Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 48 capitoli

Pubblicato: 01-05-20

Ultimo aggiornamento: 17-06-20

 

Commenti: 35 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: La naissance et l'évolution d'une colocation un peu spéciale... (AU)

 

Disclaimer: Les personnages de "Friends Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Friends Hunter

 

Capitolo 46 :: Chapitre 46

Pubblicato: 15-06-20 - Ultimo aggiornamento: 15-06-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48


 

Chapitre 46  

 

- On va se marier !  

- Nous aussi !  

 

Miki et Kazue se regardèrent, surprises, et éclatèrent de rire, folles de joie, sous le regard amical de Kaori.  

 

- C’est une excellente nouvelle !, s’exclama-t-elle.  

- Félicitations à vous deux. Alors, pour quand est prévu le grand jour ?, leur demanda-t-elle.  

- Le troisième week-end…, commencèrent-elles ensemble, surexcitée, avant de s’arrêter et de se regarder.  

- D’octobre., acheva Kazue.  

- Nous aussi., répondit Miki.  

 

Les deux jeunes femmes s’observèrent, gênées.  

 

- On changera la date., proposa la doctoresse.  

- Non, il n’y a pas de raison que ce soit toi qui bouge., objecta Miki.  

- Vous êtes ensemble depuis plus longtemps. On peut décaler un peu., se justifia Kazue  

- Justement, on n’est pas à quelques semaines près., fit la barmaid.  

 

Le silence s’installa, créant un léger malaise. Kaori regarda ses deux amies et se leva, remettant son manteau pour aller rejoindre Ryo à la caserne. Embrassant ses deux amies, elle passa un bras autour de leurs tailles.  

 

- Ca fera un peu déjà-vu mais pourquoi ne pas vous marier le même jour ?, leur suggéra-t-elle.  

 

Elle laissa ses deux amies seules et sortit du Cat’s, prenant la direction de la caserne. Dix minutes plus tard, elle pénétrait dans le bâtiment et croisa Kenji qui l’embrassa chaleureusement.  

 

- Ryo n’arrête pas de me dire que tu es enceinte mais, sérieusement, tu le caches où ton bébé ?, fit-il, cherchant exagérément.  

- Arrête…, fit-elle en riant.  

- Il est là, ce petit bout., dit-elle, ouvrant son manteau et découvrant son ventre arrondi.  

- Je comprends que Ryo s’inquiète parfois. Tu n’as pas grossi beaucoup., fit-il remarquer.  

- Et pourtant je ne me prive pas., répondit-elle, touchée de savoir que son homme se soucie autant de sa santé.  

- Ryo est sous la douche. Tu peux aller l’attendre dans la salle de repos si tu veux. Dernière écho, c’est cela ?, lui demanda Kenji, l’accompagnant.  

- Oui. On arrivera peut-être à enfin savoir si c’est un garçon ou une fille., lâcha Kaori.  

- Un cachottier ?  

 

La jeune femme acquiesça. A l’échographie précédente, le bébé avait désespérément gardé les jambes croisées et le médecin n’avait pas su voir. Elle espérait bien qu’aujourd’hui bébé serait plus coopératif car elle avait vraiment envie de finir les préparatifs.  

 

- Oui. En fait, on n’a pas de préférence mais on voudrait juste pouvoir lui acheter quelques vêtements plus adaptés., expliqua-t-elle.  

- Tu devras peut-être opter pour du mixte., suggéra le pompier.  

- Oui et tu me diras, ce n’est pas dramatique., déclara-t-elle avec un sourire penaud.  

- Sauf pour une future maman bourrée d’hormones. J’en connais une qui m’a menacé de me faire avaler mon casque il y a quelques mois., plaisanta-t-il, lui adressant un regard pétillant.  

 

Kaori se sentit rougir, honteuse en se souvenant de cet épisode-là.  

 

- J’étais un peu à cran., s’excusa-t-elle.  

- Un peu ?, lâcha-t-il, un sourcil levé.  

- Si je ne m’abuse, c’est toi qui me donnais des consignes en te marrant comme un bon., le tança-t-elle.  

- Tu t’imagines que je devais regarder l’intimité d’une femme et plus encore ?, ajouta-t-elle, lui lançant un regard noir.  

- Oui, j’imagine. J’imaginais ta tête aussi à chaque fois que je te donnais une consigne et que tu me répondais. J’étais plié., avoua-t-il, hilare.  

