Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 48 capitoli

Pubblicato: 01-05-20

Ultimo aggiornamento: 17-06-20

 

Commenti: 35 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: La naissance et l'évolution d'une colocation un peu spéciale... (AU)

 

Disclaimer: Les personnages de "Friends Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Friends Hunter

 

Capitolo 16 :: Chapitre 16

Pubblicato: 16-05-20 - Ultimo aggiornamento: 16-05-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Quand la cousine revient à la charge… Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 16  

 

Un énorme tremblement de terre tira Ryo d’un lourd sommeil après une garde très agitée dont il était rentré la veille au soir. Ouvrant les yeux, il s’habilla en un clin d’oeil, prêt à foncer à la caserne pour porter secours aux victimes quand il se rendit compte que c’était déjà fini. Jetant un regard ensommeillé vers l’extérieur, il vit des passants déambuler plus ou ou moins pressés dans la rue mais aucun signe de panique.  

 

- Si tu me remets la main aux fesses, je te jure que je te jette par la fenêtre, Mick ! Et sans corde !, hurla soudain Kaori.  

 

Ok, donc barrer tremblement de terre, c’était juste l’impact d’une énième massue de sa fiancée sur son ami. Il se souvint que c’était le jour où Kaori venait faire son ménage et, s’il ne foutait pas Mick à la porte, elle mettrait l’appartement à feu et à sang, ce qui n’était pas le but recherché… Il sortit donc de sa chambre, regardant sa montre. Deux minutes d’accalmie… bientôt le sol tremblerait à nouveau et, en effet, arrivant sur le palier, il perçut tout de suite la catastrophe arriver : Mick, la bave aux lèvres, les yeux en cœur, avançait les doigts frétillants, hypnotisé par la chute de reins de Kaori, mise en valeur par un jean qui lui collait à la peau. Même lui avait du mal à en détacher les yeux. Ce qui le faisait frémir n’était pas tant cela, bien que ce fut non négligeable, que la position dans laquelle elle se trouvait et il accéléra, dévalant les escaliers.  

 

- Ma Kaori chérie…, hurla Mick en lui sautant dessus, pile au moment où Ryo mettait le pied sur le plancher du séjour.  

 

Comme prévu, il vit l’escabeau sur lequel elle était perchée vaciller, Kaori tenant fermement les montants avec une expression horrifiée, se préparant au choc. Dans un geste preste, il s’élança et la rattrapa juste à temps, l’enlaçant avant de rouler au sol, la tête plaquée contre son torse, pour la dégager du point d’impact de l’escabeau.  

 

- Tu n’as rien ?, lui demanda-t-il, inquiet.  

- N… Non. Plus de peur que de mal., lui dit-elle, encore un peu sous le choc.  

- Ne bouge pas., lui intima-t-il.  

 

Il tâta doucement son crâne, sa nuque, son dos et ses côtes alors qu’elle reposait sur lui.  

 

- Douleur aux jambes ou aux bras ?  

- Non, je vais bien merci., lui affirma-t-elle, le rouge aux joues.  

- Mais j’en connais un qui va me le payer cher., fit-elle, se relevant et sortant sa plus grosse massue.  

 

Sans crier gare, elle effectua un mouvement de swing parfait et envoya Mick valser par la fenêtre ouverte. Ils entendirent un aïe ouille suite à un choc métallique et regardèrent par la fenêtre.  

 

- Il a eu de la chance qu’il y ait une poubelle pleine à cet endroit., lâcha Ryo.  

- Je sais viser. Je ne suis pas un monstre non plus., déclara Kaori, se frottant les mains.  

- Bon, je vais pouvoir travailler en paix maintenant.  

 

L’entraînant hors du champ visuel de la fenêtre, deux bras la saisirent et la plaquèrent contre le mur voisin juste avant qu’une bouche exigeante vint voler un baiser passionné à la jeune femme.  

 

- Ou pas… tu crois qu’il va revenir dans combien de temps ?, lui demanda-t-elle, le laissant butiner son cou, les yeux fermés.  

