Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 48 capitoli

Pubblicato: 01-05-20

Ultimo aggiornamento: 17-06-20

 

Commenti: 35 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: La naissance et l'évolution d'une colocation un peu spéciale... (AU)

 

Disclaimer: Les personnages de "Friends Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: Friends Hunter

 

Capitolo 23 :: Chapitre 23

Pubblicato: 23-05-20 - Ultimo aggiornamento: 23-05-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et un grand merci pour vos commentaires qui me font chaud au coeur^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48


 

Chapitre 23  

 

Alors qu’elle servait une table de quatre jeunes gens très bavards, Miki releva la tête pour accueillir le client qui venait d’arriver.  

 

- Bonjour Kaori !, l’accueillit-elle chaleureusement.  

- Bonsoir., répondit la jeune femme qui se traîna jusqu’au comptoir et prit place sur un tabouret.  

- Ca ne va pas ?, s’inquiéta Miki en revenant au bar.  

- Si, si… Je suis juste épuisée., soupira Kaori.  

- Monsieur Yamamoto est intransigeant. J’ai passé la journée à poncer des meubles… non en fait un meuble. Je n’en peux plus. J’ai mal partout., se plaignit-elle.  

- Un café ?, lui proposa la gérante avec sollicitude.  

- Un thé plutôt, vue l’heure.  

 

Elle posa la tête sur ses bras et ferma les yeux un instant, mais, même ainsi, elle grogna face à ses muscles courbaturés.  

 

- C’était moins fatigant de travailler au café., soupira-t-elle, se redressant.  

- Tu aimes ce que tu fais au moins ? Parce que si tu veux retrouver ta place, elle n’est pas encore prise., lui offrit Miki.  

 

Kaori l’observa un instant puis un sourire fendit son visage. Elle repensa à tout ce qu’elle avait appris encore cette semaine et ses yeux se mirent à pétiller.  

 

- Oui j’adore, Miki. Ne t’inquiète pas. Il est dur mais dispendieux en apprentissage. Il m’explique tellement de choses. Je me demande si un jour, j’en saurai autant que lui. Je ne regrette pas mon choix même si nos journées à deux me manquent., avoua-t-elle.  

- Tu passes quand tu veux, tu le sais., lui assura Miki, posant une main sur la sienne.  

- Ryo n’est pas encore là ?, l’interrogea Kaori, cherchant son fiancé du regard.  

- Non, il n’est pas encore passé.  

- Il aura été retenu à la caserne. Je vais attendre un peu et je rentrerai pour faire à manger. J’ai bien mérité une pause.  

 

Les deux jeunes femmes discutèrent chaleureusement, Miki allant servir des clients entre deux, jusqu’à ce que la clochette tinta. Kaori, ravie de retrouver son fiancé, se retourna et fut surprise de voir Falcon rentrer avec des sacs de course pleins les bras.  

 

- Tu es revenu, nounours. J’allais bientôt être en rupture de lait, tu m’as sauvée. Tu es un amour., s’exclama Miki, lui sautant au cou.  

 

Nounours… pardon, Falcon détourna les yeux et se mit à rougir furieusement. Quand sa petite amie se risqua à l’embrasser sur la joue, le café fut soudain envahi d’un épais brouillard, ce qui fit rire Kaori qui se rappelait un évènement similaire un certain vingt-six mars. Allant ouvrir la porte du café, elle sortit espérant voir arriver son fiancé. Déçue, elle rentra à nouveau et aida Miki à ranger les courses pour juguler son inquiétude. Elle savait qu’elle devrait accepter de vivre avec toute sa vie mais elle ne se faisait pas à l’idée de devoir attendre après Ryo pendant des heures sans savoir si quelque chose lui était arrivé. Elle l’aimait trop pour que ses retards ou son absence la laissent indifférente.  

