Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 29 capitoli

Pubblicato: 19-10-19

Ultimo aggiornamento: 16-11-19

 

Commenti: 54 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: AU Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi Ryo n'était pas attiré par les adolescentes? N'a-t-il jamais fauté?

 

Disclaimer: Les personnages de "Un amour d'adolescente" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un amour d'adolescente

 

Capitolo 18 :: chapitre 18

Pubblicato: 05-11-19 - Ultimo aggiornamento: 05-11-19

Commenti: Bonjour, la suite. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 18  

 

Par une belle après-midi de septembre, Kaori avait emmené Kei au parc après la sortie de l’école. Le petit garçon avait joyeusement intégré le cursus scolaire en cours d’année. Bien qu’un peu effrayé, il avait regardé son père et sa mère avec détermination avant de les embrasser et d’accompagner la maîtresse qui l’appelait avec un grand sourire. Elle avait senti son coeur se serrer à voir son bébé devenir un petit garçon. Kei avait bien grandi et la présence de son père l’avait rendu plus confiant. Elle se souvint des gestes de Ryo quand elle avait essuyé une larme. Il avait entouré sa taille d’un bras et l’avait attirée contre lui, déposant un baiser contre sa tempe. Elle s’était attendue à un mot d’encouragement, de réconfort mais elle devait avouer que ce qu’il lui avait dit avait beaucoup mieux contribué à la sortir de sa morosité.  

 

- Maintenant qu’on a le champ libre jusque seize heures, si on allait travailler à l’arrivée de bébé numéro deux ?, lui avait-il murmuré d’une voix langoureuse.  

 

Elle s’était sentie rougir et le désir avait fait irruption dans son bas-ventre. Ils étaient rentrés et il n’avait pas eu à la persuader beaucoup pour mettre en œuvre son idée. Cela faisait maintenant deux mois qu’ils essayaient et, même si ce n’était pas beaucoup, elle commençait à trouver l’attente longue. C’était certainement le fait d’être tombée enceinte si rapidement de Kei…  

 

- Maman, tu as vu : je suis monté tout en haut du toboggan tout seul., l’appela Kei en lui faisant de grands signes.  

- C’est bien, Kei. Tu es courageux mais fais attention, mon grand., lui dit-elle, gardant les yeux rivés sur son fils, prête à intervenir.  

 

Elle le regarda s’asseoir prudemment et descendre le toboggan avant de bondir et d’en refaire le tour en courant.  

 

- Qu’est-ce que tu as grandi…, se dit-elle pour elle-même.  

- C’est vrai qu’il a beaucoup changé., répondit une voix derrière elle.  

 

Cette voix… Kaori écarquilla les yeux et se retourna brusquement. Elle avait devant les yeux celui qui était devenu un ami et confident pour elle aux Etats-Unis, un homme parfois un peu pressant et qui aurait aimé un peu plus de sa part mais qui avait appris à se contenter de ce qu’elle lui donnait, à lui donner le temps pour peut-être un jour envisager les choses sérieuses avec lui.  

 

- Mick…, murmura Kaori, émue.  

- Bonjour ma belle., dit-il en l’enlaçant tendrement.  

 

Il baissa le visage vers elle, espérant enfin réussir à l’embrasser, mais elle détourna le visage au dernier moment pour lui donner sa joue.  

 

- Tu n’as toujours pas succombé à mon charme ?, se morfondit-il.  

- Non. Mick…  

- Mick !, cria Kei en le voyant.  

 

Il courut et se jeta dans ses bras. L’américain l’attrapa et le fit voler dans les airs. Kaori regarda ses gestes qui avaient été légion lorsqu’elle était aux Etats-Unis, Mick ayant montré beaucoup d’affection pour Kei.  

 

- Je ne m’attendais pas à vous trouver ici. Ca me fait plaisir de vous voir., fit-il en les prenant dans une étreinte chaleureuse.  