- Vers midi. Ca nous laisse deux ou trois heures., murmura Ryo, revenant plonger son regard dans le sien.  

- J’ai peut-être une chose ou deux à faire dans ton lit… euh ta chambre., bredouilla Kaori, mutine.  

- Dans mon lit, ça me va. Je trouverai quelques petites choses à rajouter., approuva-t-il, prenant ses lèvres.  

 

Soudain, on toqua à la porte. Ryo s’arrêta et posa la tête sur l’épaule de sa compagne.  

 

- Je vais le tuer., gronda-t-il.  

- Kaori, on vire tous nos colocataires. Même mieux, on se tire d’ici et on part se réfugier quelque part où ils ne nous trouveront pas., l’implora-t-il.  

- Je m’en fous de l’appart’ tant qu’on peut être tranquilles tous les deux., plaida-t-il.  

 

Kaori se tut, ne voulant pas le presser en lui disant que ça irait certainement mieux lorsqu’ils avoueraient la vérité. Elle ne voulait pas le brusquer en disant cela, juste le réconforter, mais elle n’était pas sûre que Ryo le prendrait ainsi. Elle se contenta de lui sourire et de l’embrasser doucement.  

 

- Va lui ouvrir. Vu comment je l’ai éjecté, il ne doit pas avoir ses clefs., se contenta-t-elle de dire.  

- T’es trop gentille avec lui…, maugréa Ryo.  

- Moi trop gentille avec Mick ?, se mit-elle à rire.  

 

Son fiancé ne put rester insensible à son rire cristallin et alla ouvrir la porte. Il n’eut pas le temps de voir qui était là qu’il se retrouvait entouré de deux bras, une bouche pressée contre la sienne. Après un court instant de surprise, il prit la personne par les épaules et l’écarta assez vivement.  

 

- Elena ?, fit-il, surpris de sa venue.  

- Bonjour mon amour., susurra-t-elle, approchant de nouveau de lui pour l’enlacer.  

- Bonjour, cousine. Je suis assez surpris de te voir ici. Que veux-tu ?, lui demanda-t-il assez abruptement.  

- Toi., dit-elle, enlevant sa veste et la jetant sur le divan avant de commencer à déboutonner sa robe.  

- Il n’est pas intéressé., intervint Kaori, se rappelant à son bon souvenir.  

- Tout à fait. Je pensais que tu avais saisi le message à la fête, Elena. Je suis fiancé à Kaori. Il n’y a de place pour personne d’autre., enchérit-il, prenant sa fiancée par la taille.  

- Salut la compagnie ! Oh une nouvelle beauté dans la place… Tu me présentes, Ryo ?, fit Mick.  

 

Voyant son ami tenant leur amie par la taille, l’américain s’arrêta un moment et les observa, stupéfait, enfin en apparence. Soudain, il se jeta à ses pieds, s’accrochant à une de ses jambes et se mit à sangloter bruyamment.  

 

- Pourquoi ma chérie ? Pourquoi lui et pas moi ? Oh ma Kaori, mon cœur est brisé et ne se remettra plus jamais !, fit-il, véhément.  

- Euh… C’est qui lui ?, fit Elena, entendant un corbeau croasser derrière elle.  

- Ca, c’est Mick, un ami., pipa Ryo, mal à l’aise.  

 

Est-ce que la journée pouvait être pire ? Que n’aurait-il pas donné pour retourner en arrière et se cacher sous la couette en prenant soin d’y cacher aussi Kaori ? Rien qu’à l’idée de se retrouver au lit avec elle, il sentit le désir prendre possession de son corps.  

 

- Ryo, c’est quoi ça ?, murmura Kaori, sentant une forme dure et chaude presser ses fesses.  

- La force de mon amour pour toi., murmura-t-il à son oreille.  

- Range ça tout de suite. On a assez de choses à gérer., gronda-t-elle sans se faire remarquer.  

- Plus facile à dire qu’à faire. Je sais où j’ai envie de le ranger mais la bienséance me l’interdit., lui susurra-t-il d’une voix langoureuse.  

