Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 29 capitoli

Pubblicato: 19-10-19

Ultimo aggiornamento: 16-11-19

 

Commenti: 54 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: AU Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi Ryo n'était pas attiré par les adolescentes? N'a-t-il jamais fauté?

 

Disclaimer: Les personnages de "Un amour d'adolescente" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Un amour d'adolescente

 

Capitolo 29 :: Chapitre 29

Pubblicato: 16-11-19 - Ultimo aggiornamento: 16-11-19

Commenti: Bonjour, et voici le dernier chapitre de cette histoire. Merci de l'avoir suivie jusqu'au bout. J'espère que vous l'aurez appréciée bien que je me suis permise de jouer avec le manga. Merci à Rkever, Didinebis, Minisoleil et ShaninXYZ pour vos commentaires^^. Demain matin un petit one-shot et lundi le début d'une nouvelle histoire. Bon samedi, bonne lecture et n'hésitez pas à laisser une petit commentaires de fin si le cœur vous en dit^^.

 


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Chapitre 29  

 

Face à la fenêtre de leur appartement, Ryo observait le vide, un léger sourire aux lèvres. Il repensait à tout ce qui s’était passé depuis un an et demi maintenant et s’avoua volontiers qu’il était à la limite d’en avoir le vertige. Kaori était rentrée avec Kei. Il avait retrouvé sa famille et elle s’était même agrandie à sa plus grande joie.  

 

- Gah !, laissa échapper Kimi, agrippant son tee-shirt avec force et le portant à sa bouche pour le mordiller.  

- Tes dents te travaillent, ma belle… Sois courageuse, ce n’est qu’un mauvais moment à passer., l’encouragea-t-il.  

 

Kimi n’avait que quatre mois mais les bourgeons de ses dents commençaient à se dessiner sous ses mâchoires.  

 

- Tu es une Makimura et les Makimura sont des personnes hors du commun…, lui assura-t-il.  

- C’est aussi une Saeba et les Saeba n’ont rien à envier aux Makimura., enchaîna Kaori, glissant une main sur l’épaule de son mari.  

- Sa température a baissé ?, demanda Kaori, passant une main sur le front de sa fille.  

- Oui. Elle a besoin de soulager sa douleur mais ça va mieux.  

- Tant mieux. J’ai tout mis dans la voiture. Kei veut mettre ses chaussures tout seul. Tu peux vérifier qu’il les mette à l’endroit ? Je vais descendre avec Kimi.  

 

Ils se séparèrent et prirent chacun une direction. Ryo trouva Kei près de la porte d’entrée, faisant une grimace tout en tirant sur ses chaussures.  

 

- Rentre ta langue ou je vais la prendre., le taquina-t-il, lui attrapant le bout.  

- Mais non papa !, hurla Kei, le chassant du bras.  

- Tu y arrives ?, l’interrogea-t-il, fier de le voir se débrouiller comme un grand.  

- C’est dur. Tu peux m’aider, s’il te plaît papa ?, lui demanda-t-il, tendant son pied.  

- Oui.  

 

Il se baissa, ajusta les chaussures et les referma.  

 

- Voilà. Je suis fier de toi, Kei. Même si tu n’as pas réussi, tu as essayé et c’est le plus important., le félicita son père.  

 

Kei se redressa, fier comme un paon. Ryo tendit la main à son fils et ils descendirent les escaliers pour rejoindre les femmes de la famille.  

 

- Tout est là ?, demanda Ryo en avisant les sacs dans le coffre.  

- Oui, je pense. Il faudra bien parce que nous n’aurons pas le temps de rentrer sinon., répondit Kaori, fronçant les sourcils, récapitulant mentalement tout ce dont ils avaient besoin.  

 

Elle sentit un bras passer autour de ses épaules et la tirer contre un torse puissant et ô combien accueillant.  

 

- Tant que nous sommes là, c’est le plus important. Le reste, on s’en fiche., dit-il, se penchant vers elle pour l’embrasser.  

