Capitolo 5 :: Kaori !

Pubblicato: 31-05-05 - Ultimo aggiornamento: 03-06-05

Commenti: Salut! Merci Sabi et Nanou pour vos reviews. J'espère que vous n'êtes pas les seules à avoir le courage de me lire. Hé ho? Il y a quelqu'un qui me lis? Surtout si vous avez des conseils à me donner, si par exemple vous trouvez que je ne donne vraiment pas assez de détails et que c'est beaucoup trop flou dites le moi. Bien sûr si ça vous plait dites le moi aussi. Bon j'espère que ce chapitre vous plaira. Dans le prochain il y aura de l'action, je vais essayer de l'écrire assez rapidement. Bonne lecture et gros bisous à tout le monde.

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Combien de temps était-il resté allongé sur le canapé à réfléchir ? Il n’en savait rien. Il regarda la pendule. Elle affichait midi pile. Kaori n’était toujours pas revenue. Il décida d’aller au Cat’s eyes. Sans doute y était-elle déjà. Ils pourraient ainsi reprendre des forces et réfléchir sur cette étrange disparition.  

Mais Kaori n’était pas au Cat’s eyes. Et son portable ne répondait pas. Probablement la batterie. Ryo espérait que ce soit la batterie. Mais il commença à s’inquiéter. Il avala difficilement le repas concocté par Miki, et attendit jusqu’à13h30. Kaori n’était toujours pas là. Il décida alors de rentrer chez lui pour voir si elle était rentrée, dans le cas contraire, il essaierait de la localiser grâce à l’émetteur placé dans la bague de fiançailles de Kaori (il va sans dire qu’elle ne s’en séparait jamais). Mais une trentaine de mètres après le Cat’s eyes, un objet brillant au bord du trottoir retint son attention. La bague de Kaori.  

Kaori avait été enlevée (vous ne trouvez pas que Ryo se fait un peu vieux ? Il a mis du temps à comprendre qu’elle était en danger, non ? Mais bon ce n’est pas la première fois non plus qu’elle se fait enlever). Les traces de freins sur la route confirmaient sa crainte. Ryo sentit sa colère monter. Il s’était bien fait avoir. Akemi n’avait pas intérêt à toucher à un seul cheveu de sa Kaori. Elle était allée beaucoup trop loin. Mais bon sang ! Que voulait cette fille ? Et pourquoi s’en prendre à Kaori ? Ryo n’était pas seulement énervé contre Akemi mais aussi contre lui-même ne pouvant s’empêcher de culpabiliser. Certes il ne regrettait pas d’avoir avancé dans sa relation avec Kaori, mais il se sentait fautif. C’était son devoir de la protéger. Et il n’avait pas su écouter ce que lui disait son instinct ce matin. Il avait bien émis l’hypothèse qu’ils étaient en danger, mais il n’avait pas pris les mesures nécessaires. Et voila Kaori dans le pétrin par sa faute. Qu’Akemi soit une femme ou non, il lui ferait sentir ce que c’est que de s’attaquer à Kaori Saeba (hé ! Ryo, t’es au courant que vous n’êtes pas réellement marié ? C’est quoi cette attitude de tout s’approprier ? Elle ne t’appartient pas ! Non, mais je vous jure.) . Après tout pour qui elle se prenait cette fille ? S’incruster comme ça chez eux, pour se tirer ensuite et kidnapper Kaori ! Il décida de rentrer chez lui, pour voir si Akemi et ses amis (elle n’était probablement pas en solo pour s’attaquer à City Hunter) lui avait laissé un message. Il passa par le parc.  

Elle était juste là. Devant la mare. Elle était assise au pied d’un arbre. Il remarqua d’abord ses longues jambes très légèrement dorées. Il pouvait apercevoir son épaule. Et ses longs cheveux noirs. D’abord étonné, il n’eut plus qu’un seul désir : lui dire ce qu’il pensait de ses méthodes. Il se dirigea droit sur elle, laissant sa haine l’envahir.  

Au fur et à mesure il tenta quand même de se maîtriser, il se força à rester maître de soi pour ne pas se jeter sur elle et lui envoyer son coup de poing dans la figure. Il devait se maîtriser, la vie de Kaori en dépendait.  

Il allait enfin savoir ce qu’elle voulait.  

Il était à 6 mètres à peine d’Akemi, lorsqu’il vit, à travers ses longs cheveux noirs qui lui cachaient une partie du visage, une perle briller, une larme couler. Etrangement, sa détermination vacilla. Pire, il ressentit de la pitié pour celle qui s’était moquée d’eux, s’en était pris à l’amour de sa vie. Il ne le voulait pas, mais sa colère s’apaisa. Décidément il était encore plus humain que ce qu’il pensait, grâce à Kaori. Il s’approcha encore d’elle et attendit qu’elle lui dise enfin qui elle était, ce qu’elle voulait et surtout si Kaori allait bien.  

