Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 29 capitoli

Pubblicato: 19-10-19

Ultimo aggiornamento: 16-11-19

 

Commenti: 54 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: AU Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi Ryo n'était pas attiré par les adolescentes? N'a-t-il jamais fauté?

 

Disclaimer: Les personnages de "Un amour d'adolescente" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Un amour d'adolescente

 

Capitolo 7 :: Chapitre 7

Pubblicato: 25-10-19 - Ultimo aggiornamento: 25-10-19

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Saura-t-on enfin si Hide est toujours vivant? Merci Mini soleil, Didinebis, Rkver, Shanin XYZ et Emmanuelle S pour vos commentaires. ShaninXYZ, je n'étais pas fâchée hier. C'était purement ironique. ;). Bonne lecture et merci pour vos reviews^^

 


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Chapitre 7  

 

Entourée de Ryo et Saeko, Kaori se tenait debout, Kei serré contre elle. Perdue, elle regardait droit devant elle, n’entendant rien des paroles qui étaient prononcées. Elle se sentait vide et épuisée. Elle voulait oublier, juste oublier tout ce qui s’était passé. Elle vit l’urne funéraire être mise dans la stèle et cette dernière être refermée, la pierre crissant contre le socle. Elle crut défaillir à ce son et resserra son emprise sur son fils. Celui-ci n’apprécia pas et tendit les bras vers son père qui le prit et le cajola. Elle se sentit alors bien seule.  

 

Les larmes se mirent à couler sur ses joues pales et elle revécut les derniers instants de son frère. Il ne s’était réveillé que pour lui dire ces quelques derniers mots qui resteraient à jamais gravés dans sa mémoire.  

 

- Je te déteste, Kaori. Je regrette tellement que mon père t’ait ramenée à la maison. J’aurais voulu que tu meurs avec ton vrai père…, lui avait-il craché à la figure juste avant d’expirer.  

 

Elle n’avait su quoi répondre. Tout son monde s’était écroulé et elle s’était juste enfuie de sa chambre en pleurant. Ryo avait tout entendu et n’avait pas esquissé le moindre mouvement. Saeko lui avait jeté un regard lourd de reproches. Aujourd’hui encore, quand elle se retourna, elle croisa leurs regards accusateurs.  

 

- Tu l’as tué., constata Saeko, les yeux noirs de fureur.  

- Tu ferais mieux de partir, Kaori. Je garde Kei. Tu ne le reverras plus jamais. Tu n’es pas digne d’être sa mère., lui lança Ryo.  

- C’est mon fils., objecta-t-elle, la voix tendue.  

- Né d’un mensonge. Tu n’es que mensonge. Toute ta vie n’est qu’un mensonge. Tu n’es pas une Makimura. Tu ne mérites pas mon amour ni celui de mon fils. Va-t-en…, lui asséna-t-il d’une voix dure.  

 

Sans qu’aucun d’eux ne bougea, elle eut la sensation d’être éloignée d’eux et fut prise d’un vertige. Puis son coeur se mit à lui faire mal et un hurlement lui échappa.  

 

- Ryo ! Ne fais pas ça !  

 

Elle se réveilla de son cauchemar, pleurant, tremblant, haletant. Son coeur battait de manière désordonnée. Elle releva la tête brusquement quand la porte s’ouvrit, laissant apparaître Ryo, inquiet.  

 

- Que se passe-t-il ? Pourquoi hurles-tu ainsi ?, lui demanda-t-il.  

 

Il l’observa un quart de seconde et s’approcha d’elle. Elle était incapable de parler, encore prise dans son cauchemar car à voir sa tête ça ne pouvait être que cela. Il s’assit en face d’elle et posa sa main sur la sienne. Elle était froide, tremblante et moite.  

 

- Kaori, c’est fini maintenant. Ce n’était qu’un cauchemar., murmura-t-il doucement.  

- Kei…, prononça-t-elle à voix basse.  

- Il a fini par s’endormir sur le canapé. Il doit encore en avoir pour un moment., la rassura-t-il.  

- Tu ne vas pas me le prendre, n’est-ce pas ?, lui demanda-t-elle, la voix tendue.  

 

Elle baissa les yeux pour ne pas qu’il lut sa détresse. Elle était sur le point de craquer, il le sentait. Il ne savait pas quelle avait été la teneur de son rêve mais ça avait dû être vraiment violent pour la mettre dans un état pareil…  

 

- Non, Kaori. Je ne te prendrai pas Kei. Tu t’occupes très bien de lui., répondit-il.  

