Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 29 capitoli

Pubblicato: 19-10-19

Ultimo aggiornamento: 16-11-19

 

Commenti: 54 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: AU Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi Ryo n'était pas attiré par les adolescentes? N'a-t-il jamais fauté?

 

Disclaimer: Les personnages de "Un amour d'adolescente" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un amour d'adolescente

 

Capitolo 8 :: chapitre 8

Pubblicato: 26-10-19 - Ultimo aggiornamento: 26-10-19

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Comment va réagir Hide maintenant qu'il est réveillé? Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 8  

 

- Si j’avais le moindre doute sur le père, il serait vite effacé en le voyant., murmura Hide, regardant Kei.  

 

Il ne l’avait qu’entraperçu lorsqu’il avait revu Kaori, l’enfant jouant à terre ou étant niché contre sa mère.  

 

- Tu nous a flanqué une sacrée frousse, Maki., lui dit Ryo, s’approchant du lit.  

- J’ai l’impression d’être passé par une belle porte., dit-il faiblement.  

- Oui, en effet, et il faudra encore faire attention…, l’informa-t-il.  

- Tu ne veux toujours pas revenir dans la police ?, le taquina Saeko.  

- Tu ne veux toujours pas nous rejoindre ?, répondit Hideyuki, malicieusement.  

 

Elle secoua la tête en riant légèrement à leur taquinerie habituelle.  

 

Kaori était restée en retrait. Elle n’osait approcher plus de son frère, ne sachant s’il apprécierait ou non sa présence. Sans même se retourner, Ryo saisit sa main et la tira en avant, la forçant à se découvrir.  

 

- Kaori…, murmura son frère en la voyant.  

- Je… Je suis désolée, aniki., balbutia-t-elle, les larmes aux yeux.  

 

Il ne répondit rien mais tendit la main vers elle. Elle la regarda un instant avec hésitation puis approcha et la prit délicatement. Elle prit place sur le matelas à ses côtés, Kei venant se mettre sur ses genoux. Ils n’échangèrent pas un mot, se contemplant seulement intensément. Ils s’apaisèrent mutuellement, laissant leurs présences tisser de nouveaux liens entre eux.  

 

Hide trouva sa sœur changée mais pas vraiment physiquement. Elle semblait beaucoup plus mure, plus sereine. Il avait quitté une adolescente tourmentée et retrouvé une jeune femme tranquillisée, comme si elle avait trouvé sa place dans le monde. Bien sûr, il lisait la culpabilité et le remords dans son regard mais il la trouvait grandie.  

 

- Tu m’as manqué, Hide.  

- Toi aussi, ma belle. J’ai quitté une jeune fille, je retrouve une jeune femme resplendissante…, murmura-t-il, sa voix mourant sur la fin.  

- Tu es fatigué, Maki. Repose-toi. On reviendra demain te voir. Je vais prévenir le Professeur que tu es réveillé. Allez, mesdemoiselles, on va laisser le beau au bois dormant dormir., les incita Ryo.  

 

Kaori déposa un baiser sur la joue de son frère, imitée par Kei et Saeko.  

 

- Tu m’excuseras si je ne t’embrasse pas, vieux frère, mais tu risques de piquer., plaisanta Ryo, en pressant légèrement son épaule.  

 

Un sourire fatigué lui répondit. Tous les quatre ressortirent de la chambre et se dirigèrent vers la sortie après un crochet par le bureau du médecin.  

 

- Saeko, il faut qu’on parle. Tu viens manger à la maison ?, lui proposa Ryo.  

- D’accord., accepta-t-elle, curieuse.  

 

Après vingt minutes de route, plus calmes qu’à l’aller, ils se retrouvèrent à l’appartement. Le soir étant arrivé, Kei montrait des signes de fatigue. Ryo l’emmena au bain pendant que Kaori partit préparer le repas. Hésitante, Saeko suivit d’abord la jeune femme. Elle pénétra dans la cuisine à sa suite.  

 

- Je peux t’aider ?, proposa-t-elle.  

- Si tu veux. Que veux-tu faire ?  

- A vrai dire, la cuisine et moi, ça fait deux…  

- Pourtant Hide allait parfois manger chez toi…, s’interrogea Kaori.  

- Il cuisinait ou j’achetais chez le traiteur…, expliqua l’inspectrice, légèrement gênée.  

