Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 48 capitoli

Pubblicato: 01-05-20

Ultimo aggiornamento: 17-06-20

 

Commenti: 35 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: La naissance et l'évolution d'une colocation un peu spéciale... (AU)

 

Disclaimer: Les personnages de "Friends Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Friends Hunter

 

Capitolo 4 :: Chapitre 4

Pubblicato: 04-05-20 - Ultimo aggiornamento: 04-05-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Certains auraient peut-être aimé que Ryo découvre moins vite la féminité de sa locataire mais bon, devant faire évoluer la colocation, c'était nécessaire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48


 

Chapitre 4  

 

Déterminé, Ryo pénétra dans le café. Cette fois, ce serait la bonne. Il était hors de question qu’il se fasse à nouveau éconduire. Prenant un air nonchalant, il passa les doigts dans ses cheveux ébène, histoire de les remettre en place sans en avoir l’air. Il savait que les filles adoraient ses mèches rebelles qui titillaient leur envie de les dompter, comme pour le dompter lui… Il en jouait car cela les obligeait à se serrer contre lui et il pouvait soit profiter du contact, soit de la vue, voire les deux. Il pénétra donc dans le café, entendant la petite cloche tinter, puis alla s’installer au comptoir malgré un certain nombre de places vides. Il n’était pas pressé : il n’était pas de garde ce jour-là et il avait la journée devant lui pour faire succomber la demoiselle.  

 

Il vit sa cible se tourner vers lui et approcher tout sourire.  

 

- Que puis-je vous servir, Monsieur ?, lui demanda Miki aimablement.  

- Un café, je vous prie., répondit-il d’une belle voix grave.  

 

Avec satisfaction, il vit la jeune femme relever les yeux vers lui, apparemment intéressée. Il lui fit un léger sourire et déplia le journal posé non loin comme si elle ne faisait pas partie de ses préoccupations immédiates. Elle posa la tasse devant lui, il lui murmura un discret merci, Mademoiselle et elle s’éloigna. Plongé dans la lecture d’un article, enfin ce qu’il simulait, il sentait le regard de la dame se poser sur lui furtivement par moments.  

 

Quand il la vit disparaître en arrière-cuisine, il releva la tête et se mit à rire doucement. Il avait réussi son coup. Elle s’acclimatait doucement à sa présence et bientôt ils pourraient entamer une conversation où il lui sortirait le grand jeu, jusqu’à lui proposer de dîner ensemble ou d’aller boire un verre avant de la ramener chez lui… ou plutôt chez elle, pensa-t-il.  

 

- Tu peux nettoyer les tables avant le rush, s’il te plaît ? Il y aura aussi un peu de vaisselle que je n’ai pas eu le temps de faire., fit soudain la gérante.  

 

Il regarda son corps élancé, ses longs cheveux bruns qui se balançaient dans son dos et apprécia à sa juste valeur la courbe de ses fesses, d’autant plus lorsqu’elle se pencha pour attraper une chaise avant de la retourner.  

 

- J’ai vu qu’elle ballait tout à l’heure. Il faudra peut-être la remplacer. Ca m’embête, je n’ai pas vraiment les moyens d’investir dans du mobilier actuellement., soupira-t-elle.  

- Je peux y regarder si tu veux. Il suffit peut-être de trois fois rien., répondit une voix que Ryo connaissait bien.  

 

Il quitta son observation de la gérante pour confirmer son idée et vit Kaori juste à côté de la brune. Il ne l’avait pas vue partir ce matin et découvrit sa locataire parée d’un pull dans les tons mordorés sur une jupe noire qui découvrait ses longues jambes. Il ne put s’empêcher de déglutir à la vue et son objectif du jour fondit comme neige au soleil. Il ne pouvait nier qu’elle était jolie. Il n’arrivait toujours pas à croire qu’il avait pu penser qu’elle était un garçon. A part sa coupe de cheveux et le fait qu’elle était grande et fine, elle n’avait rien de masculin. D’ailleurs, son meilleur ami ne s’y trompait pas et il dut se rappeler la conversation qu’il avait eue avec Maki quelques jours plus tôt.  

 

- Ryo ?, s’étonna Kaori.  

- Qu’est-ce que tu fais là ?, lui demanda-t-elle.  