 

Son fou-rire ne dura cependant pas et se termina dans un gargouillis quand la jeune femme passa le bras autour de sa gorge et l’étrangla, furieuse. Ce fut le moment que choisit Ryo pour entrer dans la pièce. Il observa la scène un long moment, stoïque, et soupira.  

 

- Kaori, tu peux éviter de tuer mon chef, s’il te plaît. Je vais avoir de la paperasse à remplir et on sera en retard pour l’écho., lui demanda-t-il sereinement.  

 

Sa femme lâcha subitement son supérieur qui tomba par terre, reprenant sa respiration.  

 

- Putain, c’est une tueuse, ta femme., lâcha Kenji.  

- Je t’avais dit de ne pas l’énerver si tu la croisais… surtout pas en ce moment., lui souffla-t-il.  

- On parlait juste de l’accouchement qu’elle avait fait., geignit son ami.  

- Ooouch… Ca, c’est LE sujet à éviter. On en rira peut-être après la naissance. Pour l’instant, c’est motus et bouche cousu., lui apprit Ryo.  

- Ryo, quand tu auras fini de causer dînette, on pourra y aller, non ?, l’appela Kaori qui n’appréciait pas les messes basses entre les deux hommes.  

 

Il se releva et ils s’en allèrent. L’hôpital était à dix minutes de là et ils s’y rendirent à pieds, main dans la main.  

 

- Vous parliez de quoi avec Kenji ?, lui demanda-t-elle sur la route.  

- De rien., mentit-il, feignant d’observer les oiseaux dans le ciel.  

- Crache le morceau, Saeba., l’invectiva-t-elle.  

- De l’influence des hormones pendant la grossesse., avoua-t-il.  

 

Il fut surpris de ne pas l’entendre répondre et baissa les yeux vers elle. Elle contemplait le sol, visiblement contrariée, et il l’attira à lui, passant un bras autour de sa taille.  

 

- Tu dois être déçu de mon comportement. Tu ne t’attendais certainement à te retrouver face à une folle furieuse ou une pleureuse…, murmura-t-elle, la gorge étranglée.  

- Ca change de la jeune femme gaie et combative en tout temps., admit-il.  

- Je n’aime pas la femme que je suis actuellement. Je te jure que j’essaie de contrôler mais tout semble prendre des propositions démesurées., répondit-elle, sentant la tension monter en elle.  

- Tu es enceinte, Sugar. C’est juste un mauvais moment à passer., la rassura-t-il.  

- Un mauvais moment ? Ryo, j’ai pleuré devant une poire en forme de cœur ! J’ai pleuré devant une poire ! Tu te rends compte ? C’est ridicule !, s’énerva-t-elle, sentant en même temps les larmes revenir.  

 

Il s’arrêta et prit son visage entre ses mains, lui souriant tendrement.  

 

- Respire. C’est déjà déroutant pour moi, alors j’imagine un peu ce que ça doit être pour toi. Au moins, tu ne m’as pas fait courir aux quatre coins de la ville pour trouver un truc improbable ou manger des sushis au chocolat et à la sauce piquante., plaisanta-t-il pour la détendre.  

- Rien que de l’entendre, ça me donne des nausées, pipa-t-elle, esquissant un sourire à travers ses larmes.  

- Alors oui, tu as un caractère un peu compliqué ces derniers mois mais on survit, on compose. Alors ne te prends pas la tête avec ça. Je regrette juste de ne pas avoir un ou deux créanciers que tu pourrais effrayer., la taquina-t-il.  

- Idiot., souffla-t-elle, riant.  

- Pour te servir., lâcha-t-il, la prenant dans ses bras.  

- Allez, on doit se remettre en route., lui dit-il, passant un bras autour de sa taille.  

 

Ils arrivèrent à l’hôpital et attendirent leur tour. Une demie-heure plus tard, Kaori était allongée sur la table d’examen, le ventre tartiné de gel.  

 

- Le bébé est positionné, tête en bas. Il se développe bien, les organes sont tous de taille correcte. Il y a juste une chose que je ne peux pas vérifier., leur indiqua le médecin.  

- Quoi ?, s’inquiéta Ryo, prenant la main de sa femme.  

- Bébé n’est toujours pas décidé à nous laisser voir entre ses jambes. Le peu que j’en vois est caché par le cordon ombilical., leur expliqua-t-il.  

- Donc on ne saura qu’à la naissance si c’est un garçon ou une fille., déclara Kaori.  

