Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: loreley

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 29 capitoli

Pubblicato: 24-05-05

Ultimo aggiornamento: 02-07-06

 

Commenti: 122 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Notre couple préféré a une nouvelle cliente. (Pour un résumé, je crois qu'on ne peut pas faire mieux).

 

Disclaimer: Les personnages de "Une cliente pas comme les autres" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Une cliente pas comme les autres

 

Capitolo 4 :: Une étrange disparition

Pubblicato: 29-05-05 - Ultimo aggiornamento: 31-05-05

Commenti: Salut tout le monde! Merci pour vos reviews. Cela me fait vraiment plaisir de voir que vous vous intéressez à mon histoire. Surtout continuez à me dire toutes vos impressions et hypothèses. Sabi, tu as tout à fait raison, pour les cheveux rouges je me suis inspirée d’Alias. Mais la comparaison s'arrête là. Ou peut-être pas. Enfin vous l'avez compris, je ne dévoilerais rien. Vous allez être obligé de lire tous mes chapitres! Dans celui-ci il ne se passe pas encore grand-chose. Comme je l’ai déjà dit l’histoire se met en place lentement. J’espère ne pas vous perdre en cours de route ! Le prochain arrivera probablement en milieu de semaine. Gros bisous.

 


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Aucun bruit. Etrange. Pourtant, le soleil éclairait déjà presque entièrement leur chambre. Kaori regarda l’heure : 10h05. D’habitude Akemi se levait bien plus tôt. Enfin, les trois derniers jours avaient dû finir par l’épuiser elle aussi. Et puis Kaori n’était pas contre un repos prolongé. Elle reposa sa tête contre l’épaule de son partenaire. Ryo aussi avait remarqué le calme inhabituel qui régnait ce matin-là. Vainement il essayait de se concentrer sur les bruits de la maison. Il n’entendait rien, il ne ressentait rien. Il avait comme un mauvais pressentiment. Mais si il s’était réellement passé quelque chose il l’aurait sentit. Pourtant… Ryo sentit la tête de Kaori se poser contre son épaule. Sa peau était toujours si incroyablement douce, elle-même était si tendre. Il ne se lasserait jamais de la nouvelle tournure qu’avaient prises les matinées chez City Hunter.  

- Kaori ? C’est étrange non ?  

- Oui, je sais. Elle doit probablement être crevée.  

Qu’est ce qu’ils étaient biens, ensemble, côte à côte, les rayons de soleil réchauffant leurs peaux.  

Ryo avait l’air réellement soucieux. Pire, il hésitait. Il était à la fois inquiet, mais n’allait pas vérifier ses doutes. Et comme elle, il se sentait tellement bien et pourtant gardait ses distances, soucieux. Kaori l’avait rarement vu hésiter. Pourquoi cette hésitation ?  

Il n’avait rien sentit absolument rien. Qui sait ce qui aurait pu se passer ? Qui sait ce qui s’est passé ? Il en était désormais sûr il n’y avait personne d’autre que eux deux dans la maison. Où était passé son instinct ? Etait-il vraiment possible qu’il ait baissé totalement sa garde cette nuit ? Etrangement, Ryo frissonna. C’était comme si il s’était lui-même trahi. Il n’avait pas été assez vigilant. Le fait d’être si proche de Kaori, si heureux et sûr de la vie, la bonne ambiance de ces derniers jours avaient suffit à anesthésier son instinct, celui qu’il avait dû développer pour survivre, celui qui lui avait permis de survivre.  

- Ryo ! Akemi n’est plus là !  

Kaori était choquée. Une cliente qui disparaît sous leur toit, sans aucuns bruits ! Sans que Ryo le remarque !  

La voix de sa femme résonna dans sa tête. Ryo sortit de ses pensées. Il regarda Kaori. Puis il se leva rapidement et inspecta leur appartement. Rien n’avait été cassé. Seules les affaires d’Akemi et Akemi n’étaient plus là. Pour Ryo aucun doute elle était partie d’elle-même. Un enlèvement aurait nécessité plusieurs personnes donc plus de bruit et Akemi se serait débattue. A moins, qu’un professionnel ait pu pénétrer dans la maison sans se faire remarquer, et l’ait menacé discrètement. Ou tout simplement, quelqu’un aurait pu rentrer en contact avec Akemi et faire pression sur elle. Mais Ryo avait beau réfléchir à toutes les hypothèses possibles, Akemi était probablement partie de son plein grés, volontairement. Ce qui expliquerait aussi pourquoi son instinct ne l’ait pas réveillé : il ne devait pas y avoir eu au cours de cette nuit aucune animosité de qui que ce soit. Mais pourquoi était-elle partie ? Et qui était-elle pour savoir ranger ses valises, faire son lit, fermer les portes, sans aucun bruit ?  

Akemi n’était plus là. Kaori n’en revenait pas, ne comprenait pas. Sa cliente, son amie, avait disparue sous leur toit, sous les yeux de City Hunter. Etait-elle en danger par leur faute ? N’avaient-ils pas su la protéger comme il faut ? Machinalement, elle prit le téléphone et composa le numéro de Saeko.  

La pauvre Saeko tomba elle aussi sous le choc. City Hunter qui perdait une cliente et n’avait aucune idée du pourquoi et du comment ? Comment allait-elle annoncer ça à ses supérieurs ? Elle promit à notre couple de se renseigner un peu plus sur Akemi Asagi. Mais il était fort probable qu’on ne lui communique pas ses informations. Saeko repensa à son affectation à la circulation et eut un nœud dans le ventre. Celui-ci se dénoua très vite, elle raccrocha, prit une profonde inspiration, retrouva tout son professionnalisme et sa confiance en soi et se dirigea vers le bureau de son supérieur.  

