Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 29 capitoli

Pubblicato: 19-10-19

Ultimo aggiornamento: 16-11-19

 

Commenti: 54 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: AU Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi Ryo n'était pas attiré par les adolescentes? N'a-t-il jamais fauté?

 

Disclaimer: Les personnages de "Un amour d'adolescente" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un amour d'adolescente

 

Capitolo 26 :: Chapitre 26

Pubblicato: 13-11-19 - Ultimo aggiornamento: 13-11-19

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Merci pour vos commentaires très agréables à lire. Je suis ravie que l'histoire plaise. Bonne lecture^^ correction après erreur insertion chapitre. Le chapitre précédemment publié est celui de ma fic en cours sur un autre site que vous découvrirez dans environ trois mois ;)

 


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Chapitre 26  

 

Assise sur un banc du parc après avoir conduit Kei à l’école, Kaori patientait, observant la nature. Elle attendait Sayuri avec qui elle devait passer la journée, celle-ci ayant enfin eu une journée libre. Elle jeta un œil à sa montre, constatant qu’elle avait une demie-heure de retard mais ne s’en énerva pas. Après tout, il y avait des endroits plus désagréables où patienter…  

 

Elle entendit soudain des pas précipités venir dans sa direction et tourna la tête. Sayuri arrivait, essoufflée… sacoche à la main. Kaori se leva du mieux qu’elle put avec son ventre bien arrondi par ses huit mois de grossesse.  

 

- Désolée, ma chérie. J’ai été appelée en urgence par le journal juste avant de partir., s’excusa-t-elle.  

- Tu dois travailler ?  

- Oui. Le journaliste qui devait interviewer le président de Latoanie est tombé malade. Le président a accepté de me recevoir à sa place parce qu’on s’est déjà croisés une fois., lui expliqua Sayuri.  

- Ce n’est pas grave : on remettra à plus tard., répondit Kaori.  

- Non, on n’est pas obligées. J’en ai pour une heure tout au plus. Accompagne-moi et on finira la journée comme prévu., lui proposa sa sœur.  

 

Kaori hésita. Elle ne voulait pas gêner Sayuri dans son travail mais c’était une manière pour elle de voir la professionnelle qu’elle était.  

 

- D’accord, je te suis. J’espère qu’ils ont des toilettes là où on va parce que je ne vais pas tenir une heure sans devoir y aller., grimaça la future maman, une main sous son ventre.  

- Les joies de la maternité ?, s’amusa son aînée.  

- On peut dire ça comme ça. Depuis ce matin, c’est comme s’il s’étendait de tout son long entre ma vessie et mes côtes.  

- Vous n’êtes toujours pas décidés à connaître le sexe du bébé ?  

- Non. C’était pareil pour Kei. On ne l’a su qu’à sa naissance., répondit Kaori.  

- Pourquoi ? La surprise ?  

- Aujourd’hui oui, plus le fait d’avoir déjà vécu l’expérience pour Kei. Pour lui, c’était différent. J’avais peur de m’attacher au bébé que je pensais peut-être donner à l’adoption. Je pensais que ce serait plus facile de ne pas savoir. Ainsi je ne lui donnais pas un prénom par lequel je l’appellerais pendant ma grossesse et qui me resterait en tête après., expliqua la nettoyeuse, la voix étranglée.  

 

Sayuri passa un bras sous celui de sa cadette et la serra contre elle en soutien.  

 

- Tout cela, c’est du passé maintenant. J’aurais voulu être là pour t’aider., regretta-t-elle.  

- C’est gentil., murmura Kaori.  

- On y est., déclara soudain la journaliste, s’arrêtant devant un grand bâtiment en verre.  

- C’est là ? Dans le club de sport le plus select de toute la ville ?, s’étonna Kaori.  

- Oui.  

- Sayuri, si tu croises Ryo, Mick ou Hideyuki, ignore-les, d’accord ?, lui demanda-t-elle.  

 

La journaliste la regarda sans comprendre.  

 

- Ils ont été embauchés pour une mission dans ce club., lui expliqua-t-elle.  

- Tous les trois ? Depuis quand Mick travaille-t-il avec Ryo ?, l’interrogea sa sœur, étonnée.  

- Oh, c’est une longue histoire. Disons que Mick et Ryo ont été partenaires aux Etats-Unis sous le même nom qu’utilise Ryo ici. Mick revendique le droit d’utiliser également le nom de City Hunter. Celui qui résoudra l’affaire gagnera l’exclusivité., résuma Kaori, se remémorant les disputes mémorables entre les deux amis depuis quelques jours et la diatribe très imagée que son mari avait tenu à son frère la veille au soir.  