- Oui. Je suis désolé. C’est rare mais ça arrive.., s’excusa-t-il.  

- On est habitués aux contretemps. Le bébé va bien, c’est le principal., philosopha-t-elle.  

 

Ils remercièrent le praticien et partirent, dossier sous le bras.  

 

- On doit repasser par le Cat’s. Les filles m’ont fait promettre de leur montrer les clichés., apprit-elle à Ryo.  

- Ca marche. Pas trop déçue de ne pas savoir ?, lui demanda-t-il.  

- Non, ça ira. J’aurais aimé lui acheter quelques vêtements autre que des pyjamas mais ce n’est pas grave. C’était plus pour moi que pour lui., se résigna-t-elle.  

- Quand il ou elle sera là, j’irai au magasin si tu veux et je lui en ramènerai. Et même que je les laverai et repasserai avant., lui apprit-il fièrement.  

- Tu ferais ça ? Tu es un amour., lui dit-elle, le voyant acquiescer.  

- J’ai bien fait d’épouser un homme qui vivait déjà seul. Au moins, tu sais faire ça… en plus de bien d’autres choses., le taquina-t-elle.  

- Tu as envie de tester une autre de mes compétences ce soir ?, lui demanda-t-il, caressant son ventre.  

- Ca peut s’envisager., murmura-t-elle, se tournant vers lui pour l’embrasser.  

 

Elle passa les bras autour de son cou et leurs lèvres se scellèrent tendrement. Ryo enlaça sa femme et la serra contre lui du mieux qu’il put en faisant attention à leur bébé. Rapidement, il sentit ses doigts se glisser dans sa crinière ébène et sa langue entre ses lèvres. Elle menait une charge très passionnée contre sa jumelle tout en massant son cuir chevelu. Il tenta de s’écarter un peu pour calmer le jeu mais elle ne le laissa pas faire et l’attrapa par la veste pour le retenir.  

 

Kaori ne contrôlait plus rien. Elle avait juste envie d’être avec lui et à lui. Elle passa rapidement les mains sous le vêtement et le fit tomber par terre, tirant déjà sur son tee-shirt pour le remonter et pouvoir passer ses doigts pour aller toucher la peau de son dos. Elle ne comprenait pourquoi Ryo ne faisait rien, n’essayait pas d’enlever ses vêtements, de la caresser et pourquoi il tentait semblait-il désespérément de s’écarter. Elle réalisa soudain qu’il manquait peut-être d’air et le laissa lui échapper.  

 

- J’ai envie de toi maintenant., lui avoua-t-elle, le désir flambant dans ses veines.  

- Fais-moi l’amour, Ryo., lui demanda-t-elle.  

- Ici et maintenant ?, l’interrogea-t-il en retour, surpris.  

- Oui., ronronna-t-elle à sa plus grande surprise.  

- Kaori… on est en pleine rue devant le commissariat. Je doute qu’on ait le temps de finir. En plus, le spectacle a déjà ameuté du monde., la prévint-il, un léger sourire aux lèvres.  

 

La future maman se retourna et vit en effet l’attroupement qui s’était créé autour d’eux. Elle sentit ses joues chauffer puis, soudain, le brouillard envahit la place.  

 

- Regarde, ça recommence !, fit le météorologue.  

- Ca faisait des mois que c’était pas arrivé et à un autre endroit encore en plus ?, s’exclama son collègue.  

- C’est vraiment bizarre cette histoire…, admirent-ils tous deux.  

- Tu pouvais pas me le dire avant qu’il y avait du monde autour !, hurla Kaori.  

 

Elle dégaina sa plus grosse massue et l’abattit sur la tête de son conjoint avant même qu’il n’ait eu le temps de mettre ses mains en opposition.  

 

Dans un bâtiment à l’autre bout de la ville, un signal d’alerte se mit en route.  

 

- On vient de ressentir une secousse sismique en plein centre de Tokyo, magnitude 5 selon l’échelle de Richter., annonça l’un des sismographes.  

- Quoi ?! Mais c’est impossible. On n’a eu aucun signe avant-coureur ! Et puis en plein centre de Tokyo ? Non, il y a un truc bizarre, la ville de Tokyo être l’épicentre d’un séisme, ça peut arriver mais ça n’est pas logique.  

- Eh ! Si ça se trouve, c’est un nouveau phénomène étrange comme m’en avait parlé un de mes potes qui travaillent à la météorologie…, suggéra le premier.  

