Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 29 capitoli

Pubblicato: 19-10-19

Ultimo aggiornamento: 16-11-19

 

Commenti: 54 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: AU Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi Ryo n'était pas attiré par les adolescentes? N'a-t-il jamais fauté?

 

Disclaimer: Les personnages de "Un amour d'adolescente" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: Un amour d'adolescente

 

Capitolo 13 :: chapitre 13

Pubblicato: 31-10-19 - Ultimo aggiornamento: 31-10-19

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Chapitre un peu tremplin pour passer d'une partie de l'histoire à l'autre. Bonne journée et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 13  

 

Kaori s’arrêta devant la gare de Shinjuku et admira le bâtiment. Cela faisait plus de trois ans qu’elle ne l’avait pas vu. Avant, c’était son passage obligé chaque matin et chaque soir pour aller au lycée puisqu’elle y changeait de ligne de métro. Cette vie lui semblait loin.  

 

- A quoi tu penses, Kaori ?, lui demanda Hide.  

- Mes années de lycée. Je changeais de ligne ici tous les jours. Ca me paraît loin…, soupira-t-elle, nostalgique.  

- Tu as grandi plus vite que tes camarades, ce qui est normal avec un enfant à charge., répondit-il simplement.  

 

Elle acquiesça et ils pénétrèrent dans le bâtiment, Hideyuki la guidant vers le tableau des messages. Elle s’arrêta devant et l’observa.  

 

- Je suis passée devant des centaines de fois. Je n’y avais jamais prêté attention., avoua-t-elle.  

- Je me doute. Je t’explique comment ça marche ?, lui proposa son frère.  

- Oui.  

- Nos clients potentiels écrivent sur le tableau le code XYZ puis leurs coordonnées et éventuellement un message. Je les rappelle et gère le premier rendez-vous. Selon mes observations, Ryo décide ou non d’agir.  

- Pourquoi vous étiez tous les deux au rendez-vous quand je vous ai suivis ?, l’interrogea-t-elle.  

- Parfois quand on sent que ça peut être dangereux ou qu’il a besoin de ressentir le client, nous y allons à deux. Kaori, il faudra que tu aies confiance en lui parce qu’en général, il refuse de travailler pour des hommes.  

 

Elle le regarda pensive.  

 

- Vous avez tant de clientes que ça ? Je n’en ai vu aucune depuis que je suis revenue et je ne me souviens pas que tu étais débordé quand j’étais encore à la maison., fit-elle remarquer.  

- Non, en effet. Le travail ne court pas les rues et parfois on a du mal à joindre les deux bouts., admit Hide.  

- Tout ça parce qu’il refuse de travailler pour des hommes ?, s’étonna-t-elle.  

 

Son frère acquiesça et vit le regard de sa sœur se durcir. Il sentait que les jours oisifs de son ami étaient comptés et, même s’il pouvait se montrer tenace, quelque chose lui disait que Kaori réussirait à le faire plier. Dommage pour lui, il n’assisterait pas à ce magnifique spectacle, regagnant enfin son appartement cette après-midi. Ils allaient tous retrouver leur intimité et, même s’il n’avait pas apprécié se faire tabasser, il avait été heureux de voir le couple Ryo-Kaori évoluer, voir la famille interagir. Il était rassuré sur le bien-être de sa sœur, de savoir qu’elle pouvait compter sur Ryo et qu’il avait su trouver sa place en tant que compagnon et père. En témoignaient leurs traits reposés depuis que Kei avait cessé de se réveiller à de multiples reprises la nuit.  

 

- Tu es sure que tu veux prendre le relais pour venir au tableau ?, lui demanda Hideyuki.  

- Oui. Je vis plus près que toi. Ce n’est pas le fait de venir ici qui va me mettre le plus en danger si c’est ce qui t’inquiète.  

- Un peu quand même mais Ryo m’assure que tu sais te défendre, alors je devrais pouvoir vivre avec.  

- Si c’est une façon de me dire que tu me fais confiance, merci., le taquina-t-elle.  

 

Il lâcha un léger rire et ils repartirent à l’appartement. La journée passa rapidement et, repoussant toujours l’heure de partir, ils dînèrent à cinq et Hideyuki alla coucher Kei.  