- Vous m’avez manqué. Kaori, je ne veux plus vous quitter maintenant que je vous ai retrouvés., lui avoua-t-il.  

- Mick…, commença Kaori.  

 

Elle s’interrompit en sentant une aura de colère se répandre autour d’eux.  

 

- Si je vous dérange, dites-le., claqua la voix dure de Ryo.  

 

Il venait d’arriver au parc et, pendant les deux minutes que lui prirent le trajet pour rejoindre sa femme et son fils, il avait eu le loisir de voir un homme prendre sa femme et son fils dans ses bras sans qu’apparemment cela les gêna. Fulminant, il se retint de déloger l’homme violemment, simplement pour ne pas effrayer Kei.  

 

Légèrement gênée, Kaori s’écarta de son ami et se dirigea vers Ryo, lui prenant la main.  

 

- Viens, que je te présente un ami., lui dit-elle, un sourire heureux.  

 

Mick se retourna avec Kei dans les bras.  

 

- Papa !, s’enthousiasma l’enfant tendant les bras vers son père.  

- Papa ?, répéta l’américain  

- Mick ?, s’étonna Ryo.  

- Vous vous connaissez ?, résuma Kaori.  

 

Kei changea de bras alors que les deux hommes se dévisageaient sérieusement puis soudain se sourirent franchement.  

 

- Que fais-tu là, Angel ?, demanda Ryo.  

- Le travail. Je me rendais à mon hôtel en passant par le parc quand je suis tombé sur ma dulcinée., expliqua-t-il, entourant d’un bras la taille de Kaori.  

- Ta dulcinée est ma femme. Bas les pattes, l’amerloque., fit Ryo en reprenant sa femme contre lui.  

- Vous êtes mariés ? Ma Kaori, pourquoi tu m’as fait ça ?, pleurnicha-t-il outrancièrement.  

 

Ryo observa son ami attentivement et, même si son jeu passa pour du théâtre mal joué, il vit au travers. Ainsi Mick s’était vraiment amouraché de Kaori… Il jeta un œil à sa femme et ne put que le comprendre. Elle avait bien réussi à ouvrir son coeur alors pourquoi pas celui de Mick ?  

 

- Papa, pourquoi il pleure Mick ?, demanda Kei inquiet.  

- Parce qu’il aime maman comme papa et que maman a choisi papa., lui expliqua Ryo.  

 

Mick cessa son cinéma et observa père et fils.  

 

- On ne peut pas nier la ressemblance. Tu es vraiment son père., constata Mick.  

- Oui.  

- Papa, si Mick aime maman et toi aussi, maman peut vous aimer tous les deux. C’est comme pour mon petit frère., intervint Kei, ne prêtant aucune attention à la conversation des adultes.  

 

Kaori écarquilla les yeux, Ryo dévisagea son fils surpris tout comme Mick qui fut le plus prompt à réagir.  

 

- Ton fils est un génie, Ryo. Un ménage à trois, ça serait chouette. Deux hommes beaux et virils pour notre Kaori, l’un assure le service de jour et l’autre de nuit. Viens ici ma chérie., fit Mick, la langue pendue et la bave aux lèvres.  

- Ca va pas la tête !, s’énerva Kaori qui dégaina une massue et aplatit son ami avec.  

 

Surprise autant qu’eux, elle admira son œuvre, voyant Mick ressortir difficilement de sa prison.  

 

- Je ne l’ai pas vu venir, celle-là., dit-il en se frottant la tête.  

- Moi non plus., murmura la jeune femme.  

- Promets-moi de ne plus jouer avec ces engins. Tu pourrais te faire mal ou risquer la vie de junior quand il sera là., lui demanda Ryo qui ne souhaitait pas faire un drame de tout cela.  

- Vous essayez d’avoir un autre enfant ?, s’étonna Mick.  