- Il faudrait qu’on enquête sur le sujet. Si ça se trouve, on va rentrer dans les annales en découvrant un nouveau phénomène…, s’emballa le deuxième.  

- Oui, ça serait cool. Il faudrait qu’on pense à lui trouver un nom qui en jette., répliqua l’autre.  

 

Ryo s’extirpa avec difficultés de la massue et l’observa d’un œil noir. Quand il vit le poids, il sentit la colère monter et se tourna vers sa femme, furieux.  

 

- Un milliard de tonnes ?! Tu plaisantes ou quoi ? Tu es enceinte, Kaori Saeba ! Tu te rends compte… Kaori ?, s’inquiéta-t-il, la voyant plier en deux, appuyée sur un banc.  

 

En deux pas, il fut à ses côtés, voyant les perles de sueur à son front.  

 

- Oui, je me rends compte que j’ai fait une connerie…, souffla-t-elle, sentant la douleur qui lui vrillait l’abdomen.  

- Détends-toi, ma belle. Respire. La caserne est à deux minutes, je les appelle et, dans moins de dix minutes, on est à l’hôpital., la rassura-t-il.  

 

Il appela et ils entendirent moins de dix secondes après, une sirène se mettre en route.  

 

- Ca va aller, tu verras., lui murmura-t-il, lui massant le dos.  

- J’ai peur, Ryo. Je n’en suis qu’à sept mois., répondit-elle, anxieuse.  

- Eh… Il ou elle ne naîtra pas aujourd’hui. Tu te souviens, on est abonnés aux contretemps donc ce bébé ne peut naître qu’en retard, pas en avance., lui rappela-t-il, tentant de se rassurer en même temps qu’elle.  

- Ne t’étonne pas si tu te retrouves sous une nouvelle massue dans deux mois., grogna-t-elle, sentant une nouvelle contraction.  

 

Un véhicule de secours s’arrêta à leur niveau et deux collègues de Ryo les prirent en charge, les emmenant de suite à l’hôpital où elle fut emmenée dans une salle.  

 

- Kaori, on avait dit qu’on évitait le port de charges lourdes pendant votre grossesse., la sermonna son obstétricien.  

- Je… Je me suis laissée emporter par la colère. J’ai un peu de mal à contrôler mes humeurs., avoua-t-elle, penaude.  

- Un peu ?, pipa Ryo, un sourcil levé.  

- Vous avez des contractions et le col s’est modifié, donc on va vous garder quelques jours à l’hôpital pour maîtriser tout cela., lui apprit le médecin.  

- On va vous refaire une écho même si vous venez d’en avoir une pour vérifier que le bébé va bien.  

 

Il s’installa à ses côtés avec l’appareil. Après quelques instants, ils virent apparaître le bébé qui semblait leur faire face. Il l’examina rapidement.  

 

- Vous n’avez toujours pas su le sexe de votre enfant à ce qu’on m’a dit…, fit-il, concentré sur l’image.  

- Non. Vous pourriez le voir ?, demanda Kaori, pleine d’espoir.  

- Il semble bien positionné. On va aller examiner la chose., leur dit-il en souriant.  

 

Il fit bouger la sonde et ils virent l’image descendre, pleins d’espoir, quand soudain le bébé se retourna, leur montrant ses fesses. Le docteur se mit à rire.  

 

- C’est un filou que vous avez là… Désolé, je ne pourrais rien faire., leur dit-il.  

- C’est tout, on attendra., soupira Kaori.  

- Je dois vraiment rester ici., lui demanda-t-elle, déçue.  

- Ca vaut mieux. Ce ne seront que quelques jours, le temps de s’assurer que les contractions passent ou s’espacent puis vous ressortirez avec quelques préconisations et un traitement.  

- On va vous monter dans une chambre en maternité. Ryo, vous pouvez peut-être profiter de ce temps pour aller lui chercher quelques affaires., lui suggéra le médecin avant de les laisser.  

- Souris, Sugar. Tout va bien. Tu vas te faire dorloter pendant quelques jours ici puis chez nous, d’accord ?, l’encouragea son mari.  

- Je dors mieux dans tes bras., bouda-t-elle.  

 

Ryo s’assit sur le bord du lit et l’enlaça, amenant sa tête contre lui.  

 

- Moi aussi. Juste un peu de patience., lui dit-il avant de partir.  