- Je… suis venu boire un café, comme tu peux le voir., répondit-il, tentant de noyer le poisson.  

- Ryo… Mais je me souviens de toi maintenant., fit Miki.  

- T’es le mec qui a essayé de me draguer il y a quelques temps et que j’ai rembarré, non ?, se souvint-elle, les yeux pétillants.  

 

Ryo rit jaune à ce souvenir et croisa le regard de Kaori. Il eut l’impression étrange qu’elle lisait en lui et il se sentit mal à l’aise.  

 

- Tu es venu boire un café… comme par hasard ici…, murmura-t-elle, le cœur lourd.  

- Oui., balbutia-t-il.  

- Et toi, tu fais quoi ici ?, lui demanda-t-il, tentant de changer de sujet.  

- Je bosse ici. C’est l’un de mes deux boulots., répondit-elle.  

- C’est sympa., lâcha-t-il, ne sachant trop quoi dire.  

- Je… Je dois y aller., fit-il, se levant et posant un billet sur le comptoir avant de sortir.  

 

Il n’avait pas fait deux mètres dehors que Kaori le rattrapait. Elle ne savait pas pourquoi elle avait fait cela. Elle avait agi sans réfléchir comme ça lui arrivait parfois quand quelque chose lui tenait à cœur et le regrettait déjà. Elle allait passer pour une idiote. Sentant le regard de Ryo posé sur elle, elle baissa les yeux en se mordant la lèvre nerveusement.  

 

- Oui, Kaori ?, demanda-t-il patiemment.  

- Pourquoi ? Pourquoi tu es venu ici ?, lui demanda-t-elle, levant un regard où virevoltaient toutes ses émotions vers lui.  

- C’était juste le hasard ou tu étais venu effacer ton rejet ?, osa-t-elle.  

 

Ryo la regarda puis détourna les yeux, gêné. Passant une main nerveuse dans ses cheveux, il ne savait quoi lui répondre.  

 

- Je n’ai pas envie de te mentir… mais je sais pourquoi je reviendrai la prochaine fois., lâcha-t-il avant d’avoir pu se réfréner.  

 

Il s’en voulut de ne pas avoir su se contrôler mais, quand il la vit rougir de plaisir à son aveu, cela s’effaça. Il l’observa un moment, ses jolis yeux expressifs, ses lèvres appétissantes, et il dut se maîtriser pour ne pas se pencher vers elle et l’embrasser. Il ne pouvait pas faire cela. C’était la petite sœur de Maki et il ne se sentait pas prêt pour une relation de longue durée. Lentement, il leva la main et caressa sa joue avant de la lâcher et de partir.  

 

- Ben dis donc, on jurerait qu’il en pince pour toi., siffla Miki lorsque Kaori revint dans le café.  

- Et apparemment, c’est réciproque., affirma-t-elle en la voyant rougir.  

- Arrête de dire des sottises, Miki., la rabroua son employée.  

- Il n’y a pas de honte. Il est séduisant. Un peu lourd mais séduisant. Il y a peut-être plus qu’une coquille vide en lui.  

- C’est un homme bien quand il ne joue pas les imbéciles., le défendit Kaori.  

- Toi, tu es amoureuse…, s’amusa sa patronne.  

- Ne dis pas n’importe quoi…, grogna la serveuse, repartant en arrière-cuisine pour préparer le repas du midi.  

 

Kaori se mit à éplucher les légumes avec acharnement, essayant d’oublier les sentiments qui l’avaient agitée en présence de son propriétaire. Elle avait de plus en plus de mal à contrôler ce sentiment puissant qui naissait au fond d’elle. C’était plus qu’une simple attirance pour un homme séduisant. Elle le savait. Quand elle pensait à lui, ce n’était pas son physique en général qui l’émouvait, c’était ses yeux, la lueur particulière qu’elle y voyait danser, cette profondeur dans laquelle elle se noyait qu’il cachait sous cet air nonchalant. Parce qu’elle sentait qu’il y avait beaucoup plus à connaître que ce qu’il donnait à voir et, pour une raison qui lui était inconnue, elle avait le sentiment, peut-être faux, se dit-elle, qu’il se cachait moins d’elle.  