 

Elle posa un doigt sur ses lèvres et l’arrêta, un léger sourire aux lèvres.  

 

- N’oublie pas ta promesse., souffla-t-elle, malicieuse.  

 

Il grogna de dépit et déposa un baiser dans ses cheveux, restant un moment le nez dans ses cheveux à en humer le parfum.  

 

- Ca, j’ai le droit., murmura-t-il.  

 

Pourquoi avait-il fait ce satané pari avec Mick ? Comme s’il avait quoi que ce fut à prouver ! A cause de son stupide orgueil de mâle, il venait de se priver de son épouse pendant un mois et il devait avouer qu’un mois sans pouvoir l’embrasser ni s’unir à elle, c’était un cauchemar, surtout qu’elle dormait dans ses draps, le plus souvent dans ses bras. Il devrait vérifier mais ils avaient dû faire une sacrée économie d’eau chaude depuis ce jour maudit… Ce soir, tout prendrait enfin fin, se réjouit-il.  

 

- On n’en est pas encore là, Ryo., le rappela à l’ordre sa moitié, un sourire en coin.  

 

A son sourire béat, à la manifestation physique qui prenait vie contre sa cuisse, elle n’avait pas à chercher bien loin pour savoir à quoi il pensait. Elle se dégagea de ses bras et monta en voiture, lui lançant les clefs. Il les réceptionna et monta à ses côtés.  

 

- Je sais mais j’ai le droit d’anticiper. J’ai envie de toi, Kaori, murmura-t-il contre son oreille.  

 

Elle frissonna et se mit à rougir. Elle sentit son estomac se nouer car, même si elle ne le manifestait pas aussi ouvertement, elle aussi le désirait fortement. Elle vit à son sourire que l’effet qu’il avait produit le satisfaisait et elle eut envie de se venger.  

 

- Dommage que la période ne soit pas propice., laissa-t-elle échapper avec une petite moue.  

 

Elle vit son regard s’emplir de désillusion.  

 

- Dis-moi que c’est pas vrai…, geignit-il.  

- Ca fait un mois qu’on n’a rien fait et avant on avait un contraceptif vivant., dit-il en jetant un œil vers Kimi.  

 

Kaori étouffa un ricanement : il était vrai que les trois premiers mois de Kimi n’avaient pas été très propices au sommeil ni aux soirées mokkori. La petite avait souffert de coliques qui avaient tendance à se manifester plutôt au soir, peu après qu’ils se mirent au lit… Mais il ne fallait pas s’y tromper : le regard de Ryo n’était pas furieux mais attendri malgré la situation. N’ayant pas le coeur de le taquiner plus avant ce jour-là, elle posa une main sur sa cuisse.  

 

- Je plaisantais. Tu auras le droit à mes faveurs ce soir., lui dit-elle d’une voix chaude.  

- Cette nuit aussi ?, demanda Ryo comme un gamin devant une confiserie.  

- Oui, cette nuit aussi., rit-elle.  

- Et demain matin ?, renchérit-il.  

- Ca peut s’envisager.  

- Et…  

- Les enfants seront chez mon frère pendant deux jours., le coupa-t-elle, le sourire aux lèvres.  

- Chouette… Et si on les déposait tout de suite et qu’on rentrait ?, proposa-t-il, le regard pétillant.  

 

Elle laissa échapper un rire cristallin et tenta de lui adresser un regard consterné sans succès.  

 

- C’est toi qui as voulu cette journée, Ryo…, lui rappela-t-elle.  

- C’est vrai et je ne reviendrai pas dessus., lui assura-t-il, prenant sa main pour y déposer un baiser.  

 

Ils arrivèrent à destination trois quart d’heure plus tard. Kaori prit Kimi endormie à bras et se dirigea vers le bâtiment, bientôt rejointe par Sayuri qui l’étreignit avant de prendre le bébé.  

 

- Je vais m’occuper d’elle et de Kei. Je suis prête., lui dit-elle.  