Après avoir inspecté une douzième fois tous les recoins de l’appartement Kaori s’adressa à son partenaire qui avait l’air de se reposé, allongé sur le canapé du salon.  

- Alors quelles sont tes hypothèses ? Elle a été enlevée ?  

- Je ne pense pas. Non. A mon avais elle est partie délibérément, d’elle-même.  

- Sans nous laisser de message ?  

- On ne sait rien sur elle. Absolument rien. Elle n’a pas voulu nous impliquer dans son histoire. Alors je considère qu’on n’est pas responsable d’elle.  

Comment pouvait-il dire ça ! Ils ne la connaissaient certes que depuis trois jours, mais cela suffisait amplement pour tisser des liens ! C’était leur cliente, leur boulot. City Hunter n’abandonnait jamais ses clients !  

Ryo continua :  

- Mais certaines choses m’inquiètent. Je pense qu’Akemi est une professionnelle. Il n’y a pas d’autres explications pour qu’elle ait pu sortir de chez nous sans qu’on ne le remarque.  

Peut-être qu’il s’inventait cette excuse parce que son ego en avait pris un coup ? Mais il ne voyait pas d’autres possibilités.  

Kaori comprenais les doutes que son partenaires avaient à ce moment, sur lui, sur ses compétences, sur sa capacité à la protéger.  

- Ryo, on était crevé, on avait bu…  

- Attends. Laisse-moi finir. Si c’est bien une professionnelle comme je le pense, je ne comprends pas pourquoi elle a fait appel à nos services pour qu’on la protége, sans nous en dire d’avantage. Son comportement joyeux, ce rôle qu’elle jouait, tout cela est suspect. Elle passe trois jours chez nous puis disparaît. Elle ne nous donne aucune information, et Saeko n’en sait pas plus. Tout était louche depuis le début. Je me demande vraiment ce qu’elle voulait, ce qu’elle NOUS voulait.  

- Tu crois qu’elle était après nous ?  

- Je pense qu’elle est après nous.  

- Je ne peux pas le croire !  

Akemi était devenue son amie. Elles avaient tant partagé ces trois derniers jours.  

- Tu es beaucoup trop naïve, Kaori.  

Trop naïve ? On le lui disait si souvent. A chaque fois cela lui faisait mal. Elle n’aimait pas être considérée comme une personne naïve, fragile, un agneau qu’on peut facilement berner et qui se ferait manger par le loup si Ryo n’était pas là. Pourtant, elle commença à douter sur elle et surtout sur Akemi. Si Ryo disait vrai, alors elle ne pardonnerait jamais à Akemi de s’être moquée d’elle, d’avoir abusée de sa crédulité. Mais elle ne pouvait pas le croire, elle refusait de le croire, elle était son amie. Comment Ryo pouvait-il rester aussi froid ? Pourtant il lui semblait que Ryo appréciait Akemi. Elle commença à faire le ménage. Cela la calmait. Du moins d’habitude, mais là rien à faire. Pourtant il suffisait d’attendre. Si Ryo avait raison, ils auraient bientôt de nouveau affaire à elle. Mais peut-être avait-elle réellement été enlevée. Peut-être que le travail de City Hunter n’était pas fini. Peut-être était-elle en danger et avait besoin d’aide. C’est vrai que l’instinct de Ryo était infaillible. Mais il ne l’avait pas entendu partir. Il se pouvait alors qu’il n’est pas non plus entendu des hommes venir l’enlever. Et puis ils étaient rentrés à 4h du matin et avaient beaucoup trop bu. Il était alors normal qu’ils n’aient rien remarqué. Ils avaient manqué de professionnalisme depuis le début. Leur travail avait vraiment pris beaucoup plus l’allure de vacances que d’autre chose. Ah oui ? Elle était naïve ? Cela restait à prouver. Et en tant que City Hunter, Kaori n’avait pas le droit d’abandonner un travail pas terminé. Elle abandonna sa pâte et son rouleau à pâtisserie (qu’elle avait pris après avoir abandonné son plumeau), et sortit de la maison. Il fallait qu’elle la retrouve. Il le fallait. Peut-être se raccrochait elle à un rêve, un espoir idiot, mais son cœur ne pouvait se résigner à laisser tomber. Il fallait qu’elle sache maintenant, tout de suite. Ryo ne bougea pas de son canapé. Il comprenait ce qu’elle ressentait. Elle se sentait trahie et elle avait du mal à l’admettre. Lui aussi d’ailleurs. Il s’en voulait. Il s’en voulait de ne rien avoir sentit cette nuit. Il s’en voulait que l’ennemi ait pu être si proche. Il s’en voulait d’avoir failli. Il ne pouvait pas se le permettre, pas dans leur monde. Qu’Akemi soit une ennemie ou non, cette nuit, ils avaient été une cible facile, il n’aurait rien remarqué pendant son sommeil. Kaori aurait pu être blessée ou, pire, tuée. Malgré ses conclusions sur Akemi, lui aussi conservait des doutes et continuait à se poser un tas de questions. Cette fille avait réussi à le toucher. Pourquoi ? Qui était-elle ? Etait-elle une ennemie ? Il n’avait aucune certitude et n’aimait pas ça.  

 

 


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