 

Elle soupira. Elle se faisait certainement des illusions. Pourquoi elle ? Elle était quelconque et le peu qui sortait de l’ordinaire ne la valorisait pas : elle était trop grande, trop mince, trop timide, trop sauvage… Elle avait du caractère et, pour une femme, ce n’était pas toujours l’idéal pour attirer les hommes. Elle aurait aimé être un peu moins… peut-être… ou pas… Elle posa son couteau et se massa les tempes pour chasser le mal de crâne qui naissait.  

 

- Ca va, Kaori ?, s’inquiéta Miki, la voyant faire.  

- Oui, oui., répondit-elle distraitement.  

 

La gérante faillit pousser un peu plus l’interrogatoire mais se retint, ne se sentant pas encore assez proche de son employée pour s’immiscer dans sa vie privée. La journée fila et, son service terminé, Kaori rentra chez elle. Elle remontait les escaliers lorsqu’elle entendit des bruits étouffés venant de plus haut : Ryo avait de la visite apparemment… Elle arriva au quatrième étage et lâcha ses clefs, le cœur en miettes. Juste devant la porte de son appartement, Ryo tenait dans ses bras une jeune femme dont les jambes étaient enroulées autour de ses hanches. Au mouvement de ses hanches, à ses grognements, elle n’avait aucun doute sur ce qu’ils faisaient.  

 

Refusant de lui laisser voir le mal qu’il lui infligeait, elle ramassa son trousseau et, les ignorant, elle rentra chez elle. Elle referma la porte sans même la claquer avant de s’appuyer dessus et de laisser les larmes couler. Elle se sentait idiote. Elle avait naïvement pensé qu’ils partageaient quelque chose de spécial, qu’il aurait peut-être envie de faire naître quelque chose de beau et sérieux entre eux. Elle avait été prête à tout pour lui, se rendit-elle compte, même à être à la place de cette femme qu’elle entendait gémir contre le mur du couloir. Il venait heureusement de lui rappeler la douloureuse réalité des choses : il était un dragueur, un coucheur, il n’avait aucune envie d’une relation sérieuse et elle n’était pas de cette veine-là.  

 

Elle se décolla difficilement de là et se dirigea vers sa chambre pour se changer. Elle avait encore deux heures avant de commencer son autre travail et elle les occuperait à bon escient. Prête, elle prit une feuille de papier ponce et se mit à poncer délicatement la table, s’absorbant à la tâche, laissant les larmes s’assécher, n’entendant même pas le cri féminin qui résonna non loin.  

 

- Quel pied !, s’exclama sa compagne.  

- Je ne l’avais jamais fait ainsi. C’était wouah… Tu mérites vraiment ta réputation., lâcha-t-elle, les yeux brillant de désir.  

- Tant mieux. Dégage maintenant., lui dit-il sérieusement.  

- Quoi ?!, s’exclama-t-elle, incrédule.  

- Dégage, j’ai dit. C’était sympa mais ça ne vaut pas le coup d’y passer la nuit., déclara-t-il, hautain.  

 

Il ne chercha même pas à esquiver la gifle qu’elle lui asséna. Il la méritait amplement. Ca aurait même dû être à Kaori de la lui donner. Il avait eu beau l’ignorer, il avait remarqué sa présence. Il avait tout fait pour se retrouver dans cette situation, pour la pousser à le détester pour ne plus avoir à lutter contre cette attirance grandissante. Ainsi, elle l’éviterait et il n’aurait plus à prétendre et se maîtriser. Ne lui resteraient que les nuits et les rêves, le seul endroit où il s’autorisait à la toucher et le désir exploser.  

 

Sans même un regard vers sa compagne éphémère qui s’éloignait en fulminant, il observa la porte de l’appartement. Il approcha et leva la main pour toquer avant de se reprendre. Il s’éloigna et rentra chez lui. Pourquoi s’excuser ? Pourquoi tenter de trouver une excuse bidon ? Lui dire quoi ? « Je suis désolé Kaori, j’ai envie de toi mais je ne veux pas agir à cause de ton frère et de mon incapacité à rester avec une femme plus d’une nuit. » ? « Tu es particulière à mes yeux, c’est pour cela que je te fais du mal. Tu comprends ?» ? Pathétique, se dit-il. Il aurait peut-être mieux fait de tenter le tout pour le tout, d’aller la voir, de se jeter à ses pieds et de la supplier de lui donner une chance. Il devait peut-être juste se lancer dans l’aventure…  

 

Irrité par son indécision, il monta sur le toit et alluma une cigarette. L’air frais lui permit de se calmer et il observa la nuit tokyoïte qui tombait. Enfin apaisé, il descendit au moment même où on frappait à sa porte. A tous les coups, sa conquête d’un soir qui devait vouloir lui dire ses quatre vérités. Il faillit ignorer le visiteur quand celui-ci frappa à nouveau. Agacé, il alla ouvrir la porte et se trouva devant Kaori.  