- Merci. Je vais chercher mes affaires. Tu es en beauté, Sayuri., la complimenta sa petite sœur.  

 

Kei se jeta dans les bras de sa tante, ravi.  

 

- Tatie ! C’est vrai qu’on va passer deux jours avec toi et tonton et tatie Saeko et Aiko ?, l’interrogea Kei, excité.  

- Oui. Tu vas nous aider avec les deux filles ?  

- Oui. Je suis grand, tu sais. Je sais presque mettre mes chaussures tout seul., lui apprit-il fièrement.  

- Vraiment ? Wouah, c’est un grand pas pour un garçon.  

- Bonjour, Sayuri., fit Ryo, embrassant sa belle-sœur.  

- Tiens, le sac à langer de Kimi et la poussette.  

 

Elle déposa le bébé dans le landau délicatement.  

 

- Merci Ryo. Ca va ?  

- Comme un charme. Si tu as besoin de quelque chose, préviens-moi. Kei, tu es sage, d’accord ?  

- Promis, papa.  

- Je sais que je peux te faire confiance. On se revoit dans peu de temps., dit-il en lui ébouriffant les cheveux.  

 

Ryo pénétra dans le bâtiment et se dirigea vers l’une des pièces, appréciant le silence qu’il y régnait. Il posa son sac et se posta de nouveau à la fenêtre, pensif. Cela faisait deux mois qu’il avait partagé son projet avec sa moitié, projet qui était né deux mois auparavant lors du mariage d’Umi et Miki. Il ne savait pas ce qui l’avait décidé, si c’était plus l’envie de réaliser un rêve de sa femme pour la remercier de tout ce qu’elle lui avait donné ou le besoin de montrer à leurs amis la force de leur engagement. Il revint quelques semaines en arrière sans savoir que sa compagne faisait la même chose dans une pièce voisine.  

 

Sayuri avait proposé de garder les enfants pour leur permettre de sortir un peu à deux. Il avait emmené Kaori, là où tout avait commencé, dans le parc où elle les avait suivis, son frère et lui. Ils s’étaient assis sur un banc, l’un contre l’autre, savourant ce moment paisible. Amusée, elle l’avait vu prendre sa main et caresser son alliance pensivement. Déconcertée, elle l’avait regardé la lui enlever, se demandant ce qu’elle devait en penser, le coeur serré. Puis il avait mis un genou à terre et son coeur s’était arrêté de battre.  

 

- Tu as attrapé le bouquet de la mariée, Kaori., commença-t-il, un regard chaud posé sur elle.  

- Un morceau seulement., bafouilla-t-elle.  

 

Il haussa les épaules : ça n’avait pas d’importance, à ses yeux, elle l’avait attrapé.  

 

- Tu sais ce que ça signifie…  

- Pour une jeune femme non mariée, elle sera la prochaine à se marier., répondit-elle faiblement.  

- Mais on est déjà mariés, Ryo., reprit-elle.  

- Pas correctement. J’étais trop pressé. Je ne peux déjà pas t’épouser légalement, mais je t’ai aussi privée d’une belle cérémonie. Après tout ce qui s’est passé, tu as le droit à un vrai mariage, Kaori, et le fait que tu ne me le demandes même pas me donne encore plus l’envie de te l’offrir., déclara-t-il.  

 

Il vit les larmes s’échapper de ses jolis yeux noisette dans lesquels il aimait se noyer.  

 

- Je t’ai, Ryo, et nous avons deux enfants en pleine forme. Ca me suffit., se défendit-elle.  

- Je le sais mais moi, je veux plus pour toi. Je veux te donner quelque chose à la hauteur de ce que tu m’as apporté. Alors, Sugar, acceptes-tu de devenir ma femme ?, lui demanda-t-il, lui présentant une bague gravée de leurs quatre prénoms.  

- Tu sais bien que oui., dit-elle, caressant son visage amoureusement.  