 

Kaori sentit la chaleur monter sur ses joues et gagner tout son être. Si seulement ces deux importuns ne leur cassaient pas les pieds…  

 

- Et si on laissait ton ami avec cette chère Kaori, ils devraient bien s’occuper, non ? Si on allait faire un tour tous les deux, mon Ryo ?, proposa Elena, s’approchant de son cousin et posant une main sur son épaule.  

- Ma Kaoriiiii !, chouinait encore Mick, toujours accroché sur sa jambe et remontant doucement.  

- Assez !, cria-t-elle.  

 

Elle s’extirpa de tout cet agglomérat et fit apparaître une bassine d’eau glacée qu’elle leur jeta dessus.  

 

- Mais elle est folle !, hurla une voix féminine.  

- Mais pourquoi darling ?, chevrota un américain.  

 

Son fiancé la remercia d’un sourire tremblotant, ses ardeurs calmées ni vues ni connues. Malgré sa colère, elle monta avec Ryo, qui se glissa sous la douche rapidement, pour aller chercher des serviettes pour Mick et Elena.  

 

- Je vais aller préparer du café. Mick, attention à ce que tu fais., le prévint-elle, les sourcils froncés.  

- Pourquoi dit-elle cela ? Elle y a eu quelque chose entre vous ?, demanda Elena.  

- Kaori et moi, c’est toute une histoire. Elle m’aime mais ne veut pas le reconnaître., se targua-t-il.  

- Mais Ryo et elle sont fiancés pourtant…, laissa échapper la jeune femme.  

- Ah oui ?, fit Mick intéressé.  

- Oui, c’est vrai., mentit-il, se reprenant.  

- Elle ne sait juste pas comment lui dire qu’elle veut rompre., prétexta-t-il.  

- Je vais aller voir si elle a besoin d’aide.  

 

Mick se leva et se dirigea vers la cuisine, refermant doucement la porte.  

 

- Petite cachottière…, murmura-t-il, la faisant sursauter et renverser le paquet de café qu’elle avait en main.  

- Idiot, tu m’as fait peur., le tança-t-elle, finissant la préparation avant de nettoyer les dégâts.  

- Alors comme ça, Ryo et toi vous êtes fiancés ?, lui demanda Mick, les yeux plissés.  

 

La flamme de son attirance s’aviva à cette pensée et il se demandait s’il serait capable de battre Ryo encore plus en tant que fiancé qu’en tant que petit-ami. Kaori s’absorba à essuyer le plan de travail, cherchant quoi lui répondre.  

 

- Ce… ce n’est qu’une parodie. Il m’a demandé de jouer sa fiancée pour éloigner sa cousine un peu trop entreprenante., déclara-t-elle.  

- Une parodie ? Donc ce n’est pas sérieux ? J’ai encore mes chances ?, l’interrogea-t-il.  

- Oui, nous ne sommes pas fiancés réellement., répondit-elle, faisant taire sa conscience.  

- Mais Mick, tu es un ami pour moi, rien de plus. Cesse de penser à plus., lui dit-elle, soucieuse.  

- Je ne veux pas. Tant que tu ne m’auras pas montré que je n’ai vraiment aucune chance, je continuerai à te courtiser, ma belle., lui affirma-t-il, un regard de braise posé sur elle.  

- Pourtant, tu devrais comprendre, non ?  

- Non, mon japonais doit être encore trop balbutiant., se moqua-t-il.  

 

Kaori poussa un long soupir d’exaspération puis se tourna vers lui, anxieuse.  

 

- Tu veux bien jouer le jeu ? Ne pas apprendre à Elena que Ryo et moi ne sommes pas fiancés ? S’il te plaît., l’implora-t-elle.  

- Pourquoi tu fais cela pour lui ?, l’interrogea-t-il, le regard perçant.  

- Il m’a aidée quand j’en ai eu besoin., répondit-elle simplement, ce qui était une part de la vérité.  

- Bon, je peux envisager de rentrer dans votre jeu mais à une condition., lui concéda-t-il.  

