Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 28 chapters

Published: 05-12-19

Last update: 03-01-20

 

Comments: 58 reviews

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DrameAction

 

Summary: NC-17 - Mick disparaît et son absence rouvre des plaies mal refermées...

 

Disclaimer: Les personnages de "Que passe un ange... " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Que passe un ange...

 

Chapter 26 :: Chapitre 26

Published: 01-01-20 - Last update: 01-01-20

Comments: Bonjour, voici un nouveau chapitre. Meilleurs vœux à tous. Un peu d'action, de sentiments et d'humour pour démarrer l'année. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 26  

 

Les mains crispées sur le volant, le regard voguant entre la route et le rétroviseur, Kaori passa la vitesse sèchement. Arrivée à un croisement, elle braqua à droite, coupant la chique à un autre automobiliste qui la klaxonna furieusement avant qu’une autre voiture en fit de même, le laissant blême et terrifié.  

 

- Désolée., s’excusa-t-elle, piteuse.  

 

La nettoyeuse serra les dents et se concentra. Elle contrebraqua rapidement pour éviter le piéton qui voulait traverser à un endroit non prévu pour cela. Elle le vit tomber puis se relever avec soulagement. Une détonation suivie d’un bruit de verre brisé, la vitre arrière, la ramena à son principal souci : elle était poursuivie. Elle vira une nouvelle fois sur la gauche maintenant et s’engagea sur une route un peu moins fréquentée.  

 

- Allez Kaori, encore un petit effort., s’encouragea-t-elle, nerveuse.  

 

Deux nouvelles balles sifflèrent à travers l’habitacle faisant exploser le pare-brise avant et la vitre passager. Elle reçut des éclats de verre sur elle mais aucune douleur ne lui signala une blessure.  

 

- C’est pas du jeu ! Je ne peux pas tirer, moi !, s’énerva-t-elle.  

 

Nouveau virage serré à droite, les pneus crissant sur l’asphalte, et elle s’engagea sur une nouvelle avenue avant de bifurquer à nouveau vers une rue moins fréquentée. Un nouveau tir eut raison du rétroviseur intérieur et elle baissa instinctivement la tête pour se protéger.  

 

- Ryo va me tuer quand il va voir l’état de sa mini. J’y suis pour rien !  

 

Enrageant de cette entrevue à venir et de ce contretemps plus que désagréables, elle accéléra vivement et sentit la mini bondir. Changeant de nouveau la vitesse en la faisant grincer par inadvertance, elle grimaça en pensant à tout ce qu’elle devrait faire en arrivant. Elle jeta un rapide coup d’oeil à l’horloge sur le tableau de bord et grimaça de nouveau.  

 

- Eh bien, je ne faillirai pas à la tradition…, soupira-t-elle.  

 

Soudain, son téléphone sonna. Elle hésita à répondre, occupée comme elle l’était, mais appuya tout de même sur le bouton en mettant le haut-parleur.  

 

- Kao, t’es où ?, s’inquiéta Ryo.  

- Pas loin, j’arrive quand j’aurais réglé un petit problème., répondit-elle.  

 

Un nouveau coup de feu fit voler en éclat le rétroviseur passager.  

 

- On te tire dessus ? Où es-tu ?, lui demanda-t-il, la voix froide.  

- Je suis dans Shinjuku poursuivie par deux mecs qui ont décidé de réduire ta voiture en bouillie.  

- Ok, reviens à la maison et passe par la ruelle., lui ordonna-t-il.  

- D’accord, j’y serai dans trois minutes. Faites que ça marche.  

 

Elle empoigna le frein à main comme elle avait vu faire dans les films et Ryo quelques fois et le tira brusquement en tournant son volant. Elle fit un cent quatre vingt degrés sur la route, ses poursuivants, trop surpris la dépassant. Elle eut une seconde d’hésitation, également surprise d’avoir réussi, puis réenclencha la vitesse, enleva le frein à main et fonça en direction de l’immeuble. Bien évidemment, il ne fallut pas longtemps à ses poursuivants pour la rejoindre et recommencer à lui tirer dessus. Elle les surprit une nouvelle fois en s’engageant dans une étroite ruelle et, pour une fois, ils furent capables de la suivre, ne perdant que leurs deux rétroviseurs au passage. Elle braqua en se retenant de fermer les yeux pour prendre la dernière ruelle qui la mènerait devant son immeuble et fut soulagée de voir Ryo apparaître. Elle le dépassa, entendit une détonation et s’arrêta juste après la sortie de la ruelle. Elle vit le capot de l’autre voiture s’ouvrir puis le véhicule se crasha dans le mur de l’immeuble voisin. Elle sortit de la mini et revint dans la ruelle.  