- Ca m’étonne de toi, Ryo. Ce n’est pas très prudent dans notre métier., fit-il remarquer.  

- Attends, toi aussi tu es un nettoyeur ?, demanda Kaori.  

 

Il acquiesça. Kaori prit Kei à bras et les regarda tour à tour.  

 

- Je ne dois vraiment pas tourner rond pour que les deux hommes qui ont une place spéciale dans mon coeur soient tous deux des hommes du milieu., laissa-t-elle échapper.  

- Tu vois au-delà des apparences, Sugar. Tu ne te limites pas à ce que nous montrons., la rassura Ryo.  

- Et tu as osé l’approcher malgré tout ?, la taquina Mick.  

- Ryo est un homme bien… comme toi.  

- Il te rend heureuse ?, lui demanda-t-il, une pointe de regret dans la voix.  

- Oui, très heureuse.  

- C’était déjà lui qui t’empêchait d’accepter mes attentions ?  

- Mon amour pour lui, oui., admit-elle.  

 

Mick acquiesça et regarda Kaori avec un léger sourire. Ryo connaissait les travers de son ami et se méfia.  

 

- Mick, je te déconseille de te lancer sur cette voie-là…, le prévint-il.  

 

Kaori lança un regard interrogateur à son mari puis à son ami. Les deux hommes se jaugeaient du regard, l’un dur et l’autre pétillant. Soudain, leurs visages changèrent du tout au tout et Ryo la prit dans ses bras et la plaqua au sol alors que Mick sortit son arme. Deux coups de feu résonnèrent et les balles atterrirent à deux centimètres du visage de Ryo. Mick répliqua, Ryo se releva et pointa vers le lieu d’origine des tirs mais ne tira pas.  

 

- Il est parti. Range ton arme avant qu’on se fasse remarquer., lui conseilla Ryo.  

- Kaori, ça va ?, demanda Mick.  

 

Kei pleurait et elle le consolait, l’entourant, lui murmurant des mots rassurants à l’oreille.  

 

- Oui, il a eu peur., répondit-elle, ne sentant pas ses propres tremblements.  

- Donne-moi Kei, il faut qu’on s’en aille., fit Ryo.  

 

Il serra Kei contre lui et Mick aida la jeune femme à se lever. Elle fit deux pas et faillit s’effondrer, ses jambes ne la portant plus. Ryo la rattrapa de son bras libre.  

 

- Kaori ?, s’inquiéta-t-il.  

- Je vais la soutenir., intervint Mick.  

 

Les deux hommes avaient vu sa pâleur soudaine. La jeune femme réalisait qu’on leur avait tiré dessus et que Kei était là, qu’il aurait pu être touché ou pire encore… Elle se sentait fébrile à l’idée de perdre son fils.  

 

- Tout va bien, Sugar. Regarde, Kei s’est calmé. C’est fini., la rassura Ryo.  

- On va rentrer à la maison.  

- Je… Non attends, on a un rendez-vous à un café. Il vient juste d’ouvrir, le Cat’s Eye., l’informa-t-elle.  

- Ok. Je suppose que ça ne sert à rien d’essayer de se défiler., plaisanta-t-il.  

 

Ils se regardèrent et se sourirent complices. C’était parfois un de leurs petits jeux : Ryo la tarabustait pour ne pas aller travailler et elle le poursuivait jusqu’à ce qu’il accepta, moyennant une juste récompense.  

 

En chemin, elle retrouva son aplomb et se dégagea des bras de Mick qui la laissa partir à regret. Ils arrivèrent bientôt au café et s’installèrent à une table. Une ombre gigantesque les surplomba et, quand ils levèrent les yeux, ils furent surpris de voir Umibozu.  

 

- Umi, que fais-tu ici ?, demanda Ryo.  

- C’est moi qui t’ai fixé rendez-vous., l’informa-t-il.  

 

Forçant Mick à se pousser, il prit place à table. Il regarda Ryo, gêné, puis baissa les yeux.  