- Ok, je crois que je vais clore le sujet avant d’attraper une migraine. Allez, viens.  

 

Sayuri prit le chemin de l’entrée et se fit guider par une hôtesse d’accueil. Elle dut montrer patte blanche auprès de trois gardes du corps avant de tomber sur le dernier rempart.  

 

- Votre carte de presse !, lui demanda sèchement le quatrième garde du corps.  

- Tenez., répondit-elle patiemment.  

- Bien. Nous allons devoir vous fouiller., dit-il en examinant le sac et la sacoche de Sayuri puis la fouillant au corps avant de se tourner vers Kaori.  

- Veuillez écarter votre chemisier, Madame.  

- Pardon ?, s’offusqua Kaori.  

- Je dois vérifier que vous ne cachez pas une bombe ou une arme. Ecartez votre haut., lui ordonna-t-il.  

- Je vais lui en foutre une bombe… Je suis enceinte, imbécile ! Tu veux peut-être vérifier que ce n’est pas un faux ventre aussi et me faire passer une échographie ?, s’écria Kaori, vexée.  

 

L’homme ne broncha pas à sa répartie et, d’un geste, Sayuri lui demanda d’obtempérer. De mauvaise grâce, elle déboutonna le bas de son chemisier et en écarta les pans, dévoilant son ventre protubérant qui se déforma à un mouvement du bébé.  

 

- Merci. Le Président vous attend, Mademoiselle. Vous pourrez l’interroger pendant qu’il fait sa séance., dit-il en dirigeant Sayuri vers une salle.  

 

Kaori les suivit en reboutonnant son haut et aperçut Ryo, juste au moment où elle pénétrait dans la salle. Trouvant un siège dans un coin, elle s’y installa, se faisant la plus discrète possible. Elle écouta la conversation entre Sayuri et le Président. Le sérieux de sa sœur, la précision et la pertinence de ses questions la laissèrent admirative.  

 

Au bout d’une demie-heure, elle ressentit un besoin pressant et se leva délicatement. L’un des animateurs sportifs la bouscula sans ménagement et elle lui adressa un regard noir. Elle n’eut pas le temps de le remettre à sa place qu’il sortait une arme de sa poche arrière et la leva en direction du Président. N’écoutant que son instinct, la nettoyeuse asséna un grand coup du plat de la main sur son poignet, déviant le tir vers le sol. Le coup de feu résonna dans la pièce, attirant les regards sur eux. L’assassin gifla Kaori, l’envoyant contre le mur, avant de s’enfuir. Furieuse, son sang ne fit qu’un tour et elle le poursuivit tant bien que mal malgré la petite voix qui lui disait de ne pas le faire.  

 

Mick déboula dans la pièce juste après que les gardes du corps eurent emmenés le président au parking. Sayuri lui indiqua la direction prise par le malfaiteur et il s’en alla. Peu après, ce furent Hideyuki et Ryo qui apparurent.  

 

- Sayuri ?, s’étonnèrent-ils.  

- Dépêchez-vous. Kaori est partie à la poursuite de l’assassin., cria-t-elle.  

 

Les deux hommes se regardèrent, ne comprenant pas ce que venait en plus faire Kaori dans l’équation, mais ne tardèrent pas une seconde de plus avant de s’engouffrer à leur tour par la porte.  

 

Kaori s’arrêta essoufflée peu après l’entrée du parking. Elle ressentit l’aura malfaisante et le bébé bouger en elle. Elle n’avait pas eu une riche idée de suivre l’assassin. Plutôt que d’aggraver son cas, elle décida de rebrousser chemin discrètement mais une main s’abattit sur son épaule alors qu’un canon de revolver s’enfonça dans son dos. Elle sentit un grand effroi la saisir et se traita de tous les noms possibles pour cette gaffe monumentale. Elle fut forcée d’avancer et rejoindre un autre homme apparemment complice. Soudain, des pas précipités se firent entendre et Mick débarqua, arme à la main.  

 

- Jette ton arme si tu ne veux pas qu’on tue une innocente victime., lui ordonna l’assassin.  

- Vous croyez vous en sortir comment avec tous les gardes autour de vous ?, les interrogea Mick d’un ton empli de défi.  