 

- Frimeur…, lâcha-t-elle, un sourire en coin, en levant les yeux vers Ryo qui était en l’air, calé un pied sur le mur et l’autre sur le bloc de climatisation de l’autre immeuble.  

 

Il se laissa tomber sur le sol, le regard pétillant, et l’enlaça.  

 

- Il faut bien que j’essaie de t’impressionner encore un peu, non ? Puis, te sachant au volant, il vaut mieux être en l’air que sur terre…, plaisanta-t-il.  

- Je conduis très bien !, s’insurgea-t-elle.  

 

Vexée, elle se dégagea de ses bras et retourna à la voiture. Elle inspecta ses paquets sur le siège arrière et souffla en voyant qu’ils étaient intacts. Elle entendit la respiration de Ryo se bloquer.  

 

- Ma voiture…, gémit-il en voyant la mini bien diminuée.  

- Qu’est-ce que t’as fait à ma voiture ?  

- JE n’ai rien fait à ta voiture. C’est eux ! Fais-leur ce que tu veux mais, moi, je n’y suis pour rien ! Et dépêche-toi, on va être en retard., lui lança-t-elle, furieuse, partant vers le véhicule.  

- Quand je pense que j’aurais pu être enlevée ou tuée ou blessée et monsieur se plaint de l’état de sa voiture…, maugréa-t-elle.  

- Ca va, ma chérie ? Tu n’as rien, mon amour ? Je suis fier de toi ! Que dalle ! Monsieur n’en a que pour sa boite de conserve…, rumina-t-elle.  

 

Ryo la regarda maugréer et se retint de rire. Il retira sa veste et la rejoignit.  

 

- Tu n’as rien, ma chérie ?, minauda-t-il, malicieux.  

 

Elle lui lança un regard noir et il ne put s’empêcher de rire. C’était sa Kaori avec son caractère flamboyant…  

 

- Attends, je vais faire un peu de ménage., dit-il, l’empêchant de grimper en voiture.  

 

Il attrapa un chiffon dans le coffre et balaya les éclats de verre sur les sièges avant de faire un geste de la main accompagné d’une petite courbette.  

 

- Si Madame veut bien se donner la peine d’entrer…, l’invita-t-il.  

 

Elle se calma légèrement et grimpa à l’arrière de la voiture.  

 

- On va être sacrément en retard., souffla Kaori.  

- Oui mais, si tu peux te changer dans la voiture, on gagnera du temps., lui dit-il.  

- Ok mais tu ne regardes pas., le prévint-elle, les joues rosies.  

- Je t’ai déjà vue nue, tu sais…, pipa-t-il.  

 

Elle vit son petit sourire en coin et se doutait que ses yeux devaient pétiller de malice et de désir.  

 

- Idiot…, souffla-t-elle.  

- De toute façon, je n’ai pas de rétroviseur., dit-il, s’engageant sur la voie.  

- J’espère que tu ne provoqueras pas d’accidents sur la route. J’en connais plus d’un qui risque de se déconcentrer en te voyant en petite tenue., ajouta-t-il, un soupçon de jalousie dans la voix.  

- Tant que, toi, tu ne te déconcentres pas, ça ira., murmura-t-elle à son oreille.  

 

Il réprima un frisson de désir à sentir son souffle contre sa peau. La savoir à portée de main à moitié nue derrière lui était très tentant mais il ne pouvait s’arrêter et agir : il était au supplice. Il poussa l’accélérateur et se concentra comme il put sur la route. Il entendit soudain un léger claquement et fut surpris.  

 

- C’était quoi ça ?, s’inquiéta-t-il.  

- Je viens d’enlever mon soutien-gorge…, susurra-t-elle à son oreille.  

- Dans deux secondes, j’enlève ma culotte., ajouta-t-elle.  