- De quoi as-tu rêvé ?, l’interrogea-t-il.  

 

Elle releva enfin le visage vers lui et la douleur dans ses yeux le surprit. Il serra ses doigts entre les siens pour l’apaiser et lui fit un petit sourire. Elle le contempla un moment avant que son corps ne se relâcha et que ses traits se détendirent un peu.  

 

- Hide était mort et me reprochait ma présence dans sa vie. Toi et Saeko, vous me rendiez coupable de sa mort et tu m’enlevais Kei., résuma-t-elle.  

 

Elle sentit un long frisson parcourir son corps, se remémorant le déchirement qu’elle avait ressenti. Doucement, Ryo caressa sa joue puis l’attira contre lui.  

 

- Hide est bel et bien vivant, Kaori. Le Professeur nous a certifié qu’il était sauvé même si son rétablissement prendra du temps. Il va bien et je suis sûr que, lorsqu’il se réveillera, il sera heureux de te retrouver.  

- Tu crois ?, bredouilla-t-elle.  

- Non, j’en suis sûr, je te dis. Et ni Saeko ni moi ne te reprochons d’être responsable de son état. C’est l’union Téope qui l’a mis dans cet état, pas toi.  

 

Il la garda contre lui un moment avant de la laisser s’écarter un peu. Elle plongea dans son regard et, doucement, hésitant, elle approcha son visage du sien puis posa ses lèvres sur les siennes. Elle avait besoin de lui, de sa présence, de son amour.  

 

- Aime-moi, Ryo. Je sais que ça ne signifiera pas que tout est réglé entre nous mais aime-moi., murmura-t-elle, lui lançant un regard empli d’espoir et d’amour.  

 

Il hésita un moment puis abdiqua. Il avait besoin d’elle comme elle avait besoin de lui. Il la serra de nouveau contre lui en l’embrassant et, de fil en aiguille, ils se laissèrent emporter par les vagues du désir.  

 

Redescendus de leur nuage, ils reposèrent enlacés dans le lit. Aucun des deux n’avait le besoin de parler. Ils appréciaient la présence de l’autre simplement. Le contact de leurs peaux, la chaleur de l’autre, la respiration calme et régulière, la caresse lente et inconsciente d’une main, tout cela les apaisait mutuellement. Il n’y avait besoin de rien de plus.  

 

Au bout d’une demie-heure, Kaori releva la tête et le regarda amoureusement.  

 

- Merci pour ce merveilleux moment., lui dit-elle.  

- Tout le plaisir fut pour moi., la taquina-t-il.  

- J’en ai bien profité tout de même. Je vais aller prendre une douche avant que Kei ne se réveille.  

- Mets des vêtements de sport après. Première leçon d’auto-défense dès qu’il sera debout., l’informa Ryo.  

- Ok.  

 

Avec un sourire concupiscent, il la regarda chercher ses vêtements pour se rhabiller. Se levant sans bruit, il la prit dans ses bras, lui arrachant un cri de surprise.  

 

- Finalement, je suis aussi d’avis qu’une douche me ferait du bien., murmura-t-il, l’emmenant à la salle de bains.  

 

Après une douche très sensuelle, ils redescendirent et trouvèrent Kei encore endormi.  

 

- Il ne va pas tarder à se réveiller. Regarde comment il bouge, c’est typique. Reste avec lui. Je vais lui préparer un goûter., lui dit-elle.  

 

Ryo s’assit à côté de son fils et l’observa dormir. Il voulait connaître ses petites manies, ses expressions. Il savait qu’il ne pourrait rattraper les deux ans perdus loin de lui mais maintenant, il voulait tout savoir, ne plus rien rater. Kaori ne s’était pas trompée : après seulement cinq minutes, il vit les paupières de Kei s’ouvrir et cligner quelques fois. Le petit garçon se releva en frottant ses yeux de ses petits poings tout en bâillant. Tout ce cérémonial terminé, il regarda autour de lui, les yeux grand ouverts, et, croisant son père, se jeta sur lui, les yeux pétillant de joie.  

 

- Papa ! On va jouer, Papa ?, demanda le petit garçon.  

- Tu vas goûter puis on ira découvrir une nouvelle pièce. Ca te dit ?, lui proposa Ryo d’une voix enjouée.  