 

Quand Ryo arriva au Cat’s un peu plus tard, il fut surpris de ne pas trouver Kaori. Ils devaient se retrouver là après leur journée de travail. Il consulta sa montre et vit qu’il avait une heure de retard. Elle était certainement déjà rentrée à l’appartement. Ca lui laisserait un peu de temps supplémentaire pour trouver une meilleure excuse que « Reika est venue me trouver à la caserne comme tous les soirs de la semaine d’ailleurs... ». Il n’osait imaginer la tête de Kaori s’il lui apprenait ce fait, s’il lui racontait que tous les soirs, elle le harcelait pour aller boire un verre avec lui, pour qu’ils aillent au restaurant ou passent la soirée ensemble. Comment lui expliquer que pour s’assurer de ne pas être éjectée de là, elle avait sympathisé avec les autres pompiers et même le chef de la caserne… Ca aidait d’être la fille du Préfet de Police, pensa-t-il amèrement.  

 

- Tiens, salut Ryo ! Tu as enfin fini ta garde… Pas trop fatigué ?, l’accueillit Miki, un sourire aux lèvres.  

- Je… un peu mais ça va. Kaori est déjà partie, je suppose., lâcha-t-il.  

- Non, elle est dans la cuisine. Elle a voulu m’aider et ranger les courses., lui apprit-elle.  

- Je peux ?, lui demanda-t-il, désignant la porte du menton.  

- Vas-y mais pas de cochonnerie sur mon plan de travail !, cria-t-elle, faisant se retourner tous les clients.  

 

Ryo baissa la tête et se précipita dans la pièce adjacente. Il referma la porte doucement souhaitant surprendre sa moitié mais ne la vit nul part. Il n’y avait pas un bruit dans la pièce, les sacs étaient près des armoires à moitié vidés mais aucune trace de Kaori. Il fronça les sourcils et sentit l’inquiétude le gagner. Il contourna l’îlot central, craignant de la retrouver par terre, évanouie suite à une chute, et fut surpris de la trouver assise sur une chaise, la tête nichée au creux de ses bras repliés, simplement endormie. Elle semblait si paisible qu’il n’avait aucune envie de la réveiller, d’autant plus en voyant les cernes sous ses yeux.  

 

- Falcon, tu as ta voiture ?, demanda Ryo, passant la tête dans l’entrebâillement de la porte.  

- Oui, dans l’allée., répondit-il laconiquement.  

- Miki, je peux t’emprunter ton garçon de café dix minutes ? Kaori est tombée endormie dans la cuisine., lui demanda-t-il, évitant un plateau lancé dans sa direction.  

- Ca ne me ferait rien de la porter jusqu’à la maison mais il pleut averse., fit-il remarquer.  

- Ne t’en fais pas, je vais ramener la petite. Tu n’auras qu’à faire le trajet à pieds., répliqua Falcon d’un ton pince sans rire.  

- Mais c’est qu’il fait de l’humour, mon Falcounet. Dis donc avoir retrouvé l’amour t’a fait retrouver ton sens de l’humour., le taquina le pompier.  

 

Le géant vira au rouge pivoine et un épais nuage de vapeur envahit le café.  

 

- Ca y est, ça recommence. Je te l’avais dit, il y a un truc pas normal dans cette rue. Peut-être une nouvelle faille terrestre., s’écria un météorologue qui discutait avec son ami sismologue.  

- Allez, vas-y, la faille terrestre maintenant. Pourquoi pas un phénomène surnaturel ? Tu veux qu’on appelle Mulder et Scully ? On ne sait jamais, ça pourrait être les extraterrestres qui ont envahi Tokyo.  

- Oh, ça va ! Fais pas ton malin. Moi, je cherche des explications à ces phénomènes inexpliqués et, toi, tu me sors des conneries.  

- En tous cas, j’ai déjà la B.O. pour le film : smoke on the…, fit le sismologue avant de se faire étouffer par un épais dossier de photos de phénomènes étranges sur la côte nipponne quelques semaines auparavant et dans cette zone de Shinjuku depuis quelques semaines également.  

 

Loin de se préoccuper de cette échange d’opinions existentialistes, Ryo prit sa fiancée dans ses bras et l’emmena dans la voiture de son ami.  

 

- Dors, on rentre à la maison., dit-il simplement quand elle entrouvrit les yeux.  