 

- Je te dois des excuses, Ryo., commença-t-il.  

- Pourquoi ?  

- On t’a tiré dessus au parc, non ?, lui demanda Umibozu.  

- Oui, en effet. Kei et Kaori étaient là., répondit Ryo, les dents serrés.  

- C’est de ma faute. Je… J’ai fait un pari avec une de mes anciennes connaissances. C’est elle qui a décidé de la teneur et elle ne m’en a informé qu’au moment de partir. Je n’ai pas eu le temps de te prévenir ni de l’en empêcher.  

- C’est quoi ce pari ?, l’interrogea Kaori, inquiète.  

 

Umibozu détourna le regard, virant au rouge.  

 

- Si elle réussit à toucher le meilleur tireur, j’accepterai de…  

 

Le géant s’arrêta, incapable d’en dire plus. Soudain Ryo ressentit une nouvelle tension et se précipita hors du champ de Kei et Kaori. De nouveaux coups de feu résonnèrent dans le café mais l’impact avait un bruit différent. A la place qu’occupait Ryo, une énorme tâche de peinture rose couvrait le tissu du siège. Kei recommença à pleurer, surpris, et Kaori le serra contre elle, bouchant ses oreilles.  

 

- Miki, ça suffit !, tonna Umibozu.  

 

Une magnifique jeune femme aux longs cheveux brun leur fit face, le visage déterminé.  

 

- Non, je l’aurai ! Tu as fait un pari avec moi. Je ne te laisserai pas te dégonfler.  

- Je t’ai déjà dit que c’était de la folie. Je ne veux pas de toi à mes côtés., répondit-il d’une voix ferme.  

- J’en ai assez que tu décides pour moi. J’irai au bout de ce pari !  

- Stop ! Tout ce que je comprends, c’est qu’elle doit me toucher mais qu’est-ce qu’elle gagnera si elle réussit ?, demanda Ryo.  

- Le droit de l’épouser., répondit la jeune femme, décidée.  

 

Le couple et Mick se regardèrent interloqués puis se mirent à rire.  

 

- Attends, vieux. Tu veux dire qu’une magnifique jeune femme veut t’épouser et passer ses nuits avec toi avec tout ce qu’implique le devoir conjugal et que tu ne veux pas ?, résuma Mick, goguenard.  

- T’es malade ou quoi ? Moi, je m’y colle de suite., affirma-t-il.  

- Tu ne peux comprendre. On n’a pas été présentés, je crois., rétorqua Umibozu.  

- Mick Angel.  

- Umibozu. J’ai entendu parler de toi. Que fais-tu ici ?, lui demanda-t-il.  

- Travail. Miki, puisque ce balourd ne veut pas de toi, je me dévoue…, fit Mick, séducteur.  

- Je ne veux pas de toi. C’est Falcon que je veux., affirma la jeune femme.  

 

Malgré tout ce qui s’était passé, Kaori avait de la compassion pour la jeune femme.  

 

- Je veux bien relever le défi mais il faut qu’il y ait un enjeu également., intervint Ryo, sérieusement.  

- Je retrouve mon pote. Finalement Kaori, peut-être que toi et moi, ce n’est pas si utopique que cela., murmura Mick.  

- Non, Ryo ne me ferait pas un coup pareil., répondit-elle, fermement.  

 

Mick fut impressionné par la confiance de son amie envers son partenaire. La tâche serait ardue.  

 

- Que veux-tu si tu réussis à déjouer ses plans ?, demanda Umibozu.  

- Une soirée avec elle., répondit Ryo, avec un petit sourire enjôleur.  

- Mais pas pour moi, pour lui., dit-il en désignant Mick  

- Moi, je suis marié et heureux en ménage., enchaîna-t-il en faisant un clin d’oeil à sa femme.  

- Je ne suis pas d’accord., intervint le géant.  