 

Ils ne répondirent que par un rictus cynique puis soudain une violente explosion retentit dans le parking, projetant débris et fumée. La plaque d’égout à l’emplacement où la voiture du Président latoanien était garée avait explosé et Mick avait été soufflé par la déflagration.  

 

- Mick !, hurla Kaori avant d’être tirée vers une voiture.  

 

Il visa la voiture mais fut incapable d’appuyer sur la gâchette, manquant de force. Ryo et Hideyuki, arrivés avant l’équipe du Président, ne purent qu’assister au départ de la voiture sans rien faire.  

 

- Mick !, cria Hideyuki en s’approchant de lui.  

- Kaori est avec eux ! Je n’ai rien pu faire., dit-il en se redressant.  

 

Mari et frère se précipitèrent dans la mini et poursuivirent le véhicule ennemi. Ils étaient tous les deux concentrés sur la voiture, occultant tous les sentiments personnels qui viendraient brouiller leur discernement. Ils ne pouvaient compter que sur leurs compétences et la connaissance qu’ils avaient de chacun d’entre eux.  

 

- Tu as une idée, Ryo ?  

- Non, pas encore. De toute façon, on ne peut pas agir en ville : il y a trop de monde.  

 

Dans la voiture poursuivie, Kaori restait calme malgré la précarité de la situation.  

 

- On est poursuivis. Il s’accroche, le bougre., fit l’un des deux malfaiteurs, les dents serrés.  

- Vous feriez mieux de vous arrêter et de me libérer. Ca vous laisserait une meilleure chance., déclara-t-elle, l’air frondeur.  

- Ah ah, mais c’est qu’elle a le sens de l’humour, la petite mère., ironisa l’autre.  

- Non, je suis juste pragmatique.  

- Tu vas voir, je vais lui faire passer l’envie de continuer, moi., ajouta-t-il.  

 

Il sortit son arme et se retourna pour tirer. Déterminée, elle se projeta sur lui et le tacla de l’épaule. Enervé, il se redressa et la gifla violemment. Elle se sentit légèrement sonnée et mit quelques secondes à reprendre ses esprits.  

 

- On arrive sur l’autoroute, Ryo. Si on les laisse poursuivre, on ne reverra pas Kaori vivante., s’inquiéta Hideyuki.  

- Arrête de dire des sottises. C’est justement notre chance. Prépare-toi à tenir le volant., l’informa son ami.  

 

Ryo appuya sur la pédale d’accélérateur et dépassa la voiture des malfaiteurs. Quelques secondes plus tard, il se cala juste devant eux, forçant leur direction.  

 

- Maintenant Hide.  

- Non, Ryo, ne fais pas ça. Tu vas la tuer., s’affola son partenaire.  

- J’ai dit maintenant Hide !, lui ordonna-t-il à nouveau.  

 

L’ex-policier attrapa le volant et le maintint en place. Ryo se retourna et tira deux balles.  

 

Dans l’autre voiture, Kaori vit la mini les dépasser. Elle examina les lieux rapidement et, lorsqu’ils furent obligés d’obliquer vers la gauche et que Ryo tira deux balles dont une toucha le radiateur puis l’alimentation en carburant et l’autre la colonne de direction, elle agrippa la poignet au dessus de la fenêtre de toutes ses forces pour limiter le risque de choc. La voiture alla s’encastrer dans des sacs de sable posés près de la glissière de sécurité. Les portes côté gauche et la porte côté conducteur étaient bloquées. Seule sa porte était dégagée et elle s’ouvrit à peine quelques secondes plus tard, une poigne ferme mais douce la faisant sortir sans attendre, la dirigeant dans deux bras protecteurs.  

 

- Kaori, tu nous as fichu une sacrée frousse., souffla Hideyuki en la serrant contre lui.  

 

Quelques instants plus tard, une autre main se glissa dans son dos.  

 

- Alors Madame Saeba, on joue les casse-cous ?, la tança son mari.  

 

Elle leva les yeux vers lui et nota son regard inquiet. Hideyuki la lâcha et elle se blottit dans les bras de son mari.  

 

- Que faisais-tu là, Kaori ?, l’interrogea-t-il.  

- C’était pour Sayuri. Elle devait remplacer un de ses collègues pour une interview du Président de Latoanie. Je ne savais pas que ce serait là où vous travailliez., répondit-elle.  

- Tu as le chic pour te mettre dans des situations pas possibles. Je suppose qu’il y a eu une tentative d’assassinat et tu n’as pas pu t’empêcher de poursuivre l’assassin ?, s’enquit Ryo.  