 

Se sentant en confiance, elle reposa la tête contre lui et referma les yeux. Il l’observa le temps du trajet, caressant ses cheveux. Devait-il lui dire la vérité pour Reika ou lui cacher ? Il n’avait rien fait de mal mais, d’un autre côté, il se souvenait de sa réaction au repas chez les parents de Saeko. Avait-elle eu le temps de prendre confiance ? Le mariage était dans deux semaines et il ne voulait pas qu’elle appréhende de s’y rendre.  

 

- Tu ne vous rendras pas service en mentant, Ryo., déclara soudain Falcon, taciturne.  

- De quoi tu parles, Falcon ?, répliqua le pompier, cachant son désarroi face à la perspicacité de son ami.  

- Des choses qui te trottent dans la tête qui ont certainement un lien avec la fille qui te court après., répondit-il.  

- Comment tu es au courant ?, maugréa-t-il.  

- Elle est passée au café à plusieurs reprises et a tenté de nous soutirer des informations., lui apprit-il.  

 

Ryo serra les dents. Ainsi Reika tentait de le cerner… Elle était drôlement plus déterminée qu’Elena.  

 

- Laisse-moi gérer. Je fais ce que j’estime le mieux pour elle., fit Ryo, l’air fermé, baissant les yeux vers sa fiancée.  

 

Il sortit de la voiture et prit Kaori dans ses bras avant de monter. Arrivé à l’appartement, il la déposa sur le lit, la déchaussa et la recouvrit de la couverture. Ereinté par une semaine intense de garde, il descendit et leur commanda à manger avant d’aller se doucher. Quand il sortit de la douche, il enfila un pantalon de jogging et un tee-shirt blanc sans manche, dévoilant sa musculature parfaitement entretenue. Lorsqu’on frappa à la porte, il descendit quatre à quatre pour ouvrir rapidement et éviter de réveiller Kaori.  

 

- Mon amour… Je ne savais pas si je te trouverais ici…, susurra Reika, se jetant dans ses bras.  

- Mais c’est pas possible ! T’es pire qu’une sangsue ! Il faut te le dire en quelle langue ? En français ? Je ne suis pas ton amour, Reika ! Je suis fiancé et je ne compte pas changer de compagne., se fâcha-t-il.  

- On sera si bien ensemble, Ryo. Toi et moi, on est faits pour être ensemble. Je l’ai senti dès que Saeko a commencé à parler de toi. Tu verras, je suis bien mieux qu’elle., affirma-t-elle, glissant ses mains sur son torse.  

 

Ryo se demanda un instant de qui elle parlait, sa sœur ou Kaori, mais chassa cette pensée pour parer au plus urgent.  

 

- Ca suffit, Reika. Va-t-en !  

- Tu veux être sûr qu’on s’éclatera avant le mariage, mon chéri ? Signe-moi cela et tu auras carte blanche., lui offrit-elle, sortant un papier de sa poche.  

 

Ryo survola l’entête statuant contrat de mariage.  

 

- T’es grave, Reika ! Tu crois vraiment que je vais te signer ce papier et t’emmener dans mon lit après. J’en ai fini avec ces conneries. Je suis fidèle à Kaori. Je n’ai aucune envie d’aller voir ailleurs. Je l’aime. Mets-toi ça dans la tête. Maintenant dégage d’ici et ne reviens plus jamais., lui asséna-t-il.  

- Oh mon pote, tu as pensé à me ramener une copine pour m’amuser ce soir., susurra Mick, détaillant Reika de la tête aux pieds.  

- Alors voyons voir, poitrine ferme et assez généreuse., constata-t-il, tâtant la jeune femme allégrement.  

- Taille fine et souple…, poursuivit-il, la contorsionnant dans tous les sens.  

- Mais arrêtez ! Qui êtes-vous ? Ryo !, hurla Reika, cherchant sa protection.  

- Mais ma belle, je suis l’homme qui va t’offrir la plus belle nuit de ta vie., lui murmura l’américain à l’oreille d’une voix suave.  

 

Mick laissa glisser ses mains et empauma les fesses de la jeune femme, les malaxant de manière gourmande. Celle-ci affichait un air horrifié.  

 

- Dis-moi, on t’a déjà mis les pieds derrière la tête pour te prendre. Tu vas voir, c’est magique. Orgasme assuré., lui vanta-t-il.  

