Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 29 capitoli

Pubblicato: 19-10-19

Ultimo aggiornamento: 16-11-19

 

Commenti: 54 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceAction

 

Riassunto: AU Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi Ryo n'était pas attiré par les adolescentes? N'a-t-il jamais fauté?

 

Disclaimer: Les personnages de "Un amour d'adolescente" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I forgot my password

 

You just have to contact me by email and give me your login. You have to use the email address you gave me when you signed up.

 

 

   Fanfiction :: Un amour d'adolescente

 

Capitolo 17 :: Chapitre 17

Pubblicato: 04-11-19 - Ultimo aggiornamento: 04-11-19

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29


 

Chapitre 17  

 

- Hideyuki Makimura, acceptez-vous de prendre pour épouse, Mademoiselle Saeko Nogami ?  

- Oui, je le veux.  

 

Ryo regarda son meilleur ami échanger son consentement avec sa promise, la femme qu’il avait fait patienter pendant des années. Il était heureux pour eux, qu’ils se furent enfin trouvés, heureux et un peu envieux aussi. Il posa les yeux sur Kaori, deux pas en retrait de sa belle-sœur. Hideyuki pouvait épouser Saeko. Elle pouvait porter son nom même si elle lui avait déjà expliqué qu’elle préférerait garder le sien dans le cadre de son travail. Leurs enfants porteraient son nom aussi alors que Kei ne pouvait porter que le nom de sa mère. Oui, il l’enviait un peu.  

 

- Saeko Nogami, acceptez-vous de prendre pour époux, Monsieur Hideyuki Makimura ?  

- Oui, je le veux.  

 

Un léger sourire aux lèvres, Kaori observa sa belle-sœur qui, pour la première fois depuis qu’elles se connaissaient, avait une légère teinte rose aux joues. Elle se tourna discrètement vers son homme et frémit au regard qu’il lui lança, se demandant ce à quoi il pouvait bien réfléchir pour avoir l’air si sérieux.  

 

- Eh la jeunette, si tu as aussi remarqué le beau gosse, je te préviens : c’est chasse gardée.  

 

Kaori se tourna vers Reika, l’une des sœurs de Saeko, et affronta son regard noir.  

 

- Tente ta chance., répondit simplement Kaori qui ne s’inquiétait plus des sentiments de Ryo.  

 

La cérémonie s’acheva peu après et Saeko invita toutes les jeunes demoiselles à participer au lancer de bouquet. Se sentant obligée de suivre le mouvement, Kaori se retrouva dans la horde et avec le bouquet dans les mains. Elle le regarda un moment stupéfaite puis leva les yeux et croisa le regard insondable de Ryo.  

 

- Je suis contente que ce soit toi qui l’ait attrapé., se réjouit Saeko.  

- Dommage que je sois la seule ici qui ne puisse pas se marier., répondit-elle avec une petite moue triste.  

 

La jeune mariée lui pressa la main légèrement puis suivit son époux.  

 

- Kaori, je vais vous déposer au lieu de la réception. J’ai oublié quelque chose à la maison., l’informa Ryo, tenant Kei par la main.  

- Qu’as-tu oublié ?  

- Je… Quelque chose dont Hide a besoin., éluda-t-il.  

 

Ils suivirent le cortège de voitures et Ryo les laissa avant de repartir aussitôt sans plus un mot.  

 

- Tonton Hide !, cria Kei en voyant son oncle.  

- Bonjour mon grand. Tu as été sage pendant le mariage. Maintenant tu vas pouvoir t’amuser. Tu as vu il y a d’autres enfants.  

- Oui !, s’écria le petit garçon débordant d’enthousiasme.  

- Où est Ryo ?, demanda le jeune marié.  

- Parti à la maison chercher une chose dont tu as besoin., lui expliqua Kaori.  

 

Elle observa Kei qui vadrouillait non loin et ne vit pas le regard étrange de son frère. Il n’avait rien demandé à Ryo. Que pouvait-il faire pour avoir ainsi à mentir à sa sœur ? Il fronça les sourcils, se demandant s’il devait se faire du souci…  

 

- Comment tu te sens, Saeko ? Pas trop fatiguée ?, lui demanda Kaori.  

- Ca commence mais je ne vais pas me plaindre puisque c’est ce qui nous a permis de ne pas nous disputer avec mon père pour le mariage., répondit l’inspectrice.  