- Je mentirai si je te disais que non., dit-elle d’une toute petite voix.  

- Et lui ou elle, tu y as pensé ?, demanda-t-il, posant une main sur son ventre.  

- Oui mais trop tard., avoua-t-elle.  

 

Il poussa un long soupir de frustration mais la serra un peu plus contre lui, heureux d’avoir échappé au pire.  

 

- Ryo, emmène-la se faire examiner quand même. Je ne sais pas comment elle s’en sort avec quasiment rien…  

- J’ai anticipé son action., répondit-elle comme une évidence.  

 

Hideyuki la regarda, éberlué.  

 

- Comment ça anticiper ?  

- J’ai vu la configuration de la route, les sacs de sable pour les travaux… Il ne pouvait éclater les pneus parce que j’étais enceinte donc il devait ralentir la voiture et la stopper autrement. J’ai su, c’est tout., déclara-t-elle en haussant les épaules.  

- Ouais. La prochaine fois, Ryo, trouve une solution plus adaptée., fit-il remarquer à son partenaire.  

- Pourquoi ? Je savais qu’elle comprendrait. Il ne m’en faut pas plus., répondit-il, haussant à son tour les épaules.  

- Vous êtes incorrigibles., soupira Hideyuki en leur lançant un regard exaspéré.  

- Quoiqu’il en soit, fais-la examiner. Je préviens Saeko et j’attends ici qu’elle arrive. J’irai chercher Kei si nécessaire., les informa-t-il.  

 

Le couple échangea un regard d’incompréhension puis s’en alla. Ils retrouvèrent Mick à la clinique qui pestait contre le Professeur qui l’avait obligé à passer une tenue d’hôpital.  

 

- Mick, tu vas bien. Je suis soulagée., murmura Kaori en le serrant contre elle.  

- C’est moi qui le suis. Je suis désolé de ne pas avoir su te protéger, ma belle. Tu n’as rien ?, lui demanda-t-il.  

- A priori, non mais on voudrait une confirmation, Professeur., répondit Ryo, se tournant vers le vieil homme.  

 

Il acquiesça et les emmena dans une salle d’examen. Après quelques minutes, ils furent rassurés et rejoignirent leur ami.  

 

- Alors ?, leur demanda-t-il avec un regard anxieux.  

- Apparemment, ce bébé a la même propension que son frère à dormir pendant une course-poursuite., répondit Kaori, amusée.  

- C’est bien un Saeba alors… Ca promet pour la suite., plaisanta l’américain.  

- C’est moi que tu aurais dû choisir, ma belle. Cent pour cent de gênes normaux., déclara-t-il avec un clin d’oeil.  

 

Kaori rougit légèrement puis sentit les mains de son mari se poser sur ses épaules.  

 

- Peut-être mais maintenant je ne suis pas sûr qu’elle serait encore libre de le faire., répondit mystérieusement Ryo.  

- A cause de toi ?, ironisa Mick.  

- Non à cause d’elle aussi., rétorqua Ryo, la porte s’ouvrant au même moment pour laisser entrer une jeune et jolie demoiselle visiblement anxieuse.  

- Kazue ?, souffla l’américain.  

 

La jeune femme se précipita dans ses bras, laissant échapper quelques sanglots de soulagement. Malgré sa surprise, il referma les bras autour d’elle avec un regard empreint de douceur posé sur sa silhouette. Kaori se tourna vers Ryo, cherchant des explications.  

 

- Kazue a veillé sur Mick pendant toute sa convalescence après son expérience avec la poussière d’ange. Passer autant de temps ensemble crée forcément des liens particuliers entre deux êtres, non ?, lui expliqua-t-il, caressant sa joue.  

- Je… oui., murmura-t-elle.  

 

Elle ne savait pas trop ce qu’elle ressentait. Elle était heureuse avec Ryo et heureuse pour Mick bien évidemment mais elle se sentait un peu jalouse de s’être fait prendre la place de numéro un dans son coeur et aussi effrayée à l’idée de perdre son ami. Une légère pression sur ses épaules la ramena à la réalité.  

 

- Kazue est une femme bien et je suis sûr que vous deviendrez vite amies. Si on rentrait retrouver Kei ?, lui proposa Ryo.  

- Oui, allons retrouver notre bonhomme., dit-elle.  