- Lâchez-moi ! Lâchez-moi tout de suite ! Non mais quel toupet ! J’y crois pas ! Et toi, tu ne dis rien ?, cracha-t-elle à Ryo, furieuse.  

- Si, la porte est derrière toi., répondit Ryo calmement, pointant vers la sortie.  

 

Elle le regarda abasourdie puis serra les dents avant de tourner les talons et s’en aller. Mick poussa la porte qui claqua fermée avant de se tourner de nouveau vers son ami.  

 

- La fameuse sœur de Saeko ?, l’interrogea-t-il.  

- Oui. Je n’arrive pas à m’en débarrasser. Elle fait le pied de grue à la caserne, elle est passée au Cat’s et maintenant elle vient même ici., soupira Ryo.  

- Tu en as parlé à Kaori ?  

- Non, je ne veux pas l’inquiéter. Merci de ton aide au fait., fit le japonais.  

- De rien. Laisse-moi une nuit avec Kaori et on sera quittes., répliqua Mick.  

- Je plaisante, je plaisante., dit-il, levant les mains.  

 

Un nouveau coup à la porte attira leur attention et Ryo se dirigea d’un pas décidé, le regard noir, vers la porte.  

 

- Je te jure que je vais te faire ta fête, Reika !, gronda-t-il, ouvrant la porte.  

 

Le pauvre jeune homme qui venait livrer le repas trembla en lui présentant les paquets sans oser dire un mot. Ryo se sentit bête d’avoir ainsi perdu son sang froid. Pour se faire pardonner, il lui offrit un pourboire un peu plus généreux avant de prendre les cartons et de les poser sur la table.  

 

- Je vais aller réveiller Kaori. Si tu veux, tu peux rester dîner avec nous., lui offrit Ryo.  

- Avec plaisir. Après je vous laisserai tranquilles. Les bunnies du Kabuki Cho m’attendent., se régala-t-il par avance.  

- Tu n’as pas envie de mieux, Mick ? Quelqu’un avec qui restait ?  

- Sauf si tu me dis que tu vas quitter Kaori, ou mieux qu’elle te quitte, alors non, je suis très bien comme cela., répondit Mick d’un ton égal.  

 

Ryo regarda son ami et vit la tristesse dans son regard.  

 

- Désolé, je n’aurais pas dû parler de cela., s’excusa-t-il.  

- Je vais chercher Kaori., fit le pompier.  

 

Il monta et entra dans la chambre avant de s’asseoir sur le bord du lit. Il l’observa un instant puis leva la main et caressa sa joue. Kaori soupira et se tourna sur le dos avant d’ouvrir les yeux. Surprise, elle regarda son environnement. Elle ne se souvenait pas avoir bougé de la cuisine du Cat’s et elle se réveillait dans leur chambre.  

 

- Tu étais épuisée. Tu t’es endormie dans la cuisine et je t’ai ramenée ici., lui expliqua-t-il.  

- Comment tu as fait cela ?  

- Je t’ai portée dans mes bras…  

- Tel un preux chevalier ?, s’amusa-t-elle.  

- Je donne dans le moderne. Je suis pompier, Mademoiselle. J’ai des muscles, regarde., fit-il, contractant ses biceps devant elle.  

 

Kaori le regarda et se mit à rire. Se reprenant, elle posa la main sur son bras et tâta ses muscles, d’un air appréciateur.  

 

- J’en tomberai en pâmoison., minauda-t-elle.  

- Si tu t’évanouis, je te ferai du bouche-à-bouche.  

- J’avoue que je ne me sens pas très bien., susurra-t-elle, portant la main à son front.  

- Je devrais peut-être commencer dès maintenant alors., lui proposa-t-il, se penchant sur elle pour l’embrasser.  

 

Ils partagèrent un long baiser avant de se séparer. Ryo attrapa la main de sa fiancée et l’emmena jusqu’au séjour. Mick avait déjà mis la table en leur absence et ils s’installèrent et partagèrent le repas dans une ambiance chaleureuse, discutant tranquillement de tout et de rien. Kaori en apprenait bien plus sur l’ami de Ryo maintenant qu’il ne lui courait plus après. Elle le trouvait agréable quand il ne faisait pas l’idiot. Elle se surprit à rire de ses boutades de bon cœur et elle ne pouvait nier qu’elle en apprenait plus sur l’adolescence de Ryo en discutant avec lui car les regards d’avertissement que lui lançait son fiancé n’avaient pas l’air de l’impressionner. Vers vingt et une heures, Mick les laissa seuls et ils prirent place dans le canapé devant un film.  

