Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 48 capitoli

Pubblicato: 01-05-20

Ultimo aggiornamento: 17-06-20

 

Commenti: 35 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: La naissance et l'évolution d'une colocation un peu spéciale... (AU)

 

Disclaimer: Les personnages de "Friends Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Friends Hunter

 

Capitolo 45 :: Chapitre 45

Pubblicato: 14-06-20 - Ultimo aggiornamento: 14-06-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bon dimanche, bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48


 

Chapitre 45  

 

Elle se maudissait. Pourquoi avait-elle encore une fois dû tenir tête à tout le monde et jouer la femme indépendante ? Elle aurait dû écouter son frère et se laisser sagement reconduire à la maison. Mais voilà, elle s’appelait peut-être Kaori Saeba aujourd’hui mais la Kaori Makimura fière et bravache n’était jamais loin. Seulement Kaori Makimura n’avait jamais été sur le point d’accoucher. Alors à huit mois et demi de grossesse, elle aurait mieux fait de réfléchir avant d’envoyer promener son frère et de décider de rentrer chez elle par ses propres moyens.  

 

- Un peu de marche à pieds n’a jamais fait de mal à personne…, se caricatura-t-elle, maugréant seule dans la rue.  

- Tu parles. Y avait personne pour prévenir qu’un blizzard allait éclater justement aujourd’hui ? Pile poil au moment où je tournais au carrefour de la rue de mon frère ? Non mais ils servent à quoi tous ces météorologues ?!, rouspéta-t-elle.  

 

Elle resserra le col de son manteau autour de son cou et baissa la tête pour se protéger.  

 

- Beau soleil, qu’ils annonçaient, un peu froid mais beau soleil… Il est où le soleil !, hurla-t-elle.  

 

Une violente bourrasque la frappa, lui enfonçant plein de neige dans la bouche, ce qui la fit tousser… et maugréer un peu plus. Elle arriva au coin d’une rue et soupira. Il lui restait cinq cent mètres à faire avant l’entrée du métro mais elle déchanta. La neige s’était déjà tellement accumulée qu’elle ne distinguait plus la route du trottoir. Elle hésita à avancer, craignant de tomber et de se faire mal. Elle ne put cependant que prendre le risque car le froid mordant perçait sa veste et elle était frigorifiée. Elle rêvait d’un bon bain chaud et elle aurait sauté… se serait doucement plongée dedans si le chauffe-eau n’était pas tombé en panne ce matin-là. A croire que les cieux s’étaient ligués contre elle.  

 

- C’est pas juste !, laissa-t-elle vivement échapper, se prenant une nouvelle bourrasque en pleine figure.  

 

Elle allait perdre son nez. Elle ne le sentait déjà plus. Elle ne put s’empêcher de voir son appendice tomber par terre et observer son nouveau visage dans un miroir. Elle frémit à l’image d’horreur puis se mit à rire d’elle-même.  

 

- Tu deviens folle, ma fille. Le froid te gèle les neurones., murmura-t-elle, claquant des dents.  

 

Elle sentit soudain ses pieds se dérober sous elle et se rattrapa de justesse à un lampadaire. Elle s’y agrippa de toutes ses forces, le temps que son cœur reprit un rythme normal après la frayeur qu’elle venait d’avoir. Elle avait glissé sur une plaque de verglas… Elle ferma les yeux un instant et sentit la douleur dans le bas de son dos. Elle avait dû faire un faux mouvement. Promis, juré quand elle arriverait chez elle, elle se mettrait dans le canapé avec dix oreillers, six couettes et elle n’en décollerait plus jusqu’à l’accouchement. De toute façon, vu l’ampleur de son ventre, elle se voyait mal continuer à se déplacer. Peut-être devait-elle suggérer à Ryo de la faire rouler ? Elle se mit à rire toute seule dans la rue, s’imaginant dévalant les escaliers tel un tonneau. Après tout, avec les trente kilos qu’elle avait pris, elle irait beaucoup plus vite…  

 