 

Elles s’observèrent un moment. Kaori essayait de cerner Saeko. Elle semblait froide et sans coeur mais elle savait aussi que son frère avait éprouvé, et peut-être éprouvait encore, des sentiments pour elle. Elle ne pouvait donc être si insensible, surtout qu’elle était restée une partie de la nuit à son chevet…  

 

Saeko faisait face à sa plus grande rivale dans le coeur d’Hideyuki. Cette petite sœur qu’il avait élevée et protégée comme sa fille pendant une grande partie de sa vie et à qui il avait toujours donné la priorité, en faisant une sorte de rempart entre elle et lui. Même en son absence, elle avait été un obstacle… Elle était jalouse de Kaori parce qu’elle avait Hide et maintenant Ryo et qu’elle était encore et toujours au second plan.  

 

- Kaori…  

- Saeko…, dirent-elle en même temps mal à l’aise.  

- Va avec Ryo si tu veux. Nous ne nous connaissons pas encore bien pour être à l’aise ensemble…, commença Kaori.  

- Peut-être qu’un jour on le sera..., répondit l’inspectrice, reconnaissante.  

- J’espère.  

 

Elles se regardèrent encore un instant, se sourirent puis Saeko rejoignit Ryo. Se pouvait-il que sa rivale devint une amie ? Elle n’en savait rien mais si elle voulait Hide, elle devrait côtoyer Kaori alors autant le faire de manière agréable… Au son des rires d’enfant, Saeko se retrouva dans la salle de bains qui tenait plus de la piscine. Le nettoyeur était trempé de la tête au pied et Kei riait à perdre haleine comme seuls les enfants en étaient capables. Ce rire communicatif lui arracha un sourire attendri.  

 

- Un enfant de deux ans et demi a le dessus sur le plus grand nettoyeur du Japon ? Si ça se savait…, plaisanta-t-elle.  

- Je m’en fiche. Tant qu’il est heureux, c’est tout ce qui m’importe., répondit Ryo, regardant son fils.  

 

Kei ne se priva pas d’arroser une nouvelle fois son père et, voyant une nouvelle venue, l’arrosa également. Saeko poussa un cri, surprise, et leva les yeux, furieuse, sur Kei. Celui-ci l’observa et prit peur.  

 

- Ce n’est qu’un enfant, Saeko, un enfant et un peu d’eau. Ca séchera…, fit Ryo, cherchant à l’apaiser.  

- Excuse-moi, je… je n’ai pas l’habitude., bredouilla-t-elle.  

- Tu m’as bien eue, bonhomme., dit-elle à Kei, esquissant un sourire amusé.  

 

Le petit garçon se détendit et se remit à jouer. Les deux adultes l’observèrent sans dire un mot jusqu’à ce que Kaori les prévint que le repas serait prêt cinq minutes plus tard. Ryo approcha son fils qui se terra au fond de la baignoire, refusant de sortir.  

 

- Allez Kei, on sort.  

- Non, veux pas. Veux jouer., objecta l’enfant.  

- Ce n’est plus l’heure. On va manger. Viens, il faut mettre le pyjama.  

- Non, veux pas. Veux jouer.  

- Tu as déjà bien joué. On rejouera demain dans le bain.  

- Non, veux pas. Veux jouer.  

- Maman va nous attendre pour manger. Sors Kei.  

- Non, veux pas…  

- Veux jouer, je sais., finit Ryo, se demandant comment réussir à le faire sortir de là.  

 

Il l’observa deux minutes, posa la serviette et, sans avertissement, l’attrapa et le souleva hors de l’eau. L’enfant se mit à hurler et protester vivement, se débattant dans tous les sens. Il réussit cependant à le poser sur la serviette et l’enfermer dedans, bloquant ses mouvements.  

 

- Ca suffit maintenant, Kei. Je vais te sécher et t’habiller puis on descendra manger., lui dit-il d’une voix ferme.  

 

Sans rien en laisser paraître, il n’en menait pas large et se sentait tendu. Si ça ne marchait pas, il ne savait pas ce qu’il ferait et il avait également peur d’effrayer son fils. Il devait apprendre à juguler ses traits car il s’adressait à un enfant de deux ans et demie et non un malfrat… Kei le regarda de ses grands yeux sombres, renifla deux fois puis acquiesça.  

 

Soulagé, Ryo l’essuya et le mit en pyjama avant de le prendre à bras. Souhaitant revoir son beau sourire, il le chatouilla dans le cou, ce qui provoqua un bel éclat de rire.  

 

- Je suis bluffée, Ryo. Je n’aurais jamais pensé te voir ainsi avec un enfant, surtout toi qui clame les détester…, pipa l’inspectrice.  