 

Hide et Saeko avaient rencontré les parents de la jeune femme comme ordonné le lendemain de la conclusion de l’affaire. Le Préfet de Police avait vu d’un mauvais œil la relation entre les deux jeunes gens d’autant plus qu’Hideyuki avait démissionné de la police depuis plusieurs années pour un emploi instable et peu prestigieux. Pour résumer comme le couple leur avait expliqué l’après-midi même, il leur avait ordonné de mettre fin à leur idylle et à Saeko d’accepter l’un des prétendants qu’il lui avait présentés. Malgré la douleur de devoir mettre son père en colère, elle était partie suivie par son amant en l’envoyant balader.  

 

Quelques jours plus tard, un fait nouveau était entré en jeu et avait poussé le Préfet de Police à accepter la relation de sa fille : Saeko était enceinte. Par peur des on-dits, il avait fait jouer toutes ses relations pour organiser un mariage somptueux dans les plus brefs délais et le grand jour était arrivé.  

 

- Saeko, ma chérie. Je te cherchais partout., fit le Préfet de Police, prenant sa fille dans ses bras.  

- Tu m’as trouvée, on dirait…, pipa-t-elle malicieuse.  

- Papa, je te présente Kaori, la sœur d’Hideyuki et son fils, Kei., introduisit Saeko.  

- Enchantée, Mademoiselle., répondit-il d’un air pincé en remarquant l’absence d’alliance et estimant l’âge de la mère et du fils.  

 

Pourquoi avait-il fallu que sa fille tomba enceinte… Elle entrait dans une famille où le frère, son beau-fils maintenant, n’avait pas un travail correct à ses yeux et la sœur était mère célibataire… Il n’avait pas mérité cela.  

 

- Bonjour Monsieur le Préfet., répondit Kaori, habituée à ce genre de réaction.  

- Saeko, vous devez aller faire les photos dans le parc., l’informa-t-il.  

- Très bien, on arrive, papa.  

 

Il s’éloigna sans plus un mot et Saeko se tourna vers sa belle-sœur.  

 

- Je suis désolée, Kaori : mon père est assez vieux jeu., l’excusa-t-elle.  

- Ce n’est pas grave. Ne t’en fais pas. Profite de ta journée., la rassura Kaori, l’étreignant un instant.  

- Merci. Tu es adorable.  

- Ryo t’a dit quand il revenait ?, lui demanda Hide.  

- Je ne sais pas. Il ne devrait pas en avoir pour longtemps. Au fait de quoi… Kei, reviens ici., ordonna la maman voyant son fils errer entre les invités.  

 

Hideyuki souffla. Il ne voulait pas inquiéter sa sœur.  

 

- Qu’est-il parti chercher ?, lui demanda Saeko.  

- Je ne sais pas mais il a menti à Kaori : je ne lui ai rien demandé., répondit sombrement Makimura.  

- Tu ne crois tout de même pas qu’il serait allé voir une autre femme ?  

- Non, je ne pense pas. J’espère juste qu’il n’a pas été appelé dans un duel…, murmura-t-il.  

 

Saeko lui prit la main autant pour lui que pour elle puis ils s’éloignèrent du groupe pour rejoindre le photographe.  

 

- Tu fais du baby-sitting ?, ironisa Reika, s’approchant de Kaori qui surveillait Kei.  

- Je m’occupe de mon fils., répondit-elle simplement.  

- Tu fais jeune pour avoir un enfant… et tu n’es pas mariée à ce que je vois.  

- J’ai vingt ans et Kei en a trois. Je vis avec son père et ça me suffit amplement., expliqua-t-elle sans se démonter.  

- Il ne doit pas beaucoup t’aimer pour ne pas vouloir t’épouser., persifla-t-elle.  

- Bien au contraire., asséna une voix grave derrière elles.  

- Papa !, s’écria Kei en courant dans les bras de son père.  

 

Ryo le réceptionna et le fit voler dans les airs en souriant. L’enfant s’en amusa, heureux. Il le cala ensuite contre lui et approcha des deux jeunes femmes. Il reconnut Reika, une des sœurs de Saeko, qui avait eu tendance à lui faire du gringue le peu de fois où il l’avait rencontrée.  

 

- Bonjour Ryo., minauda-t-elle, l’embrassant sur la joue, bien collée contre lui.  

- Reika, c’est un plaisir de te voir., répondit-il poliment avant de se tourner vers Kaori.  

- Tu as fait la connaissance de ma compagne et de mon fils apparemment.  

- Oui. Je t’avoue que je pensais que tu préférais les femmes un peu plus expérimentées…, lâcha-t-elle d’une voix méprisante.  

- C’était avant de rencontrer Kaori. Où sont les mariés ?  

- En séance photo., lui apprit Kaori, lui montrant le couple au loin.  