 

- Je ne voulais pas te déranger mais je me suis blessée., dit-elle, lui montrant son poignet entaillé en sang.  

- Entre. Assieds-toi à la table. Je vais chercher de quoi te soigner., lui indiqua-t-il, soucieux.  

 

Nerveuse, Kaori s’exécuta. Elle n’avait pas voulu venir mais elle devait aller travailler après et elle ne pouvait rester avec sa blessure ouverte. N’ayant rien chez elle, elle n’avait vu que cette solution. Elle observa les lieux et fut surprise de se rendre compte que ça ne sentait pas la cigarette et que les étagères accueillaient de nombreux livres.  

 

- Tu as rempli ta bibliothèque ?, murmura-t-elle quand Ryo revint.  

 

Il observa les bouquins soigneusement alignés puis haussa les épaules.  

 

- T’avais fait tout le boulot. Ca aurait été dommage de ne pas en profiter., se justifia-t-il.  

 

Il prit son poignet délicatement et le tourna pour bien voir la plaie. Il nettoya le sang qui commençait à sécher puis désinfecta délicatement. Il sentait le regard de la jeune femme posé sur lui et se sentait comme réchauffé. Il n’avait même pas réfléchi : quand il s’était retrouvé seul, après le départ de Hide et Kaori, il avait été chercher un premier carton et l’avait vidé. Les autres avaient suivi. Ca avait été naturel et il avait éprouvé un réel plaisir à voir cet endroit moins vide, se demandant même pourquoi il n’avait pas pris le temps de le faire avant.  

 

Sans un mot, il posa une compresse propre puis enroula une bande autour. Il n’y avait pas eu que les livres. Alors qu’eux avaient pris la place, la cigarette l’avait quittée. Il ne fumait plus que dehors. Il avait apprécié de retrouver l’odeur de son appartement, de ne pas être entouré en permanence de cette odeur âcre qui s’incrustait partout jusque dans son lit.  

 

- Voilà., fit-il.  

- Comment tu as fait ton compte ?, s’enquit-il, ne lâchant pas son poignet.  

- J’ai voulu retirer un clou. J’ai glissé et me suis écorchée sur un autre qui dépassait., expliqua-t-elle, retirant doucement sa main.  

- Merci de ton aide. Je dois y aller., dit-elle, se levant.  

- Kaori…, l’interpela-t-il, la culpabilité se lisant sur son visage.  

- Non, Ryo. Tu en as assez fait, merci., bredouilla-t-elle, la voix étranglée.  

 

Elle s’en alla, le laissant seul avec ses remords. Il se demanda si cet évènement la pousserait à quitter l’immeuble. L’idée lui déplut et il se prit à espérer qu’elle ne le ferait pas. Il aurait peut-être même pu prier s’il avait été croyant. Soudain, on toqua à nouveau à la porte. Ce ne pouvait être qu’elle, se dit-il, ouvrant la porte.  

 

- Kaori, je…, commença-t-il avant de s’arrêter.  

- Qui est Kaori, my friend ?, lui demanda un homme grand, à la crinière blonde et aux yeux aussi bleu que le ciel dégagé d’un mois de mai.  

- Personne… c’est personne…  

- Personne qui s’appelle Kaori. Pardonne mon ignorance mais homme ou femme ?, insista son ami.  

- Ma locataire, Mick. Ma locataire, rien de plus., précisa Ryo.  

 

Le pompier voyait d’un mauvais œil l’éclat intéressé dans le regard de son ami américain. Il ne connaissait que trop bien l’intérêt que revêtaient les petites amies de ses connaissances. Il ne devait pas laisser Mick penser que Kaori était une proie. Il devait la protéger.  

 

- Tu ne m’invites pas à entrer ?, s’étonna l’américain.  