- Laquelle ?, s’enquit-elle craignant le pire.  

- Que tu acceptes de dîner avec moi ton prochain soir de repos.  

 

Kaori le regarda et se retint de lui envoyer une massue à la figure. Elle n’avait pas envie de tout faire voler en éclats sous un coup de colère. Cela l’embêterait de voir Elena revenir à la charge auprès de Ryo mais elle ne voulait absolument pas qu’Isabel entende dire que leurs fiançailles n’étaient pas réelles. Elles l’étaient même si elles étaient secrètes sur Tokyo.  

 

- D’accord., soupira-t-elle.  

- C’est un si gros sacrifice de passer une soirée en ma compagnie ?, l’interrogea-t-il, légèrement vexé.  

- Non, Mick si tu te comportes comme un ami et n’attends rien de plus. Mais je doute que tu t’en tiennes à cela et je n’aime pas faire souffrir les gens que j’apprécie., lui avoua-t-elle.  

- Alors cesse de m’apprécier et aime-moi., lui proposa-t-il, approchant d’elle et l’enlaçant.  

- C’est bien long pour faire un café !, fit Elena en entrant dans la pièce.  

 

Elle s’arrêta bouche bée un instant avant de laisser un large sourire apparaître sur son visage.  

 

- Qu’est-ce que vous faites tous dans la cuisine ?, demanda Ryo, les rejoignant.  

 

Il contempla le tableau sombrement, Mick tenant Kaori, elle semblant coupable et Elena prête à danser la danse de la victoire.  

 

- Mick, tu veux bien lâcher ma fiancée, s’il te plaît ?, gronda le pompier, maîtrisant mal sa colère.  

- Je ne sais pas. Tu m’offres quoi à la place ?, le nargua-t-il.  

- Mon poing dans la figure., répondit Ryo.  

- Quoi ?! Non merci, je prends ta cousine. Elle est mieux foutue que ton poing., fit Mick rapidement, enlaçant Elena et l’entraînant dans le salon.  

 

Kaori et Ryo s’observèrent un moment avant qu’elle n’approcha de lui et se lova dans ses bras.  

 

- Il n’y a que toi., lui assura-t-elle, inquiète.  

- Je sais. Je suis juste un horrible jaloux te concernant., admit-il, un léger sourire aux lèvres face à ce trait inattendu de sa personnalité.  

- J’ai convaincu Mick de jouer le jeu de nos fiançailles., lui apprit Kaori, levant les yeux vers lui.  

- Un dîner., répondit-elle à sa question silencieuse.  

 

Ryo serra les dents. Pourquoi n’arrivait-il pas à vaincre ses craintes et accepter de parler de leur relation ? Tout aurait été plus simple… Mais il bloquait sur le sujet, ce qu’il trouvait tout à fait puéril de sa part parce qu’il avait bien réussi à le faire devant sa famille… Sauf qu’il n’avait pas à côtoyer sa famille tous les jours, ses amis si. C’était facile de jouer les hommes amoureux quelques heures dans une journée en public, beaucoup moins de l’imaginer vingt-quatre heures sur vingt-quatre sans parler des questions qui découleraient rapidement : cohabitation, mariage, enfant… Il voulait tout cela avec elle, il le voulait vraiment mais il n’était pas encore prêt. Il avait tellement peur de faire un faux pas et de la blesser.  

 

Le laissant à ses pensées, Kaori quitta ses bras et prépara un plateau avec des tasses, du sucre et le café avant qu’ils ne rejoignent les deux autres personnes dans le salon. Après avoir passé un moment à discuter, laissant le temps aux esprits échauffés de se calmer, Elena demanda à son cousin une visite de Tokyo, ce qu’il s’empressa d’accepter, invitant de suite fiancée et ami à les accompagner, ce qui déplut à la jeune femme. Ne se laissant néanmoins pas décourager si facilement, elle se pendit au bras de Ryo, ronronnant comme une chatte, ce qui eut le don d’énerver la tigresse rousse. Si Elena voulait jouer à ce jeu-là, elle trouverait une adversaire de taille, pensa Kaori. Elle savait cependant se montrer patiente et accepta le bras que Mick lui tendit galamment, ignorant le regard victorieux de sa rivale.  