Enfin, l’entrée du métro fut en vue et elle souffla un bon coup. Elle en approcha prudemment et s’arrêta devant l’entrée. Elle se sentit tomber sur les genoux et s’entendit hurler de désespoir. Elle était fermée. C’était la même entrée qu’elle avait empruntée tout à l’heure et elle était maintenant fermée… Qu’avait-elle fait ce matin-là pour irriter autant ? Péniblement, elle finit par se relever. Elle ne pouvait rester indéfiniment là. Ryo allait l’attendre et elle devait préparer le souper sinon elle aurait droit à une remarque déplaisante. On ne plaisantait pas avec le repas, n’arrêtait-il pas de dire. Après, il se mettrait dans le fauteuil pendant qu’elle ferait la vaisselle, avec sa bière devant un film pour adulte. Il fallait bien compenser le manque d’activité de ce côté-là…  

 

Reprenant la route, Kaori parvint avec soulagement au bout d’une éternité à l’arrêt suivant du métro. Consultant sa montre, elle vit qu’elle avait mis plus d’une heure pour faire un kilomètre mais les trottoirs étaient sacrément enneigés. En une heure, elle avait presque eu de la neige par dessus la tête. Elle grimpa dans la rame de métro bondée et fut obligée de rester debout. Heureusement à l’arrêt suivant, beaucoup de monde descendit et elle put respirer un peu mieux.  

 

S’appuyant à la barre, elle tenta d’étirer son dos pour diminuer la douleur qui lui vrillait les reins. A l’arrêt suivant, le va-et-vient de voyageurs se fit et la rame repartit.  

 

- Kaori ? Je ne t’aurais pas reconnue avec tout le poids que tu as pris…  

 

La rouquine se retourna et fit face à Reika qui avait retrouvé sa taille svelte et élancée. Toya était à ses côtés tenant Takuya dans ses bras.  

 

- Il faut arrêter de t’empiffrer, ma chérie, tu sais., la sermonna la brunette.  

- C’est vrai que ce n’est pas très élégant et je ne vais pas pouvoir te présenter à des acheteurs ainsi., fit remarquer Toya.  

- Mais je ne m’empiffre pas. Je ne comprends pas comment c’est arrivé…, gémit la jeune femme enceinte.  

- Ca ne sert à rien de fermer les yeux. L’acceptation est le premier pas vers la guérison., lui apprit Reika, tapotant affectueusement sa main.  

 

Kaori baissa les yeux, honteuse. Avec horreur, elle sentit soudain l’humidité sur ses jambes et vit une flaque d’eau s’élargir à ses pieds.  

 

- Je… je perds les eaux., balbutia-t-elle.  

- Copieuse. Manquerait plus que le métro s’arrête., pipa Reika.  

- Arrête, ce n’est pas drôle., répliqua la rouquine.  

 

Et pourtant, soudain, la rame de métro fut immobile. Kaori regarda avec désillusion le paysage figé où seul le tournoiement des flocons de neige attestait du temps qui passait.  

 

- C’est un cauchemar. Je vais me réveiller., lâcha-t-elle, stupéfaite.  

- Tu es déjà réveillée, Kaori. Affronte la réalité., fit Reika, papouillant Takuya sous le regard admiratif de Toya.  

 

Elle les regarda ensemble, rêvant d’avoir Ryo à ses côtés. Il l’aurait tellement rassurée mais il était resté à la maison pour réparer le chauffe-eau. D’ailleurs, elle devait le prévenir qu’elle allait accoucher. Elle sortit son téléphone et l’appela.  

 

- Ouais ?, répondit-il, négligemment.  

- Ryo, c’est moi. Je suis dans le métro…  

- Ouais, ben c’est bien, t’es au chaud., la coupa-t-il abruptement.  

- Je viens de perdre les eaux, le bébé va arriver et le métro est immobilisé sur la voie., lui apprit-elle.  

- Copieuse., lui asséna-t-il, moqueur.  

 

Elle regarda le téléphone bêtement. Elle s’était attendue à un peu plus de sollicitude de sa part.  

 

- Ryo, je… j’ai peur., lui avoua-t-elle.  

- Je ne veux pas accoucher toute seule., dit-elle.  

- Ben, t’es pas toute seule puisque t’es dans le métro et, si tu ne veux pas accoucher, ben, serre les cuisses. Je te laisse. Il faut que je finisse de réparer le chauffe-eau avant le match de foot. J’ai invité Mick et Fafa. On va se descendre des bières en matant la télé., lui apprit-il, jovial.  

- Mais le bébé ?, pipa-t-elle, incrédule.  