- Oui !, s’exclama Kei.  

 

Main dans la main, les deux hommes se rendirent en cuisine où attendaient quelques biscuits et un verre de lait. Le petit garçon se régala sous le regard attendri de ses parents qui profitaient de ce simple moment de plaisir après les dures heures qu’ils avaient traversées. Quand il eut fini, ils descendirent et rejoignirent la salle située au sous-sol aménagée comme une salle de gym. Kaori regarda avec de grands yeux la pièce, ne s’attendant pas du tout cela.  

 

- A côté, il y a une armurerie et après une salle de tir., lui apprit-il, sérieux.  

 

Elle jeta un regard anxieux sur Kei.  

 

- Elles ferment à clef même si, jusqu’à il y a quelques jours, ce n’était pas fait., la rassura-t-il.  

 

Elle acquiesça puis installa Kei dans un coin de la pièce avec quelques jouets avant de rejoindre son compagnon. Ryo lui expliqua patiemment quelques prises simples pour commencer puis il lui fit mettre en pratique jouant l’agresseur. Après quelques rounds, il s’arrêta et la dévisagea.   

 

- Tu as pris des cours ?, s’étonna-t-il.  

- A l’université, il y avait un professeur bénévole qui donnait des cours. Bon, il fallait faire attention à ses mains quelque peu baladeuses mais il était doué dans son domaine., lui précisa-t-elle, une lueur malicieuse dans les yeux.  

- Tu es fière de toi, n’est-ce pas ?, constata-t-il, nullement vexé.  

 

Elle acquiesça, un léger sourire aux lèvres. Il l’observa un instant et retrouva la jeune femme qu’il avait rencontrée et qui avait fait battre son coeur… et ça continuait…  

 

- On peut passer à l’étape suivante alors…, dit-il, énigmatique.  

 

Sans attendre, il l’attaqua. D’abord surprise, elle se défendit du mieux qu’elle put. Au fur et à mesure quand elle bloquait et ne savait comment se sortir de son étau, il la guidait, lui donnait la petite astuce qui la débloquerait. Au bout d’une heure, Kaori tomba par terre suite à une prise de Ryo et, d’un habile coup de pied, elle l’entraîna avec lui. Il atterrit sur elle, réussissant à amortir sa chute en se retenant avec les mains.  

 

Il resta quelques secondes en lévitation, observant sa compagne qui était essoufflée. Il admira ses joues rouges, sa poitrine qui se soulevait rapidement et la vit humecter ses lèvres avec sa langue. Il se laissa aller sur elle doucement et prit ses lèvres avec avidité. Après quatre jours à se contenir, il avait juste envie de se laisser aller à cette douceur. Kaori passa les bras autour de son cou et répondit à son baiser. Ne voulant pas l’écraser, Ryo se retourna sur le dos, la tenant toujours contre lui. Aucun des deux ne fit attention au petit garçon qui s’était levé.  

 

Kaori gémit lorsqu’il franchit la barrière de ses lèvres avec sa langue. Elle fourra les doigts dans ses cheveux. Elle perdait toute conscience de la réalité tout comme lui. Il voulait plus, il la voulait maintenant. Il la refit basculer sur le dos, ne lui laissant quasiment aucun répit. Ses mains voyageaient sur tout son corps, avaient déjà glissé en dessous du tissu de son short et de son débardeur. Il sentait ses mains à elle tirer sur son tee-shirt puis se plaquer sur ses reins. Un long frisson remonta le long de sa colonne vertébrale et augmenta la puissance de son désir. Il intensifia les caresses et les baisers. La jeune femme laissa un long gémissement lui échapper.  

 

Soudain, une violente douleur au crâne sortit Ryo de sa transe. Il se redressa, laissant une Kaori déboussolée.  

 

- Papa méchant ! Papa fait mal à maman !, fit Kei, visiblement mécontent.  

 

Il lui lança un jouet à la figure que Ryo attrapa prestement. Voyant qu’il n’avait plus rien en main, il risqua un œil derrière lui et se mit à rire : il avait été agressé par un avion miniature… Il se leva et s’approcha de son fils. Celui-ci effrayé recula d’un pas et Ryo préféra s’asseoir pour le laisser venir à lui.  

 

- Kei, je ne fais pas mal à maman. Je l’embrasse…, commença Ryo.  