- Tu viens ? Kei ?, les invita-t-il en leur tendant la main.  

- A tout à l’heure peut-être Reika.  

 

Deux mains se glissèrent dans les siennes et il les emmena à l’écart de la foule. Kaori sentait la tension le gagner et se demandait ce qui pouvait bien le perturber ainsi. Dans un endroit un peu abrité des regards, Ryo s’arrêta et s’agenouilla auprès de Kei.  

 

- Quand je te le dirai, tu donneras ça à maman, d’accord ? En attendant tu ne le lui montres pas., lui demanda-t-il.  

 

Le petit garçon acquiesça gravement. Kaori regarda son compagnon suspicieuse.  

 

- Ryo ?, lui demanda-t-elle alors qu’il se relevait.  

 

Il vit ses sourcils froncés et s’en amusa. Il prit son visage en coupe et l’embrassa amoureusement. Il sut que ses craintes tombaient lorsqu’elle passa les bras autour de son cou et se serra contre lui. Alors il s’écarta d’elle avant d’avoir envie une fois de plus de la faire sienne. Ce n’était ni le lieu ni le moment.  

 

- Kaori, je sais qu’on n’en a pas parlé mais ce que je vais te dire me tient vraiment à coeur même si ma décision est plutôt soudaine.  

- De quoi tu parles ?, l’interrogea-t-elle, les sourcils froncés.  

- Kaori…, dit-il, mettant un genou à terre.  

- Veux-tu m’épouser ?  

 

Elle le regarda les yeux écarquillés : elle n’arrivait pas à croire que ce qu’il faisait était réel. Elle se rembrunit.  

 

- La plaisanterie n’est pas drôle, Ryo. Toi et moi ne pouvons nous marier et je l’ai accepté, alors ne te moque pas de moi., dit-elle sombrement.  

- Légalement, c’est vrai : tu ne seras jamais ma femme. Mais là, je te parle de quelque chose de plus profond, Kaori. Je me fous de ce que la loi m’autorise à faire ou non. Je sais que dans mon coeur et dans ma tête, je veux que tu sois ma femme. C’est tout ce qui m’importe. Alors je te le redemande : Kaori, veux-tu m’épouser ?  

- Oui…, souffla-t-elle.  

 

Il se releva et prit ses mains. Son regard était chaud et empli de l’amour qu’il lui portait, elle y lisait son émotion également. Pour ce moment, il avait décidé de baisser la garde et de ne pas tenter de lui cacher quoique ce fut même s’il n’y arrivait presque plus.  

 

- Tu as changé ma vie, Kaori, depuis le premier jour où on s’est rencontrés. Le jour où tu m’as suivi, j’ai senti la confiance te gagner et simultanément me gagner. Tu m’as rendu une part d’humanité ce jour-là. Tu t’es confiée à moi comme à un ami, sur ton frère et sur ta vie, et tu m’as suivi malgré le danger sans douter de moi. Puis quelques mois plus tard, tu m’as confié ton coeur et ton corps, tu m’as donné ton amour, ce que personne d’autre n’avait fait et, de cet amour, est né notre enfant. Tu aurais pu avorter ou le faire adopter mais tu l’as gardé et, même si, pendant deux ans, nous avons été séparés, aujourd’hui j’ai le bonheur de le voir grandir et de savoir que vous serez encore là demain. Je t’aime, Kaori.  

 

Il se tut un moment, la regardant. Il essuya les larmes qui coulaient sur son beau visage ému et lia leurs mains gauches.  

 

- Par cette alliance, je te fais mienne. Je te jure de t’aimer toute ma vie, de t’être fidèle, d’être là pour toi quand tu en auras besoin ou pas. Kaori, veux-tu être ma femme ?  

- Oui., murmura-t-elle, la voix troublée par l’émotion retenue.  

 

Elle regarda l’alliance qu’il passa à son doigt et ressentit une immense fierté à être sa femme.  

 

- Kei, tu peux donner à maman ce que je t’ai donné, s’il te plaît ?, lui demanda son père.  

 

Le petit garçon tendit le bras et lâcha dans la main de sa mère une alliance identique à celle qu’elle venait de recevoir.  

 

- Pourquoi tu pleures, maman ?, s’inquiéta-t-il.  

- Parce que je suis heureuse, mon poussin.  

- Moi je souris quand je suis heureux. Je ne pleure pas., rétorqua-t-il.  

- Maman est très émue comme papa. Parfois, quand on a quelque chose dont on avait très envie, ça nous fait pleurer., lui expliqua Ryo.  

- Maman a très envie de papa, alors ?, demanda Kei en toute innocence.  