- On va voir sa tronche pendant au moins vingt ans alors tu sais, si je rate les premières heures, c’est pas dramatique. J’ai pas envie de t’entendre gueuler pendant des plombes et de te voir chialer quand il arrivera tout dégueu et devoir faire semblant de le trouver tout mignon. Allez, à plus, je viendrai te chercher à la sortie de la maternité… si j’ai le temps., lâcha-t-il avant de raccrocher.  

 

Kaori raccrocha le téléphone et le rangea, le regard empli de déception.  

 

- Ah ça, tu l’as voulu, tu l’as eu., ricana Reika.  

- Tu aurais fait mieux de me choisir, Kaori. Moi, j’aurais été là., pipa Toya.  

 

La rouquine aurait fondu en larmes si, au même moment, une violente contraction ne l’avait pas pliée en deux, lui arrachant un cri de douleur. Toutes les personnes autour d’elle s’enfuirent en courant et elle resta au milieu de la rame avec Reika et Toya.  

 

- Ca fait mal, hein ? Tu as dû apprendre à gérer ta douleur aux cours d’accouchement. Pratique la dinde., fit le brune.  

- Tu verras, c’est pas compliqué. Comme ça, regarde : glou… glouglou…, commença-t-elle, mettant les mains sur les hanches et marchant les jambes pliées en faisant aller sa tête d’avant en arrière.  

- Allez, Kaori : glou… glouglou… glou… glouglou…, l’encouragea-t-elle.  

- Non, je ne… argh., laissa-t-elle échapper sous le coup d’une nouvelle contraction.  

 

Elle s’agrippa au siège et se pencha en avant, prenant de profondes inspirations et relâchant doucement sa respiration.  

 

- Ca fait horriblement mal…, gémit-elle.  

- Cesse de te plaindre un peu, tu me casses les oreilles., lâcha Toya.  

- Je fais ce que je peux., gronda-t-elle.  

 

Soudain, elle entendit son téléphone sonner et, à tâtons, réussit à l’extirper de son sac. C’était Ryo et elle fut soulagée de son appel.  

 

- Oui., souffla-t-elle, luttant contre une nouvelle vague.  

- Dis, tu pourrais passer prendre des bières en rentrant ? On n’a plus rien ici et il fait soif., lui demanda-t-il.  

 

Kaori entendit de multiples bruits derrière elle et se retourna. Toute une nuée de libellules gisaient par terre, complètement sonnées.  

 

- Crétin, je suis en train d’a… argh., ne put-elle retenir.  

- Putain, Kaori, arrête de gueuler comme une truie. J’entends plus les commentaires du match., hurla-t-il.  

- Espèce de crétin ! J’accouche !, fit-elle en raccrochant.  

 

Elle se laissa tomber sur le siège et se mit à pleurer jusqu’à la contraction suivante.  

 

- Le… Le bébé descend., sentit-elle avec désillusion.  

- Ah…, s’exclama Reika, faisant craquer ses doigts.  

- C’est à mon tour de jouer les médecins accoucheurs. A nous deux, ma petite., annonça-t-elle avec un regard revanchard.  

 

Elle s’agenouilla devant elle, écarta ses jambes sans ménagement, arracha sa culotte et regarda sans gêne.  

 

- Ah ben oui, il est là. Il arriva par les fesses d’ailleurs. Je reconnais bien là son père, aucune pudeur., constata la brune.  

- Par les fesses mais… mais c’est pas bon, ça ?, s’affola Kaori.  

- Non, ça veut dire que tu vas douiller… encore une fois… On dirait que tu devras jouer les martyrs toute ta vie…, ricana Reika.  

 

Encore un truc dans sa vie qui tournait mal. Elle sentit son cœur sombrer.  

 

- Allez, du nerf, maintenant, il faut le sortir ce bébé. Allez, on pousse, Makimura. Allez, pousse., lui enjoignit-elle.  

- Allez, pousse. Allez, allez, allez !, entendit soudain Kaori.  

 

Elle tourna la tête de chaque côté de la rame et vit les autres passagers tendre leurs bras en l’air rythmiquement en criant « Allez ! » et, étrangement, elle eut la sensation d’entendre une musique en fond. Elle serra les dents et donna tout ce qu’elle pouvait, sentant le bébé dévaler la piste et finalement atterrir dans les bras de Reika.  

 

- Regarde ce beau bébé., fit-elle, lui montrant le bébé hurlant.  