 

Ryo n’en regarda rien. Les images défilaient devant ses yeux mais aucune n’atteignait son cerveau qui tournait sur un seul mode, peut-être la seule chose pour laquelle il remercierait un jour Reika… Il sentait la tête de Kaori sur son épaule et caressait doucement son bras. Il était bien, en paix, serein. Il était sûr de lui.  

 

Lorsque le film se termina, ils montèrent, se changèrent et se mirent au lit. Kaori se lova contre le corps de son fiancé, appréciant sa chaleur et la sensation de son cœur qui battait sous sa main. Les doigts de Ryo caressant son dos provoquaient une agréable chaleur dans son corps mais elle était définitivement trop fatiguée pour vouloir plus que ce moment de tendresse. Ils auraient tout le week-end pour se rattraper, pensa-t-elle, un léger fard aux joues.  

 

- Qu’est-ce que tu penses de fin août ?, demanda soudain Ryo.  

 

Il avait retourné la conversation dans tous les sens sans savoir comment l’entamer. Kaori releva la tête et l’observa, curieuse.  

 

- Tout dépend…, lâcha-t-elle, décidant de jouer sur le même registre que lui.  

- Quoi ?, répondit son fiancé.  

- Est-ce que tu parles de cette fin août en particulier ou de toutes les fin août en général ?, précisa-t-elle.  

 

Il lui sourit, amusé, et déposa un baiser sur son nez.  

 

- La prochaine fin août., dit-il.  

- C’est déjà un peu plus précis mais sans boule de cristal, j’aurais du mal à te donner un avis objectif et étayé., ajouta-t-elle, un léger sourire aux lèvres.  

 

Elle ne savait pourquoi son cœur battait plus vite depuis le début de cette conversation. Etait-ce le regard sérieux de Ryo ou le pressentiment de la direction que prenait cette conversation ? Elle ne savait pas, ne voulait pas placer ses espoirs trop hauts et donc elle essayait d’attendre sans être impatiente, ce qui n’était pas une mince affaire, qu’il dévoile son jeu.  

 

- C’est pour refaire les peintures des fenêtres ?, l’interrogea-t-elle innocemment.  

- Non., s’amusa Ryo, heureux de cette distraction qui l’aidait à apaiser son anxiété.  

- Pour partir en voyage ?, risqua-t-elle.  

- Ca pourrait s’envisager mais ce n’est pas la raison principale., répondit-il.  

- Tu veux adopter un poisson rouge ?, pipa-t-elle, un regard malicieux posé sur lui.  

- Idiote., murmura-t-il en riant doucement.  

 

Il la fixa intensément et prit son courage à deux mains. Il l’aimait et il savait qu’elle l’aimait mais, malgré tout, la peur restait comme pour elle, il le savait : c’était ce qui le poussait à ne pas lui parler de Reika et de son harcèlement. Kaori était la femme de sa vie, il n’en doutait pas.  

 

- Je me disais que fin août serait une bonne époque pour nous marier. Ca nous laisse le temps de tout organiser, de prévenir ma famille pour qu’ils puissent prendre leurs dispositions, sans compromettre ta formation et sans bâcler la préparation., osa-t-il, un léger tremblement dans la voix.  

 

Kaori sentit les larmes lui monter aux yeux sans couler cependant. Elle avait la gorge serrée par l’émotion et se sentait incapable de parler.  

 

- Oui, ce serait un excellent moment pour nous marier., réussit-elle pourtant à articuler, posant une main sur sa joue.  

 

Ils s’observèrent un moment avant de s’embrasser tendrement. Même si la passion couvait, elle ne prit pas le pas dans ce moment. Ils restèrent ainsi enlacés, les yeux dans les yeux, avant de s’endormir paisiblement, heureux et sereins. Le petit matin fut cependant d’un tout autre ordre, beaucoup plus torride… 

 


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