 

- Tu vas faire un gros dodo maintenant, mon grand., lui dit-il.  

- Oui. A demain tonton Hide.  

- Non, on ne se verra pas demain Kei. Je rentre chez moi ce soir. On se reverra dans quelques jours., lui apprit-il.  

- Tu pars ?  

- Pas loin. Tu as encore papa et maman. Tu vas continuer à être sage, n’est-ce pas ?  

- Oui.  

 

Hide regarda son neveu et vit ses yeux brillant.  

 

- Ne sois pas triste. On passera encore du temps ensemble.  

- Avec Saeko ?, demanda l’enfant.  

- Oui, je suis sure qu’elle sera d’accord. Allez, fais-moi un beau sourire et un gros câlin.  

 

Il prit son neveu dans ses bras et le serra contre lui. Dire qu’il avait voulu faire avorter sa sœur, il aurait raté de beaux moments… Il embrassa Kei sur le front et le coucha.  

 

- Dors bien, mon grand., murmura-t-il.  

 

Kei se frotta les yeux et lui fit un sourire fatigué. Hide sortit de la chambre en refermant la porte doucement derrière lui. Il redescendit et rejoignit Saeko qui discutait avec Ryo et Kaori.  

 

- On y va ?, lui demanda-t-il.  

 

Sa compagne acquiesça.  

 

- Ryo, merci de m’avoir accueilli pendant toutes ces semaines. Ca m’a fait plaisir de retrouver ma sœur.  

- De rien. C’est normal de s’entraider entre amis, non ?  

- Oui. Je te les confie. Prends soin d’eux.  

- Tu peux compter sur moi., lui assura Ryo.  

 

La poignée de mains se transforma en embrassade virile puis Hide se tourna vers sa sœur et l’attira dans ses bras. Même s’il la savait en sécurité et entre de bonnes mains, il avait un léger sentiment de culpabilité.  

 

- Fais attention à toi., murmura-t-il à son oreille.  

- Promis.  

- Je suis fier de toi, Kaori, fier de la jeune femme que tu es devenue.  

- Merci, Hide, pour tout ce que tu as fait.  

- J’ai fait ce que j’avais à faire… comme toi, Kaori. J’ai protégé ce qui m’était cher.  

 

Ils se sourirent tendrement. Les différends qui les avaient séparés appartenaient désormais au passé et ils avaient retrouvé leur complicité. Ryo regarda le frère et la sœur, sentant leur émotion. Il était heureux de les voir de nouveau unis et heureux.  

 

Quelques minutes plus tard, ce fut Saeko qui osa briser l’échange avec douceur. C’était aussi un fait nouveau et plaisant : la manipulatrice et froide inspectrice de police faisait preuve de tact et de chaleur humaine.  

 

- Hide, il serait temps de lâcher Kaori, non ? Elle va étouffer, la pauvre., plaisanta-t-elle.  

- Tu as raison. Bonne soirée., dit-il en embrassant sa sœur sur la tempe.  

 

Ils partirent main dans la main laissant Ryo et Kaori seuls. Le nettoyeur passa un bras autour de la taille de sa compagne et la serra contre lui.  

 

- Ca va aller, tu sais. On le reverra., la taquina-t-il, voyant ses yeux brillant de larmes.  

- Je suppose que ça m’aurait fait pareil si j’avais quitté la maison dans des circonstances disons plus normales., dit-elle.  

- Certainement. Vois le bon côté des choses : on va pouvoir faire l’amour dans toutes les pièces de la maison sans risque de se faire surprendre…, susurra-t-il, à son oreille.  

- Ryo !, s’offusqua-t-elle.  

- J’aime quand tu prononces mon nom de cette façon., la taquina-t-il, l’embrassant.  

 

Leur baiser s’approfondit et ils se séparèrent haletant quelques instants plus tard.  

 

- Si on montait ?, suggéra Ryo, d’une voix chaude.  

- Ryo, je… on ne peut pas ce soir., lui dit-elle, embarrassée.  

- Dommage mais on peut toujours se reposer pour être en super forme dans quelques jours., dit-il, levant les sourcils d’un air comique.  