 

- J’aimerais beaucoup aller au parc. Il paraît que les cerisiers sont en fleurs et que c’est très romantique., susurra la jeune femme, faisant voleter ses longs cheveux noirs.  

- Ca vous va ?, demanda Ryo en lançant un regard exaspéré vers ses amis.  

- J’adore voir les cerisiers en fleurs., admit Kaori.  

- Tant que j’ai une jeune fille en fleur à mon bras, ça me va., rétorqua Mick.  

- Aïe., hurla-t-il soudain.  

 

Kaori venait de le pincer brutalement à la main, main qui cherchait à s’immiscer dans son décolleté.  

 

- Que se passe-t-il ?, s’inquiéta Ryo.  

- Rien de grave… Juste un petite piqûre… d’abeille égarée., expliqua Kaori, lançant un regard d’avertissement à son ami.  

 

Ils arrivèrent au parc et déambulèrent dans les allées parsemées de pétales blancs et roses. Une brise l’enveloppant d’une pluie de fleurs, Kaori s’arrêta et ferma les yeux, un air béat. Elle sentit soudain une main sur sa joue et ouvrit les yeux, reconnaissant ce toucher qui faisait vibrer son cœur.  

 

- Ca va ?, lui demanda son fiancé.  

- Oui. J’ai toujours aimé cette période de l’année mais, cette année, c’est encore mieux., avoua-t-elle avant de passer les bras autour de son cou et de l’embrasser.  

 

Elle sentit avec plaisir ses bras se refermer sur elle et sa réponse ardente. Double plaisir, se dit-elle en quittant ses lèvres, que de profiter de lui et de marquer son territoire, chose qu’elle ne se priva pas de faire en adressant un regard déterminé à Elena qui fulminait.  

 

- Je trouvais cet évènement un peu surfait mais je pourrais changer d’avis., murmura-t-il, prenant sa main et se tournant vers les autres.  

- On avance ?, leur proposa-t-il.  

- Dis donc, vous n’avez jamais été aussi démonstratif., pipa Mick, adressant un regard qui en disait long à son ami.  

- Il faut croire que le romantisme de ce lieu nous inspire., répondit Kaori, passant un bras sous le sien pour l’attirer plus près d’elle.  

- Si tu gaffes, plus de dîner., le menaça-t-elle avec un grand sourire.  

- La langue qui te taquine la glotte, ça fait partie de la simulation ?, lui demanda-t-il en chuchotant.  

- La ferme, Mick., rétorqua-t-elle, rougissante.  

 

Elle le lâcha et se concentra sur la sensation de chaleur que produisaient les doigts de Ryo autour des siens. Soudain, elle se fit bousculer et violemment écarter de son fiancé.  

 

- Si on allait aux bains ? Ce serait une merveilleuse idée, non ? Un petit moment de détente avant le repas ?, proposa Elena, un nouveau feu brillant dans ses yeux.  

- Mick, as-tu déjà découvert les bains japonais ?, lui demanda Ryo.  

- Non mais quelle merveilleuse idée…, répondit-il, salivant déjà à l’idée de voir sa douce et belle cible en petite tenue.  

- Alors, c’est parti., s’amusa le pompier, décochant un clin d’oeil complice à sa fiancée.  

 

Arrivés aux bains, hommes et femmes se séparèrent pour se changer, non sans un mot glissé par Ryo dans l’oreille de Kaori. Elena se dépêcha pour retrouver Ryo en première et déboula dans les bains, cherchant parmi toutes les personnes présentes, l’homme de ses rêves. Sans le savoir, Mick faisait la même chose en trouvant quand même bien étrange de ne voir que des hommes autour de lui.  

 

- Tu sais comment retrouver les filles ?, demanda innocemment Mick à son ami.  

- Oui. Dans une heure dehors., répondit tranquillement Ryo, pénétrant dans l’un des bassins.  