 

Kaori réprima un cri d’horreur. Son bébé était tout vieux, tout moche, barbu et elle voyait sa mâchoire où brillait le bout acéré de quelques dents s’ouvrir et se refermer, ne pouvant s’empêcher d’imaginer le carnage qu’il ferait sur sa poitrine. Instinctivement, elle croisa les mains dessus.  

 

- Toya, prends le bébé. Le deuxième arrive., fit Reika, plongeant la tête entre ses jambes.  

- Quoi ? Quel deuxième ? Mais non, ce n’est pas possible, je n’attends qu’un bébé !, cria Kaori, paniquée.  

- Ecoute, il faut croire que ton médecin, c’était un charlatan parce que t’as un autre sac de viande qui descend., lui apprit son ancienne rivale.  

 

Effectivement, elle sentait quelque chose progresser en elle et les contractions revenir en force. Elle lutta de nouveau contre la douleur tout en regardant son premier nouveau-né. Elle en avait peur mais, en même temps, elle avait besoin de le voir.  

 

- Ah, on dirait qu’il est bloqué., lâcha soudain Reika.  

- Je vais devoir le sortir de là., lui apprit-elle, faisant craquer les cervicales de son cou.  

- Alors comment je vais m’y prendre ? Rappelons-nous quelques séries médicales de référence : Urgences, trop gentil, Grey’s Anatomy, trop romantique, Scrubs, trop comique…. J’ai trouvé. Ma série préférée : Dexter…, lâcha-t-elle, tirant l’assentiment général des passagers.  

- Mais… Mais ce n’est pas une série médicale, ça…, pipa Kaori, livide.  

- Ah, vraiment ? C’est avec un médecin légiste, ça ira., répondit la brune, brandissant un scalpel immense dans sa main.  

- Non, ne fais pas ça ! Ne fais pas ça !, hurla Kaori alors que Reika plongeait l’outil dans son ventre.  

 

Elle fit une profonde incision alors que Kaori voyait les projections de sang marbrer les parois du wagon sous les regards extasiés des passagers, son sang, dans des quantités astronomiques et elle ne semblait pas vouloir s’évanouir… Soudain, Reika plongea les mains dans son ventre et en sortit un beau bébé tout rose, tout propre qui ouvrit les yeux et la regarda avec beaucoup d’amour.  

 

- Maman., fit le bébé à Reika.  

- Oh ma petite fille chérie., murmura celle-ci.  

- Non !, hurla Kaori dans un cri déchirant.  

 

Elle se retrouva assise dans son lit, en sueur, le cœur battant à toute vitesse. Encore sous le choc, elle posa une main sur son ventre tout en observant la pièce avant de bondir du lit alors que Ryo se réveillait péniblement. Elle se précipita dans la salle de bains, ouvrit la lumière et retira sa robe de nuit avant de se mettre face au miroir, les deux mains sur son ventre, le tâtant intégralement. Avisant la balance, elle monta dessus et constata que son poids n’avait pas bougé depuis la veille : elle n’avait pris que six kilos à six mois passés de grossesse.  

 

- Kaori ? Kaori, qu’est-ce que tu fiches sur cette balance ? Il est trois heures du matin., râla Ryo, protégeant ses yeux de la lumière.  

- Kaori ?, s’inquiéta-t-il, la voyant se regarder encore et encore dans le miroir.  

 

Il approcha d’elle et l’enlaça par derrière, posant les mains sur son ventre arrondi. Il sentit le bébé bouger et son cœur se mit à battre encore un peu plus vite.  

 

- Sugar, ce n’est pas que ta tenue me déplaise mais on serait mieux au lit si tu as envie d’être nue., lui dit-il à l’oreille.  

 

Elle accrocha enfin son regard dans le miroir et rosit puis rougit en se voyant déshabillée. Sans un mot, elle attrapa son vêtement et le repassa avant de faire face à son mari.  

 

- Tu m’expliques maintenant ?, lui demanda-t-il, la prenant par la taille pour la ramener dans leur chambre.  

- J’ai fait un cauchemar mais ça semblait tellement réel…, soupira-t-elle, se laissant aller contre lui.  

 

Ils se remirent au lit et elle lui raconta toute la scène. Plusieurs fois, elle lui coula un regard noir quand il se mit à rire à certaines situations cocasses avant d’en rire elle-même. Ca avait été tellement grotesque. Elle n’arrivait même pas à croire qu’elle ne s’était rendue compte de rien et qu’elle ne s’était pas réveillée.  