- Ce n’est pas n’importe quel enfant, Saeko…, fit-il remarquer.  

 

C’est le mien, pensa-t-il fièrement. Le nôtre, corrigea-t-il en regardant Kaori. Le dîner se passa agréablement et, après avoir mis Kei au lit, ils se retrouvèrent autour d’une tasse de café ou de thé sur le divan.  

 

- Alors de quoi voulais-tu parler ?, entama Saeko.  

- J’ai besoin que tu nous rendes un service et je le demande à l’amie et non l’inspectrice de police., précisa-t-il, lui jetant un regard explicite.  

- Je t’écoute.  

- J’ai besoin que tu gardes Kei pendant quelques soirées dans les jours à venir. Je dois mettre les points sur les i avec quelques personnes et Kaori doit m’accompagner., lui apprit-il.  

 

Kaori le regarda, surprise. Il ne lui avait parlé de rien. Elle venait juste de commencer à s’entraîner et se demandait bien dans quoi il voulait l’entraîner.  

 

- Que vas-tu faire ?, l’interrogea Saeko.  

- Je vais démanteler l’Union Téope ou au moins leur donner l’envie de quitter le pays. Après on s’attaquera au Trust. Je dois mettre ma famille à l’abri., répondit-il.  

- Sugar Boy, rien ne t’oblige à me suivre mais, si tu envisages de rester au Japon, tu seras forcément impliquée.  

- Tant que Kei est en sécurité, je te suis., répondit-elle sans quitter son regard.  

 

Ils se tournèrent tous deux vers Saeko, attendant sa réponse. Elle ne se sentait pas du tout capable de gérer un enfant. Qu’allait-elle faire avec lui ? Elle n’avait pas la fibre maternelle. Elle savait diriger des hommes mais exercer de l’autorité sur un enfant… Et s’il pleurait, que devrait-elle faire ? Le prendre dans ses bras ? Le consoler ? Elle frémit. On ne lui avait pas appris la tendresse. Son père avait fait d’elle un bras droit efficace, pas une jeune femme à marier malgré son insistance à vouloir la caser.  

 

- On ne partira que quand il sera couché., lui dit Ryo.  

- Il dort comme un loir., tenta de la rassurer Kaori.  

- Et si je t’accompagnai plutôt ?, proposa Saeko.  

 

L’action, c’était plus son domaine. Elle ferait certainement une meilleure partenaire que Kaori.  

 

- Je pense que ça ferait plutôt désordre qu’un inspecteur de police commette des infractions…, la nargua Ryo, voyant parfaitement son désarroi.  

 

Elle fronça le nez.  

 

- Kei n’est qu’un enfant. Il ne vous mangera pas., rétorqua Kaori, légèrement acerbe.  

- Je sais mais je… je n’ai jamais vraiment côtoyé d’enfant. Je ne sais pas comment m’y prendre., avoua-t-elle.  

- Il dormira. Tout ira bien. Je n’ai pas le choix, Saeko. Si on veut continuer à rendre nos rues plus sures, il faut exterminer la vermine et ça c’est mon job., affirma Ryo.  

- C’est d’accord., soupira-t-elle, anxieuse.  

- Très bien. Je t’attends donc dans cinq jours. J’ai un peu de préparation à faire avant., dit-il en regardant Kaori.  

 

Elle se doutait que c’était relatif à son entraînement et se demanda à quoi elle devait s’attendre. Saeko les quitta peu après et ils partirent se coucher également, chacun de leur côté. Le temps n’était pas encore venu pour eux d’entamer une vie commune dans tous les sens du terme.  

 

Les jours qui suivirent passèrent rapidement. Ryo continua l’entraînement d’auto-défense pour Kaori, lui apprenant quelques techniques simples et quelques astuces pour se débrouiller. Les leçons dérivaient souvent vers la fin, se terminant par des échanges de caresses et baisers enflammés. Ce n’était pas facile pour eux de rester impassibles quand ils allaient voir Hideyuki juste après et il leur lançait souvent des regards amusés.  

 

Le jour même où ils devaient passer à l’action, il lui donna sa première leçon de tir. Ce n’était pas quelque chose qui l’enchantait mais elle devait s’y connaître un minimum. Il sélectionna soigneusement l’arme qu’il lui confierait. Il était hors de question de lui confier son magnum, bien trop puissant pour elle. Il trouva une arme adaptée, légère et maniable pour une femme. Ils attendirent que Kei fut endormi pour descendre, Ryo ayant laissé un émetteur à côté de lui.  

