Capitolo 17 :: Direction les sous-sols…

Pubblicato: 23-10-05 - Ultimo aggiornamento: 23-10-05

Commenti: Bonjour tlm! Merci à Milene, Caro, Nanou et Moon pour les reviews. J'espère que vous apprécierez toujours autant la suite. Gros bisous à tous.

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Mais que faisait-il ici ? Pourquoi était-il là ? Il ne devait pas être là. En plus Etzel projetait de se débarrasser de lui et de Kaori. Fallait-il qu’elle les prévienne ? Non, non, non. Il ne fallait pas qu’elle oublie la mission. Hors de question de laisser tomber. Trop de monde comptait sur elle. Et puis Ryo et Kaori devaient déjà être au courant. Il fallait absolument qu’elle parvienne à se concentrer sur la mission, et uniquement sur la mission. Uniquement sur la mission… Mais elle n’y parvenait pas. Korn n’était pas si doué que ça finalement.  

Devant la glace des toilettes, Akemi se regardait tout en tentant de ne pas verser de larmes. Elle se fit un sourire dans la glace pour se redonner du courage. « Je dois être forte, il faut que j’aille jusqu’au bout, qu’importe ce qui se passe dans la salle de réception, qu’importe qui se trouve là-bas ».  

Elle sortie des toilettes et suivant le plan elle se dirigea vers l’accès secret pour les sous-sols. Elle se fraya donc un chemin parmi la foule. Le timing était parfait. Tout fonctionnait comme prévu… pour le moment. Alors qu’elle aperçut le couloir où elle devait aller, elle pu voir deux agents de sécurité emporter une femme qui avait l’air d’être droguée ou du moins elle faisait semblant. Elle accéléra son pas et profita de l’absence momentanée des gardes pour atteindre le couloir. Là elle appuya sur un interrupteur derrière des plantes et le mur coulissa pour lui laisser une ouverture. Elle entra.  

Kaori ne parvenait plus à la voir. Mais où donc était-elle passée ? Que lui avait-il pris ? Elle chercha dans plusieurs directions, mais rien à faire, pas de Cécile à l’horizon. Elle chuchota discrètement dans son micro, inquiète : « Ryo, je ne la voit plus ». Elle se dépêcha en même temps de le rejoindre. Ryo était resté avec son client.  

- Ryo, je l’ai perdu de vue. Répéta Kaori.  

- Reste là avec Hiyoko. Surtout ne bougez pas d’ici !  

Ryo partit aussitôt. Par le micro il contacta Mick qui était lui aussi venu à la réception pour donner un coup de main. Mais d’où il était Mick n’avait rien pu voir. Ils étaient en effet en discussion avec de charmantes américaines. Ryo lui dit de rester avec elles afin de ne pas griller sa couverture.  

Le même visage, les mêmes yeux… C’était impossible. Pourtant on n’avait jamais retrouvé son corps. Alors c’était possible, non ? Il fallait qu’elle en ait le cœur net. Mais bon sang ! Pourquoi marchait-elle aussi vite ?  

Ryo observa la salle. Environ 300 personnes, Ishida et Yoshio toujours en grande discussion, Nyoko entrain de papoter avec d’autres épouses de riches entrepreneurs, des personnalités qu’il avait dû voir un jour dans des journaux, des serveurs et d’autres membres du personnels. Les jeunes étaient plutôt rares préférant probablement être entre eux sur la terrasse. Il se dirigea donc vers la terrasse et ouvrit la porte-fenêtre. Six jeunes s’arrêtèrent de parler et de rire et regardèrent de travers ce vieux qui les dérangeait. Etait-il vraiment si vieux que ça ? Une des jeunes filles lui fit finalement un sourire. « On peut vous aider monsieur ? » « Euh, non, c’est bon, merci. Désolé pour le dérangement ». Ryo retourna dans la grande salle. Les toilettes ? C’était effectivement une autre possibilité mais Cécile était partie dans la direction inverse.  

Elle était sûre d’avoir bien vu. Le mur s’était ouvert. Mais comment ? Cécile observa attentivement ce mur, de haut en bas. Elle ne tarda pas à découvrir le bouton situé derrière les pots de plantes. Elle appuya et entra.  