 

Kei le regarda sans comprendre et ce fut autour de Kaori d’approcher.  

 

- Papa fait des bisous à maman. Ca ne fait pas mal. Est-ce qu’on te fait mal quand on te fait un bisou ?, lui demanda-t-elle.  

- Non., répondit-il.  

- Je n’ai pas mal non plus. C’est même très agréable., avoua-t-elle, un regard chaud adressé à son compagnon.  

- Pourquoi tu cries ?, enchaîna-t-il.  

- C’est vrai ? Pourquoi tu cries, Kaori ?, répéta Ryo, taquin.  

 

Elle sentit ses joues se teinter et se racla la gorge pour reprendre contenance.  

 

- Ca m’échappe comme lorsque tu cries quand on te chatouille, n’est-ce pas poussin ?, dit-elle en l’attrapant et lui faisant la démonstration.  

 

Kei se mit à pousser des cris et à rire à gorge déployée d’autant plus lorsque les deux adultes se coordonnèrent sans un mot. Au bout de cinq minutes, ils le relâchèrent. Ils étaient tous les trois tout sourire, le coeur léger.  

 

- Si on remontait et qu’on allait voir Hide ?, proposa Ryo.  

 

Kaori accepta et il attrapa Kei, le portant sur son épaule, alors qu’il riait aux éclats. Pour lui, rien n’était inné mais il se souvenait de ce qu’il avait vu les autres pères faire dans la rue parce que, même si ses radars oculaires cherchaient plutôt les dessous féminins ou les truands, aucun détail ne lui échappait.  

 

Un quart d’heure plus tard, ils étaient en voiture, se dirigeant vers la clinique. Ils roulaient depuis dix minutes lorsque Ryo rompit le silence.  

 

- Kaori, attrape Kei et attachez-vous., lui dit-il, regardant dans le rétroviseur.  

 

Elle l’observa l’espace d’un instant et se tourna vers le petit garçon, les bras tendus.  

 

- Tu viens, mon bonhomme ? On va regarder la route tous les deux.  

 

Kei prit son doudou et tendit les bras à sa mère qui l’amena contre elle. Elle défit la ceinture de sécurité et la repassa au dessus d’eux deux.  

 

- Tu le tiens bien ? Ca risque de secouer un peu., la prévint-il.  

- C’est bon., répondit-elle, entourant le petit corps de ses deux bras, une main tenant sa tête contre elle.  

 

Son coeur battait à cent à l’heure. Elle était nerveuse mais, malgré tout, elle savait qu’il les sortirait de là. Elle se doutait à en juger les coups d’oeil fréquents de Ryo dans le rétroviseur qu’ils étaient suivis.  

 

- C’est parti., murmura-t-il.  

 

Brusquement, il vira à droite et s’engouffra dans une ruelle. Elle ouvrit de grands yeux en voyant les murs à moins de cinquante centimètres de la portière, grimaça en entendant le bruit des poubelles projetées lors de leur passage. Un brusque coup de volant à gauche la projeta contre lui mais cela ne perturba pas Ryo. Malgré la douleur due au choc de sa tête contre l’épaule du conducteur, elle ne dit rien et jeta un œil sur Kei qui serrait son doudou sans rien dire. Après encore trois virages aussi brutaux, ils revinrent sur une grande avenue et ressortirent aussitôt par une rue plus étroite puis il tourna à droite et tout de suite s’engouffra dans un parking souterrain à gauche où il se gara dans un recoin sombre.  

 

- Vous allez bien ?, leur demanda-t-il, légèrement inquiet.  

- Oui. Kei s’est endormi…, lui apprit-elle, étonnée.  

- Il s’est endormi ?, répéta-t-il, stupéfait.  

 

Elle se tourna doucement pour lui prouver la véracité de ses propos et, en effet, le petit bonhomme dormait du sommeil du juste. Ryo n’en croyait pas ses yeux mais fut soulagé de ne pas le voir traumatisé. Il releva ensuite les yeux vers elle et avisa le coup qu’elle avait au front.  

 

- Tu t’es cognée ?  

- Contre ton épaule. Ca va aller, j’ai la tête dure…, répondit-elle.  

 

Il ne dit rien mais l’attira contre lui un instant puis la relâcha avant d’examiner les environs. Il remit le moteur en marche et ressortit du parking, reprenant la route pour la clinique. Au bout de quelques minutes, il se détendit : il avait réussi à semer leurs poursuivants. Un quart d’heure plus tard, ils étaient arrivés et se dirigèrent vers la chambre d’Hideyuki.  