 

- La cible est là. Le but est de viser le centre.  

- Je m’en serai doutée…, pipa-t-elle, une lueur malicieuse dans les yeux.  

- Concentre-toi. Pour viser, tu te positionnes, tu enlève le cran de sûreté, tu vises grâce au viseur situé là et tu presses la gâchette., lui indiqua-t-il.  

- Ca n’a pas l’air bien difficile de prime abord., dit-elle, la voix légèr,ement tendue.  

- Je ne te dis rien de plus. J’ai besoin de voir comment tu te tiens naturellement.  

 

Il approcha d’elle, deux balles à la main.  

 

- Que fais-tu ?, s’inquiéta-t-elle.  

- Ca va atténuer le bruit.,, lui expliqua-t-il, glissant les projectiles dans ses oreilles.  

 

Il la tourna ensuite vers la cible et recula. Kaori regarda la cible puis l’arme, anxieuse. Soudain son regard se durcit : si c’était le prix à payer pour vivre sa vie, leur vie avec lui, elle le ferait. Elle arma le chien, leva l’arme et visa. Elle fut surprise par le recul de l’arme qui la projeta en arrière mais fut soulagée de sentir les mains de Ryo dans son dos qui la retenaient, l’empêchant de tomber. Elle retourna à sa place et regarda le résultat. La balle avait touché le bas de la cible. Elle se remit en position et tira une deuxième fois, bandant les muscles de ses bras et enfonçant les talons dans le sol. Elle ne recula pas et la balle troua la feuille un peu plus haut.  

 

Lorsqu’elle eut tiré les six balles du barillet, Ryo s’approcha et lui tapota sur l’épaule. Elle se retourna en enlevant les balles de ses oreilles.  

 

- Pas trop mal pour un début. Tes six balles ont touché la cible. C’est disparate mais il y a quelque chose. Tourne-toi., dit-il.  

 

Kaori s’exécuta, fière de son jugement. Elle le sentit se positionner derrière elle, suffisamment proche pour que sa chaleur la gagna.  

 

- Ecarte un peu plus les pieds, tu seras plus stable., dit-il, passant une jambe entre les siennes pour leur donner l’écartement nécessaire.  

- Tu as eu un bon réflexe en bandant les muscles de tes bras pour limiter l’impact. Mais essaie de rester souple tout de même pour ne pas te blesser. Garde ton bassin et ton torse face à la cible quand tu tires à deux mains.  

 

Il sentit le long frisson qui la prit quand il se colla dans son dos. Il devait avouer que sa proximité ne le laissait pas insensible non plus. Ils avaient peu de temps avant que Kei ne se réveilla et il se reconcentra avec difficulté.  

 

- Je te montre comment recharger.  

 

Il prit son arme et remit des balles avant de la lui redonner. Kaori se positionna et remit en joue la cible. Les tirs furent plus précis et il fut satisfait du résultat.  

 

- Kaori, je t’apprends à tirer mais l’utilisation d’une arme doit rester ton ultime recours. Je ne veux pas que tu aies du sang sur les mains.  

- Je ferai ce qu’il faut pour nous défendre., affirma-t-elle, déterminée.  

- Ne t’occupe pas de moi, seulement de toi et de Kei, si nécessaire., lui demanda-t-il, soucieux.  

- Comment peux-tu me demander de ne pas te protéger ?, s’énerva-t-elle.  

- Je suis un tueur, Kaori, un nettoyeur professionnel. Tout ça, c’est mon monde, pas le tien et ça me rend malade que tu sois amenée à le rencontrer.  

- Oui mais tu fais le bien autour de toi., protesta-t-elle.  

 

Ryo la regarda avec un sourire cynique.  

 

- Mon monde est fait de mort et de violence. Tu n’es pas faite pour un tel milieu., admit-il tendrement.  

- Mais je suis faite pour toi. J’ai vécu deux ans sans toi. Je ne veux plus. Je veux vivre avec toi et Kei.  

- Tu accepterais de faire vivre notre fils dans ce milieu ?, dit-il sombrement.  

- Kei a besoin de son père. Tu es le meilleur, Ryo. J’ai confiance en toi et je m’entraînerai tant qu’il le faudra pour t’aider et être à la hauteur.  

 

Il était touché par sa confiance inconditionnelle. Attendri, il caressa l’ovale de son visage.  

 

- Etre le meilleur ne veut pas dire que je sois invincible., déclara-t-il.  