 

Kaori laissa échapper un petit rire léger qui lui fit du bien.  

 

- Te tenir dans mes bras me suffira., murmura-t-il à son oreille.  

 

Elle acquiesça puis ils montèrent et se couchèrent.  

 

Le lendemain matin, après s’être occupée de Kei, Kaori le laissa avec Ryo et partit à la gare. Quand elle arriva devant le tableau, elle le regarda avec des yeux ronds. Le code était écrit mais en grand sur toute la largeur du tableau. Elle eut beau chercher, elle ne trouva pas de coordonnées.  

 

- C’est bien gentil mais je fais comment moi pour contacter le client ? Je ne suis pas encore télépathe !, s’exclama-t-elle.  

 

Soudain, une ombre énorme la recouvrit et elle leva les yeux, voyant apparaître derrière le tableau un géant au crâne dégarni. Sorti de sa cachette, il dévisagea Kaori et força un sourire maladroit sur ses lèvres. Elle le regarda pétrifiée, impressionnée par sa stature, puis, quand elle vit son sourire effrayant, elle se mit à rire malgré elle. L’homme la regarda, vexé.  

 

- C’est toi la partenaire de City Hunter ?, demanda-t-il d’une grosse voix.  

- Ou… Oui., répondit-elle, méfiante tout en reprenant son souffle.  

- Dis à Saeba que j’ai un boulot pour lui et que, s’il ne pointe pas, je ferai courir le bruit dans tout le milieu que c’est un trouillard., fit-il, menaçant.  

- Dis donc toi, pour qui tu te prends ? Tu crois vraiment qu’on va se laisser marcher sur les pieds ainsi ?, répondit Kaori en colère.  

 

Elle ne laisserait personne menacer son homme sans réagir… même pas un gros lourdaud qui faisait trois fois sa taille et six fois sa largeur.  

 

- Tu veux qu’on prenne ton affaire ? Tu m’expliques de quoi il retourne et je verrais si on accepte !  

- Tu crois vraiment m’impressionner ?, répliqua le géant, se penchant au dessus d’elle.  

- Tu crois vraiment me faire peur avec ta taille ?, répliqua-t-elle en le défiant du regard.  

 

Ils se jaugèrent un long moment avant que le géant ne détourna le regard. Au fond, il était impressionné par ce petit bout de femme qui ne se laissait pas faire.  

 

- Très bien. J’ai besoin de vos services pour approcher une jeune femme, une violoniste. Elle doit faire une représentation dans quelques jours.  

- Nous ne sommes pas des entremetteurs !, s’offusqua Kaori.  

 

Le géant rougit violemment, ce qui l’intrigua.  

 

- Je ne veux pas…. Pas pour cela… Je…, soupira-t-il en baissant la tête.  

- J’ai toujours veillé sur elle de loin et, aujourd’hui, elle veut me rencontrer mais je ne veux pas la mêler à ma vie. Je voudrais que Ryo prenne ma place., lui expliqua-t-il finalement.  

- Vous connaissez Ryo ?, s’étonna Kaori.  

- Oui, mais c’est une longue histoire. Faites-le venir au parc dans une heure.  

- D’accord. Attendez ! Comment vous appelez-vous ?  

- Falcon., répondit-il simplement.  

 

Elle acquiesça et partit. Arrivée à l’appartement, elle trouva Ryo et Kei dans le salon jouant à deux et s’attendrit de leur complicité. Elle approcha et s’immobilisa à leurs côtés.  

 

- On a rendez-vous avec un client au parc dans moins d’une heure., l’informa-t-elle.  

- Je ne travaille pas pour des hommes., répondit-il.  

- Même s’il s’agit d’approcher une jeune femme ?, lui demanda-t-elle.  

- Bien sûr, on peut toujours changer d’avis., affirma-t-il.  

 

Kaori lui asséna un regard noir. Il se leva et s’éloigna vers la penderie.  

 

- Regarder n’est pas toucher, ma chère., susurra-t-il.  

 

Il se prit un maillet de dix tonnes sur la tête.  

 

- Fais attention de ne pas confondre tes sens : le regard, c’est avec les yeux, pas les mains., maugréa-t-elle.  