- J’espère bien., répondit Ryo, lançant un regard explicite à sa compagne rougissante.  

 

Il se mit à rire et caressa le visage de la jeune femme avec tendresse. Celle-ci tourna la tête et déposa un baiser dans le creux de sa paume.  

 

- Nous ne sommes mariés qu’à moitié. C’est à ton tour, ma douce., l’incita-t-il.  

- Je sais. Je… Je suis tombée amoureuse de toi alors que je n’étais que Sugar Boy. Pendant des mois, je me suis demandée si j’aurais la chance de te revoir à nouveau et j’ai dû être entendue le soir de ce fameux réveillon. J’ai passé une si belle soirée en ta compagnie et une encore plus belle nuit entre tes bras. Te quitter ce jour-là, c’était encore plus dure que la première fois parce que je n’étais plus amoureuse, je t’aimais et ce sentiment s’est renforcé dans les mois qui ont suivi nos retrouvailles. J’ai découvert celui que tu étais même si tu ne m’y aidais pas et qu’il y a encore aujourd’hui beaucoup de choses que je ne connais pas de toi. Mais je sais l’essentiel : tu m’aimes, tu aimes Kei, tu es un père et un compagnon merveilleux et je n’en veux pas plus.  

 

Elle regarda un instant l’alliance entre ses doigts et prit la main gauche de son compagnon.  

 

- Par cette alliance, je me donne à toi et je te prends comme époux. Je te jure amour et fidélité, dans les bons comme les mauvais moments. Je te jure de tout faire pour te rendre heureux. Acceptes-tu de devenir mon époux ?, lui demanda-t-elle, tenant l’alliance entre ses doigts tremblants.  

- Oui, je le veux., répondit-il.  

 

Elle glissa l’alliance à son doigt, la tenant un peu plus longtemps que nécessaire comme pour réaliser ce qui se passait.  

 

- C’est le meilleur moment., lança Ryo, les yeux pétillant.  

- Vraiment ?  

- Oui, celui où le marié peut embrasser la mariée.  

- Alors qu’attends-tu ?  

 

Il l’attira à lui et l’embrassa avidement. Elle ne se fit pas prier pour répondre à son baiser et ils se séparèrent haletant quelques instants plus tard, un léger sourire aux lèvres.  

 

- Kaori, tu as réfléchi à mon idée d’avoir un deuxième enfant ?, murmura-t-il.  

- J’ai toujours peur de ce qui pourrait arriver., répondit-elle.  

- Tu as confiance en moi ?, lui demanda-t-il.  

- Tu le sais bien.  

- Alors ne te pose pas la question de la sécurité. Demande-toi juste si tu en as envie., lui conseilla-t-il.  

 

Elle plongea dans son regard, s’y perdit quelques instants puis acquiesça doucement.  

 

- Ca veut dire oui ?, l’interrogea-t-il plein d’espoir.  

- Oui.  

 

Il la serra contre lui puis attrapa Kei.  

 

- Tu vas avoir un frère ou une sœur, mon bonhomme !, lui apprit Ryo.  

- C’est quoi ?  

- Un enfant avec qui tu pourras jouer et te disputer., résuma son père.  

- Chouette !  

- Que se passe-t-il ici ?  

 

Hide et Saeko venaient de les rejoindre à la fin de leur séance photo. Le marié en particulier portait un regard soupçonneux sur son ami.  

 

- Je viens d’épouser ta sœur en toute illégalité., répondit Ryo, prenant la main de sa femme.  

- Je vais avoir un petit frère !, cria Kei.  

- Tu es enceinte ?, s’étonna Saeko, regardant Kaori.  

- Non, pas encore. C’est un projet auquel je viens d’adhérer., lui apprit Kaori.  

- Tu as épousé Kaori ? Si je m’attendais à cela…, soupira Hideyuki.  

- Quand avez-vous décidé de cela ?  

- Ca m’a pris pendant votre mariage. Il m’a juste fallu régler un petit détail et on s’est mariés il y a cinq minutes.  

- C’était ça ta course à faire ?, pipa Kaori.  

- Pas de mariage sans alliance. Au moins maintenant, plus personne ne nous regardera de travers quand on se baladera dans la rue. Même si ce n’est que symbolique, je peux crier au monde entier que je t’appartiens et vice versa…  

 

Il prit sa main et la porta à ses lèvres.  

 

- Tu me pardonneras de ne pas avoir demandé ton approbation, Hide, mais je ne voulais pas attendre plus longtemps.  

- Tu la rends heureuse, Ryo. Je n’en demande pas plus.  

- Merci l’ami.  