 

Il entendit le soupçon de malice dans sa voix et ne se doutait pas qu’elle était rouge pivoine derrière lui. Il imagina sa compagne nue sur le siège arrière, sentant son mokkori se réveiller, mais un coup de klaxon venant du sens inverse le ramena à la réalité.  

 

- Tu vas me tuer, Kaori…, grogna-t-il, la voix chargée de désir.  

- Attends au moins ce soir, mon amour.  

 

Elle savait qu’elle le titillait honteusement mais c’était un plaisir de le savoir sans défense parce qu’il savait que, s’il se retournait, elle le massacrerait.  

 

- Ce qu’il fait chaud ici…, murmura Ryo, enfiévré par le désir.  

- Alors tu dois apprécier la version printemps-été de la mini., plaisanta la jeune femme.  

 

Elle vit le rictus de colère de son compagnon et se demanda s’il appréciait la plaisanterie, ce qui n’était pas le cas. En fait, même s’il était fâché de l’état de sa voiture, il devait avouer que sa colère était plus alimentée par la peur qu’il avait eue en sachant qu’on lui tirait dessus alors qu’elle était seule.  

 

- Je suis content que tu n’aies rien., lâcha-t-il honnêtement.  

- Heureuse que tu l’avoues. Tu veux bien me faire une promesse ?, lui demanda-t-elle, se glissant dans sa tenue.  

- Dis toujours., fit-il, amusé.  

- La prochaine fois qu’on a un truc de prévu, tu peux éviter d’énerver un chef de clan dans les dix jours qui précèdent ?, expliqua-t-elle.  

- Je peux l’envisager., répondit-il, malicieux.  

- Heureusement qu’on n’a pas des trucs de prévu tous les jours., ajouta-t-il.  

 

Il sentit des lèvres se poser sur sa joue et eut un léger sourire.  

 

- Je t’aime, Ryo Saeba., murmura-t-elle à son oreille.  

- Moi aussi et, si tu continues à m’exciter comme tu n’arrêtes pas de le faire, je vais te le prouver physiquement, menaces ou pas menaces., la prévint-il.  

- On sera encore plus en retard., objecta-t-elle.  

- On s’en fout : sans nous, ils ne peuvent pas commencer., répondit-il.  

 

Il se gara devant le bâtiment et vit leurs amis arriver inquiets.  

 

- On y est. Prête ?, lui demanda-t-il, légèrement nerveux.  

 

Il aurait aimé se retourner et croiser son regard mais il lui avait fait une promesse. Il sentit ses bras entourer ses épaules et posa les mains sur les siennes croisées sur le haut de son torse.  

 

- Tu sais que je te suivrais jusqu’au bout du monde., murmura-t-elle avec ferveur.  

- Moi aussi, Sugar. Le voyage serait juste un peu plus long.  

 

Ils restèrent ainsi quelques secondes puis se détachèrent.  

 

- A tout de suite.  

- Oui… et ne regarde pas en sortant de la voiture…, le prévint-elle.  

- Tyran !, lâcha-t-il, un sourire aux lèvres.  

 

Il sortit de la voiture en prenant sa veste dont il se servit pour cacher la vue de sa compagne restée dans le véhicule.  

 

- Que s’est-il passé ?, demanda Mick, inquiet.  

- Trois fois rien : une course-poursuite, quelques balles qui ont sifflé, une voiture accidentée dans la ruelle voisine de l’appartement et ma mini en miettes., répondit Ryo, d’un ton enjoué.  

- Tu n’as rien ?, s’enquit Miki, le dévisageant.  

- Non, c’était Kaori qui était dans la voiture… Elle va bien. Moi, j’ai dû conduire en la sachant nue derrière moi… Tu imagines ?  

- J’imagine très bien., fit Mick, le regard brillant.  

 

Un coup de maillet lui remit les idées en place.  

 

- Mais je pensais à toi toute nue, ma chérie…, s’offusqua-t-il en regardant Kazue.  

 

Ryo les regarda se chamailler en souriant.  

 

- Umi, emmène Ryo à l’intérieur. On finit et on arrive., lui ordonna Miki.  

- C’est bon, j’ai compris., se résigna le nettoyeur qui n’avait pas vraiment envie de s’éloigner de sa compagne après son aventure.  