 

- Tu dois me prendre pour une folle., finit-elle par dire.  

 

Il la regarda d’un air attendri et passa les doigts à la lisière de ses cheveux, la voyant fermer les yeux sous la caresse.  

 

- Non, tu es une future maman avec son lot de complications émotionnelles. Tu dois avoir des craintes sur l’accouchement et ta capacité à aimer et t’occuper de ce bébé. C’est normal, Sugar. Ce n’était qu’un cauchemar et je peux t’en faire la preuve par l’exemple., lui dit-il.  

- De un, Reika déteste Dexter. Elle m’a avoué qu’il lui fichait une trouille bleue., lui apprit-il.  

- De deux, des scalpels de la taille évoquée, ça n’existe pas et, avec tout le sang que tu avais perdu, tu serais morte dans la vraie vie. De trois, aucun bébé n’a de dents ni ne parle en naissant, pas les bébés humains en tous cas et, si ça peut te rassurer, je suis cent pour cent genre humain., la taquina-t-il.  

 

Cela la fit rire.  

 

- De quatre, tu crois vraiment que ton frère te laissera rentrer seule à la maison quand tu seras sur le point d’accoucher ?, lui demanda-t-il.  

- Non, il m’attacherait et me jetterait dans la voiture plutôt que me laisser faire., admit Kaori.  

- De cinq, trente kilos ? Sérieux, je ne vois déjà pas où tu as mis les six que tu as pris., la cajola-t-il.  

- De six, toutes les échos l’ont montré : il n’y a qu’un bébé, pas de jumeaux, pas de mauvaise surprise le jour de l’accouchement. De sept, tu m’as déjà vu devant un match avec une bière ?, l’interrogea-t-il.  

- Non, c’est vrai., répondit Kaori, se lovant contre lui.  

- Le seul sport que je fais à l’appartement, c’est celui dans notre lit., murmura-t-il.  

 

Elle leva vivement la tête, rougissante, et il en profita pour lui voler un langoureux baiser.  

 

- De huit…, commença-t-il.  

- T’en as encore beaucoup ?, souffla-t-elle.  

- Non, j’arrive au bout. La technique de la dinde ? Tu me la sors d’où celle-là ?, s’enquit-il, un sourcil levé.  

- Une vieille histoire… Je l’avais suggérée à Reika parce qu’elle ne voulait pas faire le chien. Elle m’avait un peu… agacée…, avoua-t-elle.  

- Je comprends mieux. Le dernier point enfin : jamais, en aucun cas, je ne te laisserai accoucher seule. On aura beau l’avoir longtemps, je veux vivre les premiers instants de notre bébé et surtout, je veux être là pour toi même si tu m’injuries, me maudis, pleures, hurles. Je veux être là pour tout ça et pour voir ensuite ton visage s’illuminer quand tu accueilleras notre enfant., lui dit-il d’une voix tendre et chaude.  

 

Kaori le regarda, des larmes perlant à ses yeux, et posa une main sur sa joue avant de l’embrasser tendrement.  

 

- Alors ma démonstration t’a convaincue ?, l’interrogea-t-il, le regard chaud.  

- Oui. Merci, Ryo. Merci d’être là et de ne pas te cacher. Ca me rassure tellement., lui avoua-t-elle.  

- Pour ne rien te cacher du tout et comme on est réveillés, j’ai très envie de toi, Sugar. On ne réitérerait pas l’acte qui t’a donné ce petit bidon ?, lui proposa-t-il d’une voix langoureuse.  

 

Elle lui décocha un magnifique sourire et acquiesça, se rapprochant de lui, alors que les mains de son mari avaient déjà trouvé le bas de sa robe de nuit pour la faire glisser au dessus de sa tête.  

 

- Tu es toujours aussi belle et désirable., lui assura-t-il après l’avoir mise à califourchon au-dessus de lui et caressant sa poitrine voluptueuse.  

- Je crois que j’ai trouvé une partie de tes six kilos. Si tu en prends encore un ou deux, je ne m’en plaindrai pas, la taquina-t-il, la faisant rougir avant de la faire gémir lorsqu’il attaqua les pointes.  

 

Ils s’aimèrent tendrement et, un peu plus tard, se lovèrent l’un contre l’autre, essoufflés, et s’endormirent paisiblement sans plus aucun cauchemar pour les perturber. 

 


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