- Bon sang mais qu’est ce qu’il lui a pris ? Je ne comprends pas, mais vraiment pas ! En plus elle est en danger ! Si jamais ils s’aperçoivent qu’elle est sans surveillance il vont s’en prendre à elle !  

- Calmez vous Hiyoko. Il va la retrouver, j’en suis certaine. Mais nous devons rester là et faire comme si de rien n’était. Il ne faudrait pas éveiller leur curiosité.  

- Je sais, je sais. Hiyoko était terriblement inquiet et regardait autour de lui dans l’espoir de voir sa fille. Mais que pouvait elle bien faire ?  

Cécile avança de quelques pas. C’était un couloir terriblement sombre. Elle trouva un interrupteur, mais il ne marchait pas. Elle n’y voyait vraiment rien. Aucun bruit. Par contre les murs, de simples briques sans peinture étaient légèrement humides. Aucun signe de vie. Elle pris conscience de ses actes et eu peur. Elle n’était vraiment qu’une idiote ! Prendre autant de risques alors que tout ça était impossible. Sa meilleure amie était morte ! Il fallait vraiment qu’elle finisse par l’accepter. Et puis que faisait elle ici ? Qui avait elle finalement suivi ? Nul doute qu’elle n’avait pas le droit d’être ici. Cécile fit demi-tour et se dépêcha de retourner vers la porte secrète.  

Mince ! Aucuns boutons, aucuns moyens d’ouvrir. Elle était prise au piège ! Cécile allait frapper contre la porte lorsqu’elle se ressaisit. Il ne valait mieux pas qu’on la découvre ici. Après avoir vérifier qu’il n’y avait vraiment aucun moyen d’ouvrir cette fameuse porte, elle retourna de nouveau dans le sombre couloir à la recherche d’une autre sortie…  

Soudain Ryo remarqua quelque chose qui clochait. Mais où étaient passé les gardes qui devaient se trouver dans ce couloir ? Tout à l’heure ils étaient bien à leur poste, il en était sûr. D’après les renseignements qu’ils avaient rassemblés avec Mick et Falcon, il y avait dans ce couloir un accès aux sous-sols. Ryo compris bien vite qu’une diversion avait dû être faite pour pouvoir accéder discrètement aux sous-sols. Ce n’était certes pas le seul accès, mais Akemi ou un autre agent avait dû en profiter pendant qu’un collègue se chargeait de la diversion. Qu’elle soit effectivement passée par cet accès ou que ce soit un de ses collègues, Akemi devait se trouver en ce moment même dans les sous-sols. Et la voie était encore libre. Plus tard, il aurait peut-être plus de problèmes pour rejoindre les sous-sols. Mais il y avait aussi Hiyoko et Cécile. Il devait réfléchir vite. Les gardes n’allaient pas tarder à revenir à leur poste. Certes Mick était là et pouvait surveiller Hiyoko. Mais Cécile ? Il ne pouvait pas abandonner ses clients comme ça.  

Son dilemme fut vite résolu. Déjà les deux agents de sécurité retournaient vers le couloir où se trouvait le fameux accès. Mine de rien, Ryo continua son chemin et se dirigea cette fois-ci vers l’ascenseur principal. Il venait d’avoir une idée. Il informa tout de même Mick et Kaori à travers le micro : « Mick je te confie Hiyoko. Fais bien attention chérie. » Mick lui répondit : « Pas de problème mon cœur ». Mais Ryo était trop préoccupé et ne fis pas attention à cette blague. La soirée ne se passait pas vraiment comme il l’avait espéré.  