 

Saeko était elle aussi revenue et patientait assise sur une chaise, un dossier ouvert à la main.  

 

- Tu n’es quand même pas venue l’embaucher ?, railla Ryo.  

- Ah ah très drôle… Non, je relis le rapport d’enquête du Silky Club pour voir s’il n’y a pas de failles. Je m’implique pour toi comme tu peux le voir., répondit-elle sans se démonter.  

- Tu t’impliques dans ce que tu veux parce que ma liste, elle, est toujours aussi longue!, dit-il, en sortant son carnet de sa poche.  

 

Son carnet disparut de ses doigts, habilement subtilisé par Kaori qui l’examina, suspicieuse.  

 

- C’est quoi ça ?, demanda-t-elle, le visage renfrogné.  

- Ca ? C’est rien…Rends-le moi, s’il te plaît., fit Ryo, d’un ton doucereux.  

- Saeko ?  

- Son carnet à coups !, répondit-elle obligeamment.  

 

Kaori se tourna vers Ryo, le regard plissé. Elle n’aimait pas du tout cette histoire et se demandait jusqu’où ces deux-là étaient déjà allés et si ça continuait encore.  

 

- Tu m’expliques ?, l’interrogea-t-elle.  

- C’est juste un petit jeu entre nous… Elle me fait travailler et c’est ma rémunération fictive…, expliqua Ryo maladroitement.  

- Un coup équivaut à combien d’argent ?  

- Oh il ne s’agit pas d’argent mais de sexe. Ryo aime se faire rémunérer en relations sexuelles…, lui apprit Saeko, le regard pétillant.  

 

Le nettoyeur déglutit difficilement face à l’aura de colère qui envahit rapidement la pièce. Elle s’approcha de lui et il se retint de reculer : ça n’aurait pas fait très sérieux de voir le nettoyeur numéro un du Japon avoir peur d’une jeune femme d’à peine vingt ans…  

 

- Tu te fais payer en relations sexuelles ? T’es nettoyeur ou gigolo ?, fulmina-t-elle.  

- Il y a des femmes qui paieraient pour coucher avec moi ! Je suis l’Etalon de Shinjuku !, se défendit-il.  

- Et toi, tu as vraiment besoin de coucher avec elles ou une femme pourra te suffire ?, demanda-t-elle d’une voix peinée.  

 

Il revint à la réalité et l’observa. Il comprenait parfaitement le sens de sa question : allait-elle lui suffire ou faudrait-il toujours qu’elle craignit de le voir draguer une autre ?  

 

- J’aurai certainement du mal à réfréner mon envie de saluer la beauté féminine mais je n’ai envie que d’une seule femme dans ma vie., dit-il, l’attirant dans ses bras.  

 

Kaori se laissa aller contre lui, soulagée. Saeko récupéra le carnet et le jeta à la poubelle.  

 

- Mon carnet…, fit Ryo, tristement.  

- Tu n’en as plus besoin mais je trouverai bien un autre moyen de te dédommager., répondit-elle en lui faisant un clin d’oeil.  

 

Il lui sourit et acquiesça.  

 

- Bonjour Monsieur., fit Kei soudain.  

 

Dans le feu de leur conversation, aucun des trois ne l’avait vu se réveiller et grimper sur le lit à l’aide de la chaise de Saeko. Ils se tournèrent donc vers lui et, les yeux écarquillés, observèrent la première rencontre de Kei et Hideyuki, éveillé. Visiblement fatigué, l’adulte leva une main vers l’enfant et lui caressa le visage.  

 

- Bonjour., murmura-t-il, avec un léger sourire.  

 

Il se sentait fatigué et déboussolé. Avec toutes les douleurs et sensations qu’il avait expérimentées, il avait du mal à croire qu’il était vivant et, pourtant, il faisait face au fils de sa sœur, un petit ange à la crinière noire qui le dévisageait curieusement.  

 

- T’es qui ?, l’interrogea le garçon.  

- Hideyuki et toi ?  

- Kei !, s’exclama-t-il.  

- Maman, est gentil le monsieur…, constata Kei.  

 

Derrière lui, les trois adultes regardaient émus le spectacle puis s’approchèrent enfin du lit pour accueillir un survivant. Toute la famille était réunie… 

 


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