- Comment ça dans une heure dehors ? Mais… mais… pourquoi ?!, hurla-t-il de désespoir.  

- Ne crie pas si fort et profite du moment. Tu as oublié que nous sommes dans une société traditionnelle ? Les bains ne sont pas mixtes et les filles sont de l’autre côté de ce mur., lui expliqua le japonais, fier de sa supercherie, en espérant que Kaori ne pâtirait pas de l’humeur massacrante de sa cousine.  

- Bon, très bien., soupira Mick.  

- Alors profitons de cette heure entre hommes. Alors c’est comment d’embrasser Kaori ?, l’interrogea-t-il, posant un regard sérieux sur lui.  

 

Ryo ferma les yeux, faisant mine de se détendre pour cacher son malaise. Mick se doutait de quelque chose. Il pouvait lui avouer que leurs fiançailles n’avaient rien de feintes mais il savait ce qui se passerait et il ne savait pas s’il serait capable de supporter le fait de voir son ami courir après Kaori encore plus qu’il ne le faisait déjà.  

 

- On simule, Mick., répondit-il simplement, les yeux toujours fermés, l’air parfaitement détendu.  

- Votre baiser ne semblait pas simulé pourtant.  

- Tu n’as pas assez regardé de films alors…, lâcha Ryo, ennuyé.  

- En tous cas, je ne simulerai pas moi quand je l’embrasserai après notre dîner tout comme je ne simulerai pas quand je me glisserai entre ses jambes pour la faire hurler de plaisir., fit Mick.  

- Comme si elle allait te laisser aller jusque là… M’est avis que les affinités seront plus fortes entre ta face de pervers et sa massue…, plaisanta le japonais.  

 

Et si…, pensa soudain Ryo. Il secoua mentalement la tête pour chasser cette idée intruse. Kaori l’aimait et elle n’était pas du genre frivole. Il devait lui faire confiance.  

 

- Allez, sors tes miches de là. Les filles vont nous attendre., lâcha-t-il au bout d’un moment, ignorant le regard scrutateur de son ami.  

 

Les deux hommes ressortirent des bains, se douchèrent et regagnèrent ensuite l’extérieur. Quand ils arrivèrent, Kaori et Elena attendaient, se tournant le dos, visiblement furieuses.  

 

- Désolé de vous avoir fait attendre, mes gazelles., fit Mick, séducteur.  

 

Il fit un bond en arrière quand elles se tournèrent vers eux. Chacune arborait un œil au beurre noir, des ecchymoses sur le visage et une coiffure… décoiffée.  

 

- Que s’est-il passé ?, demanda Ryo, interloqué.  

- C’est elle !, répondirent-elles en même temps, sautant sur leurs pieds pour se faire face.  

 

Les voyant prêtes à se bondir l’une sur l’autre de nouveau, Ryo s’interposa. Mick soupira de frustration, déjà prêt, pop-corn à la main, à assister à un combat au corps-à-corps entre ces deux sublimes femmes.  

 

- Elena ?, l’interrogea-t-il, posant une main sur l’épaule de Kaori pour l’apaiser.  

- Elle m’a dit qu’on ne pouvait pas vous rejoindre, que ça me ferait des pattes et m’éviterait de les poser sur toi, cette petite garce., cracha la sud-américaine.  

 

Etrangement, ce genre de réplique de la part de sa « douce » fiancée le fit sourire. Il aimait savoir qu’elle l’aimait aussi férocement parce qu’il avait bien noté qu’elle défendait son territoire depuis ce matin. Il n’avait jamais aimé l’idée d’appartenir à quelqu’un mais il se sentait touché qu’elle tint suffisamment à lui pour le faire. Il se tourna vers elle, un sourcil levé, lui donnant implicitement la parole.  

 

- J’aurais peut-être dû être un peu plus diplomate., concéda la rouquine de mauvaise grâce.  

- Mais elle n’avait pas à me dire que je ne saurai jamais garder un homme comme toi, que je t’ennuierai rapidement et que je…, fit-elle, incapable de finir sa phrase.  