Après avoir traverser le long couloir, Akemi trouva l’ascenseur qui descendait aux sous-sols. Elle entra dedans et appuya sur le bouton « -1 ». Il y avait d’après les plans un étage « -2 » mais il était plus ou moins sensé être secret et on ne pouvait donc y accéder que par un escalier à partir du niveau « -1 ». Pendant que l’ascenseur descendait (la salle de réception étant au second étage), Akemi se débarrassa de sa robe en une vitesse record. Ensuite elle la mis en boule pour la faire rentrer dans son sac à main et elle ouvrit la trappe au dessus d’elle pour se débarrasser du sac. Bien sûr avant elle avait sortie de son sac son arme et aussi un gadget sensé rendre l’utilisation de talkie-walkie impossible. Il fallait rester discrète le plus longtemps possible pour qu’elle puisse parvenir à l’ordinateur centrale. D’après les informations fournies, à la sortie de l’ascenseur il devait y avoir deux gardes. Elle mis donc en marche le gadget. Elle vérifia ensuite l’heure : 22h. Tout comme prévu. La porte de l’ascenseur s’ouvrit…  

Kaori était morte d’inquiétude pour Cécile…mais probablement pas autant qu’Hiyoko. Celui-ci tentait d’agir normalement mais n’importe qui aurait pu remarquer qu’il se faisait énormément de soucis. Néanmoins il tentait de discuter tranquillement avec d’autres entrepreneurs. Quant à Mick il n’était pas loin. Il buvait un verre de champagne près du buffet tout en draguant les jolies femmes. Mais il ne lâchait pas d’un œil Hiyoko et Kaori.  

Cécile avait mal au ventre. Elle s’était vraiment fourrée dans le pétrin. Elle avait ensuite pensé à téléphoner avec son portable mais il ne captait rien. Il lui servait au moins à éclairer, un peu, cet endroit qui lui donnait la chaire de poule. Puis, enfin, il y eut une porte sur sa droite. Elle entra. Un bureau, une chaise, des placards et beaucoup, beaucoup de poussière. Elle décida de s’assoire. Elle n’en pouvait plus.  

Ryo pris l’ascenseur principal. Un couple entra avec lui, l’homme se sentait mal et ils voulaient déjà repartir. L’ascenseur descendit donc au rez-de-chaussée. Mais Ryo ne sortit pas. Une femme par contre rentra à son tour. De retour à la salle de réception au troisième, lorsqu’elle sortie, elle s’étonna qu’il ne vienne pas. Ryo déclara qu’il pensait avoir oublié sa sacoche mais qu’il venait de se rappeler que c’était son épouse qui l’avait prise. La femme ne chercha pas à en savoir plus et se dirigea vers d’autres invités qu’elle semblait connaître. Mais l’agent de sécurité posté devant l’ascenseur devint méfiant. Surtout que lorsque l’ascenseur repartit, Ryo se dirigeait vers le niveau « 3 ». Une fois sortie de l’ascenseur Ryo tomba sur deux agents de sécurité. Il s’en débarrassa facilement et discrètement sans qu’ils aient pu prévenir qui que ce soit. L’agent de sécurité de l’étage du dessous était entrain de prévenir ses collègues par le talkie-walkie. Ryo répondit à leur place : « Tout va bien. Il s’est juste trompé d’étage ». Il appuya ensuite sur le bouton du niveau « zéro » afin que l’ascenseur redescende, sans lui.  

Akemi soupira. Ces deux gardes n’avaient pas été une tâche facile. Pourvu que personne n’ait rien entendu et pourvu que personne ne s’inquiète de la défaillance des talkies-walkies de ces messieurs. Enfin, de toute façon, elle n’allait pas traîner ici. Elle attacha toute fois les deux agents avant de continuer son chemin. Une pièce, puis une autre... Beaucoup d’espace inutilisé en faite. Mais bientôt elle se rapprocha de la civilisation. Elle était maintenant parvenue à proximité des bureaux secrets d’Etzel. Son service d’espionnage, son service d’actions criminelles et son service de recherche étaient installés ici. Maintenant qu’elle était près de ces bureaux actifs, elle ne tarderait pas à se faire repérer. Elle regarda sa montre : 22h30. Plus que cinq minutes avant que l’action commence réellement. Elle s’appuya contre le mur et entrepris de calmer sa respiration tout en restant concentré sur ce qui l’entourait.  

Cécile tenta de se ressaisir. Elle s’était laissée allée mais elle se rappela qu’il ne valait mieux pas qu’on la découvre ici. Elle ravala ses sanglots et sécha ses larmes. Puis elle sortie une photo de son portefeuille. On pouvait y voir deux jeunes filles riant aux éclats…  

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