- Merci pour la précision. Avec toi, mes sens s’emballent tellement que je ne sais plus qui fait quoi., répondit-il avec un regard éloquent.  

 

Elle sentit ses joues s’empourprer et se tourna vers Kei, le prenant à bras.  

 

- Comment on fait pour lui ? Tu y vas seul ?, lui demanda-t-elle.  

- Rien de tel qu’une balade en famille au parc. Il vient avec nous. Vous vous tiendrez à l’écart juste au cas où…  

- Ca marche. Tu viens mettre tes chaussures, Kei ? On va au parc.  

 

Kei poussa un cri de joie, les yeux brillant d’excitation. Il courut jusqu’à l’entrée, sortit ses chaussures et tenta de les mettre sans y arriver.  

 

- Maman, veux de l’aide., s’impatienta-t-il.  

 

Kaori sourit et alla l’aider à se préparer. Du coin de l’oeil, elle vit Ryo discrètement sortir son arme et la ranger dans son holster après avoir vérifié le nombre de munitions et enfiler sa veste par dessus. Il lui avait déjà dit qu’il refusait de mêler Kei de trop près à sa vie, c’est à dire qu’il ferait tout pour lui épargner la vue d’armes et de scènes de violence.  

 

Ils sortirent enfin tous trois de l’appartement et se dirigèrent vers le parc. Sans en avoir l’air, Ryo veillait les alentours. Il se sentait suivi et cela faisait quelques jours que ça durait. C’était monnaie courante pour lui et il n’intervenait que rarement. C’était comme laisser un peu de lest pour mieux les tenir en laisse. Il les laissait voguer autour de lui et intervenait quand ils étaient trop proches à son goût. Tournant légèrement la tête, il vit le froncement de sourcils de sa compagne.  

 

- Ca ne va pas ?, lui demanda-t-il.  

 

Elle jeta un œil sur Kei qui était pris dans l’examen minutieux de son environnement.  

 

- J’ai la désagréable sensation d’être épiée., murmura-t-elle.  

- Parce qu’on l’est. Mets-le dans un coin de ta tête mais ne l’oublie pas., répondit-il, fier de ses capacités.  

 

Ils arrivèrent au parc et se dirigèrent vers le lieu du rendez-vous. Le client n’étant pas encore là, Ryo leur montra les balançoires non loin, un endroit où Kei pourrait s’amuser et qu’il pourrait surveiller aisément de sa position.  

 

Dix minutes plus tard, une ombre le surplomba.  

 

- Bonjour, l’Eleph’., fit Ryo avec un sourire narquois.  

- Merci d’être venu, Ryo.  

- Y a pas de quoi. Te voir me demander de l’aide me fait un bien fou. Tu admets enfin que je suis plus fort que toi, que je suis le meilleur., le nargua le nettoyeur.  

- Jamais de la vie, c’est moi le meilleur et, un jour, je te le prouverai., cria le géant.  

- Ouais, on verra ça., fit Ryo, ennuyé.  

 

Les deux hommes prirent place sur un banc.  

 

- Tu es suivi, Ryo.  

- Comme souvent. C’est l’inconvénient d’avoir un fan club…, ironisa-t-il.  

- Tu prends toujours tout à la légère. Pourtant, avec ce qui est arrivé à ton partenaire…  

- Ce n’est qu’un partenaire…., répondit Ryo, faisant semblant que cela lui était égal.  

- Il est parti ? D’où la fille ?, l’interrogea Falcon.  

- Maki n’est pas parti. Nous travaillons plus ou moins à trois.  

- Tu as bien changé, Ryo…  

 

Ils restèrent un moment en silence.  

 

- Alors tu m’expliques ton affaire., fit Ryo sérieusement.  

 

L’Eléphant lui expliqua alors comment il avait pris sous son aile, à distance toutefois, la fille de son ancien supérieur envers qui il avait une dette. Maki était une jeune violoniste de talent qui devait faire un concert à Tokyo dans les jours à venir et cherchait depuis quelques temps à le rencontrer.  

 

- Tu refuses de rencontrer une demoiselle ? Dois-je craindre pour mon honneur ?, le taquina Ryo.  

 

Pour toute réponse, il reçut un poing sur le crâne.  