- Bien sûr que si. Qu’est-ce qui t’amène ici ?, s’enquit-il.  

- Le boulot. Je dois faire un guide touristique sur le Japon. Je me suis dit que j’allais en profiter pour venir voir mon pote de lycée., lui apprit Mick.  

- Tu as pris un hôtel ?  

- Non, pas encore. Si tu permets que j’use de ton téléphone…  

- Pas la peine. J’ai une chambre d’ami qui a été fraîchement nettoyée. Elle est à toi si tu veux.  

- Avec plaisir.  

 

Ryo le conduisit jusqu’à une chambre et le laissa s’installer. Mick le rejoignit peu après.  

 

- Bon, si tu me faisais visiter les endroits intéressants, ceux réservés aux adultes, pas ceux que je connais déjà., fit Mick, se frottant les mains.  

 

Le pompier lâcha un rire amusé puis emmena son ami à travers les rues de Tokyo jusqu’au Kabuki Cho.  

 

- Voilà le quartier des plaisirs de Tokyo., lui présenta-t-il.  

 

Mick posa un regard intéressé sur les demoiselles fortement dénudées et les devantures des cabarets et boîtes de strip-tease. Il se laissa attiré par deux bunnies et Ryo suivit. Il ne pouvait pas le laisser se faire plumer par ces demoiselles et devait s’assurer qu’il rentrerait à l’appartement. S’il y prenait un peu de plaisir en même temps, où était le mal ?  

 

Ils passèrent leur soirée à boire et profiter des charmes des demoiselles. Les esprits s’échauffant, ils finirent en caleçon, dansant et chantant sur des airs grivois avant de s’en aller et de regagner l’immeuble, titubant, bras dessus bras dessous, en chantant à tue-tête malgré l’heure tardive. Ils mirent plus d’une heure pour ce faire et s’effondrèrent complètement ivres dans le hall de l’immeuble, bien incapables d’aligner les pas nécessaires pour monter les escaliers. Ils échangèrent pendant cinq minutes des blagues salaces sur les atouts des jeunes femmes qu’ils avaient croisées et ils s’endormirent.  

 

Ce fut ainsi que Kaori les trouva, ronflant comme deux bons, empestant l’alcool et le parfum capiteux. Elle ne voulait même pas savoir ce qu’ils avaient fait, où et avec qui ils avaient été. Elle envisagea un moment de les laisser pioncer là toute la nuit. Ils ne méritaient après tout pas mieux mais, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, elle approcha d’abord de Ryo et le secoua d’abord doucement puis plus énergiquement.  

 

- Allez, debout. Debout Ryo., se fâcha-t-elle.  

- Je n’ai pas envie de revoir vos faces d’ivrogne demain matin en partant travailler.  

- Tu es belle, ma Kaori., murmura-t-il d’une voix traînante.  

- Tu es saoul, Ryo., le tança-t-elle.  

 

Malgré tout, elle se sentit rosir.  

 

- Allez debout., dit-elle, passant un bras sous son épaule pour le soulever.  

 

C’était sans compter sur leur différence de poids et elle retomba lourdement sur lui, lui faisant ouvrir brusquement les yeux. Leurs regards se connectèrent un moment et, comme s’ils étaient attirés comme deux aimants, leurs visages se rapprochèrent, les lèvres frémissant d’envie.  

 

- Oh les jolies fesses…, susurra Mick derrière Kaori, posant les mains sur l’arrondi convoité.  

- Kyyyah !, hurla la jeune femme avant de se retourner et d’attraper Mick par le poignet et de l’envoyer valser dans le mur.  

- Et ça, c’est pour vous réveiller et vous forcer à monter vous coucher !, dit-elle, leur balançant deux seaux d’eau glaciale, sortis d’on-ne-sait-où, sur la tête.  

 

Elle les laissa et monta l’escalier au pas de charge avant de claquer la porte de son appartement en faisant vibrer tout l’immeuble. Les deux hommes, l’un toujours collé au mur, la tête en bas, et l’autre vautré sur les marches la tête en arrière, n’avaient rien perdu du déhanché sensuel lors de la montée.  

 

- Je suis amoureux…, susurra Mick.  

 

Pour toute réponse, Ryo grogna, ayant une petite idée de ce qui l’attendait. Il allait devoir jouer finement sur ce coup-là…  

 


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