- Je le sais mais tu as deux bonnes raisons de te surpasser., le taquina-t-elle.  

- Vraiment ?  

- Oui, un merveilleux fils et mes talents culinaires., affirma-t-elle.  

- Ca me fera trois bonnes raisons si on compte ton corps de déesse…, murmura-t-il d’une voix chaude.  

 

Elle rougit au compliment. Elle sentit une chaleur naître au fond de son ventre.  

 

- Et quatre si on ajoute ta tendresse et ton sens de l’humour…, continua-t-il.  

- Ca fait cinq alors…, corrigea-t-elle, fixant ses lèvres.  

- Si je comprends bien, j’ai beaucoup de raisons de rentrer à la maison.  

 

Elle acquiesçait à peine qu’il pressait ses lèvres sur les siennes. Il enflamma le baiser rapidement, la prenant par les hanches et la soulevant pour la faire s’asseoir sur la tablette du stand de tir, bousculant la boite de munitions au passage qui tomba au sol, s’éparpillant dans un cliquetis métallique. Il lui enleva rapidement son haut et son soutien-gorge, profitant de sa poitrine offerte. Son tee-shirt les rejoignit bientôt au sol et il sentit sa peau contre la sienne, ses sens s’affolant. Ne tenant plus, il lui ôta le reste de ses vêtements, la laissa lui retirer les siens et ils s’unirent dans une étreinte sauvage et passionnée.  

 

Quand ils atterrirent enfin après avoir atteint le sommet du plaisir, ils restèrent un moment enlacés, s’embrassant doucement, se caressant de manière apaisante. Un bruit venant du récepteur les tira de leur bulle. Après un dernier baiser, ils se rhabillèrent puis montèrent, main dans la main. Kaori alla chercher Kei et redescendit avec lui, le préparant rapidement pour aller voir Hideyuki.  

 

Lorsqu’ils arrivèrent à la clinique, Kei grimpa sur le lit d’Hide comme il en avait pris l’habitude. Ce dernier lui sourit chaleureusement et lui parla, lui demandant si papa et maman étaient sages, s’il obéissait… Kei répondit sérieusement à toutes ses questions, ce qui fit rire Hideyuki.  

 

Le Professeur pénétra dans la pièce et s’arrêta en voyant les visiteurs. Soudain, son visage prit un rictus effrayant et il bondit dans la direction de Kaori, s’agrippant à elle telle une huître à son piquet. Il frotta son visage sur la poitrine de la jeune femme qui vira au rouge, gênée, puis la colère s’empara d’elle. Elle l’expulsa au loin et abattit une massue sur le coin de son nez. Hideyuki secoua la tête, une main devant le visage, dépité. Ryo la regarda avec des yeux ronds.  

 

- Pervers ! Satyre !, hurla Kaori, furieuse.  

- C’était quoi ça ?, murmura Ryo.  

- Ca, c’est le meilleur moyen de sanction de Kaori… Apparemment tu t’es bien comporté avec elle si tu n’y as pas encore eu le droit…, répondit Hideyuki, amusé.  

- L’ancêtre, tu ne touches pas à Kaori., fit Ryo, le soulevant par le col.  

- Ces jeunes n’ont plus aucun respect…, se plaignit le Professeur.  

- Evite de baver sur la poitrine de ma femme, vieux schnock…, râla Ryo alors que le spécialiste tentait de l’approcher à nouveau.  

 

Il cessa ses pitreries en boudant et le nettoyeur le lâcha.  

 

- J’étais juste venu vous dire que tu pourrais sortir dès demain si tu le souhaites, Hideyuki., lui apprit le médecin.  

- C’est vrai ?, fit Makimura.  

- Oui. Il te faudrait de l’aide au départ.  

- Je ne sais pas…, hésita Hideyuki.  

- Viens à la maison., proposa Ryo.  

- Tu pourras vérifier que je m’occupe bien de ta sœur., l’incita-t-il.  

 

Hide réfléchit un instant, croisa le regard de sa sœur qui n’attendait que son acceptation et accepta. Kaori poussa un cri de joie, heureuse. Ils restèrent un peu plus puis le laissèrent se reposer. Ils passèrent une soirée agréable à trois, occultant ce qu’ils s’apprêtaient à faire.  

 

A l’heure prévue, Saeko arriva et ils partirent après un dernier baiser à leur fils. Un quart d’heure plus tard, ils pénétrèrent dans un casino clandestin situé sous un bar en apparence des plus honnêtes…  

 


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