- Moi si. S’il n’y a pas d’enjeu, il n’ a aucun intérêt à se défendre., enchérit Miki.  

- Très bien comme tu voudras. Tu auras dix balles de peinture et je te donne sept jours pour réussir., imposa Umi.  

 

Miki serra les dents mais accepta.  

 

- Miki, je te demanderai juste de ne plus tirer en présence de Kei. L’enjeu est sérieux mais ne mérite pas de le traumatiser.  

 

Elle jeta un œil sur le petit garçon agrippé à la robe de sa mère et un flash de culpabilité brilla dans ses yeux.  

 

- D’accord.  

- Bon, tout ceci étant réglé, où est le barman ?, demanda Ryo.  

 

Miki rangea son fusil et sortit un calepin.  

 

- Qu’est-ce que je vous sers ?, demanda-t-elle.  

 

Tous la regardèrent interloqués.  

 

- Je veux bien un café noir sans sucres, sans cyanure, ni arsenic., commanda Ryo, recouvrant son sang-froid sans attendre.  

- C’est noté. Je connais d’autres poisons, tu sais., plaisanta Miki.  

- Kaori, un café ?  

- Oui, s’il vous plaît.  

- Une glace pour le bonhomme ?, proposa Miki.  

 

Kei regarda sa mère avec de grands yeux emplis d’envie.  

 

- Je peux, maman ?, demanda-t-il.  

- Oui. N’oublie pas la politesse.  

- S’il vous plaît, Madame., répondit-il d’une voix fluette.  

- Appelle-moi Miki.  

 

Elle prit toutes les commandes et leur rapporta le tout quelques minutes plus tard. Ils entamèrent une discussion animée sans aucune animosité puis se séparèrent un peu plus tard, Mick repartant avec la famille Saeba qui proposa de le loger.  

 

Le lendemain matin, Mick vint trouver Miki et lui proposa de l’aider. Après tout, il voulait du temps pour conquérir Kaori et elle du temps pour battre Ryo. Pendant ce temps, Umi était chez Ryo.  

 

- J’ai eu des infos qui te concernent, Ryo., lui dit son ami.  

- Je t’écoute.  

- Ca concerne Mick et le travail qu’il est venu effectuer. Il est venu pour toi., lui apprit Umi.  

- Je sais., répondit simplement Ryo sous le regard effaré de Kaori qui leur ramenait un café.  

- Mick… mais c’est ton ami., murmura-t-elle, sous le choc.  

- C’est avant tout un professionnel, Kaori. J’étais comme lui avant de te rencontrer., lui rappela-t-il.  

- Bon, il faut que j’aille donner une chance à Miki.  

 

Ryo se leva, déposa un baiser sur les lèvres de sa femme et s’en alla.  

 

- Pourquoi Umi ? Pourquoi Mick voudrait-il tuer son ami ?, murmura Kaori.  

- Il est payé pour cela. Il n’a pas la faiblesse de Ryo…  

- Son amour pour moi…, pipa-t-elle, Umi acquiesçant.  

- Sois forte Kaori. Toi seule peux l’empêcher d’accomplir sa mission. Reste fidèle à ta famille., lui conseilla le géant.  

 

Kaori le regarda sans comprendre. Sans plus un mot, Umibozu se leva et partit. Elle resta un moment assise sur le divan à réfléchir puis décrocha le téléphone. Elle se leva et monta préparer un sac pour Kei. Hideyuki arriva peu après.  

 

- Ca va, ma grande ?, lui demanda-t-il, voyant son air tendu.  

- Non, je suis au milieu d’un imbroglio, Ryo est menacé et je voudrais que Kei soit à l’abri, le temps de résoudre tout cela.  

- On va le garder pour le week-end. Ne t’inquiète pas pour lui., la rassura son frère.  

- Merci Aniki. Comment va Saeko ?  