 

Pendant que Ryo expliquait la situation à Mick, Sayuri, revenue des Etats-Unis depuis une semaine, s’était approchée de la voiture avec Saeko.  

 

- Ca va, Kaori ?, s’inquiéta sa sœur.  

- Oui, oui… C’est juste que je n’arrive pas à mettre ça. Tu peux m’aider ?, lui demanda-t-elle en lui tendant l’objet en question.  

 

Sayuri s’appliqua et bientôt ledit objet fut en position. Miki arriva juste après.  

 

- Il faut que je sorte de là mais je ne veux pas que Ryo me voit., fit la jeune femme, gênée.  

 

Miki passa alors le message à son mari et les deux hommes disparurent l’instant qui suivit. Aidée par sa sœur, elle quitta l’habitacle de la mini et lissa sa belle robe blanche. Miki passa derrière elle pour remettre de l’ordre dans ses cheveux sous le voile et Saeko la maquilla légèrement.  

 

- Tu es magnifique, ma chérie., murmura son aînée.  

- Merci. J’espère que je lui plairai également., répondit Kaori, les joues rosies.  

- Pas besoin de blush, c’est la couleur qui te va le mieux. Ton frère serait fier de toi., ajouta Saeko, légèrement émue.  

- Les filles, le prêtre demande si on peut commencer., les coupa Mick.  

- On peut., affirma Kaori, avançant vers l’église.  

 

Lorsque la musique commença, la future mariée avança vers l’autel où se tenait son futur mari. Ils ne se quittaient pas des yeux. Lorsqu’elle arriva devant lui, il releva son voile et croisa son regard chaud et aimant, ce qui le remua au plus profond.  

 

- Tu es sublime. Ca valait le coup d’attendre jusque maintenant pour te voir., murmura-t-il.  

 

Ses joues se teintèrent un peu plus et elle lui sourit amoureusement.  

 

- T’es pas mal non plus, tu sais ?, répondit-elle, le regard pétillant de bonheur.  

- Mesdames et messieurs, nous sommes aujourd’hui réunis pour assister à l’union de Ryo et Kaori qui ont décidé de se dire oui pour la vie…, commença le prêtre.  

- Il était temps., fit Mick, amusé, recevant juste après un coup de coude de sa femme.  

 

Malgré tout, la remarque fut saluée par les applaudissements de toute la bande. Le prêtre ne s’offusqua pas et sourit.  

 

- Tout vient à point à qui sait attendre, dit-on. Est-ce que quelqu’un dans la salle s’oppose à ce mariage ?, demanda le prêtre.  

 

En guise de réponse, les portes de l’église volèrent en éclat sous le feu nourri de balles. Tous se baissèrent en réaction et ceux qui étaient armés, en résumé tout le monde sauf Kazue qui tenait Samuel, le Professeur, Eriko, le prêtre et Kaori, ripostèrent.  

 

- Tu as une arme pour moi ?, cria Kaori à son fiancé.  

 

Il souleva la jambe de son pantalon et sortit une arme attachée à sa cheville.  

 

- Toujours prêt à ce que je vois., plaisanta-t-elle.  

- Comme les scouts. Tu vises la main ou l’épaule, Kaori., lui enjoignit-il sérieusement.  

- Je sais, pas de sang sur les mains., répondit-elle, croisant son regard et lui transmettant sa volonté de l’écouter.  

 

Il acquiesça légèrement puis se concentra de nouveau sur leurs opposants. Il offrit une fenêtre de sortie pour les non-armés couverts par Mick. Il vérifia que tous les autres étaient bien couverts puis croisa le regard de sa femme. Ils le maintinrent pendant quelques secondes avant qu’il ne partit. Elle le couvrit en tirant sur leurs assaillants. Une âpre bataille s’engagea qui dura près d’un quart d’heure. Quand le silence se fit enfin, il sembla irréel pendant quelques secondes. Kaori observa avec anxiété les alentours cherchant une trace de Ryo et, inquiète de ne pas le voir, se précipita à l’extérieur. Elle le vit entrain de ligoter l’un de leurs ennemis et se précipita vers lui.  

 

- J’étais inquiète de ne pas te voir revenir., souffla-t-elle en se jetant dans ses bras.  