 

- Je ne veux pas l’emmener dans mon monde. Mais tu ne dois certainement pas comprendre cela., vociféra le géant.  

- Je comprends mieux que tu le crois, Falcon., répondit Ryo.  

- Malgré nos différends, je sais que je peux avoir confiance en toi. Tu as certaines valeurs que peu d’hommes de notre milieu partagent. Tu vois, ma partenaire, Kaori, est ma compagne et l’enfant avec lequel elle joue mon fils. Je les ai éloignés de moi pendant deux ans pour ne pas les plonger dans mon monde et il s’est rappelé à eux même au loin.  

- Tu vas les garder près de toi ?, s’étonna Falcon.  

- Oui. Ils sont plus en sécurité à mes côtés.  

- Ce sont tes points faibles., décréta son interlocuteur.  

- Non, ils me rendent plus fort.  

- Tu as changé, Ryo.  

- Tu radotes, Falcon., le taquina-t-il.  

- Papa !, cria Kei en arrivant en courant et se jetant dans ses bras.  

 

Ryo le souleva et le posa sur ses genoux, tourné vers Falcon. Le petit garçon leva de grands yeux impressionnés sur lui.  

 

- Tu dis bonjour, Kei., l’incita Kaori.  

- Bonjour Monsieur., murmura le petit.  

- Bonjour petit., répondit Falcon, tentant d’afficher un sourire sympathique qui apeura l’enfant.  

- Ne souris pas, voyons tu lui fais peur., fit Ryo narquois.  

- Alors vous avez discuté ?, les interrogea-t-elle.  

- Oui, oui. Je vais m’occuper de la jeune femme. Je vais lui faire don de ma personne., plaisanta Ryo.  

 

Falcon grogna de mécontentement.  

 

- Si tu tentes quoi que ce soit avec elle, je te tue., le prévint-il.  

- Je l’aurais déjà étripé avant cela., menaça Kaori, sentant la jalousie l’envahir.  

- Vous n’êtes pas drôles…, bouda le nettoyeur.  

 

Ryo approcha donc la jeune Maki, se faisant passer pour Falcon. Kei confié aux bons soins de son oncle, le géant et Kaori le suivaient de loin. Ryo manqua de se faire tuer à plusieurs reprises par le géant alors qu’il tentait d’approcher la jeune femme, son but étant de provoquer une réaction qui forcerait son ami ennemi à se dévoiler. Il se ramassa une énorme massue sur le coin du nez en rentrant le premier soir et fut forcé d’expliquer son stratagème à une Kaori dubitative. Les jours suivant, elle fut forcée d’admettre qu’il n’avait pas tort et l’Eléphant finit par se présenter à la jeune femme.  

 

Au final, ils ne furent pas trop de deux pour la protéger de l’homme qui tenait réellement à attenter à sa vie, un ancien membre du groupe paramilitaire de Falcon qui les avait trahis. L’homme les connaissait bien, surtout Falcon dont il connaissait la peur viscérale : les chats. Si la situation n’avait pas été si dramatique, Kaori aurait certainement ri de ce géant cherchant à échapper aux câlins de ces mini-félins miaulant.  

 

A la fin de la mission, bien qu’ils eurent accepté une invitation chez Maki avec Falcon, le couple ne s’y rendit pas et profita d’une soirée à trois, espérant que leur ami saurait trouver la force de laisser la jeune femme lui parler, le toucher dans son âme et dans son coeur.  

 

Allongé dans le lit, tenant sa compagne endormie contre lui, Ryo repensa aux mots de Falcon quelques jours plus tôt et il ne pouvait qu’admettre qu’effectivement, il avait beaucoup changé. Certains le diraient plus faibles parce qu’aujourd’hui, il avait des choses à perdre mais lui ne l’entendait pas ainsi : aujourd’hui, il avait des choses qui le raccrochaient à la vie, deux personnes qui faisaient battre son coeur et lui donnaient l’envie de tout donner pour rentrer et voir le lendemain se lever à leurs côtés, deux êtres qu’il chérissait par dessus tout et avec qui il voulait rire, pleurer et vieillir. Aujourd’hui, il avait une famille. 

 


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