 

A la couleur qui teinta ses joues, il se douta du dernier sujet abordé par sa cousine. Prenant sur lui pour ne pas s’énerver, il prit la main de Kaori et se tourna vers sa cousine.  

 

- Elena, je te remercie de t’inquiéter de mon bien-être mais je t’en prie, ne te fais pas autant de souci pour moi. Je suis entre de bonnes mains avec Kaori et nos nuits sont… ah, je ne trouve pas de mot suffisamment éloquent pour évoquer cela, ma chère cousine., fit-il, rêveur.  

- Et s’il n’y avait encore que les nuits mais je dois avouer que je n’ai pas vraiment le temps de me reposer la journée non plus quand on ne travaille pas. Il faudra d’ailleurs qu’on songe à ralentir un peu, bébé, tu ne crois pas ? Et peut-être aussi à réparer la table de la cuisine., lâcha Ryo, posant un regard empli de désir sur sa fiancée qui se sentit frémir de la tête aux pieds.  

 

Poussant un hurlement de rage, Elena frappa du pied à terre et s’en alla, furieuse.  

 

- Y a pas à dire, vous êtes de sacrés acteurs., lâcha Mick, un sourire aux lèvres.  

- J’ai vraiment cru que vous étiez ensemble., ajouta-t-il pour endormir la méfiance du couple.  

- Bon, je vais me dévouer pour consoler la demoiselle en détresse., dit-il, partant en courant rejoindre Elena.  

 

Le couple le regarda disparaître au coin de la rue et Ryo attira Kaori contre lui, la tenant dans le bas du dos.  

 

- Alors, Mademoiselle Makimura, on se bat pour un homme ?, lui demanda-t-il, amusé.  

- Ce n’est pas n’importe quel homme, Monsieur Saeba. C’est mon homme, tant qu’il voudra de moi., répondit-elle, assez fièrement.  

- Toujours ma belle. Je te veux pour toujours., lui assura-t-il avant de l’embrasser.  

 

Se laissant aller, Kaori passa les bras autour du cou de son fiancé. Aucun d’eux ne se doutait qu’au même moment de l’angle de la rue, deux paires d’yeux les espionnaient.  

 

- Il l’aime vraiment. Je n’ai plus aucune chance., soupira Elena.  

- Je pensais qu’ils jouaient la comédie mais non, il n’a jamais été ainsi, si serein et heureux.., lâcha-t-elle.  

- Vraiment ?, murmura Mick.  

- Allez, chère demoiselle, ne vous laissez pas abattre. Belle comme vous êtes, vous trouverez rapidement chaussure à votre pied., la réconforta-t-il, passant un bras autour de sa taille.  

- En attendant, si ça vous dit, je peux vous faire visiter une autre attraction culturelle de Tokyo., lui proposa-t-il.  

 

Elena ne l’intéressait pas, pas sérieusement en tous cas. Elle pouvait néanmoins représenter une distraction de quelques heures. Elle aurait pu si Kaori n’avait pas gagné ce regain d’intérêt : un fiancé ou petit-ami à évincer. La compétition était définitivement lancée même si elle n’avait rien d’officielle.  

 

- Que me proposez-vous ?, s’interrogea Elena alors que Kaori et Ryo arrivaient.  

- Un restaurant végétarien., lui fit-il d’un air séducteur.  

- Non mais ça va pas la tête, espèce de pervers !, hurla Kaori, l’assommant d’une massue.  

 

Elena regarda les yeux ronds, la crêpe américaine, manquant cependant de son nappage traditionnelle, et se tourna vers Ryo pour obtenir des réponses.  

 

- Mais… mais qu’y a-t-il de mal à tester les restaurants végétariens ?, balbutia-t-elle.  

- Parce que c’est ça un restaurant végétarien !, expliqua Kaori, lui désignant l’enseigne d’un love hotel, parant à la gêne de son fiancé.  

 

Pour toute réponse, Elena souleva la massue et la laissa retomber sans prévenir sur Mick.  

 

- Pourquoi tant de haine…, soupira-t-il. 

 


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