 

Mick et Kazue étaient toujours enlacés et ne semblaient pas se rendre compte de leur présence, aussi partirent-ils sans les saluer. Kaori jeta un dernier regard en arrière avant de quitter la pièce et croisa le regard de Mick. Une brève lueur de tristesse y apparut qu’elle ressentit également mais aussitôt tout cela fut balayé par le sentiment qu’il était à sa place et qu’elle pouvait enfin être rassurée pour lui et un sourire se dessina sur ses jolies lèvres. Un clin d’oeil bleu azur lui répondit et son coeur s’allégea. Elle referma la porte derrière elle et se lova contre son mari, étouffant un bâillement.  

 

- Tout va bien, Sugar ?  

- Oui, bien mieux maintenant. Je suis juste fatiguée., répondit-elle.  

 

Un bras entoura sa taille et ils rentrèrent.  

 

Quelques jours plus tard, alors qu’elle nettoyait les fenêtres comme elle pouvait, Kaori appela Ryo.  

 

- T’étais au courant ?, lui demanda-t-elle en désignant l’immeuble en face du leur.  

- Non. Ce sera au moins un voisin qu’on connaît., répondit-il.  

- Et une voisine apparemment…, murmura Kaori.  

 

Mick et Kazue emménageaient dans un appartement au cinquième étage.  

 

- C’est rapide., fit-elle.  

- Jalouse ?, lui demanda Ryo, l’entourant de ses bras.  

- Je… non !, se défendit-elle, s’en voulant.  

- Sûre ?, insista-t-il.  

 

Elle poussa un profond soupir.  

 

- Je… Je ne sais pas., avoua-t-elle.  

- Je t’aime, Ryo, ne t’y trompe pas. Mais Mick… comment te dire ?, s’interrompit-elle, cherchant ses mots.  

- Il a tenu une place spéciale dans ton coeur à mi-chemin entre l’ami et l’amant. C’est peut-être le seul homme qui aurait pu te toucher au bout d’un moment après moi ?, proposa-t-il, sans aucune trace de colère ni jalousie dans la voix.  

 

Elle réfléchit à ses paroles, cherchant à être honnête avec elle et surtout avec lui…  

 

- Oui. Ca ressemble à cela. Il était le seul à ne pas me considérer seulement comme une mère mais aussi comme une femme. Tu es l’homme de ma vie, Ryo, ça ne changera jamais mais Mick aura, je pense, toujours une place particulière dans mon coeur aussi. Tu m’en veux ?, l’interrogea-t-elle, se sentant coupable.  

- Tant que tes nuits et tes rêves mokkori m’appartiennent, je pourrai vivre avec., lui accorda-t-il, le regard pétillant.  

- Tu y es toujours seul., lui assura-t-elle, légèrement rougissante.  

- Toujours, ça me va. Tous les jours ?, insista-t-il, un sourire en coin.  

- Ryo !, s’offusqua-t-elle, se retournant en riant pour lui faire face.  

- Je te préfère avec le sourire, Sugar., murmura-t-il, lui caressant la joue.  

 

Elle l’embrassa et se lova contre lui, rassurée. Soudain, elle sentit son corps se tendre.  

 

- Qu’est-ce que… Il se fout de moi, cet amerloque !, gronda Ryo.  

- Quoi ?  

- Il s’installe comme détective privé !  

- Il ne peut plus être nettoyeur, Ryo. Il faut bien qu’il gagne sa vie., répondit simplement Kaori.  

- C’est de la concurrence déloyale !  

- Non, tu as toujours d’autres atouts et compétences à proposer… Lui devra toujours se plier à la loi, toi, tu pourras toujours voguer à la limite et ainsi aider certains clients pour qui ce sera utile.  

- Ouais. Enfin l’argument de vente « Nous contournons la loi pour la faire respecter », ce n’est pas forcément le meilleur., répondit-il, dubitatif.  

 

Kaori se détacha de ses bras et lui lança un regard malicieux.  

 

- Ok. Alors dis-toi que tu as un avantage qu’il n’a pas.  

- Vraiment ? Lequel ?, répondit-il, curieux.  

- Une super partenaire qui manie aussi bien le bazooka que le plumeau., dit-elle d’une voix suave.  

- En prime, elle te permet de décompresser le soir venu.  

 

Elle lui adressa une oeillade appuyée puis s’éloigna sous le regard abasourdi de son mari.  

 

- Une minute Kaori… Depuis quand tu sais manier un bazooka ?, cria-t-il en la suivant. 

 


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