- Tu croyais vraiment que j’allais manquer la nuit de noces ?, se moqua-t-il.  

 

Elle ne s’offusqua pas tant son regard était doux. Elle approcha de lui et l’embrassa. Il s’empressa de répondre à son étreinte et la serra plus contre lui.  

 

- Hep là-bas ! Vous n’avez pas encore eu le feu-vert., les rappela à l’ordre Sayuri.  

- Mon père, si on en venait à l’essentiel ?, demanda Ryo sans quitter des yeux sa promise.  

 

Le prêtre les regarda tous deux et, sans même regagner l’église, invita l’assistance à les entourer.  

 

- Ryo, voulez-vous prendre Kaori comme légitime épouse, jurez-vous de lui être fidèle, de l’aimer et de la protéger jusqu’à ce que la mort vous sépare ?, lui demanda-t-il.  

- Non… Je le ferai par delà même la mort., fit-il, le regard assombri par la virulence de ses sentiments.  

 

Sa compagne n’était pas en reste et pourtant aucune larme ne perla à ses yeux. Il sentit juste son coeur battre contre le sien plus vite, plus fort.  

 

- Kaori, voulez-vous prendre Ryo comme légitime époux, jurez-vous de lui être fidèle, de l’aimer et de le protéger jusqu’à ce que la mort vous sépare ?, lui demanda-t-il.  

- Oui, même si rien ne peut plus nous séparer désormais., répondit-elle.  

- Je vous déclare mari et femme. Ryo, vous pouvez embrasser la mariée., acheva le prêtre.  

 

Il ne se le fit pas répéter et prit les lèvres de sa femme avec passion, la serrant contre lui, sous les applaudissements de leurs amis et famille. Quand il la relâcha, il posa son front contre le sien, le regard plongé dans le sien.  

 

- Je t’aime, Kaori, même si je te l’ai souvent très mal montré. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée.  

- Ne me laisse jamais tomber, Ryo. Tu es ma vie.  

- Promis, Sugar.  

- En tout cas, on peut dire que vous avez eu un mariage à l’image de votre vie., pipa Saeko, regardant les alentours jonchés d’hommes inconscients.  

- Il n’aurait pas pu en être autrement., répondit le marié, s’écartant enfin de son épouse sans la lâcher.  

- Si on allait faire la fête, maintenant ?, proposa-t-il.  

 

Tous rejoignirent le Cat’s pour terminer la journée ensemble dans la joie et la bonne humeur.  

 

Tard le soir, le couple rentra chez lui, délicieusement rompu et heureux. Ryo attrapa sa femme juste avant qu’elle entra dans l’appartement et la prit dans ses bras.  

 

- On respecte les traditions, Madame Saeba., la tança-t-il sans sévérité.  

- Il y a des traditions plaisantes à respecter., répondit-elle, heureuse.  

- Oh que oui, je vais t’en montrer une autre de suite., susurra-t-il, l’emmenant dans leur chambre sans tarder.  

 

Il la déposa au pied de leur lit et l’embrassa langoureusement, laissant ses mains glisser de ses épaules puis le long de ses bras avant d’entrelacer leurs doigts un moment. Il partit ensuite à la découverte du corps de sa moitié, celle-ci lui rendant la pareille.  

 

- Cette robe te va vraiment à merveille mais elle est de trop pour la suite du programme., dit-il en faisant coulisser la fermeture éclair.  

 

L’étoffe se répandit au sol telle une corolle de fleur immaculée. Il découvrit alors le corps dénudé, à l’exception d’une culotte, de sa belle et retint sa respiration.  

 

- Tu étais vraiment comme ça toute la journée ?, demanda-t-il d’une voix rauque.  

- Oui., souffla-t-elle, sentant ses lèvres se poser dans son cou.  

- Tu as vraiment été nue dans la voiture ?  

- Oui., répondit-elle, le rouge aux joues.  

- Tu veux vraiment me tuer ?  

- Non, je veux t’aimer.  

 

Leurs regards se croisèrent et se tinrent le plus beau des discours. A partir de là, plus aucun mot ne fut échangé. Tout ce qu’ils auraient pu se dire, ils se le transmirent par baiser, regard et caresse. Aucun mot n’était nécessaire entre eux et le silence n’était pas pesant, loin de là... 

 


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