Ella avait sentit sa présence depuis un moment déjà. Elle avait remarqué qu’il l’avait observé. Et surtout, elle avait ressentit toute sa haine et sa colère. Cette colère l’avait fait frémir. En « jouant » avec eux, elle était allée un peu ( ?) trop loin. Mon dieu, qu’avait-elle fait ? Elle n’aurait jamais dû rentrer dans leurs vies, elle n’en avait pas le droit. Ils formaient un couple tellement uni et heureux. Mais face à l’importance de sa mission, elle s’était sentie si petite, si faible. Elle avait eut besoin d’eux, d’amis, d’une famille. Mais elle n’aurait pas du. Elle aurait du savoir que cela compliquerait l’affaire. Elle aurait du garder ses distances pour pouvoir accomplir sa mission. Et maintenant ? Comment lui dire qu’elle n’avait pas planifiée tout ça depuis le début, qu’elle n’avait pas voulu que ça arrive ? Comment lui dire sans tout lui dire, sans le mêler encore plus à cette affaire. Quelle idée stupide elle avait eut là ? Plus elle avait appris à connaître City Hunter, plus elle se sentait incapable d’accomplir sa mission, d’aller jusqu’au bout. Tout ça était tellement injuste. Mais n’était-elle pas égoïste en pensant comme ça ? Sa mission était bien plus importante que ses propres sentiments, elle devait passer avant. Il fallait qu’elle le fasse sortir de sa vie. Il fallait qu’elle se débarrasse de lui. Il lui fallait, pour y parvenir, rester froide, indifférente, intangible, forte. Elle prit une profonde respiration. Elle chercha au plus profond d’elle-même sa détermination. Mais tout à coup elle ressentie une certaine chaleur à travers sa présence. Pourquoi ? Elle venait de passer trois jours chez eux, elle était devenue leur amie, mais elle ne leur avait rien dit sur elle et surtout elle était partie sans un mot. Pourquoi ? Cela serait plus dur encore que ce qu’elle pensait. Mais il fallait qu’elle le fasse, qu’elle lui dise adieu.  

L’air devint plus tendu. Le bruit du vent dans les feuilles n’était pas reposant mais ressemblait plus à un sifflement aigue. Il n’y avait personne d’autres qu’eux à cet endroit du parc. Akemi se releva lentement pour finir adosser contre l’arbre. Elle croisa ses bras qui passèrent alors en dessous de sa veste. Ryo la regardait. Elle n’avait pas l’attitude ordinaire d’une criminelle. Mais il en avait marre d’attendre. Il rompit se silence oppressant, et lui demanda :  

- Où est-elle ?  

- Qui ?  

(…)  

- Kaori.  

- Kaori ? Qu’y a-t-il avec Kaori ?  

- Elle a été enlevée.  

Ryo observait attentivement Akemi. Son regard était parti dans le vide. Elle était étonnée, nuls doutes la dessus. Il s’était trompé. Il commençait sérieusement à en avoir marre de cette histoire (j’espère que ce n’est pas votre cas. Enfin, si vous êtes entrain de lire cette phrase c’est que vous en avez pas tant marre que ça ? Ou alors que vous n’avez rien d’autre à faire. Hou là ! Je m’égare. Bon je reprends.). Il voulait tirer les choses au clair, une fois pour toute (et vous aussi je suppose ?). Mais (désolée), elle ne lui en laissa pas le temps.  

Akemi se redressa, et s’écarta de son arbre pour faire face à Ryo. Elle ne s’attendait pas à ça. La nouvelle l’avait particulièrement étonnée. Mais rapidement elle comprit. Pablo l’avait reconnue. Plus de doute la dessus. Qu’elle le veuille ou non, ses nouveaux amis étaient déjà impliqués. Par sa faute. Et c’était bien à cause d’elle que Kaori était en danger. Pourvu que Pablo et l’organisation ne lui fasse aucun mal ! Et pourvu que la nouvelle ne se répande pas trop vite, sinon Kaori risquait bien d’y laisser sa peau ! En effet, l’organisation était elle-même sous les ordres d’une autre grande organisation. Si Pablo et les autres racontait ce qu’ils savaient, l’Organisation (la grande) comprendrait rapidement quelles étaient ses véritables intentions, et ne s’encombrerait pas avec Kaori ! Elle s’avança donc vers Ryo, le regarda, et lui dit : « Je crois savoir où elle est, il faut faire vite, suis moi ».  

Akemi avançait d’un pas rapide. Mais Ryo la rattrappa en moins de trois pas. Il lui attrapa le bras et la força à lui faire face. Il vit dans ces yeux une lueur mêlant rage et désespoir.  

- Attends ! Je veux d’abord que tu m’expliques !  

- Ryo ! On n’a pas le temps. Il va falloir que tu me fasses confiance.  

Comment avait-elle pu dire ça ? Elle se le demandait. Pourtant, c’était bien le cas de le dire. Il allait devoir lui faire confiance, malgré tout.  

- Akemi, avant d’agir, il faut avoir toutes les informations en main. Et je dois t’avouer que depuis que tu es là je n’ai aucune information fiable. Et tu me demande de te faire confiance ?  

Il avait raison, il fallait d’abord élaborer un plan. Et ils allaient devoir agir ensemble, il allait bien falloir qu’elle lui en dise un minimum. Mais le temps pressait. Et Akemi avait tellement peur. Il n’hésiterait pas à la tuer. Elle le savait. Elle avait déjà perdu des amis ainsi. Et Kaori avait si douce et gentille avec elle. La savoir entre leurs mains la mettait dans une rage folle et en même temps la peur l’envahissait complètement. Comment avait-elle pu s’attacher si rapidement à elle ? Et Ryo comment faisait-il pour garder son calme ? Elle manquait vraiment de professionnalisme. Mais savoir Kaori en danger lui rappelait comment Toya et aussi son père étaient morts. Ces dernières années et surtout ses derniers mois avaient été si éprouvants pour elle. Tout tourbillonnait dans sa tête. Des images fusaient. Le corps de son père inanimé, recouvert de sang, troué par une dizaine de coup de couteau. Toya, recevant une balle et tombant en arrière, passant par-dessus une rambarde et roulant ensuite dans une pente raide, se cognant contre des pierres, des racines. Sa vision se brouilla, elle commença à trembler, elle avait froid et sans s’en apercevoir elle tomba au sol, lentement, car accompagné par deux bras puissants et doux à la fois.  

- Akemi ?  

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