- Saeko !  

- C’est pas vrai… Il ne va pas me lâcher de la journée., maugréa-t-elle, entendant son père.  

 

Ils regagnèrent tous les cinq la foule des invités, les mariés se faisant embarquer par le Préfet de Police pour saluer les invités.  

 

- Ryo, tu viens te balader avec moi., susurra Reika, passant son bras sous le sien.  

- Non, je préfère rester avec ma femme., répondit-il, se dégageant de son emprise.  

 

Elle tourna les talons et s’en alla furieuse.  

 

- Tu as eu une histoire avec elle ?  

- Non. Je ne vais pas dire que je n’ai pas cherché à la séduire comme j’ai fait avec beaucoup avant mais ça n’était pas sérieux… sauf pour elle., lui expliqua-t-il.  

- Je peux la comprendre…, soupira Kaori.  

- Vraiment ?  

- Tu as du charme, Ryo. Quand tu y mets du tien, c’est difficile de ne pas succomber.  

 

La journée se passa dans la joie et la bonne humeur mais Ryo sentit à plusieurs reprises le regard du Préfet de Police se poser sur lui. Il ne fut donc pas surpris de le voir arriver à un moment où il prenait l’air pour fumer une cigarette.  

 

- Nous nous sommes déjà rencontrés, n’est-ce pas, jeune homme ?, entama le Préfet de Police.  

- En effet, j’étais le garde du corps d’Hitomi Funatawa. Nous nous sommes vus lors d’une soirée.  

- Vous étiez son fiancé et vous l’avez lâchement abandonnée d’après ce qu’elle a fait savoir…, se remémora le Préfet.  

- Non, c’est ainsi qu’elle m’a présenté mais ce n’était pas le cas. Je n’étais que son garde du corps. Il n’y a jamais rien eu entre nous. Je suis en couple depuis un moment et nous avons un petit garçon. Je n’ai pas l’intention de quitter ma femme.  

- Elle n’est pas avec vous pourtant…, constata le père de la mariée.  

- Au contraire, c’est la sœur de votre beau-fils, celle sur qui vous posez un regard méprisant par moment sans la connaître., lança Ryo, satisfait de voir la gêne s’inscrire sur le visage de son interlocuteur.  

- Kaori a eu le courage de garder l’enfant qu’elle portait malgré son jeune âge, d’assumer une erreur de parcours. Si ça peut vous rassurer sur la moralité de la famille Makimura, sachez qu’elle n’a eu qu’un amant et je suis fier de l’être. Nous sommes unis et Kei est un enfant aimé et épanoui. Rassurez-vous car votre fille rentre dans une famille qui sait l’apprécier à sa juste valeur et l’entourera quand elle en aura besoin. Sur ce, je vais rejoindre ma famille, Monsieur le Préfet de Police., le salua Ryo avant de rentrer.  

 

Il retrouva Kaori et Kei, endormi sur ses genoux. Saeko peinait à garder les yeux ouverts et Hide l’entourait pour la soutenir, lançant un regard ennuyé sur la foule.  

 

- Vous feriez mieux de rentrer. Au pire, prétextez la nuit de noces. Donne-moi Kei, Kaori. On s’en va. Il est tard., fit Ryo.  

- Ryo a raison, Saeko. Tu as besoin de dormir., constata Hide.  

 

Elle acquiesça et il se leva, aidant sa femme.  

 

- Saeko, tu t’en vas ? Tu ne peux pas laisser tes invités ainsi., s’indigna son père, de nouveau rentré.  

- Votre fille est enceinte de deux mois. Elle est épuisée. Vous m’excuserez de ne pas satisfaire à vos convenances et de ne pas être celui que vous auriez voulu mais je me préoccupe plus de la santé de ma femme que des apparences. Merci pour nous avoir aidé à préparer ce mariage mais maintenant nous rentrons. Bonne soirée, Monsieur le Préfet., répondit d’une voix déterminée Hide.  

 

Face à la fermeté de son beau-fils, une première pour lui, le Préfet n’osa s’opposer et regarda les deux couples s’en aller. Peut-être avait-il mal jugé finalement, peut-être que cet homme était le meilleur conjoint pour sa fille qu’il n’avait que rarement vu respectueuse envers la gente masculine… En fait, il venait de rencontrer les deux hommes qu’elle semblait apprécier en plus de lui, son père. Il vit comment les deux hommes entourer les deux femmes, les protégeant inconsciemment. Sa colère d’avoir été forcé à consentir à ce mariage commença à diminuer pour laisser place à autre chose qu’un jour, il serait peut-être capable d’accepter. 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de