 

Il glissa l’anneau à son doigt et rangea son alliance et la sienne dans sa poche.  

 

- Je te la redonnerai le jour venu., la rassura-t-il, voyant son sourire revenir.  

 

Ryo plongea la main dans sa poche et ressortit les deux alliances. Il les fit glisser entre ses doigts puis les posa sur le petit plateau qu’il donnerait à Kei au moment de la cérémonie. Avisant l’heure, il se changea. Mick arriva peu après.  

 

- Alors, prêt à te passer la corde au cou ?, le taquina l’américain.  

- Je l’ai déjà fait, Mick. C’est Kaori, je ferais tout pour elle. Elle mérite une belle cérémonie avec une robe blanche et sa famille et ses amis autour d’elle.  

- Je ne t’aurais jamais imaginé aussi romantique., déclara son ami.  

- Me dit celui qui a aussi affronté son pouvoir magique. Tu étais prêt à te poser et à endosser la responsabilité d’un enfant qui n’était pas le tien, Mick.  

- C’est vrai., soupira celui-ci, se laissant tomber dans le divan.  

- Mais c’est toi qu’elle a choisi et j’ai rencontré Kazue. Les choses sont bien ainsi., admit-il.  

- Allez, grouille-toi, il te reste cinq minutes si tu ne veux pas la croiser dans le couloir., le pressa l’américain.  

 

Ryo acquiesça et, une fois prêt, ils sortirent de là, croisant Hideyuki qui rejoignait sa sœur.  

 

- Quelle classe, Ryo !, le félicita Hide.  

- Remercie Eriko. Elle m’a suffisamment tanné pour que je porte cela., maugréa-t-il pour la forme.  

 

Lui-même admettait que sa tenue lui allait très bien et, pour ne rien gâcher, il se sentait bien dedans, malgré la cravate.  

 

- J’aurai moins de regrets à t’abandonner ma sœur., le taquina son ami.  

- Dis-toi que si tu ne me la laisses pas, tu récupères ma femme et mes deux enfants. Réfléchis bien avant de me refuser sa main.  

- C’est vrai qu’avec deux enfants ayant la moitié de tes gênes, il vaut mieux réfléchir à deux fois., répondit Maki, un sourire aux lèvres.  

- Allez, file. Je vais chercher la mariée.  

 

Ils se séparèrent, le sourire aux lèvres. Hide frappa à la porte et entra à l’invitation de sa sœur.  

 

- Arrête, Eriko ! Tu me donnes le tournis à force de tourner autour de moi !, s’insurgea Kaori.  

- Attends, là, je dois refaire le pli., fit son amie, concentrée à la tâche.  

- Hide, dis-lui que tout est parfait., le supplia-t-elle.  

 

Maki regarda sa sœur, subjugué. Elle était magnifique et semblait nimbée d’une aura sereine et lumineuse. Elle semblait presque irréelle.  

 

- Hide ? Hide, tout va bien ?, s’inquiéta-t-elle, passant outre Eriko pour lui prendre les mains.  

- Oui, ma belle., se reprit-il.  

- Tu es ravissante, Kaori., murmura-t-il, ému.  

- Merci, aniki., souffla-t-elle.  

- Papa aurait été très fier de te conduire à l’autel, certainement autant que moi., lui avoua-t-il.  

 

Les yeux de la future mariée se brouillèrent de larmes à l’évocation de ce père disparu tragiquement. Hide la prit dans ses bras pour la réconforter.  

 

- Ryo a de la chance de t’avoir, Kaori. Tu peux être fière de ton chemin. Même si nous n’avons pas toujours été d’accord, je suis heureux que tu ne m’aies pas écouté. J’ai beaucoup d’estime et d’admiration pour la jeune femme que tu es devenue.  

- Si tu as décidé de me faire pleurer, c’est réussi., fit-elle, reniflant inélégamment.  

 

Eriko lui passa un mouchoir avec lequel elle tapota ses yeux.  