- Elle s’est levée à cinq heures du matin pour une perquisition. Impossible de la faire tenir en place depuis qu’elle a retrouvé la forme., soupira Hideyuki.  

- C’est son cinquième mois, non ? Elle ne te fatigue pas trop la nuit ?, le taquina-t-elle, après qu’il eut acquiescé.  

- Kaori Makimura !, s’indigna Makimura, rouge tomate.  

 

Elle éclata de rire puis l’enlaça tendrement.  

 

- Prends soin d’elle. C’est un moment unique pour un couple., lui conseilla-t-elle.  

- Promis. Ne t’inquiète pas pour Kei.  

 

Il repartit avec les affaires de Kei, laissant sa sœur seule. Les trois jours qui suivirent furent âpres. Mick déploya des trésors de séduction envers son amie, profitant de l’absence de son mari. Il l’emmena en balade, dîner dans des petits restaurants charmants, lui rappela tous les bons moments qu’ils avaient passés à trois aux Etats-Unis. Kaori le laissa mener la danse sans se laisser bercer d’illusions.  

 

- Ca suffit, Mick., le coupa-t-elle, le quatrième jour.  

- Je vois clair dans ton jeu mais tu ne m’auras pas. J’aime Ryo, je ne le quitterai jamais. Je ne sais pas ce que tu attends mais si tu dois vraiment tuer Ryo, tu devras me tuer avant parce que je ne te laisserai jamais lui faire du mal., lui dit-elle, pointant un revolver sur lui.  

- Tout doux, Kaori. C’est une arme dangereuse que tu tiens là., dit-il, une vague inquiétude le prenant.  

- Je le sais. Je sais m’en servir si tu en doutes : Ryo m’a appris. Alors Mick, es-tu prêt à me tuer pour tuer Ryo ?  

 

Il la regarda puis l’amusement se peignit sur son visage. Il se laissa tomber dans le divan et croisa les bras et les jambes.  

 

- Pour la première fois de ma vie, je ne vais pas aller au bout d’une mission sans même avoir tiré une balle. Je dois me faire vieux…, soupira-t-il.  

 

Ryo rentra dans l’appartement et s’immobilisa en voyant Kaori une arme à la main tenant en joue Mick.  

 

- Kao ?  

- Je refuse de le laisser te tuer sans intervenir., lui dit-elle.  

- Dis-lui de lâcher son arme, ça n’en vaut pas la peine. J’abandonne ma mission. Elle ne te laissera jamais tomber., l’informa Mick.  

- Tu peux lâcher ton arme. Il ne reviendra pas sur sa décision.  

- Sur ce, je m’en vais. J’ai un avion à prendre.  

 

Mick se leva et partit dans sa chambre rassembler ses affaires.  

 

- Tu es… rose, Ryo., remarqua soudain Kaori.  

- Ca… Oui, comme Umi. Miki nous a eus en nous faisant une petite farce. Il est contraint de la laisser vivre à ses côtés même s’il ne l’épousera pas. Merci de m’avoir défendu, Sugar Boy., dit-il en l’enlaçant.  

 

Il ne lui parla pas de son implication dans cette petite supercherie. Il l’embrassa légèrement puis s’écarta d’elle.  

 

- J’ai tâché ta robe., constata-t-il.  

- Ca te donnera une excuse pour l’enlever., dit-elle, l’oeil pétillant.  

- Je ne raterai pas une telle occasion., murmura-t-il.  

- Je vous laisse les amis., fit Mick en descendant.  

- Ryo, prends soin d’eux. Kaori, je serai là si tu veux changer de bras., lui dit-il en l’enlaçant tendrement.  

- Merci Mick.  

- Fais attention à toi. Ryo, mon client c’est ton père., murmura-t-il en sortant de l’appartement.  

 

Ryo resta sans voix. Après tant d’années, il refaisait surface. Il regarda Kaori, inquiet, et l’enlaça. 

 


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