 

Quatre jours plus tard, elle fut enfin libérée à son plus grand soulagement. Sur le chemin du retour, ils s’arrêtèrent au Cat’s pour voir leurs amis.  

 

- Tu es sortie !, s’exclama Miki en la voyant arriver.  

- Oui. Je peux rentrer à la maison., affirma Kaori.  

- Avec des consignes de repos., lui rappela Ryo.  

- Tu ne t’inquiètes de rien. On va aider Ryo. On va venir te filer un coup de main pour le ménage et les courses., lui assura Kazue.  

- Mais les filles, vous avez vos vies. Je vais me débrouiller. Alors vous en êtes-vous pour vos mariages ?, leur demanda-t-elle.  

- On t’a écoutée. On se marie tous les quatre en même temps !, lui apprit Miki.  

- Si tu peux venir, sinon on décale., tempéra Kazue, la barmaid acquiesçant.  

- Non, vous pouvez maintenir. Je ne ferai pas de folie mais je serai là., leur affirma la future maman.  

- Kaori…, intervint Ryo, soucieux.  

 

Elle prit sa main et lui sourit pour le rassurer.  

 

- J’ai compris, Ryo. Je resterai assise et, quand je me sentirai fatiguée, on s’en ira. Tu m’accorderas peut-être juste une danse ?, tenta-t-elle.  

- Une seule alors et si tu n’as pas de contractions dans les jours qui précédent., lui concéda-t-il.  

- De toute façon, j’ai rendez-vous avec mon obstétricien la veille. Je lui demanderai. Voilà qui est réglé. Donc deux nouveaux mariages dans deux semaines et demies., s’extasia-t-elle.  

- C’est un soulagement parce que sinon j’aurais dû décaler d’un an., lâcha Kazue.  

- Quoi ? Toi aussi ?, fit Miki surprise.  

- Pourquoi tu devrais décaler ?, lui demanda la doctoresse.  

- J’ai fait un test de grossesse ce matin., répondit la barmaid.  

 

Kazue ouvrit de grands yeux et un grand sourire éclaira son visage.  

 

- Moi aussi., souffla-t-elle.  

- Et alors ?, leur demanda Kaori, curieuse.  

- Positif !, s’écrièrent-elles en même temps.  

 

Les deux jeunes femmes s’attrapèrent par les mains et se mirent à sautiller comme des gamines en poussant des petits cris de joie alors qu’au même moment, deux boums retentirent. Kaori et Ryo se retournèrent et virent Mick et Umibozu étendus par terre.  

 

- Bon, je sens que ça va devenir la maison de la folie ici., pipa Ryo.  

- Je vais me prendre un savon de la part de ces deux-là., fit-il, désignant ses amis encore inconscients.  

- Et ces deux-là sont parties complètement dans un autre monde., acheva-t-il en regardant les deux amies sautillant encore, prises dans leur petite folie passagère.  

- Je recommande un repli stratégique.  

- Je crois que c’est plus raisonnable., acquiesça Kaori.  

 

Ryo aida sa femme à descendre du tabouret et à passer au dessus des deux corps étendus qui commençaient à montrer des signes de réveil.  

 

- Ryo ?, murmura Mick, le voyant s’éloigner.  

 

Le pompier revint sur ses pas et s’agenouilla à côté de son ami, se voulant rassurant.  

 

- Bienvenue au club des heureux papas, Mick. Tu t’y feras…  

- Papa ?, répéta l’américain.  

 

Le japonais vit ses yeux s’écarquiller puis se révulser et le laissa. Il y avait déjà un médecin sur place… quoiqu’elle n’était pas au top de ses capacités, se dit-il, la voyant toujours avec Miki entrain de sautiller sur place.  

 

- J’en connais un qui n’est pas prêt et deux qui sont euphoriques. Ca promet pour les prochains mois…, lâcha-t-il en rejoignant sa femme.  

- La famille s’agrandit, Ryo. Ils s’y feront. Quand on voit d’où on est partis, ce n’était pas gagné., constata-t-elle, posant la tête sur son épaule.  

- Oui, pour nous non plus, ce n’était pas gagné mais on y est arrivés. Grâce à eux aussi qui nous ont toujours soutenu sans chercher à prendre partie., répondit Ryo.  

- C’est vrai. Je suis épuisée, Ryo., fit-elle en bâillant.  

- Regarde, on est arrivés. 

 


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