 

- Je t’aime, Hide. Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi. C’est toi qui m’a permis d’en arriver là.  

- Je ne veux pas briser ce beau moment mais il va falloir qu’on y aille., pipa Eriko, émue.  

 

Ils acquiescèrent et sortirent, main dans la main, la styliste les précédant. Ils s’immobilisèrent devant la double porte avant d’entrer.  

 

- Aniki, je voulais juste te dire merci d’avoir laissé une place à Sayuri. Je sais que ça n’a pas dû être facile pour toi mais c’est important pour moi de connaître mon autre famille.  

- Elle est parfois agaçante mais, quand chacun y met du sien, ça va., admit-il, provoquant un léger rire de sa sœur.  

- Hide, sache que je t’aime. Rien ni personne ne changera ta place dans mon coeur., lui murmura-t-elle.  

 

La gorge nouée, il ne sut quoi répondre et déposa simplement un baiser dans ses cheveux. Les portes s’ouvrirent et ils purent avancer.  

 

- Qui donne cette femme à cet homme ?, demanda le prêtre.  

 

Ryo vit Hide serrer un peu plus le bras de sa sœur et sourit légèrement. Il ne pourrait jamais s’empêcher d’être protecteur avec elle… et il respectait cela.  

 

- Son frère., répondit Maki après un long regard rassurant de sa sœur.  

 

Il la lâcha et regagna sa place à côté de Saeko qui l’entoura de son bras, consciente du trouble de son mari. Kaori fit deux pas et se plaça à côté de Ryo qui attrapa sa main, entrelaçant leurs doigts. Si on lui avait demandé ce qui s’était passé pendant la cérémonie et même après, Ryo aurait été bien incapable de répondre. Tout ce dont il se souvint le soir en passant le seuil de leur appartement, portant sa réépouse, c’étaient les sensations ressenties : la sensation de ses doigts entre les siens, la sensation de ses doigts passant de nouveau son alliance à son doigt, la sensation de ses lèvres lorsque le prêtre les avait invités à s’embrasser, la sensation de son corps pressé contre le sien pendant qu’ils dansaient… Et cette soirée promettait d’être encore riche en sensations…  

 

Lorsqu’ils se serrèrent l’un contre l’autre, nus, essoufflés et moites après s’être retrouvés, Ryo remercia presque Mick d’avoir gagné leur pari. L’attente avait donné une saveur particulière à leur étreinte, comme si c’était une nouvelle première fois pour eux. Il sentit l’apaisement gagner le corps de sa femme et sut qu’elle s’était endormie sans même le voir. Il attrapa la couette du bout des doigts et la remonta sur eux. Il se décala juste un peu pour pouvoir l’admirer et se demanda ce qu’il serait advenu si elle n’était pas tombée enceinte.  

 

Ils auraient chacun mené leur vie de leur côté très certainement. Peut-être Hide les aurait-il finalement présentés… Se seraient-ils aimés ? Aurait-il osé la laisser entrer dans sa vie, dans son monde ? Non, certainement pas. Il l’aurait tenue à distance, aurait peut-être joué les grands frères protecteurs mais ce ne serait pas allé plus loin. Il n’y aurait jamais eu de Kei, ni de Kimi encore moins d’eux...  

 

Mais elle était tombée enceinte et lui avait donné un fils qu’elle avait gardé. Même s’il avait essayé de les éloigner, ils étaient désormais réunis. Il avait aujourd’hui beaucoup plus qu’il n’avait jamais rêvé, tout cela à cause d’une gamine de seize ans qui s’était immiscée dans sa vie pour sauver son frère, forte de son amour fraternel et de sa détermination. Au final, c’était lui qu’elle avait sauvé. Elle lui avait donné plus qu’un but dans la vie : elle lui avait rendu l’envie de vivre. Il n’y avait qu’une adolescente au coeur pur pour réchauffer son coeur et faire naître en lui un sentiment inédit : l’amour. 

 


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