait pas son épaule. Elle ouvrit l’armoire et y récupéra un peignoir, puis elle se dirigea vers la porte.  

Elle entendit alors une femme de l’autre côté qui semblait courir n’importe comment avec ses talons. Le bruit s’approchait de plus en plus vite de la porte, et Akemi recula d’un pas. La porte s’ouvrit en grand et quelques secondes plus tard, après s’être rendue compte que c’était bien elle, Cécile se jeta dans les bras de son amie.  

- J’y crois pas c’est bien toi !  

- Cécile, qu’est que tu fais ici ? Répondit Akemi étonnée mais affichant un sourire immense.  

- C’est une longue, très longue histoire. Mais elle est certainement plus courte que la tienne !  

Les deux jeunes filles se sourirent et Cécile ne tarda pas à enchaîner.  

- Tu ne supportes toujours pas les hôpitaux, toi ! Mais tu sais si tu es sage, ils ne se rendront peut-être pas compte que tu devrais aller dans un asile. Tu es cinglée, ma parole ! Ma meilleure amie à passer ces quatre dernières années à se prendre pour Sydney Bristow !  

- Seulement deux ans. Avant j’étais une vraie bad girl ! Déclara Akemi avec ironie. Mais comment es tu au courant de tout ça ?  

- Moi aussi j’ai mes sources, mais un hôpital public n’est pas l’endroit idéal pour qu’on se raconte ce genre d’aventures. Et puis Kaori et Ryo et leurs amis sont là aussi. Ryo est juste allée récupérer Kaori deux étages plus haut, ils ne vont pas tarder à revenir. Tu as vu comme il est canon, ce mec ! Heureusement Kaori est un ange sinon je ne me serai pas gênée !  

Akemi ne sut tout d’un coup plus comment réagir. Sa meilleure amie venait d’émettre l’hypothèse de draguer son frère ! Cela lui faisait bien étrange même si elle savait que Cécile blaguait. Cela signifiait en même temps que Ryo n’en avait pas encore parlé. Etait ce positif ou négatif ? Ne l’avait-il peut-être pas cru ? Pourtant il lui avait bien dit qu’il était heureux de le savoir. Mais c’était sur le coup dans des conditions extrêmes, peut-être avait elle-même rêvé ?  

- Bon, en attendant, on va voir ce qu’il y a à la télé… Regarde ! On y passe d’ailleurs !  

TV +, Flash spécial :  

Mesdames, Messieurs, bonsoir. Nous sommes actuellement en direct de la demeure de monsieur Kazama, grande personnalité de notre pays et du monde entier. Apparemment, monsieur Kazama serait impliqué dans de sombres affaires. La police reste très mystérieuse à ce sujet, mais nous avons pu voir à l’aube ce matin monsieur Kazama quitter sa propriété en hélicoptère. Il avait organisé une importante réception hier soir avec de prestigieux invités. Suite à plusieurs explosions aux sous-sols, un incendie s’est déclaré conduisant ainsi à l’évacuation précipitée des nombreux invités. L’incendie a été stoppé depuis quelques heures mais l’accès à la demeure très détériorée est restreint aux autorités. Néanmoins les invités ont fait preuves d’un courage exemplaire, l’évacuation s’est très bien passée et une équipe médicale d’urgence ainsi que la police et les pompiers sont sur place depuis les aurores. La plupart des invités sont désormais retournés chez eux ou obtienne des soins dans les hôpitaux des environs. Si vous avez des proches qui devaient se trouver sur les lieux, vous pouvez composez le numéro s’affichant en bas de vos écrans. Reste à savoir ce qui est à l’origine de ces explosions et pourquoi la police en a après monsieur Kazama, personnalité actuelle certes énigmatique mais aussi très charismatique. La police est plus ou moins sur ses traces mais ne souhaite pas pour l’instant donner de détails. C’est une nouvelle surprenante dans tous les cas car monsieur Kazama s’est souvent investit dans des actions sociales et a beaucoup œuvré pour la promotion de la culture. Il est notamment…  

Etzel s’est enfui. Etzel est partit et va tout reconstruire, recommencer. Tous nos efforts n’ont servi à rien. Tout ça pour rien ? Est ce possible ? La police a-t-elle une chance de le rattraper ? Toya est mort à cause de ce type. Il a aussi perdu sa personnalité à cause de lui. Il n’était plus lui-même dans ces sous-sols et cela était bien de la faute d’Etzel. Etzel était aussi responsable de la mort de son père. Il avait commis tant de crimes, et elle s’était tant donnée pour qu’on parvienne à l’arrêter… Tout ça pour rien.  

Soudainement la journaliste arrêta de parler, Ryo venait d’entrer et avait éteint la télé lorsqu’il avait vu Akemi si affligée. Celle-ci n’avait même pas remarqué sa présence. Elle tourna alors sa tête et le remarqua.  

Ryo lui adressa un sourire, qu’elle lui rendit malgré les pensées négatives qu’elle venait d’avoir. Elle trouva en faite dans le regard de Ryo une compréhension totale et un soutien qui lui sembla aller bien plus loin. Il lui semblait lire dans son regard qu’ensemble, ils parviendraient à stopper Etzel.  

Aucuns des deux ne semblaient plus bouger. Le temps semblait s’être arrêté autour d’eux.  

Cécile ne comprenait plus rien, mais n’osait briser cette atmosphère même si celle-ci devenait très étrange.  

Kaori sourit devant cette complicité qu’elle pouvait déjà ressentir. En même temps Ryo et Akemi semblaient être victime d’une timidité soudaine. Mais c’est vrai qu’il ne se connaissait pas encore très bien. Elle décida néanmoins de mettre un terme à cette ambiance qui devenait pesante. Il fallait bien que quelqu’un se désigne pour briser la glace ! Elle s’assit alors sur le lit entre Akemi et Cécile, et déclara : « Alors ma belle-sœur préférée, comment te sens tu ? ».  

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